Vendée Globe 2024-2025
Le Vendée Globe 2024-2025 constitue la dixième édition de la course autour du monde du Vendée Globe. Le départ des quarante concurrents engagés sera donné le en baie des Sables-d'Olonne. Épreuve majeure du circuit IMOCA, elle est courue en solitaire, sans assistance et sans escale, à bord de monocoques de 60 pieds.
Sport | Course au large |
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Organisateur(s) | SAEM Vendée |
Édition | 10e |
Type / Format | tour du monde en solitaire |
Lieu(x) | Les Sables-d'Olonne |
Date | Départ le |
Participants | 40 |
Site web officiel | www.vendeeglobe.org |
Tenant du titre | Yannick Bestaven |
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Règlement
modifierParcours
modifierL'avis de course est rendu public le [1]. Le départ sera donné le , au large des Sables-d'Olonne. Le parcours prévoit de garder les caps de Bonne-Espérance, Leeuwin et Horn à bâbord. La distance théorique parcourue est de 24 394 milles.
Zone d'exclusion antarctique
modifierLa zone d'exclusion antarctique (ZEA) est une zone interdite délimitée par 72 points reliés entre eux, distants d'environ 5° de longitude afin d'éviter aux skippers d'éventuelles rencontres avec des icebergs. Les points peuvent presque tous être déplacés avant et pendant la course en fonction de « montée » ou de « retrait » des glaces. Toutefois, la direction de course informe du déplacement d'un point avant qu'un concurrent ne soit à 1 500 milles de ce point. La fonte de la calotte glaciaire antarctique, toujours plus importante chaque année, a amené la direction de course, en accord avec les marins, à étendre cette zone depuis sa création. Le réchauffement climatique provoque inéluctablement une multiplication des glaces dérivantes, il est probable que la zone d'exclusion Antarctique deviendra de plus en plus étendue, rallongeant le parcours, et limitant les options de routage. Déjà en 2024 lors de l'Arkéa Ultim Challenge, il s'en est fallu de peu pour que le passage au Cap Horn soit rendu trop dangereux par les glaces dérivantes[2].
Autres zones réglementées
modifierLes concurrents sont tenus de respecter le dispositif de séparation du trafic (DST) entre le cap Finisterre et les Canaries. Ils sont également tenus d'éviter une zone présentant des risques de piraterie, le long des côtes mauritaniennes.
Type de bateau
modifierLes bateaux admis à participer à cette course sont des voiliers monocoques d'une longueur comprise entre 59 et 60 pieds (environ 18 mètres). Ils doivent répondre aux règles actualisées de la classe 60 pieds IMOCA[3].
Énergie à bord
modifierUn bateau International Monohull Open Class Association (IMOCA) est réglementairement équipé d’un moteur électrique ou d’un moteur Diesel de minimum 35 ch emportant au minimum deux fois dix litres de gasoil, qu'il doit conserver jusqu’à l’arrivée pour pouvoir aller porter assistance à une personne en mer avec l'assistance du moteur. La réglementation impose d'avoir une autonomie de cinq heures à cinq nœuds grâce au moteur, qu'il soit Diesel ou électrique.
Comparaison des générateurs
modifierLes progrès des batteries (gains en densité énergétique donc en poids) sont en passe de donner un avantage compétitif au moteur électrique complété de batteries par rapport au moteur Diesel au gasoil, outre l'intérêt écologique de cette première configuration[4].
Chaque compétiteur est libre de définir la quantité de carburant optimale qu'il emporte (200 à 300 L environ). À raison d'une à deux heures de fonctionnement quotidien, le moteur thermique associé à un alternateur est l'une des solutions qui permettent de faire face a la demande croissante d'énergie électrique des IMOCA (pilote automatique, ordinateur du bord, centrale de navigation, capteurs divers, dessalinisateur, quille pendulaire, communications, vidéos et photos réalisées à bord). Le fait qu'il permette un peu de chauffage/séchage des vêtements est, outre la sécurité et la redondance également améliorées, l'une des raisons pour lesquelles il n'a pas disparu des voiliers de course, apportant un confort souvent très apprécié des navigateurs, surtout dans le Grand sud.
Dans l'édition 2020, 90 % des bateaux sont équipés d'hydrogénérateurs, 30 % de panneaux solaires, coûteux en poids et peu efficaces du fait des conditions d'ensoleillement difficilement maîtrisables en navigation, et 10 % d'éoliennes, moins avantageuses par leur traînée aérodynamique, leur poids et encombrement (mat de déport) et leur fiabilité (éoliennes endommagées voire arrachées par des vagues ou lors de gîtes extrêmes)[5].
La solution de référence est donc l'hydrogénérateur. Fonctionnant dans l'eau avec un écoulement plus laminaire et moins turbulent que dans l'air sous le vent du bateau, à production comparable, il présente moins de traînée que l'éolienne (traînée limitée à haute vitesse par variation du pas de l'hélice), un poids et un encombrement nettement plus faibles, un meilleur rendement et une meilleure fiabilité que les autres sources d'énergies[6]. Yannick Bestaven a ainsi fondé en 2009 Watt&Sea, société de conception et de fabrication d’hydrogénérateurs, pour viser l’autonomie énergétique totale sur un tour du monde[7]. Les autres sources d'énergie (moteur thermique, solaire, éoliennes), même si elles présentent de moins bons compromis poids/encombrement/rendement/fiabilité face aux hydrogénérateurs, conservent l'avantage de la redondance, facteur de sécurité important sur une course autour du monde sans escale et sans assistance.
L'utilisation réversible hydrogénérateur/moteur électrique, solution légère, simple, compacte et fiable, déjà mûre dans la voiture électrique avec le freinage régénératif, a déjà été explorée mais nécessitait en 2020 encore des évolutions et des développements (compromis complexes nécessaires au rendement des hélices dans les deux situations, mais aussi poids des batteries de stockage de l'énergie), pour satisfaire les objectifs de sécurité de la classe IMOCA[8]. Le gain de poids de la solution électrique est dors et déjà déterminant sur les multicoques de la classe Ocean Fifty. Ceux çi sont moins amenés à trainer dans les froideurs du grand sud où les déperditions d'énergie des moteurs thermiques deviennent des calories précieuses pour le séchage du matériel et le confort du marin. Les courses moins longues de la classe Ocean Fifty sont également moins exigeantes en matière de redondance de différentes solutions de production d'énergie. La solution électrique réversible hydrogénérateur/moteur électrique installée en 2020 sur le Ocean Fifty Primonial, allège le voilier en le rapprochant un peu plus de la jauge minimum de 3 200 kg[9]. Dans cette classe où les contraintes de poids en sont plus aiguës qu'en IMOCA, la batterie retenue fait 20kWh et pèse environ 150kg. Il suffit en moyenne de 5h de recharge quotidienne au delà de 15 nœuds pour compenser la consommation des appareils de bord, la capacité de la batterie assure quatre jours d'autonomie en cas d'avarie d'hydrogénérateur. Un IMOCA équipé pour un tour du monde nécessite déjà en 2020 plus d'énergie, et l'évolution prévisible des équipements énergivores (comme l'asservissement du réglage des voiles et des foils, gage de performances optimisées avec l'évolution des pilotes auto, mais aussi de sécurité en permettant des manœuvres d'évitement rapides d'OFNI), exige des solutions plus endurantes donc plus lourdes pour les batteries de stockage.
L'adoption de cette solution électrique en IMOCA est en harmonie avec la transition énergétique rendue nécessaire par l'épuisement des gisements pétroliers et par l'impératif de réduction des émissions de CO2. Le rythme de cette transition dépendra des compromis arbitrés collégialement entre la liberté d'exploration de ce gisement de gain de performances, et le bridage technologique permettant de maitriser des budgets et donc l'accessibilité de la classe IMOCA.
Enjeux
modifierLe manque d'énergie peut devenir très pénalisant voire rédhibitoire sur les IMOCA, tandis que les premiers voiliers de course autour du monde voguaient des semaines sans électricité[10]. Isabelle Joschke (MACSF) explique qu’elle était « en restriction d’énergie » lorsque son hydrogénérateur est tombé en panne et qu'elle devait se satisfaire du gasoil. À l’inverse, Benjamin Dutreux, en avarie de moteur, ne pouvait compter que sur ses hydrogénérateurs[11]. François Gabart estimait qu'en dehors des risques d'avaries, il était dors et déjà possible en 2013 de boucler un tour du monde en assurant la totalité de l'autonomie énergétique avec les hydrogénérateurs[12].
Le dessalinisateur est notamment un gros consommateur d'énergie. Pour les courses dont la longueur est supérieure à 5 000 milles, deux dessalinisateurs fonctionnant à la fois manuellement et électriquement doivent être installés à bord, dont un qui doit rester en place ; la pluie peut dans certains conditions assurer l'approvisionnement en eau douce, mais cela nécessite du temps et de l'énergie que le navigateur ne peut plus consacrer au bateau, ainsi que du lest par un stockage d'eau douce qui pénalise la performance[13].
Lorsque la pénurie d'énergie compromet les fonctions les plus importantes du bateau (pilote automatique, ordinateur du bord, centrale de navigation, capteurs divers), les navigateurs doivent abaisser drastiquement le niveau de performance du bateau pour éviter la casse. Les informations météo dont ils ne disposent que depuis les années 2000 sont des éléments de sécurité qui permettent d'esquiver les pires situations. Ce paramètre a permis de réduire certains coefficients de sécurité mécanique, au bénéfice du poids et de la performance des bateaux, les rendant moins versatiles et plus sujets à la casse mécanique lors des tempêtes[14].
Assistance et escales
modifierLe Vendée Globe est une course en solitaire, sans assistance et sans escale. Entre le départ et l'arrivée, un bateau ne peut accoster aucune autre embarcation ; et personne d'autre que le skipper ne peut se trouver à bord — sauf en cas de sauvetage d'un autre concurrent. Un skipper peut faire escale, mais il a interdiction de poser le pied au-delà de la limite de l'estran. Le routage météo depuis la terre est interdit. Une assistance médicale est fournie à distance par le CROSS Gris Nez, qui met en relation le coureur et le Centre de consultation médicale maritime (CCMM) ainsi que le médecin de la course. Des conseils peuvent être donnés à distance par l'architecte ou par l'équipe technique, mais les réparations sont effectuées par le skipper, avec les moyens du bord. La seule intervention extérieure possible concerne les concurrents revenant aux Sables-d'Olonne dans les dix jours qui suivent le départ, avec l'espoir de repartir.
Participants
modifierNombre de participants
modifierÀ la suite de l'augmentation significative du nombre de participants lors des dernières éditions, la direction de course a décidé d'augmenter le nombre de bateaux participants à 40 contre 33 lors de la dernière édition.
Pour définir les 40 concurrents qui seront au départ du prochain Vendée Globe - parmi les binômes IMOCA/skipper remplissant les critères de qualification, une sélection sera réalisée au nombre de milles parcourus par le skipper en solitaire, en double et en équipage depuis la Transat Jacques Vabre 2021[15].
Contrairement à la qualification, les milles sont comptabilisés par le skipper, peu importe l’IMOCA sur lequel il navigue. Si un skipper est contraint à l’abandon sur une course, les milles qu’il a parcourus avant son abandon sont comptabilisés. Cependant, il y a deux exceptions :
- L’exception des bateaux neufs : les 13 premiers binômes - IMOCA neuf/skipper - à prendre le départ d’une course qualificative n’entreront pas dans le processus de sélection. Ils sont assurés - sous réserve d’être qualifiés - d’être au départ[15].
- L’exception de la wild card : un autre skipper qualifié sera exempté du processus de sélection : le skipper qui bénéficiera de la wild card (invitation)[15].
Chaque binôme IMOCA/skipper doit être au départ d'au moins deux courses qualificatives (dont une en 2022 ou 2023 et une en 2024).Le skipper devra terminer au moins l'une d'entre elles et son temps de course ne devra pas être plus d'une fois et demi supérieur au temps du vainqueur. Les courses qualificatives disputées en solitaire, sont les suivantes[16] :
- la Vendée-Arctique-Les Sables-d'Olonne 2022
- la Route du Rhum 2022 ;
- la transat Retour à la Base*
- The Transat 2024 ;
- New York Vendée - Les Sables d'Olonne ;
- ou une autre course en solitaire ou en double des IMOCA Globe Series[17].
* En cas d'avarie majeure rencontrée sur la Transat Jacques Vabre 2023 rendant impossible la participation à la course (Retour à la Base), l'organisation pourra accorder une dérogation et accepter que le départ de la Transat Jacques Vabre 2023 compte comme course qualificative, bien qu'elle soit disputée en double.
Sélection
modifierSi plus de 39 skippers remplissent les conditions d’inscription, la sélection s'effectuera selon le nombre de milles parcourus[18]. Les distances seront retenues selon le barème suivant :
- Une course en solitaire : 1 mille nautique = 1 mille
- Une course en double : 1 mille nautique = ½ mille
- Une course en équipage : 1 mille nautique parcouru sur une étape = 1/4 mille, avec un total maximum plafonné à 5 000 milles.
- exception faite pour la dernière course de sélection au Vendée Globe, la New-York – Vendée Les Sables 2024 : 1 mille nautique = 1.5 milles
Liste des candidats
modifierLes skippers ont jusqu'au pour soumettre leur candidature et leur inscription doit être effectuée avant le
Projets abandonnés
modifierEn février 2021, Jörg Riechers (de) lance la conception d'Alva Yachts[57], un Imoca dont la mise à l'eau est annoncée pour juillet 2023. Le projet n'aboutit pas[58].
Le , sur un chantier marseillais, le Demain c'est loin de Nicolas Rouger, renversé par le vent, fait une chute de cinq mètres[59]. Les dégâts sont importants. Rouger doit renoncer à son projet de Vendée Globe[60].
En septembre 2021, Armel Tripon lance le projet d'Imoca Les P'tits Doudous en vue de participer au Vendée Globe 2024. Mais la construction ne débute que le , ce qui est beaucoup trop tard[61].
L'Oceanslab Cleantech Accelerator de Phil Sharp est mis à l'eau le [62]. Il doit impérativement prendre le le départ du Retour à la Base, ultime course permettant de valider la première phase (2022 et 2023) de qualification pour le Vendée Globe. En convoyage vers Fort-de-France, le bateau subit le une casse de bout-dehors qui oblige Sharp à renoncer au Retour à la Base et qui par conséquent lui ôte toute chance de se qualifier pour le Vendée Globe[63], au vu de l'avis de course[64] (la wild card n'est prévue que pour un candidat s'étant qualifié, mais ayant accompli un nombre de milles de sélection insuffisant[65]). « Quand je vois, déplore Jean Le Cam, que Phil Sharp ne pourra sans doute pas être au départ, malgré tout ce qu’il a mis en œuvre, je trouve ça moche[66]. » Mais Alain Leboeuf, président de la course, tranche : « Le règlement de la course, connu depuis 2021, devra être respecté. C’est un déchirement pour moi, mais je veux rester celui qui fait respecter le règlement[67]. »
Le , quatre jours après le démâtage de l'Imoca de Nicolas Troussel, Corum L'Épargne décide de mettre fin à son sponsoring voile et de vendre le bateau[68]. Le , Nicolas Troussel annonce qu'il n'a pas réussi à trouver un nouveau sponsor et qu'il ne sera pas au départ du prochain Vendée Globe[69].
Les organisateurs limitent le nombre de bateaux à 40. En juin 2024, il y a 42 qualifiés[70]. Deux d'entre eux sont donc privés de Vendée Globe[71]…
- James Harayda (Gentoo) n'a pas pu participer aux trois dernières courses de la saison 2023, à la suite de « difficultés lors de son chantier de réparation[72] ». Ce qui l'a pénalisé dans la « course aux milles » (sélection mise en place pour inciter chaque binôme skipper-bateau à courir dans les trois années qui précèdent le Vendée Globe). Il s'est qualifié, mais on ne lui accorde pas le droit de s'aligner au départ : une wild card a certes été prévue, mais c'est Oliver Heer qui en bénéficie[71].
- François Guiffant est à la barre d'un Partage mis à l'eau en 2004, trop vieux de quelques mois au vu du règlement[73]. Il obtient une dérogation de la part des organisateurs : il ne peut être retenu au détriment d'un autre qualifié (il n'est donc pas concerné par la course aux milles) ; en revanche, s'il n'y a que 39 partants, il prendra la 40e place[73],[74]. Or, il y a 42 qualifiés. Guiffant en fait partie, mais n'a pas le droit de courir le Vendée Globe[71].
Concurrent | Nationalité | Nombre de participations |
Nom du bateau | Architecte | Chantier |
---|---|---|---|---|---|
Jörg Riechers (de) | Allemagne | 0 | Alva Yachts[57] | Farr-Bertrand-Dupont[57] | Trimarine[57] |
Nicolas Rouger | France | 0 | Demain c'est loin | Owen Clarke | Southern Ocean Marine |
Armel Tripon | France | 1 | Les P'tits Doudous | VPLP[75] | Duqueine Atlantique[75] |
Phil Sharp | Royaume-Uni | 0 | Oceanslab Cleantech Accelerator | Samuel Manuard | Black Pepper |
Nicolas Troussel[76] | France | 1 | Corum L'Épargne | Juan Kouyoumdjian | CDK Technologies |
James Harayda | Royaume-Uni | 0 | Gentoo | Finot-Conq | Neville Hutton |
François Guiffant | France | 0 | Partage | Lombard | JMV Industries |
Jury
modifierUne réclamation est déposée auprès du jury international, si l'on estime qu'il y a infraction ou manquement aux règles. Les réclamations peuvent émaner d'un concurrent, de la direction de course ou du jury lui-même. Les cinq membres du jury, indépendants du comité d'organisation et du comité de course, sont nommés par la Fédération française de voile[77].
Déroulement
modifierPréparation
modifierClassements
modifierClassement 2024-2025
modifierNom | Nom du bateau | Arrivé le | Temps
accordé par le jury |
Temps | Écart | |
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1 | ||||||
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27 |
Récapitulatif des temps de passage
modifierTableau de synthèse des temps de passage. Ces données proviennent du site officiel du Vendée Globe.
- Record 2024-2025
- Record Vendée Globe
- 2e temps
- 3e temps
Temps de passage de référence
modifierSkipper | Équateur | Bonne
Espérance |
Cap
Leeuwin |
Cap Horn | Équateur
retour |
Les Sables |
---|---|---|---|---|---|---|
Records | [78] | 9 j 07 h 0317 j 22 h 58[78] | ||||
Bestaven 2021 | 10 j 19 h 01 min | 23 j 19 h 24 min | 35 j 01 h 25 min | 55 j 00 h 22 min | 69 j 13 h 16 min | 80 j 03 h 44 min |
Le Cléac'h 2017 | 9 j 09 h 56 min | 18 j 03 h 30 min | 28 j 20 h 12 min | 47 j 00 h 32 min | 61 j 12 h 21 min | 74 j 03 h 36 min |
Gabart 2013 | 11 j 00 h 20 min | 23 j 03 h 43 min | 34 j 10 h 23 min | 52 j 06 h 18 min | 66 j 01 h 39 min | 78 j 02 h 16 min |
Desjoyeaux 2009 | 13 j 15 h 41 min | 27 j 00 h 34 min | 37 j 07 h 23 min | 56 j 15 h 08 min | 71 j 17 h 12 min | 84 j 03 h 09 min |
Riou 2005[79] | 10 j 12 h 13 min | 24 j 02 h 18 min | 36 j 11 h 48 min | 56 j 17 h 13 min | 72 j 13 h 58 min | 87 j 10 h 47 min |
Récapitulatif des temps intermédiaires des Sables au cap Horn
modifierCes données proviennent du site officiel du Vendée Globe
- Record 2020-2021
- Record Vendée Globe
- 2e temps
- 3e temps
Récapitulatif des temps intermédiaires du cap Horn aux Sables
modifier- Record 2020-2021
- Record Vendée Globe
- 2e temps
- 3e temps
Récapitulatif des records intermédiaires
modifierParcours | Date | Temps | Skipper | Bateau |
---|---|---|---|---|
Les Sables-Équateur | 2016 | [80] | 9 j 07 h 03 minAlex Thomson | Hugo Boss |
Équateur-Bonne-Espérance | 2016 | 8 j 15 h 55 min | Alex Thomson | Hugo Boss |
Bonne-Espérance - Leeuwin | 2008 | 10 j 06 h 49 min[81] | Michel Desjoyeaux | Foncia |
Leeuwin-Horn | 2013 | 17 j 18 h 35 min[81] | François Gabart | Macif |
Cap Horn-Équateur | 2021 | 11 j 18 h 22 min[82] | Boris Herrmann | Seaexplorer - Yacht Club De Monaco |
Équateur-Les Sables | 2021 | 10 j 23 h 24 min[83] | Charlie Dalin | Apivia |
En cumulant les temps records des différents parcours intermédiaires, on obtient un Vendée Globe en 68 jours 18 heures 08 minutes, soit 5 jours et demi de mieux que le record établi en 2017 par Armel Le Cléac'h sur Banque populaire VIII.
Incidents et abandons
modifierRéférences
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- Olivier Bourbon, « Le Cam : « Avec ces règles de qualification, je n’aurais pas fait un seul Vendée Globe », sur voilesetvoiliers.ouest-france.fr, 19 décembre 2023 (consulté le 26 mars 2024).
- Thomas Savage, « Phil Sharp : « L’hydrogène dans le maritime ce n’est pas l’avenir, c’est maintenant », sur ouest-france.fr, 6 février 2024 (consulté le 26 mars 2024).
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- « La liste des 40 skippers dévoilée », sur imoca.org, 2 juillet 2024 (consulté le 5 août 2024).
- « Vendée Globe : deux malheureux et un président inflexible », sur tipandshaft.com, 8 juillet 2024 (consulté le 5 août 2024).
- « Retour à la Base. Ce qu'il faut savoir sur cette grande première », sur imoca.org, 27 novembre 2023 (consulté le 5 juillet 2024).
- Ed Gorman, « François Guiffant : un marin solitaire dans l'attente de son billet pour le Vendée Globe », sur imoca.org, 26 avril 2024 (consulté le 5 août 2024).
- Philippe Eliès, « The Transat CIC achevée, où en est Clarisse Crémer dans sa course à la qualification au Vendée Globe ? » sur letelegramme.fr, 18 mai 2024 (consulté le 5 août 2024).
- « Armel Tripon et Les P’tits Doudous lancent la construction d’un Imoca en carbone réemployé », sur voilesetvoiliers.ouest-france.fr, 26 septembre 2023 (consulté le 26 mars 2024).
- « Nicolas Troussel | Vendée Globe 2024 », sur www.vendeeglobe.org (consulté le )
- Olivier Tourchon, « Le jury du Vendée Globe, qui se cache derrière ces prises de décisions ? », sur bateaux.com, (consulté le ).
- Bastien Tendil, « Alex Thomson en 2016: VENDÉE GLOBE 2020 : TOUS LES RECORDS À BATTRE », sur cnews.fr, (consulté le ).
- [1], 1er février 2009
- « Actualités - Alex Thomson, Hugo Boss, deuxième du Vendée Globe 2016-2017 - Vendée Globe », sur vendeeglobe.org (consulté le ).
- « Actualités - François Gabart, MACIF, vainqueur du Vendée Globe 2012-2013 - Vendée Globe », sur vendeeglobe.org (consulté le ).
- « Boris Herrmann, 4e sur la ligne malgré l’incroyable coup du sort », sur vendeeglobe.org, (consulté le ).
- « Charlie Dalin (APIVIA), premier sur la ligne d’arrivée ! », sur vendeeglobe.org, (consulté le ).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierAutour de la Vendée:
- Vendée Globe
- New York Vendée - Les Sables d'Olonne
- Les Sables-d'Olonne autre course en relation avec la Vendée
- Vendée-Arctique-Les Sables d'Olonne
- 60 pieds IMOCA Classe des voiliers engagés dans la course
- Class40, Figaro Bénéteau, Classe Mini autres classes de voiliers de course au large s'affrontant en solitaire.
- Velux 5 Oceans (ex BOC Challenge, Around Alone) qui a inspiré les créateurs du Vendée Globe
- Route du Rhum, Transat anglaise, Transat 6.50 Autres courses au large en solitaire célèbres.
- Golden Globe Challenge, BOC Challenge courses qui ont inspiré les créateurs du Vendée Globe.
- Whitbread Course océanique en équipage
- Cinquantièmes hurlants, Quarantièmes rugissants régions de l'hémisphère sud travesées par les coureurs.
- cap de Bonne-Espérance, cap Leeuwin et cap Horn les trois caps que doivent virer les coureurs.
Records
En multicoques: