Théodore Denis
Théodore Denis est un homme politique français né le à Saint-Paul-lès-Dax (Landes) et mort le à Paris.
Théodore Denis | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (14 ans, 10 mois et 7 jours) |
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Élection | 20 août 1893 |
Réélection | 8 mai 1898 27 avril 1902 6 mai 1906 |
Circonscription | Landes |
Législature | VIe, VIIe, VIIIe et IXe (Troisième République) |
Groupe politique | Groupe républicain nationaliste Groupe antijuif Action libérale |
Prédécesseur | Gustave Loustalot |
Successeur | Georges Jean Albert Chaulet |
Maire de Dax | |
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Prédécesseur | Raphaël Milliès-Lacroix |
Successeur | Raphaël Milliès-Lacroix |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Paul-lès-Dax (Landes) |
Date de décès | (à 50 ans) |
Lieu de décès | 7e arrondissement de Paris |
Résidence | Landes |
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Maires de Dax | |
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Biographie
modifierAvocat et bâtonnier de l'Ordre des avocats de Dax, fondateur en 1881 du journal républicain Le Dacquois, il est maire de Dax d' à et de à . Député des Landes de 1893 à 1908, il est membre du groupe républicain nationaliste, du groupe antijuif puis de celui de l'Action libérale et intervient souvent dans les débats.
En 1894, il soutient avec vigueur le maire de Dax Milliès-Lacroix lors de sa révocation pour avoir organisé des corridas malgré l'interdiction préfectorale. Le discours improvisé du qu'il prononce alors au Palais Bourbon le fait remarquer de ses collègues. Sa participation à la rédaction du rapport général de la commission d'enquête sur le scandale de Panama le conduit à rejeter tout au long de sa carrière politique le règne de la haute finance et du capitalisme industriel, et à se rapprocher des cercles antisémites. En 1896, il accepte de faire partie d'une commission chargée de départager les candidats à un concours organisé par La Libre Parole d'Édouard Drumont « sur les moyens pratiques d'arriver à l'anéantissement de la puissance juive en France ».
Il se signale ensuite anti-dreyfusard avant de se concentrer sur la défense des droits de l'homme et de la liberté religieuse au moment de la politique anticléricale menée par le ministère Combes et s'oppose à la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905.
Il entretient une communication épistolaire avec le journaliste monarchiste dacquois Rémi d'Avezac de Moran, qui le soutient et le félicite lors de ses élections. Ces lettres sont conservées dans des archives privées, chez Madeleine Jogan à Dax[1].
Il est inhumé au cimetière Saint-Pierre de Dax[2].
Notes et références
modifierNotes
modifierRéférences
modifier- Piot 2012, p. 40, 400, 528 et 643.
- Cimetières de France et d'ailleurs
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Théodore Denis, député-maire de Dax (1858-1908), par Madeleine Jogan, Bulletin de la Société de Borda, 2011, 2012, 2014
- « Théodore Denis », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Articles connexes
modifierLiens externes
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- Ressource relative à la vie publique :