Torii Ryūzō
Torii Ryūzō (鳥居 龍藏 , - ) est un ethnologue, anthropologue japonais, connu pour ses recherches anthropologiques à Taïwan. Il a également conduit des fouilles archéologiques et essayé de comprendre la préhistoire de l'Asie du nord-est.
Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
鳥居龍蔵 |
Nationalité | |
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A travaillé pour |
Université de Tokyo Université Sophia Université Kokugakuin Harvard–Yenching Institute (en) |
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Maître |
Tsuboi Shōgorō (d) |
Biographie
modifierNé dans le quartier Funaba de Tokushima sur l'île de Shikoku, il est dès son jeune âge un collectionneur passionné d'objets de toutes sortes, et montre peu d'inclination pour l'étude formelle. Heureusement, il bénéficie d'enseignants intelligents qui, malgré son indifférence à l'école, apprécient sa vive curiosité naturelle, et l'emmènent avec eux lors d'excursions dans le district étudier l'histoire et la culture matérielle de sa région. Il développe ainsi très tôt une capacité à étudier le terrain qui compense son manque de dévouement à l'étude purement livresque[1]. Torii Ryūzō établit les premiers rapports et photographies des rangées de monolithes sur le site archéologique de Beinan à proximité de Taitung à Taïwan. Certaines pierres mesurent plus de 4,5 mètres [2].
Dans le sillage des critiques de Sakuzō Yoshino relatives aux ambitions impériales japonaises en Corée, Torii se range du côté de ceux qui justifient l'annexion japonaise au motif d'un consensus contemporain au niveau mondial en linguistique, en anthropologie et en archéologie selon lequel les Coréens et les Japonais sont un seul et même 'race/peuple' (dōminzoku)[3].
Article connexe
modifierNotes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Torii Ryūzō » (voir la liste des auteurs).
- Torii Ryūzō Zenshū, Asahi Shinbunsha, Tokyo 1975 vol.1 pp. 1-12
- Le site archéologique Peinan et le musée national de la préhistoire de Taiwan Perspectives Chinoises, 2001
- Oguma Eiji, Tan'itsu minzoku shinwa no kigen, Shin'yōsha, Tokyo 1995 pp.154ff. English translation in Eiji Oguma, "A Genealogy of 'Japanese" Self-Images", Trans Pacific Press, 2002, pp. 126-127.