Velleron
Velleron est une commune française, située dans le département de Vaucluse en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle fait partie du Grand Avignon.
Velleron | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Vaucluse | ||||
Arrondissement | Avignon | ||||
Intercommunalité | Grand Avignon | ||||
Maire Mandat |
Philippe Armengol 2020-2026 |
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Code postal | 84740 | ||||
Code commune | 84142 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Velleronnais, Velleronnaises | ||||
Population municipale |
3 084 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 188 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 57′ 30″ nord, 5° 01′ 49″ est | ||||
Altitude | 263 m Min. 40 m Max. 246 m |
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Superficie | 16,39 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Avignon (banlieue) |
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Aire d'attraction | Avignon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Pontet | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | velleron.fr | ||||
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Géographie
modifierVelleron est située entre Pernes-les-Fontaines et L'Isle-sur-la-Sorgue, au centre de la plaine agricole du Comtat.
Accès
modifierLes routes départementales 31 à l'ouest du bourg et 938 à l'est traversent la commune sur un axe nord-sud. La gare TGV la plus proche est la gare d'Avignon TGV. Sorties de l'autoroute A7 à Cavaillon ou Avignon Sud.
Relief
modifierL'altitude du village est située en son centre à 263 mètres. Il a été bâti sur une petite colline surplombant une large plaine à l'exception, à l'est, de premières collines des monts de Vaucluse.
Géologie
modifierÀ l'est, la commune empiète sur les sols calcaires urgoniens des monts de Vaucluse, mais sa plus grande partie couvre la plaine alluvionnaire (quaternaire récent) du réseau des Sorgues. Le village est classé « Village Fleuri » avec 2 Fleurs.
Sismicité
modifierLes cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[1].
Hydrographie
modifierLa commune bénéficie du passage de deux bras de la Sorgue (Sorgue de Velleron et Sorgue de Monclar) et héberge, à ce titre, le centre départemental de la pêche et de son environnement.
Une source d’eau minérale sourd à 15 °C à environ deux kilomètres de Velleron, en direction de l’Isle-sur-la-Sorgue. Le baron du Laurent fit une demande d'autorisation d'exploitation qui lui fut accordée par un arrêté en date du [2]. Son établissement thermal fonctionna jusqu’à la fin du XIXe siècle.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 680 mm, avec 5,8 jours de précipitations en janvier et 2,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carpentras », sur la commune de Carpentras à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 14,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 665,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 44,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,4 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Velleron est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon[Note 2], une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[12]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (82,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (49,1 %), terres arables (29,3 %), zones urbanisées (11,6 %), forêts (9,8 %), prairies (0,3 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
modifierPréhistoire et antiquité
modifierLe site fut occupé dès la préhistoire. Des fouilles ont montré l'existence de murs, fonds de cabanes, foyers et céramiques datant du VIe au IVe siècle avant notre ère. La colonisation romaine a aussi laissé des traces. Deux autels ont été découverts, le premier consacré à Mars Buxenus, le second aux Sulevæ, nymphes des sources[16].
Moyen Âge
modifierDevenu fief de Pons Astouaud, chancelier de Raymond VIII de Toulouse, dès 1232, le village fut fortifié et la confirmation du legs comtal entérinée en 1239 par Frédéric II, l'empereur germanique[16]. En 1291, il fut rattaché au Saint-Siège, à l'époque des papes d'Avignon, au sein du Comtat Venaissin.
En 1357, l’arrivée de L’archiprêtre dans la région provoque une vague de constructions de fortifications. Les villages déjà fortifiés réparent leurs murailles : Velleron procède à la réparation d'une brèche en 1368-1370, puis décide de renforcer les défenses de bretèches (1374). Enfin, les faubourgs sont rasés et leurs habitants relogés à l’intérieur de l’enceinte en 1376[17].
Période moderne
modifierAu XVIIIe siècle, une partie de ce fief passa à la famille Crillon, en 1631 puis l'autre aux Cambis, an 1637. Ce fut Clément IX qui l'érigea en marquisat, pour les Cambis-Velleron par une bulle datée de 1668[16].
Le village fut rattaché à la France en 1791 comme tout le Comtat Venaissin. Le fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui lui appartenait alors aux Basses-Alpes.
Ayant soutenu l’insurrection fédéraliste de l’été 1793, dix Velleronnais sont guillotinés en juin 1794[18].
Époque contemporaine
modifierAu cours du XIXe siècle, la culture de la garance eut une grande importance économique[19]. Le village faillit aussi devenir une station thermale. Le sieur Achille du Laurent commença à exploiter une source jaillissant à 15°, dont les vertus purgatives et diurétiques étaient reconnues médicalement. Il commença à appeler son établissement Notre-Dame-de-Santé, puis lui donna, en 1877, le nom de « Velleron-les-Eaux ». Mais la source tarit et l'établissement ferma[20].
En 1900, pour la première fois apparait l’appellation côtes-du-ventoux. Ce baptême a lieu pour un repas de noce. Sur le menu est calligraphié vins des Côtes du Ventoux et des Crans. Ces vins sont tous millésimés et datés de 1870, 1890 et 1895, soit des vins vieux de 5 à 30 ans. C'est à partir de 1939 que les vignerons du secteur constituent un syndicat des vins du Ventoux. Grâce à leur action, leurs vins sont classés en vin délimité de qualité supérieure (VDQS) dès 1953[21] puis accèdent enfin à l’AOC le .
Devenu un cabaret au XIXe siècle, le château des Crillon devint ensuite l'hôtel des Postes. Complètement restauré au cours des années 1982-1983, c'est aujourd'hui l'hôtel de ville[16]. Celui des Cambis, en ruines, a été aussi restauré puis lôti en plusieurs logements. Une de ses ailes abrite de nos jours le « Club du 3e âge »[20].
Toponymie
modifierLe terme de Velleron proviendrait des termes celto-ligure Ven : hauteur, montagne, et Avenos : hauteur entourée d'eau[22].
Désigné comme Castrum Avellaronis en 1239, puis Avellarone en 1253 et enfin Velleronum en 1274, le village tire son nom d'avellana (noisette)[16]. C'est en 1566 que se fixe la forme actuelle du nom[22].
Héraldique
modifierPolitique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierLors du référendum européen sur le traité de Maastricht (scrutin du ), sur 1 854 inscrits, 1 460 ont voté, ce qui représente une participation de 78,75 % du total, soit une abstention de 21,25 %. Il y a eu une victoire du non avec 882 voix (62,29 %) contre 534 voix (37,71 %) prononcées oui et 44 (3,01 %) de votes blancs ou nuls[24].
À l'élection présidentielle de 2002, la participation atteint 80,30 % contre 85,19 % au second tour. Le premier tour a vu arriver en tête Jean-Marie Le Pen (FN) avec 24,69 % des voix suivi par Lionel Jospin (PS) avec 14,19 % et Jacques Chirac (RPR) avec 14,01 % des suffrages. Aucun autre candidat n'atteint la barre des 10 %. Au second tour, c'est Jacques Chirac qui arrive en tête avec 71,15 % des voix contre 28,85 % pour Jean-Marie Le Pen[25].
Lors des élections législatives de juin 2002, la participation est de 68,63 % lors du premier tour et de 57,54 % pour le second tour. Lors du premier tour, c'est Jean-Michel Ferrand (UMP) qui été arrivé en tête avec 32,72 % des voix suivi par Benoit Magnat pour Les Verts avec 21,95 % puis par le candidat frontiste Guy Macary avec 20,26% des suffrages. Lors du second tour, Jean-Michel Ferrand arrive en tête à Velleron avec 73,41 % des voix contre 26,59 % pour Guy Macary[26].
Aux élections européennes de 2004, sur 2 285 inscrits, 1 039 ont voté, ce qui représente une participation de 45,47 % du total, soit une abstention de 54,53 %. C'est Michel Rocard pour le PS qui arrive en tête avec 29,44 % des suffrages suivi par Jean-Marie Le Pen (FN) avec 16,45 %, puis Françoise Grossetête (UMP) avec 16,35 % des voix. Aucun autre candidat ne dépasse la barre des 10 %[27].
Au référendum sur la constitution européenne (scrutin du ), sur 2 235 inscrits, 1 732 ont voté, ce qui représente une participation de 77,49 % du total, soit une abstention de 22,51 %. Il y a eu une victoire du contre avec 1 077 voix (63,54 %), 618 voix (36,46 %) s’étant prononcées pour et 37 (2,14 %) étant des votes blancs ou nuls[28].
À l’élection présidentielle de 2007, la participation atteint 87,18 % au premier tour et 86,56 au second tour. Le premier tour a vu se démarquer en tête Nicolas Sarkozy (UMP) avec 32,66 %, suivi par Ségolène Royal (PS) avec 20,80 % et Jean-Marie Le Pen (FN) avec 16,35 %, François Bayrou (UDF) avec 14,42 % puis aucun autre candidat ne dépassant les 5 %. Le second tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 60,83 % contre 39,17 % pour Ségolène Royal[29].
Lors des élections législatives de juin 2007, la participation est de 61,55 % lors du premier tour et de 60,31 % au second tour. Lors du premier tour, c'est Jean-Michel Ferrand (UMP) qui été arrivé en tête avec 46,42 % des voix suivi par la candidate (socialiste) Nadine Peris avec 16,25 % des suffrages. Aucun autre candidat ne dépasse la barre des 10 % des suffrages. Lors du second tour, Jean-Michel Ferrand obtient 60,88 % des suffrages contre 39,12 pour son adversaire Nadine Peris[30].
Aux élections européennes de 2009, sur 2 507 inscrits, 1 120 ont voté, ce qui représente une participation de 44,67 % du total, soit une abstention de 55,33 %. Les résultats sont Françoise Grossetête (UMP) avec 27,62 % des voix, suivie de Michèle Rivasi (Europe Écologie) avec 20,02 %, de Vincent Peillon (PS) avec 13,25 %, et de Jean-Marie Le Pen (FN) avec 10,66 %. Aucune autre liste n'a dépassé les 10 %[31].
À l'élection présidentielle de 2012, la participation atteint 83,72 % au premier tour puis 82,90 % lors du second tour. Le premier tour a vu se démarquer Marine Le Pen (FN) avec 27,87 % des voix suivi par Nicolas Sarkozy (UMP) avec 26,16 % et François Hollande (PS) avec 21,71 %, Jean-Luc Mélenchon (FG) avec 13,46 %. Les autres candidats n'ont pas dépassé les 10 %. Lors du second tour, Nicolas Sarkozy arrive en tête à Velleron avec 55,21 % des voix contre 44,79 % pour François Hollande[32].
Lors des élections législatives de juin 2012, la participation est de 65,40 % lors du premier tour et grimpe à 66,47 % au second tour. Le premier tour voit arriver en tête Jean-Michel Ferrand (UMP) avec 29,17 % des voix suivi par Marion Maréchal-Le Pen (FN) avec 28,08 % elle-même suivie par Catherine Arkilovitch, la candidate (PS) avec 24,56 % des voix. Enfin, Roger Martin, candidat pour le Front de gauche est le dernier à franchir la barre des 10 % avec 13,10 % des suffrages. Les trois premiers candidats se maintiennent pour le second tour. C'est Marion Maréchal-Le Pen qui arrive en tête de cette triangulaire à Velleron avec 36,64 % des voix contre 34,59 % pour Jean-Michel Ferrand et 28,77 % pour Catherine Arkilovitch[33].
Aux élections européennes de 2014, sur 2 652 inscrits, 1 339 ont voté, ce qui représente une participation de 50,49 % du total, soit une abstention de 49,51 %. C'est Marine Le Pen (FN) qui arrive en tête du scrutin avec 36,29 % des voix suivie par Renaud Muselier (UMP) avec 16,29 % des voix. Vincent Peillon pour le PS est le dernier candidat à franchir la barre des 10 % avec 11,66 %[34].
Liste des maires
modifierIntercommunalité
modifierVelleron fait partie de la Communauté d'agglomération du Grand Avignon qui a la particularité d'être à cheval sur deux départements et deux régions.
Dans le département de Vaucluse (région Provence-Alpes-Côte d'Azur) : Avignon (siège social), Caumont-sur-Durance, Jonquerettes, Morières-lès-Avignon, Le Pontet, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Vedène et bien sûr Velleron. Dans le département du Gard (région Languedoc-Roussillon) : Les Angles, Rochefort-du-Gard, Saze, Pujaut, Sauveterre et enfin Villeneuve-lès-Avignon.
La commune fait également partie de l'aire urbaine de L'Isle-sur-la-Sorgue.
Jumelages
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[44].
En 2021, la commune comptait 3 084 habitants[Note 5], en évolution de +4,79 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
modifierLa principale activité économique de la commune est liée à l'agriculture (cultures maraîchères et fruitières). Cependant, tourisme et artisanat sont aussi présents.
90 commerces, professions libérales et artisans[47].
Agriculture
modifierOn retrouve la trace de cultures à Velleron, dès le Moyen Âge, initialement de blé et oliviers, puis de vigne[48]. L'agriculture est favorisée par la situation de la commune, en partie sur la plaine de la Sorgue, fertilisée et arrosée par ses eaux. Le XIXe siècle voit se développer la culture de la garance et du ver à soie[48], et l'amélioration de l'irrigation, par la création du canal de Carpentras.
L'on trouve 41 exploitations agricoles sur la commune[47].
Le marché agricole de Velleron est classé parmi les cent plus beaux de France et accueille chaque année plus de 130 000 visiteurs/acheteurs[47]. Seules peuvent exposer et vendre sur ce marché agricole les personnes à même de présenter leurs justificatifs d'exploitant agricole ou de retraité agricole.
Le marché agricole de Velleron se tient quotidiennement.
- Été : du premier lundi d'avril au dernier samedi de septembre, le marché se tient tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés, à partir de 18 h.
- Hiver : du premier mardi d'octobre au dernier samedi de mars, le marché se tient tous les mardis, vendredis et samedis sauf jours fériés à partir de 16 h 30.
Tourisme
modifierImportante capacité d'hébergement et d'accueil.
Culture et patrimoine
modifierPatrimoine civil
modifier- Château médiéval des Crillon (actuellement utilisé comme mairie) : Il porte le nom de la famille Crillon, descendant de Pons d'Astoaud, premier seigneur de Velleron. Construit sur les vestiges d'un premier château du XIIe siècle, dont il ne reste qu'une cave voutée, sa reconstruction date des années 1480-1500[49].
- Château de Cambis
- Fontaine
- Ancien moulin à farine.
- Restes d'un établissement thermal.
- Deux cabanes en pierre sèche ou bories qui ont été inscrites monuments historiques le 28 août 1974[50].
Patrimoine religieux
modifierEn 1174, l'Église Saint-Michel de Velleron faisait partie de la mense de l'abbaye Saint-Eusèbe de Saignon et était placée sous le vocable de Notre-Dame de Nazareth. Puis, au XIIIe siècle, elle devint l'église castrale des Astouaud, seigneurs du lieu. Par alliance, elle passa aux Crillon, qui s'y firent inhumer, puis aux Cambis, qui y firent édifier une chapelle. Sa nef est voûtée d'arêtes à nervure, datée du XIVe siècle et sa façade date du XVIIIe siècle[20],[19]. Elle est inscrite à l'inventaire des Monuments historiques par arrêté du 11 mars 2004[51].
La chapelle des Pénitents Gris ou chapelle de la Croix est datée de 1681.
Équipements ou Services
modifierTransports urbains
modifierUn service de bus à la demande permet de rejoindre au choix deux lieux, en correspondance avec différentes lignes de bus : Saint-Saturnin Centre ou le lycée René Char. Au niveau scolaire, la ligne VL1 rejoint le lycée René Char.
Enseignement
modifierLa commune possède un groupe scolaire de deux écoles[47].
Sports
modifierPromenade à cheval
Randonnées pédestres
Boulodrome
Tennis et stade municipaux
Grande course annuelle de caisses à savon
Pêche à la truite dans les bras de la Sorgue.
Santé
modifierLa commune, entre les deux agglomérations de plus grandes tailles que sont Pernes-les-Fontaines et L'Isle-sur-la-Sorgue, a vu se développer un certain nombre d'activités liées à la santé : deux dentistes, trois médecins généralistes, deux cabinets d'infirmières, un kinésithérapeute, une pharmacie, un podologue et un service d'ambulances.
Il existe aussi des vétérinaires.
Le centre d'analyse médical et l'hôpital les plus proches sont sur L'Isle-sur-la-Sorgue.
Vie locale
modifier35 associations sont actives sur la commune[47].
Jeudi de l’Ascension : Fête de la fleur
8 mai : Fête de la Fraise
1er au 31 juillet : Fête de la Sorgue
2e week-end de septembre : fête votive
Cultes
modifierLa paroisse de Velleron, de culte catholique, fait partie du diocèse d'Avignon, doyenné de l'Isle-sur-la-Sorgue[52].
Environnement
modifierPersonnalités liées à la commune
modifier- Henry Du Mont, né à Velleron, musicien et maître de chapelle de Louis XIV[53]
- La famille de Crillon
- Jacques Chapus (1922-2011), journaliste. Il y est décédé.
- Jean Frisano (1927-1987), peintre illustrateur de bandes dessinées, mort à Velleron.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Avignon comprend une ville-centre et 58 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
- Inventaire des dossiers relatifs aux demandes de déclaration d'intérêt public, Répertoire numérique détaillé par Martine Illaire, Conservateur en chef, Section sources d'eaux minérales, Ministère des Travaux Publics
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Velleron et Carpentras », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Carpentras », sur la commune de Carpentras - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Carpentras », sur la commune de Carpentras - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Avignon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Velleron ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Avignon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Robert Bailly, op. cit., p. 449.
- Germain Butaud, « Villages et villageois du Comtat Venaissin en temps de guerre (milieu XIVe-début XVe siècle) », in Christian Desplat, Les villageois face à la guerre : XIVe – XVIIIe siècle, Actes des XXIIe Journées internationales d’histoire de l’abbaye de Flaran, 8, 9, 10 septembre 2000, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, 2002, (ISBN 2-85816-603-X), p. 56.
- Albert Ceccarelli, La Révolution à l’Isle sur la Sorgue et en Vaucluse, Éditions Scriba, 1989, (ISBN 2-86736-018-8), p. 75.
- Jules Courtet, op. cit., p. 359.
- Robert Bailly, op. cit., p. 450.
- L'arrêté du définit les conditions de production du V.D.Q.S. côtes-du-ventoux.
- Velleron - Vaucluse : Promenade à traverse ses rues et son histoire, édition : les amis du vieux Velleron, page 7
- Armorial des communes du Vaucluse
- « Référendum du 20 septembre 1992 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
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- « Résultats des élections européennes 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- Notice CHEVASSINE André, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009
- Déchu de son mandat.
- Notice CLERC Marius, Joseph par François Roux, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 25 octobre 2008
- « Velleron. Femmes solidaires : l’histoire d’un monde qui change », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne)
- [PDF] Résultats des élections municipales des 11 et 18 mars 2001, sur vaucluse.gouv.fr
- Patrick Roux, « Second mandat pour Michel Ponce », La Provence, (lire en ligne)
- « Philippe Armengol a été élu maire du village », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne)
- [1]
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- http://www.velleron.fr/decouverte.html
- Velleron, Vaucluse - Promenade à travers ses rues & son histoire, édition Les Amis du Vieux Velleron, p. 4.
- Velleron, Vaucluse - Promenade à travers ses rues & son histoire, édition Les Amis du Vieux Velleron, p. 28.
- Notice no PA00082203, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Eglise paroissiale Saint-Michel, ancienne église Notre-Dame de Nazareth », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- Paroisse de Velleron
- Discographie de Henry Du Mont
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, A. Barthélemy, Avignon, , 475 p. (ISBN 2-903044-27-9)
- Jean Bouvet, Velleron retrouvé : de 1900 à 1950, A. Barthélemy, (ISBN 978-2-87923-014-6)Autres éditions : en 2009 sous le titre Velleron, retour sur le passé et en 2019 Velleron, lier le Passé au Présent (ISBN 978-2-9561894-2-8)
- Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
- Jacqueline Gilles, Henri Bouvet, Louis Pedat, La « Montagne » de Velleron : bories et constructions de pierre sèche, préf. de Danièle Larcena, Les Amis du vieux Velleron, Velleron
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Velleron sur le site de l'Institut géographique national
- Velleron sur le site de l'Insee
- Bases Mérimée, Palissy, Mémoire, ArchiDoc. sur le site officiel du ministère français de la Culture