Esch-sur-Alzette

ville du Luxembourg

Esch-sur-Alzette (en luxembourgeois : Esch-Uelzecht Écouter, en allemand : Esch an der Alzette) est une ville luxembourgeoise. Chef-lieu du canton du même nom, elle est, après Luxembourg-ville, la deuxième ville du pays par la population avec plus de 36 000 habitants.

Esch-sur-Alzette
(lb) Esch-Uelzecht
(de) Esch an der Alzette
Esch-sur-Alzette
Vue de la ville depuis la colline.
Blason de Esch-sur-Alzette
Blason
Drapeau de Esch-sur-Alzette
Logo
Administration
Pays Drapeau du Luxembourg Luxembourg
Canton Esch-sur-Alzette (chef-lieu)
Titre de ville depuis 1906
Bourgmestre
(Buergermeeschter)
Mandat
Christian Weis (CSV)
2023-2029
Codes postaux 4010-4073, 4080-4086, 4101-4141, 4150-4179, 4201-4289, 4301-4374 (liste détaillée)
Code UAL 2 LU0000204
Indicatif téléphonique (+352)
Démographie
Gentilé Eschois(e)
Population 37 455 hab.[1] ()
Densité 2 610 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 29′ 50″ nord, 5° 58′ 44″ est
Altitude Min. 279 m
Max. 435 m
Superficie 14,35 km2 [2]
Pôle urbain Région Sud
Élections
Communales
(mode de scrutin)
Scrutin proportionnel plurinominal
Législatives Circonscription Sud (chef-lieu)
Européennes Circonscription Luxembourg
Localisation
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Esch-sur-Alzette
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Esch-sur-Alzette
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Esch-sur-Alzette
Liens
Site web esch.lu

La ville est la capitale des « Terres Rouges » (« Minett » en luxembourgeois), riches en minerai de fer, et reste un grand centre sidérurgique du pays. Cosmopolite — plus de 30 % de ses habitants sont des étrangers —, elle connaît aujourd’hui une importante activité commerciale.

Géographie

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Situation

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La ville est la capitale des « Terres Rouges », région qui doit son nom à la présence de minerai de fer en son sous-sol. Elle est traversée par l’Alzette, un affluent de la Sûre. Elle est délimitée au sud-ouest par la frontière française.

 
Panorama d'Esch-sur-Alzette.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Mondercange, Schifflange, Kayl, Rumelange, Sanem, Audun-le-Tiche et Russange.

Communes limitrophes d’Esch-sur-Alzette
Sanem Mondercange Schifflange
Russange (F)   Kayl
Audun-le-Tiche (F) Rumelange

Voies de communication et transports

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Du fait de sa position frontalière, la commune possède de nombreuses voies de communications, dont les autoroutes A4 (et son « prolongement », la voie rapide B40) et A13 et est traversée par deux routes nationales, les N4 et N31.

La ville est desservie par le Transport intercommunal de personnes dans le canton d'Esch-sur-Alzette (TICE), le réseau de bus intercommunal desservant les Terres Rouges, descendant du tramway d'Esch-sur-Alzette ou « Minettstram ». En outre, elle est un important nœud du Régime général des transports routiers (RGTR). Elle opère trois services « City-Bus » : un service régulier, le « Gaalgebus » qui permet d'accéder au Gaalgebierg depuis la gare d'Esch et deux services sur réservation, le « Flexibus Neiduerf » et le « Escher PlusBus ».

Esch-sur-Alzette est un important nœud ferroviaire lié aussi bien à sa situation géographique qu'à son passé sidérurgique, elle est reliée ainsi à la capitale, à l'ensemble des communes des Terres Rouges et à la France voisine. Elle possède deux gares ouvertes aux voyageurs : la gare d'Esch-sur-Alzette et la plus récente gare de Belval-Université construite au XXIe siècle en lien avec la reconversion du quartier Esch-Belval.

Urbanisme

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En 2001, un concours international d’urbanisme a été mis en place pour prendre les meilleurs choix sur le projet Belval, sur la friche de la moitié désaffectée du site sidérurgique d'Esch-Belval, avec deux hauts-fourneaux à intégrer. Après une analyse détaillée des projets concentrée sur les critères de rentabilité, de phasage et de viabilisation, un comité de concertation dirigé par le ministre de l’Intérieur a décidé, le , de poursuivre la planification sur la base du projet du bureau Jo Coenen & Co de Maastricht[3].

À travers ses différents quartiers, le projet[4] permettra à terme d’accueillir plus de 5 000 habitants et plus de 20 000 occupants ou utilisateurs quotidiens. Le nouvel ensemble urbain porte sur une surface développée de près de 1,3 million de m² sur 69 hectares constructibles. Une proportion importante (30 % des surfaces) est réservée aux espaces verts et places publiques.

Les conditions de sa mise en œuvre lui confèrent un fort potentiel de développement grâce notamment :

  • au respect des idées directrices formulées dès l’origine par les initiateurs du projet ;
  • à une insertion harmonieuse dans le tissu urbain des communes d’Esch et de Sanem ;
  • au soutien actif de l’État à travers un important programme de décentralisation de fonctions administratives et la mise en œuvre d’une politique d’enseignement secondaire et supérieur ambitieuse développée dans le contexte de la création de l’Université du Luxembourg et du lycée technique de Belval.

Toponymie

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Histoire

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Esch-sur-Alzette est une ville au passé mouvementé. Elle devient « ville-libre » le [5]. C'est une ancienne ville industrielle, bastion de la sidérurgie. À la suite de la crise de la sidérurgie dans le bassin lorrain, cette activité se replie aujourd’hui sur l'aciérie électrique et sur le laminoir d'Esch-Belval, l'usine des Terres Rouges à la frontière française ayant fermé en 1977 et celle d'Esch-Schifflange en 2012. Les anciens hauts-fourneaux sont démantelés, exportés en Chine ou transformés en musée.

De 1937 à 1954, la ville a disposé d'un aérodrome ; le site est occupée depuis par un quartier d'habitation dont une rue est baptisée rue de l'Aérodrome.

Le , premier jour de la bataille de France, les Français de la 3e division légère de cavalerie affrontent leurs premiers Allemands (de la 16. Armee) dès l'aube à Esch-sur-Alzette, qui ont été transportés par avions et planeurs jusque dans les environs, provoquant une « surprise (...) complète »[6] chez les combattants français, si bien que ces derniers parlent également, à tort, de la présence d'une puissante cinquième colonne[7]. De durs combats se déroulent tout au long de la journée avant que les Français ne repassent la frontière le lendemain[7].

Politique et administration

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Structure administrative

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La commune dispose du statut de ville depuis le [8] et est le chef-lieu du canton d'Esch-sur-Alzette.

Administration communale

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Le conseil communal d'Esch-sur-Alzette est composé de dix-neuf membres, dont le collège des bourgmestre et échevins constitué de cinq membres : le bourgmestre Christian Weis et quatre échevins[9].

Composition du conseil communal[10]
Partis Effectif Dont bourgmestre et échevins Statut
CSV 6 3 majorité
LSAP 6 0 opposition
Les Verts 2 1 majorité
DP 2 1 majorité
La Gauche 1 0 opposition
Piraten 1 0 opposition
adr 1 0 opposition

Liste des bourgmestres

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Titulaires de la fonction de bourgmestre d’Esch-sur-Alzette 
IdentitéPériodeDuréeÉtiquette
DébutFin
Johannes-Nepomuk Haas (d)
( - )

(mort en cours de mandat)
14 ans
Henri Motté (d)
( - )
2 ans
Jacques Schmit (d)
( - )
6 ans
François-Joseph Hoferlin (d)
( - )
5 ans
Dominique Stoffel (d)
( - )
2 ans
Jacques Schmit (d)
( - )
18 ans
Pierre Claude (d)
( - )
17 ans
Dominique-Joseph Hoferlin (d)
( - )

(mort en cours de mandat)
27 ans
Léon Metz (en)
( - )
3 ans
Armand Spoo (d)
( - )
2 ans
Jean-Pierre Michels (d)
( - )

(mort en cours de mandat)
5 ans
Nicolas Biwer (d)
( - )
2 ans
Jean-Pierre Pierrard (d)
( - )
1 an PD
Victor Wilhelm (d)
( - )
13 ans
Par intérim :
Jules Heisten (d)
( - )
5 mois PD
Hubert Clément
( - )
5 ans
Jules Heisten (d)
( - )
1 an PD
Otto Komp (d)
( - )
1 an
Par intérim :
Theodor Feldhege (d)
( - )
1 an
Josef Kohns (d)
( - )
1 an
Hubert Clément
( - )
1 an POSL
Arthur Useldinger (en)
( - )
3 ans PCL
Michel Rasquin
( - )

(entrée au gouvernement (d))
2 ans POSL
Antoine Krier (en)
( - )
14 ans POSL
Jules Schreiner (d)
( - )
4 ans POSL
Arthur Useldinger (en)
( - )

(mort en cours de mandat)
8 ans PCL
Joseph Brebsom (en)
( - )
12 ans POSL
François Schaack (d)
( - )
10 ans POSL
Lydia Mutsch
(née en )

(entrée au gouvernement (d))
13 ans, 6 mois et 1 jour POSL
Vera Spautz
(née en )
4 ans PCS
Georges Mischo
(né en )
6 ans et 23 jours PCS
Christian Weis (d)
(né en )
PCS

Tendances politiques et résultats

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La ville d'Esch-sur-Alzette est rattachée pour les élections législatives à la circonscription Sud dont elle est le chef-lieu. Aux élections législatives luxembourgeoises de 2018, les deux partis arrivés en tête dans la circonscription Sud sont le parti populaire chrétien social (CSV) avec 26,91 % des voix suivi du parti ouvrier socialiste luxembourgeois (LSAP) avec 22,23 % des voix.

Jumelages

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La ville d'Esch-sur-Alzette est jumelée avec[11] :

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans le pays depuis 1821. Les recensements décennaux de la population permettent de caler les chiffres sur la composition de la population par sexe, âge, nationalité et commune de résidence. Entre deux recensements, la population au 1er janvier de l’année   est évaluée en ajoutant à la population au 1er janvier de l’année   les soldes naturel (naissances   décès) et migratoire (arrivées   départs) de l'année. La même méthode est appliquée pour la répartition par âge au 1er janvier et les effectifs totaux par nationalité. Depuis le , le Luxembourg dénombre 100 communes.

Au , la commune comptait 37 455 habitants.

           Évolution démographique [ modifier ]
1821 1851 1871 1880 1890 1900 1910 1922 1930
8101 4893 9465 0826 85510 97116 46120 43729 429
1935 1947 1960 1970 1978 1979 1981 1983 1984
27 51726 85127 95427 57425 51525 53825 14424 55024 130
1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993
23 98023 87023 72023 54023 84623 93624 01824 03623 964
1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002
24 02024 25524 57124 56424 60624 87325 19527 14627 244
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
27 63028 06628 27428 64629 06329 51529 85330 14730 125
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
30 86331 89832 60033 28633 93934 37835 04035 38236 218
2021 2022 2023 2024 - - - - -
36 22836 17736 62537 455-----
Jusqu'en 1970 et pour les années 1981, 1991, 2001 et 2011 : date du recensement général de la population ; pour les autres années : situation au 1er janvier.
(Sources : STATEC depuis 1821 et CTIE à partir de 2017[1].)
           Histogramme de l'évolution démographique


La ville est célèbre pour son club de football, la Jeunesse d'Esch, 28 fois champion du Luxembourg.

Elle est la ville natale du plus grand footballeur luxembourgeois de tous les temps, Louis Pilot, qui commença sa carrière dans l'autre club de la cité minière, le Club Sportif Fola Esch, qui est également réputé pour son équipe de football mais également pour son équipe de handball. En effet, le Club Sportif Fola Esch était un club omnisports, dont la section handball, le HB Eschois Fola, fut 21 fois champion du Luxembourg tandis que son rival le HC La Fraternelle Esch, quant à lui, fut deux fois champion du Luxembourg. En 2001, ces deux clubs fusionnent pour former le HB Esch, qui lui fut six fois champion du Luxembourg et est également le tenant du titre.

En 2013, le HB Esch est aujourd’hui le seul club du pays à avoir atteint une finale européenne, l'EHF Challenge Cup.

Esch-sur-Alzette a accueilli l'arrivée de la deuxième étape du Tour de France 2006.

Économie

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La ville a donné son nom au premier Boeing 747-8 de la compagnie aérienne nationale Cargolux.

Tourisme

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La ville eschoise est connue pour ses parcs, notamment celui situé au Gaalgebierg : un ensemble unique de jardins fleuris, de jardins « à la française », de sentiers en forêt et petits chemins isolés. Le parc animalier au sommet du Gaalgebierg est très apprécié par les familles pour son entrée gratuite. Pendant la saison estivale, le parc accueille également tous les deux ans le festival des Terres Rouges. Durant la saison hivernale, la grande place de jeux se « transforme » en patinoire naturelle qui s'étend sur une surface de presque 2 000 m2.

La rue de l'Alzette, piétonnière sur une longueur de 800 mètres, est intéressante non seulement pour ses magasins mais aussi pour l’architecture de ses immeubles. L'église Saint-Joseph (1873) de style néo-gothique est située en plein centre de la métropole du fer. À côté de trois autres églises catholiques, Esch a aussi une synagogue, une église protestante réformée, une église néoapostolique, une mosquée et un temple des témoins de Jéhovah.

La mine Cockerill est la seule mine luxembourgeoise disposant d’un puits. L’extraction de la minette se faisait habituellement par des galeries situées dans la réserve naturelle Ellergronn.

Les anciens quartiers ouvriers autour de l'usine Terres Rouges au quartier Grenz/Hiehl ont un passé très animé, avec de nombreux cafés et logements locatifs surtout peuplés de travailleurs immigrés italiens[réf. nécessaire].

À côté de l'université et de la Rockhal, le nouveau quartier universitaire d'Esch-Belval dispose d'un grand centre commercial et de nombreux bars et restaurants.

Tous les ans, à partir du 16 novembre, la place de l'Hôtel-de-Ville abrite le marché de Noël Winter Wonderland de la ville ainsi qu'un défilé de saint Nicolas dans les rues d'Esch.

Culture locale et patrimoine

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La culture est bien ancrée à Esch-sur-Alzette avec le Théâtre municipal, le Conservatoire de musique, la Kulturfabrik et le Musée de la résistance. Un nouveau centre culturel à vocation musicale voit le jour en 2005 : la Rockhal. La ville compte quatre lycées sur son territoire : le lycée de garçons d'Esch-sur-Alzette, le lycée Hubert-Clément (anciennement lycée de jeunes filles), le lycée technique d'Esch-sur-Alzette et le Lycée technique de Lallange.

L’exposition 100 Escher se situe le long d’un sentier de promenade reliant les cinq pavillons à thèmes au parc du Centenaire de la ville. Cette exposition reprend les photos qui ont été réalisées par le photographe Raymond Reuter dans le cadre de la réalisation du calendrier du Centenaire. Il s’agit d'une étude sociologique faite durant l’année 2005 sur la population eschoise, représentant jeunes et moins jeunes, Luxembourgeois et immigrés, femmes et hommes…

Chaque année se déroule la fête de la Résistance à la Kulturfabrik, un ancien abattoir devenu centre culturel, organisée par les Amis du Monde diplomatique et Attac Luxembourg. Cet événement s’organise autour de débats, conférences, films et concerts.

Édifices religieux

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  • Église Saint-Joseph, 21 rue de l'Église.
  • Église Saint-Henri, place des Franciscains.
  • Église du Sacré-Cœur, 77 rue Bernard-Zenon.
  • Église Marie-Reine de Lallange, rue du Luxembourg.
  • Église, rue d'Offenbach.
  • Temple protestant, 11 rue de la Libération.
  • Synagogue d'Esch-sur-Alzette, 52 rue du Canal, l'ancienne se situait place de la Synagogue.
  • Salle du royaume, rue Burgronn.
  • Évangélique la Source, 138 rue Victor-Hugo.
  • Chapelle du cimetière de Lallange
  • Chapelle de la Mission italienne

Patrimoine culturel

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Voici les films tournés à Esch-sur-Alzette :

Personnalités liées à la ville

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Héraldique, logotype et devise

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  Blason
D'argent à une tour de gueules ouverte et deux fois ajourée, à cinq créneaux, accostée de l'écusson des armes de l'ancien Duché de Luxembourg (burelé d'argent et d'azur de dix pièces, au lion de gueules rampant, la queue fourchue armé, lampassé et couronné d'or). Le pied de la tour est figuré par un terrain ondulé d'argent et d'azur[N 1].
Détails
Armoiries de la commune luxembourgeoise d’Esch-sur-Alzette[12].

Notes et références

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  1. La ville porte le pied « ondé de cinq pièces d'azur et d'argent », ce qui correspond mieux aux règles héraldiques et ce qui semble d'ailleurs avoir été l'intention première des auteurs du projet. En effet le texte allemand de l'arrêté du 11 mai 1871 dit : « auf blau und weiss geflutetem Grunde ».

Références

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  1. a et b « Population par commune au 1er janvier 2024 », sur statistiques.public.lu, STATEC, (consulté le ).
  2. « Superficie par canton et commune », sur statistiques.public.lu, STATEC, (consulté le ).
  3. Histoire du site Belval.
  4. « L’avenir est au sud — Belval-Ouest ».
  5. Nicolas van Werveke, Étude sur les chartes luxembourgeoises du Moyen Âge, la Cour, V. Bück, 1889.
  6. Journaux des marches et des opérations de la 3e division légère de cavalerie, cité par Yves Buffetaut, Ardennes 1940 : La percée allemande (Militaria Magazine HS n°74), 2010, p. 42.
  7. a et b Yves Buffetaut, Ardennes 1940 : La percée allemande (Militaria Magazine HS n°74), 2010, p. 42 à 46.
  8. « Mémorial A no 34 », sur legilux.public.lu, .
  9. « Collège des bourgmestre et échevins », sur administration.esch.lu (consulté le ).
  10. « Conseil communal », sur administration.esch.lu (consulté le ).
  11. Jumelages.
  12. Jean-Claude Loutsch, Armorial communal du Grand-Duché de Luxembourg, Luxembourg, .

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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