Wikipédia:Lumière sur/Alimentation en Grèce antique

Ce « Lumière sur » a été ou sera publié sur la page d'accueil de l'encyclopédie du mardi 21 mars 2006 au mercredi 22 mars 2006.


Kylix, type de vase à boire le plus fréquent en Grèce antique, v. 500 av. J.-C., British Museum.
Kylix, type de vase à boire le plus fréquent en Grèce antique, v. 500 av. J.-C., British Museum.

Le régime alimentaire des Grecs antiques se caractérise par sa frugalité, reflet de conditions difficiles pour l'agriculture grecque. Il se fonde sur la « triade méditerranéenne » : céréales (orge et blé), huile d'olive et vin. Complété par des figues, des légumes et fruits secs ou encore du poisson séché. La viande est l’apanage des plus riches ou la marque des jours de fête, occasion de vastes sacrifices religieux. Les goûts restent simples et la cuisine, une simple activité domestique.

Les Grecs font trois repas par jour :

  • un petit-déjeuner (ἀκρατισμός / akratismós) composé de pain d'orge trempé dans du vin pur (ἄκρατος / ákratos), éventuellement agrémenté de figues ou d'olives ;
  • un déjeuner (ἄριστον / ariston) sommaire, pris vers midi ou au début de l'après-midi ;
  • un dîner (δεῖπνον / deĩpnon), le plus important repas de la journée, qui a généralement lieu la nuit tombée.

Il peut s'y ajouter un goûter (ἑσπέρισμα / hespérisma) en début de soirée.

Cette austérité est revendiquée par les Grecs face à des Perses jugés décadents. Quant aux Spartiates, qu'ils ne mangent que « le gras du bœuf et le noyau des olives », ou non, en tout cas leur brouet noir ne peut pas être qualifié de grande cuisine... En réalité, les Grecs se montrent plus frugaux qu’ils ne le sont, et chez les Barbares, ils savent faire preuve d’un solide coup de fourchette. À l’époque romaine, ils pourront même rivaliser avec le fameux Apicius.