Transport intercommunal de personnes dans le canton d'Esch-sur-Alzette
Le Transport intercommunal de personnes dans le canton d'Esch-sur-Alzette (TICE) est le réseau d'autobus du canton d'Esch-sur-Alzette, au sud du Luxembourg, organisé et exploité en régie directe par le syndicat intercommunal homonyme.
Transport intercommunal de personnes dans le canton d'Esch-sur-Alzette | ||
Logo du Transport intercommunal de personnes dans le canton d'Esch-sur-Alzette. | ||
Un Mercedes-Benz Citaro K C2 sur la ligne 15 devant le dépôt TICE à Esch-sur-Alzette. | ||
Situation | Canton d'Esch-sur-Alzette | |
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Type | Autobus | |
Entrée en service | 1914 (Syndicat intercommunal) 1927 (Tramway) 1948 (Réseau de bus) |
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Lignes | 15 | |
Fréquentation | 8,3 millions (2014)[1] | |
Propriétaire | Syndicat pour le TICE | |
Exploitant | Syndicat pour le TICE | |
Site Internet | www.tice.lu | |
Lignes du réseau | Lignes de bus | |
Réseaux connexes | TC au Luxembourg : CFL Funiculaire Tramway Autobus : RGTR - AVL - TICE City-Bus (Navettes) Nightbus (Bus de nuit) Transport à la demande |
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Créé en 1914 sous le nom de Syndicat des tramways intercommunaux du canton d'Esch-sur-Alzette pour exploiter un réseau de tramway, le Minettstram, qui ne verra le jour qu'en 1927 à cause de la première Guerre mondiale, il exploite à partir de 1948 un réseau d'autobus qui supplante définitivement le tramway en 1956.
Le syndicat et par extension le réseau prend son nom actuel en 2008.
Histoire
modifierLe Syndicat des tramways intercommunaux du canton d'Esch-sur-Alzette est créé par arrêté grand-ducal le afin de permettre la création d'un réseau de tramways (le Minettstram) qui fonctionnera de 1927 à 1956[2]. Son objectif était d'assurer le transport des ouvriers des communes du bassin sidérurgique des terres Rouges[3], la première Guerre mondiale retarde le projet qui ne démarre véritablement qu'en 1923[4].
Le Minettstram fonctionnera jusqu'en 1956, où il est définitivement remplacé par un réseau d'autobus[5].
Le réseau a été restructuré en avec à la clé une hausse de l'offre de près de 30 %[6].
En , le syndicat adopte de nouveaux statuts et un nouveau nom, abandonnant l'expression tramway intercommunal datant de sa création, et devenant le Syndicat pour le transport intercommunal de personnes dans le canton d’Esch-sur-Alzette[7]. Au cours du mois, un projet de tramway nommé Sudtram est présenté par le ministre des transports Lucien Lux[8]. Il consiste à créer une ligne longue de cinq à six kilomètres entre la gare d'Esch-sur-Alzette et la mairie de Belvaux, en passant par le quartier d'Esch-Belval[8]. Le , mise en service de la ligne 17[9].
Le , la ligne 12A est remplacée par un service de transport à la demande, le Flexibus, géré par la ville d'Esch-sur-Alzette[10].
En 2013, le réseau change d'identité visuelle, un an avant de fêter le centenaire du syndicat, abandonne le GNV au profit du biogaz et entame l'achat de 60 nouveaux bus jusqu'en 2017, dont la moitié fonctionnant au biogaz[11]. D'un montant de 19,6 millions d'euros, cette opération permettra de réduire la moyenne d'âge de la flotte à 4,5 ans en 2017[11]. Le , la ligne 15 entre Esch et Clemency voit le jour[12].
En 2014, tandis que le TICE fête son centenaire, le ministre des transports François Bausch annonce vouloir s'opposer au Sudtram, lui préférant un bus à haut niveau de service, prenant le Mettis circulant dans la ville de Metz (France) comme exemple[13].
La dernière réorganisation majeure du réseau remonte au , notamment afin de s'adapter aux besoins croissant du quartier Esch-Belval (lignes 4 et 7), la réorganisation de la desserte de Dudelange (les anciennes lignes circulaires 8 à 10 ont été remplacées par de nouvelles lignes 8 et 9, diamétrales, et de certains services de la ligne 4) et à Esch-sur-Alzette (la ligne 11 est supprimée et reprise en grande partie par la ligne 17)[14].
La ligne 10 à Dudelange est finalement recréée le pour remplacer les lignes 4a et 4b[15].
Dans le cadre du programme culturel européen Esch 2022, quatre autobus standard et six autobus articulés ont reçu une livrée artistique évoquant l'histoire de la région avec la couleur ocre dominante évoquant le minerai de fer et les briques des bâtiments industriels ; on y retrouve aussi un chariot de mine[16].
En , le ministère de la Mobilité décide de ne pas renouveler la convention qui régit le financement du syndicat jusqu'à fin 2024, composée en grande partie de fonds de l'État et pour partie des communes[17]. Cette situation provoque des inquiétudes des salariés et des politiques, craignant des suppressions d'emploi voire celle du TICE[17]. De son côté, le ministre des transports rappelle qu'une refonte de cette convention est nécessaire car se référant aux anciens contrats RGTR arrivés à échéance et en raison d'un règlement européen sur les services transfrontaliers[17].
Les dessertes du TICE pourraient évoluer à terme, avec dans certains cas des extensions de ligne ou des cessions au RGTR[17]. L'objectif des différentes parties est de définir un « concept global » d'ici 2023 sur l'offre future du TICE[18].
En 2024, l'avenir du TICE reste flou : la convention de financement entre l'État et les communes du TICE s'achève le mais son renouvellement piétine tandis que le Citybus de Dudelange va perdre sa subvention de l'État[19].
Le réseau
modifierLe syndicat intercommunal
modifierLe Syndicat pour le transport intercommunal de personnes dans le canton d'Esch-sur-Alzette regroupe neuf communes du bassin minier et pour la plupart situées dans le canton d'Esch-sur-Alzette[20],[21] : Dudelange, Differdange, Esch-sur-Alzette, Käerjeng (dont Bascharage, initialement membre, par fusion), Kayl, Pétange, Rumelange, Sanem et Schifflange.
En 2021, il est présidé par Pierre Mellina (en), bourgmestre de Pétange[22].
Lignes
modifierLes lignes régulières sont numérotées de 1 à 17 (les indices 11 et 16 ne sont pas attribués) et fonctionnent tous les jours. Le réseau compte cinq lignes à caractère intra-communal : les lignes 7 et 12 forment le City-Bus d'Esch-sur-Alzette tandis que les lignes 8, 9 et 10 forment le City-Bus de Dudelange.
Lignes régulières
modifierNo | Parcours | Matériel roulant |
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1 | Esch-sur-Alzette — Gare ↔ Lamadelaine — Op Gehren | — |
2 | Esch-sur-Alzette — Gare ↔ Differdange — Schoul | — |
3 | Esch-sur-Alzette — Gare ↔ Rodange — Schwemm | — |
4 | Esch-sur-Alzette — Avenue du Rock'n'Roll ↔ Dudelange — Gemeng | — |
5 | Esch-sur-Alzette — Gare ↔ Dudelange — Gemeng | — |
6 | Oberkorn — Aquasud ↔ Niederkorn — Maartplatz | — |
7 | Esch-sur-Alzette — Gare ↔ Esch-sur-Alzette — Avenue du Rock'n'Roll | — |
8 | Dudelange — Greisendall ↔ Dudelange — An der Soibelkaul | — |
9 | Dudelange — Skatepark P+R ↔ Dudelange — Biereng | — |
10 | (Circulaire) Dudelange — Gemeng via le sud-est de la commune | — |
12 | Esch-sur-Alzette — Gare ↔ Esch-sur-Alzette — Place Pierre-Ponath | — |
13 | Esch-sur-Alzette — Gare ↔ Rodange — Rue Joseph-Moscardo | — |
14 | Differdange — Schoul ↔ Rodange — Rue Joseph-Moscardo | — |
15 | Esch-sur-Alzette — Gare ↔ Clemency — Schock | — |
17 | Esch-sur-Alzette — Gare ↔ Pontpierre — Paschtoueschhaus (limitée à Ehlerange — Monnerecherstrooss la nuit) | — |
Lignes scolaires
modifierLe TICE dispose d'un important réseau scolaire desservant les nombreux lycées du secteur.
Arrêts
modifierLes arrêts de bus du TICE sont signalés par, au minimum, un poteau d'arrêt surmonté par le panneau réglementaire du code de la route annonçant un arrêt de bus, le nom de l'arrêt et les fiches horaires. Il peut être complété par une aubette, dont le modèle varie d'une commune à l'autre, ces dernières en assurant la gestion, tout comme pour les poteaux d'arrêts.
-
Un poteau d'arrêt à Esch-sur-Alzette.
-
La gare routière d'Esch-sur-Alzette.
Exploitation
modifierInfrastructures
modifierLe dépôt du TICE est situé à Esch-sur-Alzette. Il a été reconstruit en 2006 à la place du dépôt historique du Minettstram[23].
Il est composé de quatre structures[23] :
- un bâtiment administratif, issu de l'ancien dépôt ;
- un atelier, issu lui aussi de l'ancien dépôt ;
- un remisage couvert et fermé ;
- une station service équipée à la fois pour les bus au gasoil et au biogaz.
Personnel
modifierLe TICE compte 514 salariés, qui sont pour la plupart des conducteurs, et sont tous au statut de fonctionnaire[23].
Matériel roulant
modifierMatériel actuel
modifierAutobus articulés
modifierNuméros | Nombre[24] | Mise en service | Marque & modèle | Remarques |
---|---|---|---|---|
123 | 1 | 2012 | MAN Lion's City G | |
120-122 | 3 | 2008 et 2011 | Mercedes-Benz Citaro G C1 Facelift | |
124-135 | 12 | 2016-2017 | MAN Lion's City GL | |
136-144 | 9 | 2019 | Mercedes-Benz Citaro G C2 | |
145-153 | 9 | 2020 | MAN Lion's City 18 | |
154-158 | 5 | 2022 | Mercedes-Benz Citaro G C2 Hybrid | |
401-415 | 15 | 2021, 2023, 2024 | MAN Lion's City 18 G EfficientHybrid | Fonctionnent au biogaz. |
Autobus standard
modifierNuméros | Nombre[24] | Mise en service | Marque & modèle | Remarques |
---|---|---|---|---|
42-51 | 10 | 2014 et 2016 | Mercedes-Benz Citaro C2 | |
312-364 | 53 | 2011, 2013, 2015, 2017, 2019-2020 | MAN Lion's City | Fonctionnent au biogaz. |
365-376 | 12 | 2021, 2023 | MAN Lion's City 12 G EfficientHybrid | Fonctionnent au biogaz. |
501-505 | 5 | 2014 | Göppel go4city | Remorques attelées aux bus nos 551 à 556 |
551-556 | 6 | 2014 | MAN Lion's City |
Midibus
modifierNuméros | Nombre[24] | Mise en service | Marque & modèle | Remarques |
---|---|---|---|---|
209-212 | 4 | 2011 et 2013 | Van Hool newA308 | |
213-221 | 9 | 2015-2017 | Mercedes-Benz Citaro K C2 |
Ancien matériel
modifier- Articulés
Numéros | Nombre[24] | Mise en service | Marque & modèle | Retrait | Remarques |
---|---|---|---|---|---|
100-110, 113 | 12 | 1999, 2000, 2002-2004 | Mercedes-Benz Citaro G C1 | 2016-2017, 2020 | |
111-112, 114-119 | 8 | 2003, 2005, 2007 | MAN NG 313 | 2020, 2022-2023 |
- Standards
Numéros | Nombre[24] | Mise en service | Marque & modèle | Retrait | Remarques |
---|---|---|---|---|---|
1-2 | 2 | 1928 | Berliet Alcadre | 1940 | |
1-3 | 3 | 1948 | Chausson APH48 | 1960-1961, 1965 | |
4-10 | 7 | 1949-1951 | MAN-Comes | 1964-1965, 1968 | |
11-15 | 5 | 1951, 1953 | Henschel-Comes | 1965, 1967-1968 | |
16-20 | 5 | 1953-1954 | Büssing-Conrardy U9 | 1968-1969, 1972 | |
21-32 | 12 | 1954-1957 | Büssing-Comes U10 | 1972-1974 | |
28 + 33 | 2 | 1959 | Büssing-Jonckheere U10 | 1977 | |
3 + 34-61 | 29 | 1959-1972 | Mercedes-Jonckheere O317 | 1977-1986 | |
62-74 | 13 | 1973-1975 | MAN SÜ 230 | 1988-1989 | |
75-99 + 1-4 | 29 | 1975-1980 | MAN SÜ 240 | 1990-1996 | |
5-8 | 4 | 1981 | Mercedes-Benz O 307 | 1998 | |
9-20 | 12 | 1984-1986 | MAN SÜ 240 | 1999-2001 | |
21-36 | 16 | 1988-1991 | Mercedes-Benz O 405 | 2003-? | |
37-41 | 5 | 1992 | Van Hool A600 | 2013 | |
42-47 | 6 | 1993 | Mercedes-Benz O405 | 2013 | |
48-52 | 5 | 1995 | Van Hool A600 | 2013 | |
53-64 | 12 | 1995-1996 | Mercedes-Benz O405 | 2013 | |
65-69 | 5 | 1998 | MAN NL 223 | 2013 | Fonctionnent au GNV |
70-74 | 5 | 1998 | MAN NÜ 233 | 2013 | |
75-76 | 2 | 1999 | MAN NL 263 | 2016 | |
77-79 | 3 | 2000 | Mercedes-Benz Citaro C1 | 2015-2016 | |
80-89 | 10 | 2002, 2003 | MAN A21 | 2015-2016 | Fonctionnent au GNV |
11-32 | 22 | 2007-2009, 2011 | Irisbus Citelis 12 | 2016-2017, 2019-2020 | |
90-98, 301-315 | 24 | 2005-2006, 2008, 2011 | MAN Lion's City | 2016-2017, 2019-2020, 2023 | Fonctionnent au GNV |
33-41 | 9 | 2012 | Van Hool NewA330 | 2023 |
- Midibus
Numéros | Nombre[24] | Mise en service | Marque & modèle | Retrait | Remarques |
---|---|---|---|---|---|
200-201 | 2 | 2002 | MAN NM 223 | 2015-2016 | |
202-205 | 4 | 2003 | Mercedes-Benz Cito | 2015 | |
206-208 | 3 | 2007 | Van Hool newA308 | 2017 |
Le Mercedes-Benz no 34 a été sauvegardé par l'ASBL Bus 34[25].
Tarification et financement
modifierDepuis le , l'ensemble des réseaux de transport coordonnés par l'État, dont fait partie le TICE, est gratuit[26].
Avant cette date, la tarification des lignes était identique sur les cinq réseaux de transport en commun du pays depuis le [27] : CFL, Luxtram, RGTR, AVL et TICE.
Le financement du fonctionnement des lignes (entretien, matériel et charges de personnel) est assuré par le syndicat intercommunal ou par Esch-sur-Alzette et Dudelange dans le cadre des lignes City-Bus. Le manque à gagner induit initialement par le faible coût des titres de transport puis par la gratuité instaurée en mars 2020 est compensé par l'autorité organisatrice, l'État luxembourgeois. Il définit les conditions générales d'exploitation ainsi que la durée et la fréquence des services sur proposition de l'administration des transports publics du ministère de la Mobilité et des Travaux publics[28].
Notes et références
modifier- (lb) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en luxembourgeois intitulé « Transport intercommunal de personnes dans le canton d'Esch-sur-Alzette » (voir la liste des auteurs).
- (de) Séverine Goffin, « Busse im Süden passen sich Studentenflut an », sur lessentiel.lu, (consulté le ).
- « Arrêté grand-ducal du 2 juin 1914 portant création d'un syndicat de communes pour la construction et l'exploitation de tramways intercommunaux dans le canton d'Esch-sur-Alzette », Journal officiel du Grand-Duché du Luxembourg, vol. Mémorial A, no 35, , p. 578 à 582 (lire en ligne).
- « Entretien avec Henri Hinterscheid Président du TICE », sur newcom.lu, (consulté le ).
- « Les transports en commun, fantas-TICE », sur gemengen.lu, (consulté le ).
- « Tramways Intercommunaux du Canton d'Esch (1927-1956) », sur rail.lu (consulté le ).
- « Rail.lu - Tarification », sur rail.lu (consulté le ).
- « Arrêté grand-ducal du 29 juillet 2008 portant approbation des nouveaux statuts du Syndicat pour le transport intercommunal de personnes dans le canton d’Esch-sur-Alzette, en abrégé «T.I.C.E.» », Journal officiel du Grand-Duché du Luxembourg, vol. Mémorial A, no 133, , p. 1999 à 2001 (lire en ligne).
- « Sudtram », sur rail.lu (consulté le ).
- (de) « Citybus Esch – Der Kreis schliesst sich », sur tageblatt.lu, (consulté le ).
- « Flexibus : bus sur demande à Esch sur Alzette », sur tout-luxembourg.com, (consulté le ).
- « Le TICE renouvelle sa flotte: 60 nouveaux bus d'ici 2017 », sur wort.lu, (consulté le ).
- « Modifications Service RGTR et TICE valables à partir du 01 mai 2013 », sur mobiliteit.lu (consulté le ).
- « Pas besoin d'un tram mais d'un Mettis », sur wort.lu, (consulté le ).
- (de) « Diese Änderungen treten am Montag in Kraft », sur wort.lu, (consulté le ).
- « Nouveautés Citybus de Dudelange au 5 décembre 2016 », sur ondiraitlesud.lu (consulté le ).
- « Bus TICE : le Sud dans la peau » , sur lequotidien.lu, (consulté le ).
- Mike Stebens, « Beaucoup d'agitation autour du syndicat de bus TICE », sur virgule.lu, (consulté le ).
- «Le TICE doit jouer un rôle important dans la réorganisation des transports», sur virgule.lu, (consulté le ).
- Mike Stebens, « Les conducteurs de bus TICE craignent pour leur avenir », sur virgule.lu, (consulté le ).
- « TICE - Syndicat pour le transport intercommunal de personnes dans le canton d'Esch-sur-Alzette », sur guichet.public.lu, (consulté le ).
- « Présentation », sur tice.lu (consulté le ).
- « TICE - Qui sommes nous ? », sur tice.lu (consulté le ).
- « Zoom : les TICE », sur mobilite.hurtaut.eu, (consulté le ).
- (en) « Vehicles List », sur fotobus.msk.ru (consulté le ).
- (lu) « Geschichte des Bus 34 », sur bus34.lu (consulté le ).
- « La gratuité en mars 2020, la 1re classe maintenue », sur lessentiel.lu, (consulté le ).
- Chambre des Députés du Grand-Duché de Luxembourg, « Dossier thématique Tram régional », sur rail.lu, (consulté le ), p. 119.
- « La nouvelle Administration des transports publics vient d'entamer ses fonctions », sur gouvernement.lu, (consulté le ).