Victor Reux
Victor Reux, né le à Saint-Pierre (Saint-Pierre-et-Miquelon) où il est mort le [1],[2], est un homme politique français de Saint-Pierre-et-Miquelon qui fut sénateur de l'archipel de 1995 à 2004.
Victor Reux | |
Fonctions | |
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Sénateur français | |
– (8 ans, 11 mois et 29 jours) |
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Élection | 24 septembre 1995 |
Circonscription | Saint-Pierre-et-Miquelon |
Prédécesseur | Albert Pen |
Successeur | Denis Detcheverry |
Biographie | |
Nom de naissance | Victor Sylvain Ange Reux |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Pierre (Saint-Pierre-et-Miquelon) |
Date de décès | (à 86 ans) |
Lieu de décès | Saint-Pierre (Saint-Pierre-et-Miquelon) |
Nationalité | Française |
Parti politique | RPR, UMP |
Profession | Instituteur |
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Biographie
modifierInstituteur, il enseigne à Saint-Pierre à partir de 1951[3] avant de prendre la direction de l'école publique quelques années plus tard[2]. En 1963, il ouvre la première classe de seconde de l'archipel[3],[2]. De 1979 à 1985, il est membre de la commission française à l'UNESCO[3].
À partir de 1980, il est secrétaire du Conseil économique et social de Saint-Pierre-et-Miquelon[3] et, à partir de 1987, membre du Conseil économique et social[3] à Paris où il représente les départements et territoires d'outre-mer. Il en devient le secrétaire du bureau en 1994.
Lors de la « guerre de la morue » opposant la France et le Canada sur la délimitation des zones de pêche au large de l'archipel, il est arrêté le , avec quatre autres élus de Saint-Pierre-et-Miquelon[4],[Note 1] et l'évêque de l'archipel, François Maurer, par la Garde côtière canadienne alors qu'ils avaient embarqué sur un chalutier saint-pierrais, Le Croix de Lorraine[2], pour aller pêcher dans des eaux « grises ».
Il est élu conseiller municipal de Saint-Pierre en 1983, fonction qu'il conservera pendant un seul mandat, jusqu'en 1989[3]. De 1994 à 2000, il est conseiller général de Saint-Pierre et Miquelon, pour le canton de Saint-Pierre[3].
Le , il est élu sénateur de Saint-Pierre-et-Miquelon au deuxième tour de scrutin sans avoir été présent au premier[5],[Note 2]. Son mandat commence le 1er octobre suivant. Il siège au sein du groupe RPR puis UMP[3]. En 2004, il décide de ne pas se représenter[6].
Détail des fonctions et des mandats
modifier- 1983-1989 : Conseiller municipal de Saint-Pierre
- 1994-2000 : Conseiller général de Saint-Pierre-et-Miquelon
- – : Sénateur de Saint-Pierre-et-Miquelon
Distinctions
modifier- Chevalier de la Légion d'honneur[3]
- Officier de l'Ordre des palmes académiques[3]
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les autres personnalités politiques saint-pierraises arrêtées sur Le Croix de Lorraine étaient le sénateur PS Albert Pen, le député CDS Gérard Grignon et le président du conseil général, apparenté PS, Marc Plantegenest.
- Lors de l'élection sénatoriale, le sénateur sortant Albert Pen obtient au premier tour du scrutin, le même nombre de voix que son adversaire Bernard Le Soavec, 19 voix chacun, si les résultats restent les mêmes au second tour, il l'emporterait au bénéfice de l'âge. Mais l'opposition locale présente alors pour le second tour la candidature de Victor Reux qui est élu par 20 voix contre 18 à Albert Pen.
Références
modifier- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- "Décès de l'ancien sénateur de Saint-Pierre-et-Miquelon Victor Reux" sur La Première SPM, 3 juin 2016.
- Sa fiche sur le site du Sénat.
- "L'équipage du "Croix-de-Lorraine" libéré sous caution Les élus de Saint-Pierre-et-Miquelon estiment avoir mis en évidence la "mauvaise foi canadienne", Le Monde, 19 avril 1988.
- « Résultats des élections sénatoriales - Saint-Pierre-et-Miquelon »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Le Monde, 26 septembre 1995
- Sénatoriales - Saint-Pierre-et-Miquelon, Le Monde, 28 septembre 2004