Villars-Saint-Georges

commune française du département du Doubs

Villars-Saint-Georges est une commune française située dans le département du Doubs, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté. Les habitants se nomment les Toc Chan de V'La" (toucheurs de chêne de la forêt de Chaux).

Villars-Saint-Georges
Villars-Saint-Georges
L'église Saint-Georges.
Blason de Villars-Saint-Georges
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Besançon
Intercommunalité Grand Besançon Métropole
Maire
Mandat
Damien Legain
2020-2026
Code postal 25410
Code commune 25616
Démographie
Population
municipale
284 hab. (2021 en évolution de +7,17 % par rapport à 2015)
Densité 55 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 07′ 34″ nord, 5° 49′ 39″ est
Altitude Min. 220 m
Max. 310 m
Superficie 5,15 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Besançon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Vit
Législatives Première circonscription
Localisation
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Villars-Saint-Georges
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Villars-Saint-Georges
Liens
Site web mairie-villarsstgeorges.fr

Géographie

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Communes limitrophes

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  Roset-Fluans Osselle-Routelle  
Courtefontaine (Jura) N Byans-sur-Doubs
O    Villars-Saint-Georges    E
S
Fourg

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 173 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dannemarie-sur-Crète », sur la commune de Dannemarie-sur-Crète à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 066,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,9 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −22 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Villars-Saint-Georges est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 310 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (75,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (36 %), zones agricoles hétérogènes (28 %), forêts (23,8 %), terres arables (7 %), zones urbanisées (4,9 %), eaux continentales[Note 3] (0,3 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Villario sancti Georgii en 1143 ; Viler san jorge en 1259 ; Vilert seint george en 1352 ; Viller saint george en 1384 et 1480[13].

Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Bonfruit[14].

Histoire

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Au XIIIe siècle, les terres de Villars-Saint-Georges appartenaient à Guillaume d’Abbans. Une quarantaine de personnes habitent alors le village. En 1583, le domaine est devenu seigneurie. Thomas de Jouffroy est seigneur d'Abbans et de Villars-Saint-Georges. Ses descendants conserveront le fief jusqu'en 1742, année où ils le vendirent au magistrat Étienne Pourcy qui le céda, en 1763, à Charles-Frédéric Arbilleur, avocat au Parlement[15].

Héraldique

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  Blason
Coupé en branches de sapin : au 1) de sinople plain, au 2) d’argent au vigneron au naturel.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1965 1968 Victor Hanguenot    
1968 1977 Amédée Sinibaldi    
1977 1983 Jean-Pierre Boucon    
1983 1995 André Dufour    
1995 En cours
(au 10 décembre 2014)
Jean-Claude Zeisser[16] DVD Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].

En 2021, la commune comptait 284 habitants[Note 4], en évolution de +7,17 % par rapport à 2015 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
342390342324370360346341318
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
293276284230223228219212213
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
180174175151144126130140135
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
144134120143153181228231246
2015 2020 2021 - - - - - -
265284284------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Raymond Besson (1938-2020), chercheur dans le domaine des systèmes temps-fréquence[21].

Charles-Louis Arbilleur, avocat au Parlement, descendant d'une vieille famille bisontine, se rend acquéreur de terres communales en 1763.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Villars-Saint-Georges et Dannemarie-sur-Crète », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Dannemarie-sur-Crète », sur la commune de Dannemarie-sur-Crète - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Dannemarie-sur-Crète », sur la commune de Dannemarie-sur-Crète - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Besançon », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 6, BESANÇON, CÊTRE, .
  14. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. « Villars-Saint-Georges à Dole », sur Via Columbani (consulté le )
  16. Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. « Cloche », notice no PM25001425, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  21. « Raymond Besson », sur mairie-villarsstgeorges.fr (consulté le ).