Val-de-Vière
Val-de-Vière est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Val-de-Vière | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Vitry-le-François |
Intercommunalité | Communauté de communes Côtes de Champagne et Val de Saulx |
Maire Mandat |
Michel Lecocq 2020-2026 |
Code postal | 51340 |
Code commune | 51218 |
Démographie | |
Gentilé | Vierois, Vieroises |
Population municipale |
130 hab. (2021 ) |
Densité | 6,8 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 48′ 48″ nord, 4° 44′ 03″ est |
Superficie | 19,25 km2 |
Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Vitry-le-François (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sermaize-les-Bains |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier |
Géographie
modifierHydrographie
modifierLa commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Vière, le Cru, le Flancon, le Vanichon, le cours d'eau 01 de l'Étang de Furgo, le cours d'eau 03 de l'Étang de la Carpière, le Fossé 01 du Coton, le Grand Fossé, le ruisseau de la Fontaine et le ruisseau du Moulinet[1],[Carte 1].
La Vière, d'une longueur de 42 km, prend sa source dans la commune de Noirlieu et se jette dans la Chée à Outrepont, après avoir traversé 13 communes[2]. Les caractéristiques hydrologiques de la Vière sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 1,42 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 30,8 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 33,4 m3/s, atteint le même jour[3].
Le Cru, d'une longueur de 12 km, prend sa source dans la commune de Bettancourt-la-Longue et se jette dans le Flancon à Jussecourt-Minecourt, après avoir traversé sept communes[4].
Le Flancon, d'une longueur de 13 km, prend sa source dans la commune de Heiltz-le-Maurupt et se jette dans la Vière à Vavray-le-Grand, après avoir traversé sept communes[5].
Le Vanichon, d'une longueur de 11 km, prend sa source dans la commune de Vanault-le-Châtel et se jette dans la Vière sur la commune, après avoir traversé trois communes[6].
Quatre plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le Petit étang (1,3 ha), l'étang de Furgo (4,7 ha), l'étang de la Carpière (3,3 ha) et l'étang Nicoulée (7,6 ha)[Carte 1],[7].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 807 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Frignicourt », sur la commune de Frignicourt à 16 km à vol d'oiseau[10], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22 °C, atteinte le [Note 3],[11],[12].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[13]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Val-de-Vière est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle est située hors unité urbaine[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitry-le-François, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[16]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,8 %), forêts (28,5 %), prairies (17 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), cultures permanentes (2 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
modifierVal, une forme de relief au sens plus restreint que celui de la vallée.
La Vière est une rivière de l'est de la France qui traverse le département de la Marne.
La commune de Val-de-Vière a été créée en 1965 par la fusion de deux communes jusque-là indépendantes : Doucey et Rosay.
Rozoy est un mot français issu de l'ancien français Ros provenant du francisque raus signifiant roseau[20].
Doucey, cité vers 1450 en Docei provenant du nom de personne Doccius[21].
Histoire
modifierEn 1903 furent découvertes des sépultures néolithiques, de la poterie et pièces gallo-romaine et des bijoux mérovingiens au lieu-dit la Croisette de Rosay[22].
La commune de Val-de-Vière a été créée en 1965 par la fusion de deux communes jusque-là indépendantes : Doucey et Rosay.
Rosay
modifierVers 1250 le village avait de nombreux seigneurs : Henri et Jean de Rosay, Hennri de St-Lambert, Jean de Cousances, Feryos de Ludes, Jean de Vanault, l'abbé de st-Paul de Verdun, le prieur d'Ulmoy avant le rachat du village par l'abbaye de st-Pierre-au-Mont[23] qui y avait aussi une grange dès 1294 et il y a trente deux feux. Mais la population décroit et en 1306 certaines maisons sont vides[24]. Il y a deux écarts connu, le moulins de Busnéimont et la grange aux champs[25]. Le cadastre de 1830 cite : Corbeval, Combe-Aymard, les Epinottes, Haut-Mont, vigne Monciaux, le pré-saint-Pierre, le Puit-Roy.
Politique et administration
modifierIntercommunalité
modifierLa commune, antérieurement membre de la communauté de communes des Côtes de Champagne, est membre, depuis le , de la communauté de communes Côtes de Champagne et Saulx.
En effet, conformément aux prévisions du schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de la Marne du [26], les quatre petites intercommunalités :
- communauté de communes de Saint-Amand-sur-Fion,
- communauté de communes des Côtes de Champagne,
- communauté de communes des Trois Rivières
- communauté de communes de Champagne et Saulx
ont fusionné le , en intégrant la commune isolée de Merlaut, pour former la nouvelle communauté de communes Côtes de Champagne et Saulx[27].
Liste des maires
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].
En 2021, la commune comptait 130 habitants[Note 5], en évolution de +0,78 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierPersonnalités liées à la commune
modifierHéraldique
modifierLes armes de la commune se blasonnent ainsi : contre-fascé d'or et d'azur de huit pièces aux deux clefs adossées de gueules brochant sur le tout. |
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Abbé A. Kwanten, « Rosay sous la Révolution », dans Mémoires de la Société d'agriculture, commerce, sciences et arts du département de la Marne, 1968, tome 83, p. 162-164 (lire en ligne)
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Val-de-Vière sur le site de l'Institut géographique national
- Val-de-Vière sur le site de l'Insee
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:01 TU à partir des 598 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1971 au 01/04/2024.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Val-de-Vière » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Fiche communale de Val-de-Vière », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « la Vière »
- « Station hydrométrique La Vière à Val-de-Vière », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
- Sandre, « le Cru »
- Sandre, « le Flancon »
- Sandre, « le Vanichon »
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Val-de-Vière et Frignicourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Frignicourt », sur la commune de Frignicourt - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Frignicourt », sur la commune de Frignicourt - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Val-de-Vière ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vitry-le-François », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Stéphane Gendron, L'origine des noms de lieux en France, éd. Errance, 2008, 2e éd. p 217.
- Albert Dauzat & Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de famille et prénoms de France, Larousse, 1951.
- Emile Schmit, Rosay (Marne) Aux temps préhistoriques et aux époques gallo-romaine et franque, Châlons-sur-Marne : Union Républicaine, 1906.
- A.D. Marne, série H624 Rosay.
- Arch. Nat., série QI 668.
- A.D. Marne, série H629.
- « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne » [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), (consulté le ), p. 2.
- « Arrêté préfectoral du 29 mai 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération Intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes Champagne et Saulx, de la Communauté de communes des Côtes de Champagne, de la Communauté de communes de Saint-Amand-sur-Fion et de la Communauté de communes des Trois Rivières en y incluant la commune isolée de Merlaut », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 5 ter, , p. 8-14 (lire en ligne).
- Liste des maires au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.