Véronique Massan Osséyi
Véronique Massan Osséyi, aussi connue comme Véronique Dagadzi, née le à Amou Oblo (Togo) et morte le à Neuilly-sur-Seine, est une magistrate, femme politique et juriste togolaise. Elle s'intéresse à la condition des femmes au Togo dans ses travaux juridiques.
Ministre |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Amou-Oblo (d) |
Nom de naissance |
Massan Osseyi |
Nationalité | |
Domiciles | |
Formation | |
Activités | |
Conjoint | |
Enfant |
Mey Gnassingbé (d) |
Distinctions |
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Le président de la République Gnassingbé Eyadéma est son époux.
Biographie
modifierElle naît le à Amou Oblo[1] dans le nord du Togo[2]. Elle est la fille de « maman » Yawa Osséyi[3]. Elle fréquence un lycée à Lomé. Parmi ses camarades de promotions, on compte notamment l'écrivain Koffi Gomez ou le pionner de la radio togolaise Charles Ameganvi[4]. Véronique Osséyi étudie ensuite le droit en France, d'abord à l'université de Caen-Normandie[5] puis à l'École nationale de la magistrature, dans les années 1970[6]. Elle obtient pour cela des bourses de la part du gouvernement togolais de l'époque[5],[6].
Plus tard, elle devient juge à Lomé[7], en particulier juge d'instruction au tribunal de droit moderne de la même ville[8], puis ministre réputée[2], épousant par ailleurs Gnassingbé Eyadéma[2]. Véronique Dagadzi est aussi une juriste qui s'intéresse à la question de la place des femmes dans la société togolaise[7],[9]. Elle est la mère de quatre enfants, dont Mey Gnassingbé[10], ainsi que magistrate au moins depuis 1972[11]. Pendant sa carrière, elle est nommée commandeur de l'ordre du Mono et grand officier de l'ordre national du Mérite[10].
Elle meurt le à Neuilly-sur-Seine, son corps est rapatrié au Togo[12], et, après une veillée à l'église presbytérienne de Lomé, Véronique Osséyi est enterrée à Amou Oblo[10] en présence d'Abbas Bonfoh, alors président de l'Assemblée nationale[13].
Publications
modifier- « La femme en droit coutumier togolais, son rôle en tant qu'épouse et mère », Revue juridique et politique: indépendance et coopération, vol. 28, no 4, , p. 801-809.
- « La femme épouse et la femme mère », Revue juridique et politique: indépendance et coopération, vol. 28, no 4, , p. 810-817.
- (en) « Law and the Status of Women in Togo: Discrimination Against Women in Togo », dans Law and the Status of Women, Nations Unies, , p. 295-310.
Décorations
modifierRéférences
modifier- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- « Au Togo, Mey Gnassingbé entre football, associatif et ambitions politiques », sur web.archive.org, (consulté le )
- Togo dialogues, chap. 95 à 112, p. 33.
- https://africa-talents.tg/lecrivain-togolais-emile-koffi-gomez-a-80-ans-nous-raconte-son-enfance-et-son-adolescence/
- République du Togo, « Divers », Journal officiel de la République togolaise, , p. 43 (lire en ligne [PDF]).
- République du Togo, « Divers », Journal officiel de la République togolaise, , p. 39 (lire en ligne [PDF]).
- Véronique Dagadzi, « Law and the Status of Women in Togo: Discrimination against Women in Togo », Symposium on Law and the Status of Women, , p. 265 (lire en ligne [PDF])
- Revue juridique et politique, indépendance et coopération, vol. 24, , p. 510.
- Lucia Adinolfi, « La Legislazione Familiare Nel Togo: Una Prova Del Cambiamento », Africa: Rivista trimestrale di studi e documentazione dell’Istituto italiano per l’Africa e l’Oriente, vol. 38, no 1, , p. 90 (ISSN 0001-9747, lire en ligne, consulté le ).
- « Disparition de Véronique Massan Osséyi », sur République Togolaise (consulté le )
- « Décret n°72-134 du 7-6-72 portant nomination de magistrats », Journal officiel de la République togolaise, no 13 (17e année), , p. 19 (lire en ligne [PDF]).
- « Décès d’une femme de feu Gnassingbé Eyadéma », sur Dzitri, (consulté le )
- « Inhumation de Véronique Massan Osseyi », sur République Togolaise (consulté le ).