La Police nationale utilise des véhicules à la carrosserie bi-ton blanche et noire, appelé « pie » en référence à la pie bavarde, espèce d'oiseau noire et blanche. Généralement, le capot et les portes sont noires, tandis que le toit et les ailes sont blanches, permettant de peindre plus facilement les véhicules[1].
La Renault 4CV est la première voiture à réellement équiper les forces de police. Avant, les policers se déplaçaient en vélo, voire en autocars lors de manifestations[2]. En 1952, la police missionne la société Currus de modifier le modèle, principalement par l'installation de portières échancrées permettant de sortir plus rapidement de la voiture pour les interpellations. Le châssis et la mécanique sont également améliorés.
Les gyrophares utilisés sont d'abord orange, puis deviennent bleu à partir de 1971.
Modèle avec un échappement spécial et la mise en place dans le coffre avant de deux batteries pour alimenter le poste émetteur, le gyrophare orange et le phare additionnel[3].
Avec une conception trop moderne, les mécaniciens de la police de Paris ne peuvent la réparer à moindres coûts. De plus, son système hydraulique retarde les départs en urgence et son gabarit est jugé trop important, le prototype n'est donc pas retenu. Six exemplaires sont gardés pour patrouiller sur l'autoroute A 106[4].
Premier fourgon cellulaire ou car Police Secours. Les premiers véhicules sont équipés de grillages à l'intérieur du car, mais après mai 68 ils sont posés à l'extérieur du véhicule pour protéger les équipages des éclats de verre, lui valant le surnom de « panier à salade ». Le modèle est équipé par la marque Chausson[9].
La deuxième sérigraphie abandonne le noir pour ne garder que le blanc. Des bandes réfléchissantes sont apposées sur les véhicules. Sur les côtés, une ligne bleue-rouge-bleue horizontale traverse le véhicule. Sur le capot le texte « police » est inscrit en écriture spéculaire.
Elle est instaurée pour les poursuites routières, principalement pour suivre les véhicules signalés volés afin de renseigner et établir des barrages routiers[11].
Depuis 2007, la police est équipée de véhicules avec une sérigraphie plus moderne. Une ligne bleue traverse le véhicule horizontalement puis remonte vers le phare arrière, avec le logo de la police écrit dessus. Une ligne rouge longe cette ligne bleue. Au centre du liseré bleu longeant la bordure entre le capot et le reste de la carrosserie, il est inscrit « Police nationale » en majuscule, avec en dessous le logo. À l'arrière, la moitié du coffre est bleu, avec écrit « Police » en majuscule et une icône indiquant le 17, numéro d'urgence de la police[10].
Pour être adaptés aux services de police, des véhicules de séries sont aménagés et préparés par la société Gruau.
Quelques modifications sont apportées : bulle plus large, guidons rehaussés, selle monoplace. Conformément à la réglementation en vigueur en France, elles sont bridées à 100 chevaux. 5 000 ont été livrés à l'administration française en 2020 (Gendarmerie et Police nationale)[13].
Commandés en 2013, elles sont adaptés par Gruau. Il s'agit du premier deux roues modifiés par l'entreprise pour la Gendarmerie et la Police Natioanle[14].
La nouvelle livrée est grise. Sur les côtés, le nouveau logo de la Police nationale au milieu est entouré de deux formes en flèche, l'une bleue à droite et l'autre rouge à gauche, afin de représenter le drapeau de la France. Au-dessus des poignées de portes, un trait en pointillés réfléchissants longe le véhicule. Sur le capot se situe le logo de la Police nationale.
Ce véhicule est le premier véhicule de patrouille « hybride » de la Police Nationale. Il est équipé d'un moteur de 1.6 l PureTech de 180 ch et d'un moteur électrique de 110 ch.
Ici, en version « CRS-Autoroutière », disposant d'une flèche lumineuse à l'arrière ainsi que de butées en pare-buffle. La sérigraphie appliquée ici est « haute visibilité » (bandes jaune/rouge).