Victor Michel (1851-1918)
Victor Michel (né à à Gand et décédé le à Bruxelles) est un lieutenant-général dans l'armée belge et un ministre de la Guerre de la Belgique[1]. Il était surnommé « Le Tigre » pour sa sévérité quand il était question de discipline militaire[2].
Victor Léonard Michel | |
Nom de naissance | Victor Léonard Michel |
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Naissance | Gand, Région flamande, Belgique |
Décès | (à 67 ans) Bruxelles, Belgique |
Origine | Belge |
Allégeance | Armée belge |
Arme | Artillerie |
Grade | Lieutenant général |
Années de service | 1868 – 1913 |
Commandement | Position fortifiée d'Anvers |
Distinctions | Grand cordon de l'ordre de la Couronne (Belgique) |
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Biographie
modifierVictor Léonard Michel, né à à Gand, est le fils de Pierre Michel, pilote fluvial, et de Jeanne Adriaenssens[3].
Il est admis le à l'École royale militaire, et en sort sous-lieutenant d'artillerie en 1872[4]. Il est capitaine-commandant du 1er régiment d'artillerie[5] lorsque, sollicité par le roi Léopold II, il accepte une mission dans l'État indépendant du Congo. De 1894 à 1896, il est capitaine-commandant dans la Force publique à l'Etat indépendant du Congo où il est aussi directeur pour la construction d'ouvrages de défense dans le Bas-Congo[4]. En 1898, il revient au Congo comme major d'artillerie, cette fois compétent comme commissaire du Roi-souverain pour l'inspection de la Force publique[6] assimilé au grade de vice-gouverneur général (). Il retourne en Belgique en [6].
Par la suite, il reprend ses fonctions dans l'armée belge au 3e régiment d'artillerie et est promu général-major en [7]. Alors qu'il commande la 4e brigade d'artillerie de Bruxelles, il est nommé ministre de la guerre du [8] du gouvernement de Broqueville I[9] et prend la succession de Joseph Hellebaut. Il occupe ce poste jusqu'au date à laquelle il donne sa démission pour raison de santé[10]. Pendant ce court laps de temps, il travaille sur la refonte de l'organisation militaire belge visant notamment à introduire le service général obligatoire[11].
Fin décembre, il devient l'adjoint au commandement supérieur de la position fortifiée d'Anvers[10]. En , il est promu lieutenant-général, gouverneur de la position fortifiée d'Anvers et commandant de la 2e circonscription militaire à Anvers[12].
En , après des démêlés judiciaires avec un de ses subordonnés, il se met en disponibilité de ses fonctions et prend sa pension fin décembre 1913[13].
Distinctions
modifier- Grand cordon de l'ordre de la Couronne en 1912 (Belgique)[14];
- Commandeur de l'ordre de Léopold (Belgique) ;
- Croix Militaire de 1ère classe (Belgique) ;
- Officier de l'ordre royal du Lion (Congo belge) ;
- Étoile de service (État indépendant du Congo)[15].
Notes et références
modifier- « Le nouveau ministre de la guerre », Journal de Bruxelles, , p. 1.
- « Petite chronique », Le Peuple, , p. 1.
- Ville de Gand, « Acte de naissance » , sur Familysearch, (consulté le )
- Institut Royal Colonial Belge, Biographie coloniale belge, Gembloux, J.Duculot, , 998 p. (lire en ligne), p. 628.
- « Nos militaires au Congo », Le Courrier de l'Escaut, , p. 2.
- « Belgique », L'Indépendance belge, , p. 2.
- « Journal de Bruxelles », Les promotions militaires, , p. 2.
- Albert Duchesne, Les Archives de la guerre et de la marine à Paris et l'histoire de la Belgique, Palais des Académies, .
- « Journal de Bruxelles », Journal de Bruxelles, .
- « Le XXe siècle », Le XXe siècle, .
- « Un remaniement ministériel », Journal de Bruxelles, , p. 1
- « Les mutations », Le XXe siècle, , p. 3.
- « A propos d'un arrêt de la Cour militaire », Le XXe siècle, , p. 1
- « Le remaniement ministériel », Journal de Bruxelles, , p. 2
- Institut royal colonial belge, Biographie coloniale belge Tome III, Gembloux, J.Duculot, , 998 p. (lire en ligne), p. 628.
Bibliographie
modifier- Biographie coloniale belge, tome III, 1952, p. 627.