Tribunal international des crimes (Bangladesh)

Le Tribunal international des crimes du Bangladesh (TIC du Bangladesh) est un tribunal pour crimes de guerre au Bangladesh créé en 2009 pour enquêter et poursuivre les suspects du génocide commis en 1971 par l'armée pakistanaise et leurs collaborateurs locaux, Razakars, Al-Badr et Al-Shams, pendant la guerre de libération du Bangladesh[1]. Lors des élections générales de 2008, la Ligue Awami (AL) s'est engagée à juger les criminels de guerre[2]. Le gouvernement a mis en place le tribunal après que la Ligue Awami eut remporté les élections générales en avec une majorité de plus des deux tiers au parlement. Le tribunal est une juridiction nationale chargé de poursuivre les auteurs de crimes internationaux commis lors de la guerre d'indépendance[3].

Mohammed Nizamul Huq Nassim a présidé le groupe de trois juges qui a officié au Tribunal pénal international du Bangladesh jusqu'à sa démission le [4],[5].

Exécutions

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  • Salahuddin Quader Chowdhury est exécuté le 22 novembre 2015. Il avait été condamnée à mort par le tribunal le 1 octobre 2013 pour crimes de guerre et génocide. La Cour Suprême avait confirmé sa condamnation le 18 novembre 2015[3].

Articles connexes

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Références

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  1. (en) Nazli Kibria, Muslims in motion : Islam and national identity in the Bangladeshi diaspora, New Brunswick (N.J.), Rutgers University Press, , 167 p. (ISBN 978-0-8135-5056-5), p. 19

    « The landslide victory of the Awami League in the 2008 election included a manifesto pledge to prosecute the war criminals of 1971. »

  2. Marieke Wierda et Anthony Triolo, International Prosecutors, Luc Reydams, (ISBN 978-0199554294), p. 169
  3. a et b Jean Albert, L'avenir de la justice pénale internationale, Bruylant, coll. « Macro droit, micro droit », , 620 p. (ISBN 978-2-8027-7345-0), p. 248
  4. Anbarasan Ethirajan, « Bangladesh war crimes judge Nizamul Huq resigns », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Justice Nizamul quits International Crimes Tribunal », The Daily Star, Dhaka,‎ (lire en ligne, consulté le )