Utilisateur:Dominic Mayers/Brouillon/Compte rendu de ''The Wiley Blackwell Handbook of Humanism''
Avant-propos par Jim_Al-Khalili
modifierL'avant-propos suggère que l'humanisme est définit dans ce handbook comme une rejet de ce qui est appelé le "surnaturel" pour apprécier la vie et suggérer une éthique:
« These essays combined explain how rejecting the supernatural and embracing reason and evidence as guiding forces provides each of us with powerful motivators for ethical behaviour ... [and] appreciation of life itself »
Plus loin, il devient clair, du moins dans l'Avant-propos, que c'est en fait une substitution aux diverses religions:
« [T]he humanist view of life has become as deeply embedded within our culture as any religion can claim to be. »
Chapitre 1, What Is Humanism? par en:Andrew Copson
modifierCopson dit que Humanisme a deux significations en anglais. La première est le mouvement à la renaissance et son influence. C'est, selon Copson, toujours la signification du terme dans le monde académique. Il dit
« Within academia the use of ‘humanism’ to refer to the Renaissance movement (often: ‘Renaissance humanism’) persisted and still persists. »
La deuxième signification, dit Copson, est le sujet du "handbook" et il confirme la signification donnée dans l'Avant-propos. Par exemple, il écrit:
« [The purpose of Humanism is] affirming the effectiveness of human reason applied to evidence in contrast with theism, theological speculation, and revelation. »
Copson n'approuve pas l'utilisation de qualificatifs après "humanisme", en particulier il considère que "humanisme chrétien" versus "humamisme séculaire" ne fait que semer la confusion. Il propose de parler de "Chrétienneté humanistique" au lieu. Il mentionne aussi, en tant que lien différent avec la religion, que l'humanisme a été décrit et même assumer volontairement comme religion par certains humanistes, mais que cela est marginal.
Copson mentionne « The word ‘humanist’ applies to people who may not know it. » Le point ici est que c'est une attitude qui émerge naturellement et qui a émergé dans le passé dans la Grêce ancienne, etc. C'est une catégorie qui peut-être attaché à une personne ou à une manière de penser suite à une analyse, un peu comme on qualifie les homo-sapiens. (Il ne dit pas cela, mais cela implique que l'homme préhistorique pourrait en principe être qualifié d'humaniste par une telle analyse.)
Il mentionne que des organisations humanistes dans plus de 40 pays ont écrit ensemble une définition minimale de Humanisme (voir page 6). C'est une déclaration faite lors d'une assemblée de l'organisation Humanists International.[1] Ensuite, il va beaucoup plus dans le détail de différentes positions humanismes pour essayer d'en dégager un thème central. La première position humaniste est une philosophie de la science. Selon cette philosophie, l'univers est un phénomène naturel tangible (« tangible natural phenomenon ») et la connaissance vient des sens (« knowledge comes through the evidence of our senses »). Copson reconnait (voir page 7) que cette philosophie est considérée comme non fondée par plusieurs philosophes de la science.[2] Par contre, cette philosophie, toujours selon Copson, reconnait que toute connaissance (obtenue des sens) est faillible et qu'en cela elle rejoint la position de la science. La deuxième position porte sur la nature de l'homme, le rejet de la conscience comme existant séparément ou avant la physiologie et la croyance que la mort du corps est la mort de la conscience de l'individu. La troisième position est que l'humaniste recherche une vie pleine, car c'est une vie qui se termine sans continuité après. Cela inclut que la recherche du bonheur et des plaisirs est justifiée, mais l'humaniste célèbre aussi le fait que la recherche du bonheur et de satisfactions a un sens différent d'une personne à l'autre. La quatrième position dit que la moralité fait parti de la nature de l'homme, qu'elle a existé avant les religions et que l'humanisme ne renie pas la valeur de la moralité. La cinquième position dit qu'étant donné la position de l'humaniste sur la moralité, il se doit de poser des actions. Par exemple, en référence à une personne qui croit en la moralité, mais qui s'isole pour éviter ses responsabilités (sociales), Copson pose la question « could such a person be described as fully a humanist? » Il dit que la réponse donnée par des humanistes tels que Alfred Jules Ayer est non.
Les autres chapitres
modifierL'Avant-propos et le premier chapitre donnent le ton de l'ensemble du livre. Je me contenterai de mentionner les auteurs et les titres des autres chapitres.
- Chapitre 2, Naturalism par Brendan Larvor
- Chapitre 3, Science, Reason, and Scepticism par Stephen Law
- Chapitre 4, Death as Annihilation par Peter Cave
- Chapitre 5, The Good and Worthwhile Life par en:A. C. Grayling
- Chapitre 6, The Materialists of Classical India par Jeaneane Fowler
- Chapitre 7, Humanism in the Classical World par Charles Freeman
- Chapitre 8, Ancient China par Merv Fowler
- Chapitre 9, Humanistic Thought in the Islamic World of the Middle Ages par Abdelilah Ljamai
- Chapitre 10, Counselling and the Humanist Worldview par Carmen Schuhmann
- Chapitre 11, Making a Home in This World: Humanism and Architecture par en:Ken Worpole
- Chapitre 12, Humanist Ceremonies: The Case of Non‐Religious Funerals in England par Matthew Engelke
- Chapitre 13, Humanism and Education par John White
- Chapitre 14, Humanism and the Political Order par Alan Haworth
- Chapitre 15, Humanism in Recent English Fiction par Peter Faulkner
- Chapitre 16, Feminism and Humanism par Pauline Johnson
- Chapitre 17, Life Without Meaning? par Richard Norman
- Chapitre 18, Spirituality par Jeaneane Fowler
- Chapitre 19, Is Humanism Too Optimistic? An Analysis of Religion as Religion par Paul Cliteur
- Chapitre 20, Humanism, Moral Relativism, and Ethical Objectivity par John R. Shook
- Chapitre 21, The Future of Humanism par Peter Derkx
Notes
modifier- « Humaniste International »
- Copson ne le mentionne pas, mais Popper est un bon exemple—Popper a clairement rejeté que la connaissance vient des sens. En fait, cette philosophie, appelée l'empirisme en philosophie des sciences, est en contradiction avec la compréhension assez répandue (e.g. chez Pierre Duhem, Thomas Kuhn, Imre Lakatos, Paul Feyerabend, Karl Popper pour n'en mentionner que quelques uns) que toute observation exige une théorie préalable et donc la connaissance doit sous une certaine forme précéder l'observation.