Marie D Martel
Bonjour !
Marie D. Martel
modifierProfesseure en bibliothéconomie et sciences de l'information (Université de Montréal)
Knowledge is no guarantee of good behavior, but ignorance is a virtual guarantee of bad behavior — Martha Nussbaum
professional level.
Mes recherches
modifierÀ propos de moi
modifierJe suis professeure à l’EBSI (École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l'Université de Montréal). Je suis née et je vis à Montréal, mais j'ai aussi résidé une année en Allemagne et une autre en Californie (États-Unis). Je m'intéresse à la culture sous toutes ses formes et je me décris parfois, dans les profils sur les médias sociaux, comme "une curatrice culturelle et une jardinière du domaine public qui explore les mondes possibles de l'écriture et de la lecture." La découverte du monde et de la diversité culturelle à travers les voyages est sans doute une de mes plus grandes passions et qui s'exprime par le biais de la photographie. Je suis aussi une grande amatrice de course à pied, et depuis 3 ans, je cours au moins deux demi-marathons par année. Je contribue depuis 2010 à Wkipédia.
Formation académique et professionnelle
modifierJ’ai complété une maîtrise en sciences de l’information (Université de Montréal. Je suis détentrice d’un doctorat en philosophie (Université McGill) , et je poursuis, depuis 2015, un programme de maîtrise en aménagement (design social) à l’Université de Montréal.
Expériences professionnelles
modifierJ'ai travaillé pendant dix ans pour la Direction des bibliothèques publiques de Montréal avant d'être recrutée comme professeure à l'Université de Montréal. En tant que chercheure, je m’intéresse aux enjeux touchant le renouvellement des bibliothèques, et, en particulier, aux moyens par le biais desquels il serait possible de mieux comprendre les besoins des apprenants et de travailler en collaboration avec les communautés pour améliorer l’expérience usager, le développement des capabilités et la qualité de vie des citoyens. Je cherche notamment à comprendre comment les bibliothèques peuvent s’adapter aux transformations sociales et culturelles/numériques et à examiner les conditions favorisant, ou non, l’émergence de nouveaux rapports de participation et d’inclusion pour les usagers et les communautés. Et dans ce contexte, les projets qui réunissent Wikipédia et les bibliothèques deviennent un laboratoire exceptionnel pour aborder ces questions.
Engagement
modifierJe suis également engagée dans la réflexion et l’action en lien avec les communs de la connaissance. Cet engagement remonte aux journées BookCamp de Montréal que j’ai co-organisé depuis 2011 et qui se sont poursuivies avec le collectif que j’ai fondé, le Café des savoirs libres, avec d’autres bibliothécaires et libristes. Le Café des savoirs libres, plus orienté sur le passage à l’action et le hands-on, organisent sur une base régulière, dans les bibliothèques principalement, des ateliers de contribution sur Wikipédia et OpenStreetMap ainsi que des activités de sensibilisation sur le domaine public. Le Calendrier de l’avent du domaine public version QC est un exemple de ces démarches de sensibilisation au domaine public et aux communs de la connaissance et qui est réalisé en collaboration avec le collectif SavoirCom1 en France.
Enfin, je suis impliquée, avec enthousiasme !, dans l’organisation de Wikimania 2017 notamment pour ce qui concerne le Village communautaire, l’événement WikifromageQc et un atelier Wikipédia aime les bibliothèques/Wikipedia Loves Libraries.
Motivation
modifierJ’ai fait mienne la mission de la Fondation Wikimedia depuis plusieurs années. J’ai la conviction que cette mission est en convergence avec celle des bibliothèques. Ce croisement constitue une opportunité qu’il faut saisir en soutenant et en développant des collaborations qui favorisent le renforcement mutuel de ces acteurs sur le territoire des communs. Je voudrais contribuer à cette vision et à son cheminement, notamment au Québec et au Canada, en travaillant au rapprochement entre la communauté wikipédienne et les institutions de mémoire, les bibliothèques comme les archives, ainsi qu'à la médiation avec leurs publics.
Mes différentes activités (publications, communication, ateliers) m’ont permis de développer un solide réseau local, national et international, alimenté par des échanges réguliers et féconds avec des collègues et des citoyens, qui peut être bien utile dans ce contexte.