Marne (département)

département français

La Marne (/maʁn/[Note 1]) est un département français, qui doit son nom à la Marne, rivière qui l'arrose. Il fait partie de la région Grand Est et de la Champagne historique. L'Insee et La Poste lui attribuent le code 51. Sa préfecture est Châlons-en-Champagne et sa plus grande ville est Reims.

Marne
Drapeau de Marne
Marne (département)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Création du département
Chef-lieu
(Préfecture)
Châlons-en-Champagne
Sous-préfectures Épernay
Reims
Vitry-le-François
Président du
conseil départemental
Jean-Marc Roze
Préfet Henri Prevost[1]
Code Insee 51
Code ISO 3166-2 FR-51
Code Eurostat NUTS-3 FR213
Démographie
Gentilé Marnais
Population 565 292 hab. (2021)
Densité 69 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 00′ nord, 4° 15′ est
Superficie 8 169,1 km2
Subdivisions
Arrondissements 4
Circonscriptions législatives 5
Cantons 23
Intercommunalités 14
Communes 611
Liens
Site web marne.fr

Géographie

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Situation

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La Marne est située en région Grand Est, après avoir fait partie de la région Champagne-Ardenne jusqu'en 2016. Elle est limitrophe des départements des Ardennes (au nord), de la Meuse (à l'est), de la Haute-Marne (au sud-est), de l'Aube (au sud), de Seine-et-Marne (au sud-ouest) et de l'Aisne (à l'ouest).

Le département de la Marne doit son nom à la rivière Marne qui le traverse, du sud-est à l'ouest.

La superficie du département est d'environ 816 200 hectares, soit 8 162 km2, ce qui en fait le septième département métropolitain le plus vaste. La Marne mesure ainsi 116 km de longueur, de Villeneuve-la-Lionne (canton d'Esternay) à Trois-Fontaines-l'Abbaye (canton de Thiéblemont), et 97 km de largeur, de Cormicy (canton de Bourgogne) à Clesles (canton d'Anglure).

La Marne se divise géographiquement en trois parties principales. Au centre du département se trouve la plaine champenoise ou Champagne crayeuse, essentiellement recouverte de champs céréaliers. L'Ouest de la Marne est occupé par le vignoble de Champagne et les reliefs de la Côte champenoise et de la Montagne de Reims, où se situe le point culminant du département, le Mont Sinaï, à 286 m d'altitude. À l'est, le paysage est composé de basses collines notamment dans les régions de l'Argonne et du Perthois.

Accès et transports

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Le département est traversé par plusieurs autoroutes :

Il abrite également plusieurs gares ferroviaires dont les principales sont la gare de Champagne-Ardenne TGV sur la LGV Est européenne, les gares de Reims, de Châlons-en-Champagne et de Vitry-le-François.

Le climat de la Marne est mesuré depuis la station de Reims-Courcy, située à 91 mètres d'altitude. Le département se situe à l'est du bassin parisien, son climat est océanique dégradé, il est sous influence du climat continental, expliquant ses hivers frais, ses étés doux et ses pluies assez fréquentes mais souvent peu abondantes (51 mm par mois en moyenne) et réparties tout au long de l'année ; il y a 1 705 heures d'ensoleillement par an.

Données climatiques à Reims-Courcy
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,1 0 2,3 3,7 7,7 10,5 12,4 12,2 9,5 6,6 2,9 1,4 5,8
Température moyenne (°C) 2,8 3,5 6,6 8,9 13,1 15,9 18,3 18,2 14,9 10,9 6,1 4 10,2
Température maximale moyenne (°C) 5,5 7 10,8 14 18,4 21,3 24,1 24,2 20,1 15,1 9,3 6,6 14,7
Ensoleillement (h) 63 73 128 163 214 218 229 239 156 108 66 47 1 705
Précipitations (mm) 44 40 51 45 59 58 56 58 53 55 52 57 617,8
Source : Météo France - Site de Reims-Courcy[2].


Histoire

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Le département a été créé à la Révolution française, le en application de la loi du , à partir d'une partie de la province de Champagne.

 
Carte de la Marne (1790).

L'idée étant que les habitants puissent rejoindre le chef-lieu et en revenir en deux jours (à cheval), le département de la Marne est créé par découpage de la Champagne en quatre départements : les Ardennes, la Marne, l'Aube et la Haute-Marne.

Le (28 pluviôse an VIII), la fonction de préfet est créée. Bourgeois de Jessaint devient le premier préfet de la Marne, et occupera ce poste pendant 38 années.

Préhistoire

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Silex taillés selon la méthode Levallois.

Le département était habité depuis le paléolithique, des traces ont été trouvées lors de fouilles et des hypogées dans la région du marais de Saint-Gond.

Époque romaine

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La porte de Mars de Reims, datant du IIIe siècle.

Les Romains nommèrent Belgica la province qui s'étendait des Vosges à la mer du Nord et dont Reims, appelée à l'époque Durocortorum, chef-lieu des Rèmes, était la capitale. Jules César, dans ses Commentaires, dit d'eux « Gallorum omnium fortissimi Belgii », et Strabon ajoute « Inter istas gentes Remi sunt nobilissimi », ce qu'on peut traduire par « De tous les Gaulois, les Belges sont les plus braves, et parmi eux les Rèmes sont les plus illustres ».

Les Romains firent des Rèmes et des Catalaunes des alliés, et on ne trouve aucun signe de révolte contre la domination romaine. De nombreuses fouilles archéologiques ont été pratiquées dans le département et ont amené d'importantes découvertes en objets gallo-romains, ainsi qu'une grande connaissance des modes de vie. C'est donc sans heurts ni persécutions que s'élevèrent des temples en l'honneur de Jupiter, de Mars et d'Apollon. Le christianisme y apparaît à son tour dès le IIIe siècle sans subir de répression.

Les barbares eux-mêmes semblent respecter ce territoire comme un terrain neutre et consacré à la paix, et lorsque Attila en menace la capitale vers le milieu du Ve siècle, on voit s'unir pour sa défense les Francs de Mérovée, les Wisigoths de Théodoric et les légions d'Aetius.

De Clovis à Charlemagne

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L'Empire romain fut remplacé sans heurts par la monarchie de Clovis. Ce territoire fit alors partie du royaume d'Austrasie, et Reims en fut même un temps la capitale.

Sous Charlemagne, l'extension des limites de l'empire fit passer ce territoire dans la Neustrie. Mais l'autorité royale n'était que théorique ; en pratique le pouvoir était aux mains des évêques de Reims et de Châlons, qui avaient les pouvoirs d'un comte : tous deux étaient pairs de France, pouvaient réunir une armée de soixante mille vassaux, et l'évêque de Châlons pouvait battre monnaie.

La dynastie héréditaire des comtes de Champagne, fondée par Thibaut, dut se contenter de la reconnaissance de l'appartenance des deux évêchés dans le territoire de la Champagne, mais sans jamais pouvoir remettre en cause le pouvoir des évêques.

Moyen Âge

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Jeanne, unique héritière de Henri Ier, quatorzième comte de Champagne, épousa Philippe le Bel en 1284, ce qui rattacha la Champagne à la couronne de France.

La première attaque sur la Champagne de la guerre de Cent Ans fut dirigée par Robert Knolles et Eustache d'Auberticourt et repoussée par Henri de Poitiers, évêque de Troyes, il y eut ensuite plusieurs chevauchées entrainant des ravages et destructions mais aussi forçant des villes comme Reims à relever les murailles.

Époque moderne

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Lors des guerres de Religion il y eut les mêmes divisions que dans le reste du pays. L'une des premières exactions eut lieu lors du massacre de Wassy. Reims était au parti des Guise et Chalons à celui du roi. Elle reçut de nouveaux droits en remerciements : une chambre du Parlement de Paris, le rattachement du bailliage et du présidial et le grenier à sel de Vitry, la monnaie de Troyes.

De la Révolution à Napoléon

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La bataille de Valmy, le , fut la première victoire de l'armée de la Révolution (même si obtenue par l'achat du duc de Brunswick). La Marne vit aussi se dérouler la Campagne de France de Napoléon en 1814.

Après la victoire des coalisés à la bataille de Waterloo (), le département est occupé par les troupes autrichiennes de à (voir occupation de la France à la fin du Premier Empire).

Guerre de 1870

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Lors de la guerre de 1870, à la suite des défaites en Alsace et Lorraine, les Allemands arrivèrent dans la Marne, où s'était retranchée l'armée française. À Passavant-en-Argonne, le , quarante-neuf mobiles furent massacrés et une centaine d'autres blessés ; les témoins de ce drame parlent de « scènes sauvages » de la part des Prussiens[3]. Mac-Mahon et ses troupes s'étaient repliés sur Châlons. Ils furent arrêtés à Beaumont-en-Argonne lors d'une offensive, ils se réfugièrent ensuite avec l'empereur Napoléon III sur Sedan, dans les Ardennes, où ils se rendirent le [4].

Première Guerre mondiale

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Colonne de soldats allemands entre Loivre et Brimont, en 1918.

Avant la guerre 1914-1918, les ouvrages de défense militaire établis dans le département forment avec ceux de Dijon, Langres, Laon et La Fère, une deuxième ligne de fortifications du côté nord-est de la France. Ce sont, premièrement, la place forte de Vitry-le-François et, deuxièmement, les ouvrages élevés autour de Reims et qui font de cette ville, où se croisent de nombreuses lignes de chemin de fer, un vaste camp retranché : le réduit Ronzier ou de Chenay, le fort Berlier de Metz ou de Saint-Thierry, la batterie Saint-Pol ou de Loivre, le fort Drouet ou de Brimont, la batterie Baste ou cran de Brimont, le fort Souham ou de Fresne, le fort Lowendal ou de Witry-lès-Reims, l'ouvrage Dode ou vigie de Berru, les batteries Burcy ou de Berru, le fort Kellermann et la batterie annexe ou de Nogent, le fort Herbillon ou de la Pompelle, et le fort de Ségur ou de Montbré.

Le département a vu de nombreux passages de troupes (par les routes, à voir les bornes Voie Sacrée, et par chemin de fer pour les déplacements nord-sud et est-ouest), des camps de formation (Mailly) mais surtout plusieurs batailles : première bataille de la Marne (5 - ), première bataille de Champagne ( - ), seconde bataille de Champagne ( - ), troisième bataille de Champagne ( - ), quatrième bataille de Champagne (15 - ), deuxième bataille de la Marne (15 - )[Note 2] et chemin des Dames ( - ).

Séquelles de guerre

Ce conflit a laissé dans la Marne des séquelles particulièrement importantes. La superficie totale de la zone rouge ne correspondait « qu'à » un septième de la superficie totale en zone rouge en France, mais les sols étaient si dégradés et pollués que la plupart de cette zone a dû être boisée et interdite aux autres activités. Sur 24 556 hectares de zone rouge dans la Marne, seuls 2 185 pouvaient en 1921, selon le préfet de la Marne, être remis en état de culture (pour un coût estimé de 2 185 x 1 076 = 2 350 960 francs (valeur 1921). Le préfet a donc proposé le boisement pour 84 % de la zone rouge, estimant que la « remise en état de culture » ne pouvait être envisagée que pour les communes de : Cormicy, Loivre, Courcy, Berméricourt, Minaucourt, Massiges, Fontaine-en-Dormois, Gratreuil, Rouvroy, Cernay-en-Dormois, Servon, Ville-sur-Tourbe, et Vienne-le-Château. (20 833 hectares de zones à fortes séquelles, pour un coût de 20 833 × 150 = 3 124 950 francs). En 1921, 1 538 hectares devaient être conservés « en l'état actuel » ; comme vestiges de guerre et « emplacement de villages ». Cela va jusqu'à des villages qui disparaissent (sept dans la Marne) comme Perthes-lès-Hurlus.

Seconde Guerre mondiale

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Bibliographie

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XXIe siècle

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Au la région Champagne-Ardenne, à laquelle appartenait le département, fusionne avec les régions Alsace et Lorraine pour devenir la nouvelle région Grand Est.

En 2017, la commune de Gernicourt dans l'Aisne est rattachée depuis le 1er janvier 2017 au département de la Marne et dans la région Grand Est, en raison de la fusion avec la commune marnaise de Cormicy[5].

Emblèmes

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  Blasonnement :
« D'azur à la fasce d'argent côtoyée de deux doubles burelles potencées et contre-potencées d'or. »

Démographie

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Les habitants de la Marne sont les Marnais.

En 2021, le département comptait 565 292 habitants[Note 3], en évolution de −1,22 % par rapport à 2015 (France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1791 1801 1806 1821 1826 1831 1836 1841 1846
-304 651311 017307 644325 045337 076345 245356 632367 309
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
373 302372 050385 498390 809386 157407 780421 800429 494434 734
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
439 577432 882434 157436 310366 734397 773412 156410 238386 926
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
415 141442 135485 388530 399543 627558 217565 229565 841566 571
2016 2021 - - - - - - -
570 883565 292-------
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[6] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[7] puis population municipale à partir de 2006[8].)
Histogramme de l'évolution démographique

Avant la réorganisation des régions de 2016, le département faisait partie de Champagne-Ardenne et rassemblait à lui seul plus de 40 % de la population champenoise. Contrairement à celle de l'ensemble de l'ancienne région (qui a été fusionné avec d'autres pour former la région du Grand Est), qui était en constante diminution depuis des décennies, la population marnaise ne cesse d'augmenter depuis 1975 même si, ces dernières années, elle stagne autour d'environ 570 000 habitants.

Avec 319 059 habitants, l'aire urbaine de Reims regroupait plus de la moitié de la population de la Marne en 2015[9].

Communes les plus peuplées

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Liste des quinze communes les plus peuplées du département
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
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Reims 51454 CU Grand Reims 46,90 179 380 (2021) 3 825   
Châlons-en-Champagne 51108 CA de Châlons-en-Champagne 26,05 43 877 (2021) 1 684   
Épernay 51230 CA Épernay, Coteaux et Plaine de Champagne 22,69 22 001 (2021) 970   
Vitry-le-François 51649 CC Vitry, Champagne et Der 6,45 11 454 (2021) 1 776   
Tinqueux 51573 CU Grand Reims 4,15 10 552 (2021) 2 543   
Bétheny 51055 CU Grand Reims 19,90 7 086 (2021) 356   
Cormontreuil 51172 CU Grand Reims 4,62 6 456 (2021) 1 397   
Fismes 51250 CU Grand Reims 16,75 5 803 (2021) 346   
Saint-Memmie 51506 CA de Châlons-en-Champagne 12,64 5 434 (2021) 430   
Aÿ-Champagne 51030 CC de la Grande Vallée de la Marne 31,94 5 197 (2021) 163   
Mourmelon-le-Grand 51388 CA de Châlons-en-Champagne 23,21 5 074 (2021) 219   
Witry-lès-Reims 51662 CU Grand Reims 16,49 4 940 (2021) 300   
Fagnières 51242 CA de Châlons-en-Champagne 19,48 4 877 (2021) 250   
Sézanne 51535 CC de Sézanne Sud-Ouest Marnais 22,82 4 783 (2021) 210   
Sainte-Menehould 51507 CC de l'Argonne Champenoise 57,11 4 166 (2021) 73   

Culture

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Tourisme

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Le département accueille, sur chacun de ses deux grands pôles touristiques que sont la cathédrale de Reims et le lac du Der-Chantecoq[10], plus d'un million de personnes[11].

 
Vignoble à Verzenay.
 
Lac du Der.

Lieux naturels

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Lieux et monuments

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Champagne De Castellane (Épernay).
 
La cathédrale de Reims.
 
Cloître Notre-Dame-en-Vaux, Châlons.

Politique et administration

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Politique

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Ces dernières années, la Marne a toujours placé en tête des candidats de droite lors des élections nationales, exception faite des élections européennes de 2004 et des élections régionales de 2010 où le PS est arrivé premier dans un contexte de « vague rose » au niveau national. Les cinq députés et les trois sénateurs sont tous centristes ou membre du parti Les Républicains. Au niveau local, le conseil départemental de la Marne est présidé par Jean-Marc Roze. De 2001 à 2008, la droite dirigeait les cinq plus grandes villes du département mais lors des municipales de 2008, la gauche reprit Vitry-le-François et surtout Reims, commune la plus peuplée du département. Même si la plupart des communes de la Marne sont rurales et ont, bien souvent, un maire divers droite.

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores
Élections référendaires

Voir aussi :

Administration

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La Marne est composée de 611 communes. Voir également la liste des anciennes communes de la Marne.

Personnalités liées au département

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Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Prononciation en français de France standardisé retranscrite phonémiquement selon la norme API.
  2. Voir le mémorial des batailles de la Marne à Dormans et Mondement
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. Ministre de l'Intérieur, « Décret du 15 janvier 2020 portant nomination du préfet de la Marne - M. N'GAHANE (Pierre) », (consulté le ).
  2. Météo France - Reims-Coucy
  3. Thierry Igier, PNR Argonne, « Massacre des mobiles de la Marne à Passavant en Argonne. » [archive du ], (consulté le ).
  4. Anac-fr.com, « La guerre de 1870-71 et la commune de Paris » (consulté le ).
  5. « La Marne s'agrandit en avalant une commune de l'Aisne - France Bleu », sur ici par France Bleu et France 3, (consulté le ).
  6. Site sur la Population et les Limites Administratives de la France - Fiche historique du département
  7. Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
  8. Fiches Insee - Populations légales du département pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021
  9. « Insee- Aire urbaine de Reims ».
  10. Chambre de commerce et d'industrie de Châlons-en-Champagne, « Chiffres cles – tourisme p.13 » (consulté le ).
  11. Comité départemental du Tourisme de la Marne
  12. « En savoir plus sur la route des églises à pans de bois », sur lacduder.com.
  13. Ministère de l'Intérieur, « Résultat des élections Présidentielles 2002 Département Marne » (consulté le ).
  14. Ministère de l'Intérieur, « Résultat des élections Présidentielles 2007 Département Marne » (consulté le ).
  15. Ministère de l'Intérieur, « Résultat des élections Européennes 2004 Département Marne » (consulté le ).
  16. Ministère de l'Intérieur, « Résultat des élections Européennes 2009 Département Marne » (consulté le ).
  17. Ministère de l'Intérieur, « Résultat des élections Régionales 2004 Département Marne » (consulté le ).
  18. Ministère de l'Intérieur, « Résultat des élections Régionales 2010 Département Marne » (consulté le ).
  19. Politiquemania.com, « Résultats départementaux du référendum de 2000 » (consulté le ).
  20. Ministère de l'Intérieur, « Résultat du référendum de 2005 Département Marne » (consulté le ).