Marnes-la-Coquette

commune française du département des Hauts-de-Seine
(Redirigé depuis Villeneuve-l'Étang)

Marnes-la-Coquette (prononcé [maʁ.n(ə) la ko.kɛ] Écouter) est une commune française, la moins peuplée des communes du département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France. Située à l'ouest de la banlieue de Paris, entre Ville-d’Avray, le parc de Saint-Cloud et la forêt de Fausses-Reposes, cette commune très boisée s'est développée autour du domaine de Villeneuve-l'Étang ayant appartenu à Napoléon III.

Marnes-la-Coquette
Marnes-la-Coquette
La façade de la mairie.
Blason de Marnes-la-Coquette
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Boulogne-Billancourt
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Grand Paris Seine Ouest
Maire
Mandat
Christiane Barody-Weiss
2020-2026
Code postal 92430
Code commune 92047
Démographie
Gentilé Marnois
Population
municipale
1 745 hab. (2021 en évolution de −0,34 % par rapport à 2015)
Densité 501 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 49′ 49″ nord, 2° 10′ 38″ est
Altitude Min. 105 m
Max. 178 m
Superficie 3,48 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Saint-Cloud
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Marnes-la-Coquette
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Marnes-la-Coquette
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Marnes-la-Coquette
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Marnes-la-Coquette
Liens
Site web marnes-la-coquette.fr

Géographie

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Localisation

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Elle est la commune la moins peuplée des Hauts-de-Seine avec 1 673 habitants et aussi la moins dense avec 481 habitants/km2.


Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 348 hectares ; l'altitude varie de 105 à 178 mètres[1].

La commune se trouve entre deux collines boisées : d'un côté la forêt de Fausses-Reposes, de l'autre le coteau portant le parc de Saint-Cloud. Une partie du sol est marneux, d'où le nom. C'est l'une des communes les plus boisées de la région parisienne.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 673 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Toussus-le-Noble à 10 km à vol d'oiseau[4], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 677,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Voies de communication et transports

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Voies routières

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Marnes-la-Coquette est traversée par l'autoroute A13 (dite autoroute de l'Ouest) — achevée pour cette partie en 1941 mais réellement ouverte à la circulation en 1946 — qui constitue depuis 1937 une véritable saignée parallèle au chemin de fer. Le bourg est desservi depuis la route nationale 307 (déclassée en RD 907) — qui emprunte les anciennes rue de Vaucresson, du Domaine de la Marche et de Garches —, à partir de l'hôpital Raymond-Poincaré (ancien hospice Brézin) sur la commune de Garches, par l'ex-route nationale 307a devenue N 407 puis déclassée RD 407, qui emprunte la rue Yves-Cariou puis la rue Georges-et-Xavier-Schlumberger. Elle est bordée par le parc de Saint-Cloud, et la forêt de Fausses-Reposes. À travers cette forêt la route de l'Impératrice (Eugénie), route forestière de l'ONF, conduit à l'ancien octroi de Versailles de la Porte Verte en longeant les haras de Jardy.

Pistes cyclables

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Transports en commun

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La commune est desservie par la ligne L du Transilien, sur la branche de Paris à Saint-Nom-la-Bretèche, à la gare de Garches - Marnes-la-Coquette, située à Garches. Les lignes 426 du réseau de bus RATP et 37 du réseau de bus Argenteuil - Boucles de Seine desservent également la commune.

À pied

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Le territoire de Marnes-la-Coquette est traversé par le GR1 (chemin de grande randonnée), entre Saint-Cloud à l'est et Vaucresson à l'ouest.

Urbanisme

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Typologie

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Au , Marnes-la-Coquette est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[10]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11],[12].

Morphologie urbaine

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Occupation des sols en 2003
Type d'occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 32,26 % 112,16
Espace urbain non construit 19,68 % 68,44
Espace rural 48,06 % 167,09
Source : Iaurif[13]

Logement

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Projets d'aménagements

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Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Marna, Materna en 1626[14].

C'est l'empereur Napoléon III qui, en 1859, autorisa par décret la petite ville de Marnes à prendre le nom de Marnes-la-Coquette. On ne parlait alors que de Marnes-lès-Saint-Cloud. Pendant longtemps en effet, l'endroit dépendit de Saint-Cloud. Tout commença quand Odon de Sully entreprit de créer un village au milieu d'une forêt qui lui appartenait. Le nom même de Marnes vient de la marne, roche composée de calcaire et d'argile que l'on trouve dans son sous-sol[15],[16].

Histoire

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Henri Biva, vers 1905-1906, Matin à Villeneuve-l’Étang, huile sur toile, 151,1 × 125,1 cm.

Au tournant des XVIIe et XVIIIe siècles, le domaine de l'Étang appartient à Louis-François-Marie Le Tellier de Barbezieux, secrétaire d'État du roi Louis XIV, puis à Michel Chamillart, contrôleur général des Finances et secrétaire d'État à la Guerre du même Louis XIV.

À partir de 1710, le château de l'Étang est démoli et son domaine, composé notamment du château de La Marche et de Villeneuve, est démantelé. Villeneuve deviendra le château de Villeneuve-l'Étang.

 
Le buste de Louis Pasteur, sur la place de la Mairie, dans le square Pasteur, à l'entrée du parc de Saint-Cloud.

En 1852, Louis Napoléon Bonaparte, alors président de la République, achète le domaine de Villeneuve-l’Étang. Ce domaine avait appartenu au maréchal Soult pendant le Premier Empire puis à la duchesse d'Angoulême, Marie-Thérèse dauphine de France, qui porta le titre de comtesse de Marnes. Une fois devenu empereur, il y fait construire le pavillon des Cent-Gardes destiné à accueillir sa garde rapprochée lorsqu'il réside au château de Saint-Cloud. En 1859-1860 il fait construire l'église Sainte-Eugénie[17],[18] au centre du bourg en l'honneur de son épouse Eugénie qui appréciait l'endroit[19].

En 1878, le domaine devient public. Le château est détruit dans les années 1880. Le domaine est affecté au ministère de l'Instruction publique et des beaux-arts.

Une partie du domaine est concédée à Louis Pasteur pour qu'il poursuive ses recherches après sa découverte du vaccin contre la rage. Les expériences nécessitent de nombreux lapins et chiens et l'animalerie rue d'Ulm est saturée et gêne le voisinage. Pasteur installe alors son laboratoire dans le pavillon des Cent-Gardes. Il envisage d'y installer son institut mais le succès de sa souscription internationale lui permet d'acquérir un terrain rue Dutot à Paris et d'y faire construire le site principal et siège de l'Institut Pasteur, inauguré en 1888, celui de Marnes-la-Coquette étant conservé pour une partie des activités.

Villeneuve-l'Étang devient alors une annexe où Pasteur s'installe souvent l'été. Il y meurt le à 16 h 40. Sa chambre y est toujours conservée.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Jusqu’à la loi du [20], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais aux Hauts-de-Seine à la suite d'un transfert administratif effectif le , dans l'arrondissement de Boulogne-Billancourt.

La commune était membre, depuis la création du département des Hauts-de-Seine, du canton de Chaville. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Saint-Cloud.

Marnes-la-Coquette relève du tribunal de grande instance de Nanterre, du tribunal d'instance[21] ainsi que du tribunal de police de Boulogne-Billancourt[22].

Enfin, Marnes-la-Coquette se situe dans la zone d'intervention du commissariat de Saint-Cloud.

Intercommunalité

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La commune est devenue membre le de la communauté d'agglomération Grand Paris Seine Ouest.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[23].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand Paris Seine Ouest, qui succède à la communauté d'agglomération éponyme[24].

La commune est également membre du syndicat mixte des Coteaux et du Val de Seine.

Tendances politiques et résultats

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Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du , les Marnois ont très majoritairement voté pour la Constitution européenne, avec 82,04 % de oui contre 17,96 % de non avec un taux d’abstention de 22 % (France entière : non à 54,67 % - oui à 45,33 %)[25].

À l’élection présidentielle française de 2007[26], le premier tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 59,33 % soit 566 voix, suivi de François Bayrou avec 16,88 % soit 161 voix, puis de Ségolène Royal avec 12,37 % soit 118 voix, et enfin de Jean-Marie Le Pen avec 5,03 % soit 48 voix, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 79,10 % soit 742 voix pour Nicolas Sarkozy contre 20,90 % soit 196 voix pour Ségolène Royal, résultat beaucoup plus tranché que la moyenne nationale[27] qui fut, au second tour, de 53,06 % pour Nicolas Sarkozy et 46,94 % pour Ségolène Royal. Pour cette élection présidentielle, le taux de participation a été très élevé. On compte 1 054 inscrits sur les listes électorales marnoises, 90,99 % soit 959 voix ont participé aux votes, le taux d’abstention fut de 9,01 % soit 95 voix, 2,19 % soit 21 voix ont effectué un vote blanc ou nul et enfin 97,81 % soit 938 voix se sont exprimées[26].

Liste des maires

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Liste des maires successifs[28]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1792 M. Defer    
1792 1794 Simon-Nicolas-Henri Linguet
(1736-1794)
  Avocat, homme de lettres et propriétaire terrien
1794 1800 M. Domain    
1800 1802 M. Carrié Saint Clément    
1802 1811 M. Brionne    
1811 1811 M. Desbrieux    
1811 1823 M. Laurent    
1823 1827 Auguste-François d'Allemagne   Brodeur du roi
1827 1834 M. Mazeleyre    
1834 1844 M. Collignon    
1844 1845 M. Pihan    
1845 1848 A.-R. d'Allemagne    
1848 1870 M. Dubois    
1870 1875 M. Pannier    
1875 1878 M. Laubanie    
1878 1884 M. Auburtin    
1884 1885 Henri Fouques-Duparc[29] SE Compositeur de musique
1885 1908 M. Duparquet    
1908 1945 J. Laborderie    
1945 1961 Jean Minaud    
1961 1983 René Puydebois    
1983 mars 2001[30],[31] François Boucher-Laborderie DVD Banquier retraité
18 mars 2001[32] En cours
(au 31 août 2021)
Christiane Barody-Weiss DVD et UMP Directrice de l'université américaine de Paris
Conseillère générale de Chaville (2008 → 2015)
Députée suppléante (2007[33] → 2012)
Vice-présidente de GPSO (2014[34] →)
Réélue pour le mandat 2014-2020[35],[36]

Politique environnementale

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Depuis mars 2016, la commune de Marnes-la-Coquette aidée par ses habitants met en place des « éco-relais » : un habitant ayant un intérêt particulier pour l'écologie et l'environnement, surnommé « eco-relais », est identifié dans chaque quartier de Marnes-la-Coquette et cet habitant se tient à la disposition des autres habitants du quartier pour répondre à leurs questions concernant l'écologie et l'environnement et leur conseillant de se lancer dans le tri des déchets et dans le compostage des déchets organiques[37].

Jumelages

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Au , la commune de Marnes-la-Coquette n'est jumelée avec aucune autre commune[38].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[40].

En 2021, la commune comptait 1 745 habitants[Note 4], en évolution de −0,34 % par rapport à 2015 (Hauts-de-Seine : +2,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
180196178172252271322314279
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
302355363304303341358338353
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4504044165596758567408531 197
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 6601 6971 6461 6321 5941 5191 6951 7051 647
2015 2020 2021 - - - - - -
1 7511 7561 745------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,3 % la même année, alors qu'il est de 20 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 874 hommes pour 918 femmes, soit un taux de 51,23 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[43]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
0,7 
7,6 
75-89 ans
8,1 
12,9 
60-74 ans
14,8 
26,7 
45-59 ans
24,5 
13,1 
30-44 ans
16,4 
18,0 
15-29 ans
16,4 
21,2 
0-14 ans
19,2 
Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2021 en pourcentage[44]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,6 
5,2 
75-89 ans
7,2 
12,1 
60-74 ans
13,5 
19,3 
45-59 ans
19,4 
22,6 
30-44 ans
21,9 
20,2 
15-29 ans
18,9 
19,9 
0-14 ans
17,4 

Une étude de l'INSEE parue en février 2023 a montré c'est que la commune d'Île-de-France « où l’on trouve le plus d’entre-soi social », quasi seulement entre riches, très loin de la mixité sociale[45].

Enseignement

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Marnes-la-Coquette est située dans l'académie de Versailles.

Établissements scolaires

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La ville administre le groupe scolaire Chevalier - la Marche, implanté sur deux sites. Il regroupe les classes maternelles et élémentaires[46].

Il n'y a ni collège ni lycée à Marnes-la-Coquette. Les collégiens sont sectorisés sur le collège Yves-du-Manoir à Vaucresson ou au collège La-Fontaine-du-Roy à Ville-d'Avray. Pour ce qui est des lycées, la commune est rattachée aux établissements Alexandre-Dumas à Saint-Cloud et Pierre-Corneille à La Celle-Saint-Cloud.

Vie universitaire

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Il n'y a aucun établissement universitaire au sein de la ville, l'établissement supérieur le plus proche est l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (université de Versailles, IUT de Vélizy-Villacoublay, etc.).

Manifestations culturelles et festivités

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Traditionnellement, la fête de la Saint-Jean d'été est fêtée au square Pasteur.

Peu de sports sont proposés au sein même de Marnes : football, tennis, marche active, équitation, judo, danse et danse gymnastique.

La commune a signé un accord avec le groupe de tennis et de football Forest Hill.

La plupart des autres sports sont pratiqués à Saint-Cloud, Ville-d'Avray, Vaucresson et Garches.

Médias

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Depuis , la commune de Marnes-la-Coquette fait partie du doyenné des Collines, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[47].

Au sein de ce doyenné, le lieu de culte catholique est l'église Sainte-Eugénie qui relève de la paroisse Sainte-Eugénie[48],[49].

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 74 029 , ce qui plaçait Marnes-la-Coquette au 4e rang des communes les plus riches parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[50].

Entreprises et commerces

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  • La Poste.
  • Brasserie, restaurant L’Hirondelle.
  • Restaurant La Tête noire.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[51].

Monuments et sites, inventaire au
Intitulé Monument classé Monument inscrit
Église paroissiale Sainte-Eugénie, 1, place de la Mairie x
Mairie, 3, place de la Mairie x
Intitulé Site classé Site inscrit
Forêt de Fausses-Reposes x
Domaine de Saint-Cloud avec le parc de Villeneuve-l'Etang x
Source : Iaurif[52]

Église Sainte-Eugénie

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L'église Sainte-Eugénie.

Cette église a été construite en 1859-1860 aux frais de Napoléon III. Elle a été inscrite à l'inventaire des monuments historiques le [17],[18].

Mémorial de l'Escadrille La Fayette

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Le Mémorial de l'Escadrille La Fayette a été inauguré le . Érigé en mémoire des aviateurs français et américains, tous volontaires de l'Escadrille La Fayette engagés durant la Première Guerre mondiale, dont un des As, le major Raoul Gervais Lufbery (1885-1918), comptant 17 victoires homologuées.

Une crypte souterraine contient les restes de la plupart de ces aviateurs tués au combat. Le mémorial se trouve dans le parc jouxtant le musée des applications de la recherche Louis-Pasteur. Ce monument, situé 5, boulevard Raymond-Poincaré, est constitué d'un « arc monumental »[53].

Haras de Jardy

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Le haras de Jardy.

Marnes-la-Coquette héberge le plus grand centre équestre de France, le haras de Jardy[54]. Il est la propriété du conseil général des Hauts-de-Seine et a été créé en 1891 par Edmond Blanc, le plus grand propriétaire-éleveur de chevaux de course de la Belle Époque. Marcel Boussac racheta ce haras et perpétua la réputation internationale des chevaux de course issus de cet élevage.

Musée des applications de la recherche

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Le Musée des applications de la recherche, installé depuis 1986 dans le Pavillon des Cent-Gardes[55], retrace la lutte contre les maladies infectieuses à l'aide de photographies, de documents originaux, de matériels venant des collections du musée Pasteur, enrichies d'un don important de la famille de Gaston Ramon. Le musée est ouvert au public au 3, boulevard Raymond-Poincaré et au 3, avenue Pasteur.

Les bâtiments du domaine sont construits entre 1852 et 1930[56].

Le bâtiment qui abrite la mairie, construit en 1849 et agrandi en 1888, a été inscrit à l'inventaire des monuments historiques le [57],[58].

Château de la Marche

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Aujourd'hui détruit, le château de La Marche fut, à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle, une composante du domaine de l'Étang. Après le démantèlement de ce domaine, en 1710, il a appartenu au financier John Law puis à la reine Marie-Antoinette.

Patrimoine social

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La commune de Marnes-la-Coquette s'investit en faveur des handicapés. Elle accueille plusieurs infrastructures afin d’accueillir ces personnes. On note La Gentilhommière, située à côté de l'école maternelle ou encore l'ESAT « les Ateliers de la Gentilhommière » à quelques dizaines de mètres. Également, La Poste de Marnes a été sauvée de la fermeture par l'association Cap devant : « Les 1 500 habitants peuvent de nouveau acheter des timbres, expédier paquets et recommandés dans le nouveau relais postal installé à l’entrée de l’Esat [...] »[59].

Patrimoine culturel

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Marnes-la-Coquette et la littérature

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L'académicien Thierry Maulnier a donné sur Marnes-la-Coquette un article où il dit tout son attachement et son admiration pour un cadre aussi authentique : « Marnes est — qui l'ignore dans ce département ? — une sorte de petit miracle, un village du XIXe siècle, un village pour amoureux de Peynet presque entièrement préservé à moins de deux lieues de promenade de la porte de Saint-Cloud. Il fut un des lieux de promenade de l'impératrice Eugénie. Les metteurs en scène de cinéma y viennent volontiers pour leurs extérieurs sur l'adorable place centrale, bordée d'une église miniature et d'une mairie jouet. La rue principale est une vraie rue campagnarde que, par le fait, la circulation automobile n'a pas encore réussi à submerger et ne doit pas submerger »[60].

Marnes-la-Coquette et la chanson

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C'est à Marnes-la-Coquette qu'habite, de 1952 à 1972, Maurice Chevalier dans sa très belle propriété La Louque[60]. Cette maison présente des jardins remarquables[61].

Johnny Hallyday et Hugues Aufray possèdent chacun une villa dans le parc de Marnes[62],[63],[64]. Johnny Hallyday s'éteint à La Savannah, sa villa à Marnes-la-Coquette le . Pendant plusieurs jours, journalistes et fans s'interposeront devant la porte du parc de Marnes pour célébrer le chanteur, l'accès à la demeure étant interdit.

Marnes-la-Coquette et le cinéma

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique, logotype et devise

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Elles peuvent se blasonner ainsi : De gueules à la tête arrachée de chien enragé d'or lampassée et allumée d'argent, accompagnée de trois prismes de cristal du même, deux en chef, un en pointe, au chef d'azur chargé d'une aigle impériale française d'or, la tête contournée, empiétant des foudres du même (Second Empire).

En principe, le blason repose toujours sur un châtaignier fruité d'argent flanqué de deux chênes arrachés englantés d'or.

La tête de chien enragé symbolise l'œuvre de Pasteur qui mourut à Marnes le . L'aigle impérial est en souvenir de Napoléon III et de l'impératrice, qui par décret donnèrent le qualificatif de « la Coquette » à Marnes. Le châtaignier et les deux chênes sur lequel est posé l'écu symbolisent la forêt de Fausses-Reposes qui entoure la commune[72].

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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