Rochefort-du-Gard

commune française du département du Gard

Rochefort-du-Gard est une commune française située dans l'est du département du Gard, en région Occitanie. Elle fait partie du Grand Avignon.

Rochefort-du-Gard
Rochefort-du-Gard
Vue du Castelas et d'une partie du centre-village.
Blason de Rochefort-du-Gard
Blason
Rochefort-du-Gard
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Grand Avignon
Maire
Mandat
Rémy Bachevalier
2020-2026
Code postal 30650
Code commune 30217
Démographie
Gentilé Rochefortais
Population
municipale
7 921 hab. (2021 en évolution de +5,54 % par rapport à 2015)
Densité 233 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 58′ 32″ nord, 4° 41′ 27″ est
Altitude Min. 48 m
Max. 267 m
Superficie 34,03 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Rochefort-du-Gard
(ville isolée)
Aire d'attraction Avignon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villeneuve-lès-Avignon
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Rochefort-du-Gard
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Rochefort-du-Gard
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Rochefort-du-Gard
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Rochefort-du-Gard
Liens
Site web ville-rochefortdugard.fr

Exposée à un climat méditerranéen, aucun cours d'eau permanent n'est répertorié sur la commune. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Rochefort-du-Gard est une commune rurale qui compte 7 921 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Rochefort-du-Gard et fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon. Ses habitants sont appelés les Rochefortais ou Rochefortaises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Le Castelas de Rochefort-du-Gard, inscrite en 2013, et le Sanctuaire de Notre-Dame-de-Grâce de Rochefort-du-Gard, inscrit en 2013.

Géographie

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Plans et vues satellite : 43° 58′ 24″ N, 4° 41′ 20″ E.

Localisation

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Rochefort du Gard est une ville à l'extrême est du département du Gard. La commune s'étend sur 3 403 hectares, ce qui en fait, après Avignon, la plus grande superficie de la communauté d'agglomération du Grand Avignon.

La ville se situe à proximité d'Avignon (à l'est), d’Orange (au nord), de Nîmes ou encore de Montpellier (au sud-ouest).

Communes limitrophes

Structure urbaine

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La commune de Rochefort-du-Gard présente une particularité : elle comprend deux agglomérations distinctes sur son territoire.

D'une part, le noyau urbain se compose du bourg et de toutes les commodités associées (commerces, administrations, lieux d'enseignement, etc.). D'autre part, à l'est du territoire communal et à proximité des zones urbanisées de la commune voisine des Angles, se trouve le quartier de la « Bégude de Rochefort ». Situé à près de 4 kilomètres à vol d'oiseau du centre de la commune, ce quartier est principalement composé de maisons individuelles sous forme de lotissements. En raison d'un certain isolement géographique, il dispose d'une mairie annexe. De nombreux commerces sont également présents dans ce quartier, aux abords de la N100, ce qui peut s'expliquer par la proximité de la zone commerciale des Angles.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 727 mm, avec 5,7 jours de précipitations en janvier et 2,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pujaut à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 14,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 672,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Voies de communication et transports

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Voies routières

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Les terres de Rochefort du Gard sont traversées par l'autoroute A9 (E15) au nord[7], cependant les entrées/sorties les plus proches de celle-ci se situent dans les villes de Remoulins (  23) et de Roquemaure (  22). La ville se situe près de la route nationale 100[7], qui part à l'ouest vers Remoulins, avant d'y rejoindre l'embranchement de l'A9 en direction de Nîmes, et à l'est vers Avignon.

Voies ferroviaires

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Rochefort-du-Gard est traversée par la LGV Méditerranée, ligne ferroviaire à grande vitesse reliant le sud-est de la France à Paris. Les gares les plus proches sont celles de la ville d'Avignon, desservi par deux gares : la gare d'Avignon-Centre, gare historique située extra-muros face aux remparts, qui peut accueillir seulement les trains express régionaux (TER), et la gare d'Avignon TGV, dans la zone de « Courtine » au sud de la ville.

Transports en commun

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Auparavant desservie par la société STDG (Société des Transports Départementaux du Gard), Rochefort-du-Gard est raccordée, depuis le [8], au réseau Orizo (anciennement TCRA), transport urbain de la communauté d'agglomération du Grand Avignon, par la ligne 16[8],[9].

Milieux naturels et biodiversité

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Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 1] sont recensées sur la commune[10] :

  • les « fossés humides de Vaujus » (13 ha), couvrant 2 communes du département[11] ;
  • les « garrigues et falaises du Grand Montagné » (264 ha), couvrant 4 communes du département[12] ;
  • la « plaine de Pujaut et de Rochefort » (1 368 ha), couvrant 3 communes du département[13] ;

Urbanisme

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Typologie

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Au , Rochefort-du-Gard est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rochefort-du-Gard[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (53,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,5 %), cultures permanentes (19,2 %), zones urbanisées (13,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,1 %), terres arables (7,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Rochefort-du-Gard est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels

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La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Avignon – plaine du Tricastin – Basse vallée de la Durance, regroupant 90 communes du bassin de vie d'Avignon, Orange et de la basse vallée de la Durance, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[17]. Il a été retenu au regard des risques de débordements du Rhône, de la Durance, de la Cèze, du Lez (84), de l'Ardèche, de l'Eygues, du Rieu (Foyro), de la Meyne, de l'Ouvèze, des Sorgues, des rivières du Sud-Ouest du mont Ventoux, de la Nesque, du Calavon et de l'Èze. Les crues récentes significatives sont celles d'octobre 1993 (Rhône-Lez), de janvier et novembre 1994 (Rhône, Durance, Calavon, Ouvèze), de décembre 1997, de novembre 2000, de mai 2008 (Durance), de décembre 2003 (Rhône, Calavon), de septembre 1992 (Ouvèze), de septembre 2002 et de 2003 (Aygue, Rieu Foyro), de septembre 1958, de septembre 1992 (Ardèche), de septembre 1993 (Èze). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[18],[19]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1991, 2002, 2003, 2004 et 2008[20],[15].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Rochefort-du-Gard.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 57,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 941 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2938 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017 et 2019 et par des mouvements de terrain en 2002[15].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].

Toponymie

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Rochefort-du-Gard apparaît pour la première fois, dans les chartes en 1169, sous le nom de Roca-Fortis[24],[25],[26],[27].

Elle apparaitra ensuite sous les noms de Rupis-Fortis (1292)[24],[28], Castrum de Rupe-Forti (1312)[24],[29], Terra et baronia Ruppis-Fortis (1329)[24],[30], Locus de Ruppe-Forti (1384)[31], Rochefort (1551)[24],[32], Le prieuré de Roquefort (1620)[24],[33], La communauté de Rochefort (1633[34] et 1736[35]), ou bien encore Podium-Raynaudi, Pech-Reynaud, Notre-Dame-de-Grâce et Notre-Dame de Roque-Vermeille[36].

La commune de Rochefort s'appelle Rochefort-du-Gard depuis 1890, à la suite de la délibération du conseil municipal, le , relative à l'établissement d'un service télégraphique à Rochefort, afin d'éviter toute confusion dans la transmission des dépêches télégraphiques avec les autres localités portant le nom de Rochefort ; celle-ci s'aligne ainsi sur la dénomination du bureau des postes[37]. Sadi Carnot, président de la République française, signera un décret officialisant le changement du nom de la commune le [38].

Histoire

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Tour du Castellas, au XIXe siècle, jouxtant l'église romane.

Les plus anciens vestiges découverts sur la commune remontent à la fin du Paléolithique, il y a 11 000 ans. Le site de « la grange des Merveilles » a été fouillé en 1995 sur le tracé du TGV dans la plaine de Pujaut. Il a révélé une petite occupation en bord d'étang, peut-être liée à des activités de pêche[39].

Rochefort faisait partie de viguerie de Roquemaure et du diocèse d'Uzès pour le temporel ; mais pour le spirituel, il appartenait au diocèse d'Avignon.

Aux XIe et XIIe siècles, l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possédait le prieuré Sanctae Victoriae et l’église paroissiale Sancti Bardulphi (fin du XIIe seulement), et en percevait les revenus. Le pitancier du monastère était prieur de Rochefort[40].

Ce lieu se composait de 25 feux en 1384. Rochefort était le siège d'une baronnie qui comprenait : Domazan, Estézargues, Fournès, Pujaut, Saint-Hilaire-d'Ozilhan, Saze, Tavel et Valliguière. Le prieuré de Saint-Bertulphe (Saint-Bardoux en languedocien), église paroissiale de Rochefort, fut uni en 1410 à Notre-Dame de Rochefort.

En 1866, Rochefort comptait 1 164 habitants, 626 femmes et 538 hommes, les Rochefortais aux armées ne sont pas comptés.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Au référendum européen sur le traité de Maastricht (scrutin du ), sur 2 585 inscrits, 2 033 ont voté, ce qui représente une participation de 78,65 % du total, soit une abstention de 21,35 %. Il y a eu une victoire du non avec 1 074 voix (54,30 %) contre 904 voix (45,70 %) prononcées oui et 55 (2,71 %) de votes blancs ou nuls[41].

Au référendum sur la constitution européenne (scrutin du ), sur 4 285 inscrits, 3 213 ont voté, ce qui représente une participation de 74,98 % du total, soit une abstention de 25,02 %. Il y a eu une victoire du contre avec 1 905 voix (60,42 %), 1 248 voix (39,58 %) s’étant prononcées pour et 60 (1,87 %) étant des votes blancs ou nuls[42].

À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Nicolas Sarkozy (UMP) avec 35,32 %, suivi par Ségolène Royal (PS) avec 18,36 % et François Bayrou (UDF) avec 17,62 %, Jean-Marie Le Pen (FN) avec 15,25 %, puis aucun autre candidat ne dépassant les 5 %. Le second tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 64,25 % (résultat national : 53,06 %) contre 35,75 % pour Ségolène Royal (résultat national : 46,94 %)[43].

Aux élections législatives de juin 2007, les électeurs de la commune, qui fait partie de la troisième circonscription du Gard, ont contribué à faire élire Jean-Marc Roubaud (UMP) avec 65,62 % des voix contre 58,79 % à l’échelle de la circonscription[44].

Aux élections européennes de 2009, sur 5 066 inscrits, 1 943 ont voté, ce qui représente une participation de 38,35 % du total, soit une abstention de 61,65 %. Les résultats sont Dominique Baudis (UMP) avec 32,41 % des voix, suivie de José Bové (Europe Écologie) avec 16,34 %, de Kader Arif (PS) avec 11,39 %, puis aucune autre liste n'a dépassé les 10 %[45].

Au premier tour de l'élection présidentielle de 2017, sur 6 091 inscrits, 5 131 ont voté, soit une participation de 84,24 %.

Votants %
Nicolas DUPONT AIGNAN 291 5,79 %
Marine LE PEN 1543 30,71 %
Emmanuel MACRON 1013 20,16 %
Benoît HAMON 148 2,95 %
Nathalie ARTHAUD 19 0,36 %
Philippe POUTOU 30 0,60 %
Jacques CHEMINADE 13 0,26 %
Jean LASALLE 68 1,35 %
Jean-Luc MELENCHON 822 16,36 %
François ASSELINEAU 67 1,33 %
François FILLON 1010 20,16 %
Blanc 73 1,20 %
Nul 34 0,56 %

Au second tour de l'élection présidentielle de 2017, sur 6 091 inscrits, 4 894 ont voté, soit une participation de 80,35 %.

Votants %
Emmanuel MACRON 2287 52,62 %
Marine LE PEN 2059 47,38 %
Blanc 411 6,75 %
Nul 136 2,27 %

Elections législatives 2017

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Député sortant : Patrice Prat (Divers gauche)

3e circonscription du Gard

Résultats des élections législatives des et .
Premier tour

Second tour

Nombre % des inscrits Nombre % des inscrits
Inscrits 6 101 100,00 6 101 100,00
Abstentions 3 192 52,32 3 496 57,30
Votants 2 909 47,68 2 605 42,70
% des votants % des votants
Bulletins blancs 28 0,46 43 0,70
Bulletins nuls 14 0,23 160 2,62
Suffrages exprimés 2 867 45,99 2 402 39,37
Candidat
Etiquette politique (partis et alliances)
Voix % des exprimés Voix % des exprimés
Anthony Cellier
La République en marche !
1 070 37,32 1 373 57,16
Monique Tezenas du Montcel
Front national
743 25,92 1 029 42,84
Muriel Dherbecourt
Les Républicains (Union des démocrates et indépendants)
386 13,45
Geneviève Sabathé
La France insoumise
331 11,56
Marie-Pierre Mercier
Écologiste (Europe Écologie Les Verts)
89 3,10
Jean Isnard
Debout la France
53 1,85
Alexandre Pissas
Divers gauche (Parti radical de gauche)
49 1,71
Léa Comushian
Parti communiste français
37 1,29
Patricia Garnero
Divers droite (Union des démocrates et indépendants (diss.))
32 1,12
Thierry Barnabé
Divers (Union populaire républicaine)
25 0,87
Marc Viot
Écologiste (Mouvement 100 %)
23 0,80
Jean Egea
Extrême gauche (Lutte ouvrière)
17 0,59
Frédérique Louvard-Hilaire
Divers gauche (Nouvelle Donne)
12 0,42
Source : Ministère de l'Intérieur - Troisième circonscription du Gard - Résultats Mairie de Rochefort du Gard

Elections européennes 2019

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Résultats des élections européennes de 2019 à Rochefort-du-Gard[46]
Liste
Parti politique
Voix %
La France insoumise
La France insoumise, Parti de gauche, Gauche républicaine et socialiste et Mouvement républicain et citoyen
141 4,49
Une France royale au cœur de l’Europe
Alliance royale
0 0
La ligne claire
Parti de l'in-nocence et Souveraineté, identité et libertés
0 0
Parti pirate
Parti pirate
4 0,13
Renaissance soutenue par La République en marche, le MoDem et ses partenaires
La République en marche, Mouvement démocrate, Agir, Mouvement radical, social et libéral, Alliance centriste et Parti écologiste
679 21,64
Démocratie représentative
La révolution est en marche
0 0
Ensemble Patriotes et Gilets jaunes : pour la France, sortons de l’Union européenne !
Les Patriotes
17 0,54
PACE – Parti des citoyens européens
Parti des citoyens européens
0 0
Urgence écologie
Génération écologie, Mouvement écologiste indépendant et Mouvement des progressistes
55 1,75
Liste de la reconquête
Dissidence française
1 0,03
Les Européens
Union des démocrates et indépendants, Force européenne démocrate et La Gauche moderne
50 1,59
Envie d’Europe écologique et sociale
Parti socialiste, Place publique, Nouvelle Donne et Parti radical de gauche
136 4,33
Parti fédéraliste européen – Pour une Europe qui protège ses citoyens
Parti fédéraliste européen
0 0
Mouvement pour l'initiative citoyenne
Mouvement pour l'initiative citoyenne
0 0
Le courage de défendre les Français avec Nicolas Dupont-Aignan. Debout la France ! – CNIP
Debout la France et Centre national des indépendants et paysans
97 3,09
Allons enfants
Allons enfants, le parti de la jeunesse
0 0
Décroissance 2019
Parti pour la décroissance
1 0,03
Lutte ouvrière – contre le grand capital, le camp des travailleurs
Lutte ouvrière
12 0,38
Pour l’Europe des gens, contre l’Europe de l’argent
Parti communiste français et République et socialisme
48 1,53
Ensemble pour le Frexit
Union populaire républicaine
42 1,34
Liste citoyenne du Printemps européen avec Benoît Hamon soutenue par Génération.s et DéME-DiEM25
Génération.s
53 1,69
À voix égales
Sans étiquette
0 0
Prenez le pouvoir, liste soutenue par Marine Le Pen
Rassemblement national
1042 33,21
Neutre et actif
Sans étiquette
0 0
Parti révolutionnaire Communistes
Parti révolutionnaire Communistes
0 0
Espéranto – langue commune équitable pour l’Europe
Europe Démocratie Espéranto
0 0
Évolution citoyenne
Sans étiquette
2 0,06
Alliance jaune, la révolte par le vote
Sans étiquette
27 0,86
Union de la droite et du centre
Les Républicains, Les Centristes et Chasse, pêche, nature et traditions
265 8,44
Europe Écologie
Europe Écologie Les Verts, Alliance écologiste indépendante et Régions et peuples solidaires
381 12,14
Parti animaliste
Parti animaliste
80 2,55
Les oubliés de l'Europe – artisans, commerçants, professions libérales et indépendants – ACPLI
Coordination nationale des indépendants
2 0,06
Union démocratique pour la liberté, égalité, fraternité (UDLEF)
Union démocratique pour la liberté, égalité, fraternité
0 0
Union pour une Europe au service des peuples
Union des démocrates musulmans français
3 0,10
Votes valides 3138 96,88
Votes blancs 63 1,95
Votes nuls 38 1,17
Total 3239 100
Abstentions 2690 45,37
Inscrits / Participation 5929 54,63

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1946 1971 Robert Jauffret    
1971 15 novembre 2000 André Savonne RPR Conseiller régional de Languedoc-Roussillon - chevalier de la légion d'honneur (décès en cours de mandat)
16 novembre 2000 mars 2001 Josette Gautier   Directrice de l'école Pie XII

Maire adjoint sortante

mars 2001 2008 Jean-Marie Pascal PS puis PRG  
mars 2008 mars 2014 Patrick Vacaris UMP Conseiller Général du Gard (1994-2015)
mars 2014 2020 Dominique Ribéri UMP puis LR  
2020 En cours Rémy Bachevalier DVD-LR Conseiller departemental depuis 2021

Rochefort-du-Gard fait partie du Canton de Villeneuve-lès-Avignon.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[48].

En 2021, la commune comptait 7 921 habitants[Note 4], en évolution de +5,54 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7807677468899359189601 042729
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1411 1671 1641 0651 0721 030994929897
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
852850781687636711709698684
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
7839101 1282 0184 1075 8216 6677 4437 498
2021 - - - - - - - -
7 921--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
Histogramme de l'évolution démographique

Établissements d’enseignement

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Rochefort-du-Gard compte plusieurs établissements scolaires[51] :

  • École maternelle Les Eynavay ;
  • École primaire Le Vieux Moulin ;
  • École élémentaire Saint-Exupéry ;
  • École élémentaire privée Pie XII ;
  • Collège Claudie Haigneré.

Rochefort-du-Gard dispose de plusieurs infrastructures sportives : la salle polyvalente Jean Galia, le complexe sportif du Vieux Moulin et son stade André Savonne ainsi que la Halle des sports du collège Claudie Haigneré. Ces infrastructures sont utilisées par divers clubs, tels le club de football Entente sportive Rochefort Signargues, un club de judo, le club d'athlétisme Rochefort Sport Athlétisme (RSA), un club d'escalade Rochefort-escalade[52] et le club de tennis[53]. Mais également des associations sportives[54] tels que l'association KDance, le badminton loisir Rochefort du Gard.

Rochefort-du-Gard est aussi connue pour la Ronde Du Castelas, organisée chaque année au mois de novembre, depuis 2000[55]. On peut également citer la randonnée VTT « la Randonnée des Garrigues » organisée par le VTT Club de Rochefort-du-Gard qui a lieu généralement en avril. Mais également « Les foulées des vignerons du Castelas », une course ayant lieu tous les ans.

Écologie et recyclage

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La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et le contrôle de la qualité de l'air se fait dans le cadre de la communauté d'agglomération du Grand Avignon, elle-même adhérente au SIDOMRA (Syndicat mixte pour la valorisation des déchets du pays d'Avignon)[56].

Culture et patrimoine

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Héraldique

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Les armoiries de Rochefort sont d'azur, à une bande losangée d'or et de gueules[57],[58].

Sa devise actuelle est « Lou soulèu lusis pèr touti ! »[59],[60] qui signifie littéralement « Le soleil luit pour tous ».

Lieux et monuments

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Ancienne chapelle Saint-Joseph, hôtel de ville depuis 1825.

La chapelle Saint-Joseph (ancienne mairie)

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Sa construction date de [61], époque à laquelle Pierre Palejay, bourgeois du pays, la fit bâtir, en remplacement de la veille église du Castelas devenue vétuste et peu commode d’accès. On utilisera des pierres de l’ancien château pour la construire. Cette chapelle fut bénie le [61]. Cette chapelle transformée en 1825 en mairie, servira d’école et de logement pour l'instituteur communal jusqu’au début de la Troisième République. L'actuelle mairie se trouve désormais dans les locaux de l'ancienne école communale du Jardinet. Le bâtiment a entièrement été réhabilité et modernisé. La mairie a été inaugurée le 14 juillet 2012[62].

Le milieu de la voûte de la salle des délibérations, ancienne « Salle des mariages », porte une pierre qui constate sa fondation[61]. Elle représente un petit écusson ayant deux lettres (PP) placées en sautoir sur une petite croix, et autour les quatre chiffres formant 1734. Au-dessus de l’ancienne porte d’entrée de la chapelle, on remarque les deux lettres PP sur la grille en fer forgé.

Le Castelas

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Elle est la première église paroissiale consacrée à saint Bardulphe (en patois, saint Bardoux), abbé du monastère de Bobbio, en Italie[61]. La chapelle qui touche la sacristie était consacrée au culte de saint Alzias, et celle de face à la Vierge. Son cimetière occupait l'éminence placée près de la source qui fournit les eaux au pays ; on y voit encore au milieu des vignes, les restes mutilés d'un oratoire témoin muet, mais pourtant éloquent, des grandes vicissitudes de la contrée. Elle existait déjà en 1195 puisqu’elle figurait sur la liste des possessions de l’Abbaye Saint-André[61]. Elle faisait partie de l'enceinte féodale et domine toutes les constructions de Rochefort.

Le , les consuls protestèrent contre le pitancier de l'abbaye du monastère Saint-André, de ce qu'il ne leur faisait point reconstruire leur église, et souffrait que le service divin eût lieu dans le cellier de la maison claustrale. L'affaire traîna en longueur jusqu'au 5 juin 1634, époque à laquelle on s'occupa des travaux ; l'érection du clocher fut comprise dans les réparations. En 1623, nous trouvons une série d’ordonnances de Richelieu qui donnent l’ordre de démolir les fortifications des villages de la région ; l’ordonnance de la démolition des remparts de Rochefort reste introuvable ; après les guerres de religion, les fortifications de Rochefort, en état de ruines, n’ont certainement pas été relevées, l’ordonnance devenait inutile, par la suite il est fort probable que la majeure partie des ruines de l’ancien rempart finiront dans le clocher en 1650. À présent, le monument est utilisé comme salle d'exposition ou d'évènements culturels.

L'abside, unique débris épargné par les guerres du XVIe siècle, présente seule une certaine élégance et offre les caractères dont sont empreints les premiers monuments du christianisme. De style roman, fortement remaniée au XVIIe siècle, son chœur voûté en cul-de-four est décoré par une bande de dents d’engrenage qui date de la première moitié du XIIe siècle. Les fresques remontent à 1608. La nef a gardé son bénitier mais a perdu sa cuve baptismale de même style qui se trouve désormais dans l’église du village. Tel quel, isolé maintenant par la destruction des maisons qui l’entouraient, battu des vents, cuit par le soleil, il offre l’image d’un beau vaisseau tranquille avec son clocher comme un mat, défiant les siècles et les modes. Il conserve deux cloches : celle de l’ouest fondue en 1641, et celle du sud refondue en 1954[64].

L’église paroissiale Saint Bardulphe

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Église paroissiale Saint-Bardulphe.

Cet élégant édifice, inauguré le , appartient à l'architecture gothique ; aigu de forme, hardi d'attitude, il montre avec orgueil son portail tout déchiqueté de sculptures. La grande rosace centrale est d'une ténuité charmante. La porte, avec ses colliers d'arabesques que couronne un gracieux chevron entouré de flammes, est flanquée de deux fenêtres et de deux niches taillées dans les angles de la façade. Cette partie possède, en outre, deux tourelles légèrement saillantes ; elles se composent d'un stylobate d'environ quatre mètres de hauteur, surmonté de deux étages hexagones, percés de fenêtre sur chaque face, au travers desquelles l'on découvre l'arête sinueuse d'un escalier à vis. La composition de cette façade présente une similitude frappante avec celle de l'église Saint-Pons de Sommières bâtie dix ans plus tard.

L'intérieur n'est pas moins remarquable; il renferme trois nefs. La voûte de la principale, ornée d'entrelacs losangés, s'appuie sur douze colonnettes, terminées par des pendentifs finement ciselés. Dix fenêtres occupent les entre-colonnes. Dix portiques, élevés sur douze colonnes, communiquent aux bas-côtés, convenablement éclairés par des fenêtres à rosaces. Trois autres portiques, placés près de l'entrée, soutiennent une tribune ourlée d'une capricieuse bordure. Les côtés du sanctuaire possèdent deux niches parallèles dont les encadrements sont pleins d'élégance et de légèreté. Trois autels en marbre décorent le fond des nefs. Parmi les peintures, nous citerons les douze stations de la Passion douloureuse ; les lignes des personnages en sont sévères et les couleurs fortement senties. La boiserie de la chaire attire également une attention particulière, c'est un véritable chef-d'œuvre artistique. (cette chaire sera supprimée en 1988). Cette église peut être considérée comme une des plus complètes et des plus harmonieuses de toutes celles qui existent dans le département. Dans cette œuvre, M. Bourdon a fait preuve du goût qui le caractérisait.

L’église sera entièrement réalisée avec des pierres extraites de carrières de la région, pas de récupération locale. En 1931 l’église se lézarde, les murs s’écartent sous la pression de la toiture, de grosses modifications sont envisagées, le maçon Vidal de Beaucaire place des tirants sur les murs latéraux et rehausse ceux-ci, (à l’extérieur, on peut remarquer cette reprise, des cartes postales anciennes la représentent sous son ancien aspect), cela permet de poser la toiture sur des poutres, et ainsi supprimer la poussée latérale. Le sol dallé en pierre sera refait en carrelages, à cette époque, l’abbé Hébrard officiait alors la paroisse, il fera enterrer sous la chaire, un seau de maçon plein de pièces de un sou, elles étaient démonétisées. Les dates de la construction ainsi que celles des différentes restaurations sont gravées sur le premier pilier de gauche. (1849 - 1931 - 1988).

En 1954, une cloche neuve sera installée dans le clocher côté droit. Elle sera bénie le même jour que celle du Castelas.

L’aqueduc de Signargues

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En 1867, après huit années de formalités administratives, le projet de percement de l'aqueduc de Signargues est en bonne voie. Un descriptif précis des travaux nous éclaire sur la façon dont ces derniers se sont réalisés. À partir de Vaujus, 700 mètres sont percés en tunnel, les derniers 200 mètres sont réalisés à ciel ouvert. Trois puits, creusés à intervalle, permettront d'évacuer les remblais. Ces derniers seront étendus sur les terrains communaux et sur un chemin, marqués par les lettres A et B sur le plan. Ce plan est publié avec les numéros des parcelles et les noms des propriétaires. M. Bègue, architecte du projet, prévoit six mois pour sa réalisation ; il aura fallu finalement 6 ans.

En 1869, les travaux de percement du souterrain de Signargues marquent le pas. Les habitants du village n'ont pas envie de passer un nouvel été sans eau, le 3 février 1869, le directeur des travaux publics fait un constat impitoyable. Extrait de sa déclaration, il dénonce le maçon de Rochefort qui a pris l'adjudication des travaux : « Par son manque de prévoyance et son incapacité plusieurs malheurs étaient arrivés dans la galerie, d'abord lui M. s'enterra dans un éboulement, et un autre ouvrier eut le même sort et enfin un troisième ouvrier se tuait. C'était alors vers la fin août, personne ne voulait plus travailler dans cette galerie, vu le peu de précaution que Marquis prenait de ses cintres et de ses étançonnements, au point qu'il réduisit son chantier à quatre ouvriers et des plus incapables, qu'il maintenait là, pour que l'on ne puisse pas dire qu'il avait totalement quitté le chantier, enfin M. Marquis était complètement découragé... »

Les quelques initiés qui ont visité le tunnel se demandent bien pourquoi il serpente, ce n'était qu'une fantaisie, résultat de l'incompétence du premier maçon. Notre cher directeur des travaux, M. Bègue nous sort alors un nouvel entrepreneur de son chapeau, le nommé Denoos, tous les problèmes devaient être réglés par sa seule compétence. Mais les problèmes s'accumuleront encore et l'eau ne sera pas là cet été et il faudra en passer 6 pour avoir la satisfaction de voir couler abondamment la fontaine. Le délai de réalisation donné dans le cahier de charge était de 6 mois, les travaux dureront 6 ans, bravo à l'architecte M. Bègue d'Uzès, pour des raisons inconnues à ce jour, ce dernier n'a pas suivi les travaux jusqu'à la fin, il a été remplacé par un autre architecte originaire d'Orange. C'est ce dernier qui apportera des modifications en 1874 à la fontaine principale, initialement mal calculée, un dénivelé insuffisant ne permettait pas d'alimenter correctement tous les quartiers du village.

 
Le jardin de Notre-Dame-de-Grâce.

La Fontaine de l’Ange

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En 1821, c'est la fin de grands travaux d'adduction d'eau et une canalisation des sources de Vaujus au cœur du village est enfin opérationnelle. Cette fontaine, placé devant la maison commune, a été construite une première fois en 1859, modifiée en 1874 et supprimée en 1963 lors de l’adduction d’eau de la ville. Elle fut reconstruite en 2003 par l’association rochefortaise “Aïgo I Font”, l’aide de la population, de la F.C.M.B (Fédération compagnonnique des Métiers du Bâtiment) et le soutien de la commune. Quelques pierres et éléments en fonte sont d’origine[61].

Sanctuaire de Notre-Dame-de-Grâce

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Sanctuaire de Notre-Dame-de-Grâce.

Il fut construit à l’époque carolingienne par Charlemagne en 798. Au XVIIe siècle, il subit un renouveau lié à la réforme catholique, tant dans le domaine de la piété que dans celui des bâtiments entièrement rénovés et agrandis. Ravagé au XVIIIe siècle, il fut restauré au XIXe siècle en monastère bénédictin en 1836 jusqu'à la Révolution[Quoi ?]. À partir de 1964, il fut transformé en foyer de charité[61].

Le sanctuaire de Notre-Dame-de-Grâce (en totalité, l'église et l'aile des moines au nord avec les façades et toitures de l'aile de l'hôtellerie située à l'ouest de l'église et de l'aile de l'accueil située à l'est de l'église, ainsi qu'en totalité les stations du chemin de croix du calvaire) a été inscrit au titre des monuments historiques en 2013[65]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[65].

Économie

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Revenus

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En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 3 066 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 7 942 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 580 [I 6] (20 020  dans le département[I 7]). 58 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 6] (43,9 % dans le département).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 7,4 % 6,7 % 8,9 %
Département[I 9] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 4 952 personnes, parmi lesquelles on compte 75,6 % d'actifs (66,7 % ayant un emploi et 8,9 % de chômeurs) et 24,4 % d'inactifs[Note 7],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Avignon, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 1 193 emplois en 2018, contre 1 159 en 2013 et 1 078 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 3 351, soit un indicateur de concentration d'emploi de 35,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,3 %[I 12].

Sur ces 3 351 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 674 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 90,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,2 % les transports en commun, 3,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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578 établissements[Note 8] sont implantés à Rochefort-du-Gard au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 578 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
34 5,9 % (7,9 %)
Construction 111 19,2 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
140 24,2 % (30 %)
Information et communication 17 2,9 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 20 3,5 % (3 %)
Activités immobilières 19 3,3 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
103 17,8 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
72 12,5 % (13,5 %)
Autres activités de services 62 10,7 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,2 % du nombre total d'établissements de la commune (140 sur les 578 entreprises implantées à Rochefort-du-Gard), contre 30 % au niveau départemental[I 16].

Entreprises et commerces

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Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[66] :

  • DYC, supérettes (8 470 k€) ;
  • Pharmacie Saguer, commerce de détail de produits pharmaceutiques en magasin spécialisé (783 k€) ;
  • Grema NJ, conseil pour les affaires et autres conseils de gestion (345 k€) ;
  • Erb Services, ingénierie, études techniques (314 k€) ;
  • Sud Quincaillerie, commerce de détail de quincaillerie, peintures et verres en petites surfaces (moins de 400 m2) (300 k€).

Il existe sur le territoire de la commune plusieurs boutiques de vins des vignobles de Rochefort-du-Gard.

Industrie et artisanat

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Une centrale solaire de 11 MWc a été inaugurée en juillet 2013 par NEOEN. Elle couvre 30 hectares au bord de l'autoroute A9 ; sa production annuelle de 16,5 GWh couvrira les besoins en électricité de plus de 7 000 habitants, soit la population de la ville ; le conseil municipal de la commune de Rochefort du Gard a initié ce projet dès 2008, et le projet a été retenu à l'appel d'offres de la Commission de régulation de l'énergie de 2012 ; l'électricité produite est vendue à EDF au prix de 150 /MWh pendant 20 ans[67],[68].

Agriculture

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Vignes près de Rochefort-du-Gard.

Une grande partie des terres agricoles de la commune sont plantées de vignes, en vue de la production de vins d'appellation Signargues (AOC) et Côtes-du-rhône villages. Les producteurs sont regroupés autour d'une coopérative vinicole.

La commune est dans la vallée du Rhône, une petite région agricole occupant la frange est du département du Gard[69]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 88 72 47 30
SAU[Note 11] (ha) 896 967 793 614

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 88 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 72 en 2000 puis à 47 en 2010[71] et enfin à 30 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 66 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[72],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 896 ha en 1988 à 614 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 10 à 20 ha[71].

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[70].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Rochefort-du-Gard », sur insee.fr (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Rochefort-du-Gard ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Avignon », sur insee.fr (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Rochefort-du-Gard » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
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  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Rochefort-du-Gard » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Rochefort-du-Gard » (consulté le ).
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Autres sources

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  9. « Transports urbains »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Ville-rochefortdugard.fr, (consulté le ).
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  12. « ZNIEFF les « garrigues et falaises du Grand Montagné » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  21. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Guy Barruol, Roseline Bacou et Alain Girard, L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque inter-régional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001. (ISBN 2-906162-54-X)  
  • Eugène Germer-Durand, Topographie du Département du Gard, 1868 [lire en ligne]  
  • Hector Rivoire, Statistique du département du Gard, Nîmes, Ballivet et Fabre, 1842, Tome II [lire en ligne]
  • André Laget, Monographie d'une commune rurale - Rochefort-du-Gard, 1909 [lire en ligne]  

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Articles connexes

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Liens externes

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