Taintrux

commune française du département des Vosges

Taintrux ([tɛ̃tʁy]Écouter, en vosgien de la montagne [tɛ̃ːtʁy]) est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.

Taintrux
Taintrux
Taintrux, vu de la Pierre de Laitre.
Blason de Taintrux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Saint-Dié-des-Vosges
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges
Maire
Mandat
Pierre Chachay
2020-2026
Code postal 88100
Code commune 88463
Démographie
Gentilé Taintrusien(ne)s
Population
municipale
1 477 hab. (2021 en évolution de −5,2 % par rapport à 2015)
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 15′ 01″ nord, 6° 54′ 10″ est
Altitude 395 m
Min. 344 m
Max. 760 m
Superficie 31,69 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Saint-Dié-des-Vosges
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Dié-des-Vosges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Dié-des-Vosges-1
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Taintrux
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Taintrux
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Taintrux
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Taintrux

Ses habitants étaient appelés les notis brôves gens dè Tïnctru[Note 1]. Depuis le scrutin communal et populaire du , ouvert à tous les habitants, enfants compris, les habitants sont désormais appelés les Taintrusiens.

Géographie

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Localisation

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Taintrux est située à 8 km de Saint-Dié-des-Vosges, à 5 km de Saulcy-sur-Meurthe par le col d'Anozel (450 m) et à 11 km de Corcieux par le col de Vanémont (519 m).

Géologie et relief

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La commune de Taintrux est l'une des plus vastes du département, où les forêts de sapins et de pins sylvestres dominent. Elle est arrosée par le Taintroué, petit affluent rive gauche de la Meurthe. Le point bas se situe au nord dans l'ancienne prairie du Taintroué, près du hameau de Chaumont, à l'altitude de 344 m. Le point culminant est à l'est, à 760 m, près de la Roche d'Anozel.

L'habitat est très dispersé. Il était composé d'une constellation très éparse de hameaux selon la tradition d'habiter de la montagne vosgienne. Beaucoup ont disparu. Mais certains ayant maintenu une croissance, tels Rougiville et Chevry, concurrencent le Centre où sont implantées la mairie et l'église.

Sismicité

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Commune située dans une zone de sismicité modérée[1].

Hydrographie et les eaux souterraines

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Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :

Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Mortagne, le ruisseau le Taintroue, le ruisseau de la Cense de Grandrupt, le ruisseau de Paxoral, le ruisseau des Trois Scieries, le ruisseau du Bois de la Famille, le ruisseau le Neurain et le ruisseau Les Rouges Eaux[2],[Carte 1].

La Mortagne, d'une longueur totale de 74,6 km, prend sa source dans la commune de Saint-Léonard et se jette dans la Meurthe à Mont-sur-Meurthe, après avoir traversé 26 communes[3].

Le Taintroué, d'une longueur totale de 14,5 km, prend sa source dans la commune de Saint-Léonard et se jette dans la Meurthe à Saint-Dié-des-Vosges, après avoir traversé trois communes[4].

Cartographies de la commune
 
  La commune dans le département
 
Carte OpenStreetMap
 
Carte topographique
 
Avec les communes environnantes
  • 1Carte dynamique
  • 2Carte Openstreetmap
  • 3Carte topographique
  • 4Carte avec les communes environnantes
 
Réseaux hydrographique et routier de Taintrux.

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].


En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 411 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 11,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ban-de-Sapt », sur la commune de Ban-de-Sapt à 13 km à vol d'oiseau[7], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 027,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 36,9 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Voies de communications et transports

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Voies routières

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Accès par la D 58 depuis Saulcy-sur-Meurthe (5 km[12]) par le col d'Anozel, et par la D 31 depuis Saint-Dié-des Vosges (8 km).

Transports en commun

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Hameaux

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Le hameau de Rougiville est situé entre la rive gauche du ruisseau le Taintroué et les premiers contreforts du col du Haut Jacques (606 m), le hameau de Rougiville est le plus important de la commune de Taintrux. Traversé par la RD 31, Rougiville compte notamment la scierie Mandray (lieu-dit les Trois Scieries), spécialisée dans le sciage de résineux, l'école maternelle et l'auberge du Haut Meix, ainsi qu'une voie de pierre, peut-être antique, la reliant directement au col du Haut Jacques.

Toponymie

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Anciennes mentions

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Teintruth (xie siècle), Tentreu (xiiie siècle), Tentrui (1310), Tentruyl (1311), Tentrui et Tentruy (1312), Tentru (xive siècle), Taintru (1561), Teintruz (1594), Tainctru (xvie siècle), Teintrux (1633), Taintrux (1656), Tentrus (xviie siècle), Teintru (1768), Teintreux (1790), Taintreux (an II)[15].

Étymologie

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Taintrux ne désigne pas une localité géographique précise, mais un ensemble géographique qui a laissé ensuite son nom à un espace plus vaste sous tutelle politique, la mairie de Taintrux associée de manière précoce à celle de Robache. Les vocables issus de l'ancien français Taintru, Teintrux ou le latin médiéval tardif Tinctus rivus selon dom Calmet font probablement référence à une assemblée d'habitants ou à un ancien ban. Une approche triviale peut confondre cet espace avec le bassin versant du modeste Taintroué, limité à sa haute vallée.

Consultons les archives capitulaires de Saint-Dié pour montrer l'évolution ancienne du toponyme. Les graphies sont : Teintruth vers 1050, Tentrini en 1188, Tentru en 1380, Taintrux en 1398, Tentrui en 1420.

Il existe plusieurs hypothèses :

  • i) La forme romane la plus ancienne attestée teintruth pourrait correspondre d'abord à une forme de genre neutre teneto rupto, assimilable au latin médiéval tenetum ruptum. Le latin populaire tenire a engendré le mot ancien français à la fin du XIIe siècle tenement, au sens de "tenure, possession de terre", éventuellement par un seigneur qui y place ses tenanciers[16]. Le latin ruptum, participe passé du verbe rumpere, rompre, briser est à l'origine de l'ancien français polysémique rote, qui peut signifier une rangée, une suite ou encore roture, qui signifie une fracture, une crevasse au sens topographique, voire une terre rompue, récemment défrichée. D'où l'on voit surgir un alignement de tenures dans un vallon situé dans une faille marquée.
  • Il resterait une interprétation passant par le genre féminin, tenata rupta. Au féminin, (via) rupta est à l'origine du français route, par la variante rote, au sens de route, voie, chemin perçé, piste, sentier. Tenet est le participe présent du verbe latin tenere forme classique de tenire, ce qui tient, possède, défend. L'allusion militaire ou seigneuriale souveraine est possible : elle fait surgir une installation ou château de contrôle de la route, qui est connu plus tard comme le château de Taintrux[17].
  • ii) Taintrux signifierait selon une interprétation érudite fondée sur l'explication relatinisante de Dom Calmet, tinctus rivus ou « ruisseau teint », le grès donnant une belle couleur rose-rouge au Taintroué lors des pluies.
  • iii) Selon d'autres historiens qui remarquent le nom voisin du hameau de Rougiville, le rouge évoquerait plutôt une limite à ne pas franchir, un terme ou rubrique instaurant l’exclusion officielle des malades lépreux qui hantaient jadis les hauteurs voisines des bois de Mortagne et de La Madeleine. L'évolution de teintruth peut aussi donner "teinte rouge" ou simplement "rouge".
  • iv) Une interprétation plus mythologique qui prolonge la suivante prend en compte l'extraordinaire continuité de l'homme depuis le Néolithique final dans ces parages montueux. Elle relève la similarité entre pictus - peint à l'huile - et tinctus - teint à l'eau -, qualificatifs qui révèlent les dessins corporels des peuplades non indo-européennes, donc les plus anciennes d'Europe, qu'elles soient d'Écosse (Pictes), d'Etrurie (Tusci) ou de l'Ouest de la France (Poitou jusqu'à la grande Vasconie).

Le paysage a longtemps été très différent de ce qu'il est devenu au siècle dernier. En témoignent la multiplicité de petits troupeaux de chèvres, complémentaires de l'élevage bovin, à la Belle Époque, qui broutaient dans les talus, dans les rapailles ou sur les chaumes, exigeant une mise en défense radicale des grands bois ou des nouveaux hagis. La commune était aussi plus peuplée au XIXe siècle.

La toponymie la plus ancienne semble prouver que le Kemberg, les bois de Mortagne, le massif de la Madeleine ainsi que le bois de Champ et les terres qualifiées à son voisinage ad noldium « menant à des espaces marécageux ou des prairies humides » ou Anould, ne formaient qu'un seul grand massif peuplé, appelé Agne. Ses habitants dispersés auraient été astreints à un simple tribut annuel, à l'origine du nom générique et communément retrouvé par ses variantes.

Histoire

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Les hauteurs méridionales de l'actuelle commune de Taintrux présentent un intérêt stratégique d'observation et de signalisation à l'époque antique et médiévale. Le site de hauteur du Chazeté *, proche du Noirmont, est occupé à l'époque du Hallstatt final. Son autre appellation, Chastel, témoignerait de son usage gallo-romain (castellum), puis au moins dans les premiers temps médiévaux (petit château).

L'ancien ban de Taintrux, au sud-ouest de la petite ville de Saint-Dié fondée au XIIIe siècle, est constitué d'une constellation de hameaux. Elle provient d'un morceau découpé sur le grand ban Saint Dié, séparé probablement vers le IXe siècle. La mainmise ducale s'est opérée au XIe siècle à Taintrux comme dans l'ensemble de l'ancien val de Galilée, imposant partout un ban le Duc bien plus vaste que les reliquats du ban saint Dié. Mais la maison de Parroye, originaire de la contrée de Lunéville, qui a fourni les premiers officiers ducaux s'impose alors dans la direction des différentes mairies, dont celle de Taintrux, et cumule les prérogatives administrative étendues.

Le château de Taintrux est alors le chef-lieu d'une vaste terre auquel est imposée une juridiction supérieure, le buffet. En 1188, le grand prévôt Mathieu de triste mémoire en a la charge. Elle comprend les mairies de Taintrux, Laveline, Fraize et Ban-de-Sapt. Les revenus de la seigneurie fiscale reviennent au voué de Galilée (appellation latine du cloître pour désigner le chapitre de Saint-Dié) et de Moyenmoutier. Il est souvent l'apanage des enfants du duc de Lorraine, ainsi Mathieu, fils de Thiébaut II, le reçoit sa vie durant. Pourtant, les historiens s'interrogent sur la localisation de ce vieux château fort, comprenant quatre tours et un pont-levis. Est-il sur la montagne du Chastel ou au hameau de la Bourse ? Il existait aussi une maison, jouxtant une ferme, qui faisait office de chambre de la justice tous les lundis en présence des seigneurs-justiciers (ou de leurs officiers ou représentants). La justice tenue était d'ailleurs appliquée à proximité de la chambre où s'élevait un gibet et un poteau de carcan, visible de loin.

La vallée de Taintrux a longtemps été à l'écart des grands chemins routiers, qui empruntaient les rebords de la vallée de la Meurthe, voire les hauts d'Anould plus au sud pour contourner le grand massif d'Agne et rejoindre la vallée du Neuné, Saint-Jacques du Stat et Champ. La voie ferrée Saint-Dié-Bruyères du XIXe siècle reprend grosso modo cette vieille route pratique.

La vallée du Taintroué dans son ensemble a évolué avec trois forces politiques génératrices de faciès économiques, parfois antagonistes :

  • Au nord et au nord-ouest, la forêt résiduelle d'Agne fait partie à l'origine du ban d'Etival, mais c'est alors un espace marginal et forestier réservé aux lépreux. C'est pourquoi le massif de la Madeleine est gérée dès le XIVe siècle par l'hospital de Saint-Dié, sous la responsabilité du chanoine doyen du chapitre de la collégiale. Usant ou abusant d'ententes ou d'accords avec le pouvoir régalien et religieux, les puissantes familles ont accaparé les bois de Mortagne, en y chassant souvent les habitants, qu'ils soient d'origine lépreuse ou réfugiés d'ailleurs. Accrochés aux premiers reliefs, les réfugiés ont toutefois pu investir dans des cultures productives, telles que la vigne à Rougiville, avec l'accord intéressé des autorités religieuses.
  • Les communautés paysannes ont mieux résisté sur les plateaux et les basses au cœur de l'actuelle commune de Taintrux, qui apparaît comme une antique et précoce clairière de la forêt d'Agne. L'élevage sous des formes souvent modestes et l'agriculture sont attestés de haute antiquité. Le paysage né de cette activité agro-pastorale devait être singulièrement dénudé par contraste avec les cantons forestiers voisins.
  • À l'est et au sud-est, le col d'Anozel et le Kemberg accueillaient une activité minière très ancienne, en particulier productrice de cuivre. La gestion efficace, parfois sans scrupule puisque les ouvriers mineurs étaient souvent des esclaves bagnards et prisonniers de guerre aux temps mérovingiens, carolingiens et othoniens, des autorités minières a favorisé l'extension forestière, de manière à disposer à peu de frais de charbon de bois et surtout de combustibles. Il est toutefois certain que les besoins importants ont été à l'origine de plusieurs dévastations des grands bois proches.

Véritable conservatoire des us et coutumes des civilisations les plus anciennes, elle s'impose très tôt en chef-lieu de ban, attirant l'installation de différentes mairies pour y capter les revenus et redevances. En conséquences d'héritages et de restructurations financières, ce dernier ensemble de mairies repris par l'autorité ducale et capitulaire a fusionné avec celle de Robache à la fin du XIVe siècle.

 
Les ruines du château en 1831[18].

La grande seigneurie de type féodale apparaît aussi tardivement, comme un fruit du jeu financier et politique typique du XIVe siècle. À son origine, le duc de Lorraine Ferry IV récompense en 1315 dans son testament son écuyer et vassal Aubert de Parroye avec les terres de Taintrux, Fraize, Ceffalt et Benaismenil, comprenant les biens et appartenance des mêmes lieux. Notons que le père d'Aubert de Parroye avait vendu au duc Ferry III, aïeul de Ferry IV une grande partie des biens cités, dépendant en ce qui concerne les terres sur le ban le Duc de la mairie de Taintrux. Il semble que les prêts généreux du fils au duc à court d'argent lui valent un retour en grâce et cette grande seigneurie que la maison de Parroye conserve au cours des siècles, puis transmet en 1664 à l'époque moderne à la maison cousine de Créhange.

Le ban de Taintrux reste sous l'autorité spirituelle du chapitre de Saint-Dié et de son grand prévôt. Après le XIIIe siècle, la paroisse saint Georges qui pérennise cet espace sur le plan religieux appartient à la collation du vénérable chanoine doyen du chapitre de Saint-Dié. Il faut noter que l'église dépend de la juridiction spirituelle du grand prévôt, qui exige quatre sous pour le benedicte, trois sous huit deniers pour les menues dîmes. Le doyen représente en premier lieu son chapitre qui, par l'intermédiaire de son sonrier, se réserve les dîmes. En 1398, elle s'élève à 28 muids de blé et 7 réseaux 1 bichet de fève. En 1467, à 31 muids de blé et 1 résal de fève.

Le chapitre de Saint-Dié se place aussi parmi les multiples seigneurs de Taintrux. Il a installé une mairie sur le ban, les revenus semblent modestes car le prévôt en perçoit seulement six sous de déodatiens (ou sous de saint-Dié) en 1188. Plus tard, les redevances sont mêlées à celle de Robache par suite de la fusion des mairies. Les revenus capitulaires du ban de Taintrux sont semblables en nature et services à ceux de Mandray et de Provenchères. Mais le nombre et la richesse des possessions capitulaires diffèrent : Mandray apporte bien plus que Provenchères, alors que Taintrux apporte un revenu moyen. Le paiement des cens s'opère à la Saint-Jean. Le chapitre possède de si longtemps qu'il n'est mémoire de communauté un bel espace convoité, le bois de la Bourse. En 1479, un jugement du lieutenant du bailliage de Nancy, concernant à l'origine les abus d'habitants qui y font une folle pâture en profit de leurs porcs, révèle les pariages forcés imposés par les seigneurs de Taintrux, notamment les seigneurs de Parroye et Charles de Haraucourt (AD88, G790).

À l'époque moderne et sans doute aussi à l'époque médiévale, ville du Pré est le chef-lieu du ban. Sans doute bien modeste à l'origine puisqu'il signifie une maison en pierre, centre d'un petit domaine, au milieu d'un pré ou de la prairie irriguée. La gestion administrative a donné naissance à un village et à plusieurs censes, c'est-à-dire terres en acensement. Le droit de village englobe les principaux hameaux ou finages : Chevry, le Paire, la Fosse, Rougiville, Ville du pré, Xainfaing. Les censes encore répertoriées au XVIIIe siècle sont, d'après dom Calmet :

  • les quatre censes à la Basse de la Rougeiau (soit à la vallée près des Rouges-Eaux) ;
  • les deux censes proches de Saint-Dié, La Ménantille et Charmont.

La justice et les forces militaro-policières de l'époque moderne n'ont plus de présence permanente à Taintrux. En 1594, les villages et censes dépendent de la prévôté et de la châtellenie de Saint-Dié. En 1634, le curé de Taintrux obtient de bénéficier d'une part plus importante de la dîme, à l'origine collectée au seul profit du chapitre. Rappelons que le prêtre faisant fonction de curé précaire n'avait souvent ni le titre ni les revenus de cette charge prestigieuse. Les difficultés économiques du moment nécessitent cet accord délicat.

Comme de nombreux villages suffisamment proches des voies de passage de la soldatesque, Taintrux est régulièrement ravagée par des bandes de pillards et de déserteurs après 1635 et bien au-delà de la guerre de Trente Ans. Les habitants se réfugient à la lisière des massifs forestiers. Mais disettes et épidémies, notamment pesteuses, causent bien plus de victimes. Après cette terrible guerre, l'économie redémarre très lentement, l'activité minière périclite et disparaît. La noblesse qui aurait pu investir dans l'économie moribonde réside souvent insouciante au loin. Nous connaissons une lettre au duc de Lorraine, rédigée le par François-Ernest, comte de Créhange, seigneur de Château-Brehain. Il remercie le souverain lorrain pour l'octroi de la chatellenie de Saint-Dié ainsi que la châtellenie d'Einville, dont il a hérité le quart de feue la maison de Parroye. Son cousin quelques années plus tard rédige de même en réponse à son investiture de charge une belle missive.

Avant le XVIIIe siècle, l'essor démographique est reparti. En 1693, Pierre de Cogney devient seigneur de Taintrux, il transmet son patrimoine à François de Cogney qui meurt en 1729 à Taintrux. S'y est construit à son chef-lieu, Ville du Pré le grand château que son héritier Renaud de Metz, le très riche seigneur de Taintrux, habite parfois en saison. Le titre est devenue une baronnie. La grande seigneurie échoit à la maison Bazelaire de Lesseux, qui comptent d'anciens officiers des forêts ducales. Son premier représentant Florent-Joseph Bazelaire, seigneur du comté de Lesseux, est aussi le premier représentant de la subdélégation de Saint-Dié, autrement le chef local des services administratifs français. Il meurt le .

Le ban dépendant du bailliage de Saint-Dié, du doyenné de Salm et du diocèse de Toul, possède trois moulins et trois scieries actives, selon Dom Calmet. En principe, chaque canton forestier possède une scierie, mais pas toujours en fonction.

En 1790, Taintrux fait partie du canton de Saint-Léonard dans le district de Saint-Dié. Le rattachement s'explique par la présence d'une route vicinal au chef-lieu de canton. La commune se développe surtout après les années révolutionnaires et impériales.

 
Taintrux en 1915.

En 1845, elle est proche d'un apogée démographique. Le service fiscal recense 394 maisons, 530 ménages, 202 électeurs censitaires. La surface agricole compte 3 159 ha, soit 1 125 ha en champs cultivés, 397 ha de prés ou prairies, 1 552 ha de bois et forêts domaniales et 11 ha de jardins et chenevières. Trois moulins à grains, cinq scieries, une fabrique de galoches s'activent avec l'eau du Taintroué ou de ses affluents. La petite rivière est d'ailleurs aménagée et flottable. Le commerce de planches, de bois de chauffage et d'œuvre sont ses principales ressources, avec le bétail et la pomme de terre. Les hameaux, à savoir la Basse Fosse, la Bourse, Chevry, la Haute-Fosse, les Mauvais-Champs, le Paire, Richardville, les Rouges-Eaux, Rougeiville, la Ville-du-Pré et Xainfaing sont remplis d'enfants. Il ne faut oublier les censes : les Journaux, la Molière, le Plat-du-Chêne, les Riviers. La statistique signale en outre deux grandes fermes isolées : Chaumont et Grandrupt.

Des combats violents s'y cristallisèrent en août et septembre 1914 après que Saint-Dié eut été occupée. Les militaires des deux camps réquisitionnèrent et dévorèrent force capridés domestiques. Les stigmates des combats de fin août-début septembre ou parfois ceux des entraînements routiniers étaient autrefois très visibles dans les environs de Rougiville ou au col d'Anozel. C'est en ce dernier endroit qu'une stèle commémore le premier rabbin aumônier mort pour la France, Abraham Bloch.

La commune a été décorée le de la croix de guerre 1914-1918[19].

Le maquis de Taintrux se révolta en juin 1944 à l'instar de celui de Corcieux[20]. La répression fut sanglante : plusieurs maquisards furent fusillés dont le fils du maire de l'époque. L' Association du Souvenir des Evènements du Maquis de Corcieux (ASEMC) fait renaître progressivement les chemins de mémoire[21]

La commune a été décorée, le , de la Croix de guerre 1939-1945[22].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1956 1961 Bataille   Agriculteur
         
mars 1971 mars 1989 Michel Poirel (1922-2013)   Instituteur
mars 1989 mars 2008 Marcel Bataille   Clerc de notaire
mars 2008 mars 2014 Bernard Saint-Dizier   Clerc de notaire
mars 2014 mai 2020 Jean-Luc Dieudonné   Retraité ancien chef de produit
mai 2020 En cours Pierre Chachay (°1954)   Retraité de la gendarmerie

Intercommunalité

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La commune est membre de la communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges.

Urbanisme

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Typologie

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Au , Taintrux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Dié-des-Vosges[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant 16 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[24],[25]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dié-des-Vosges, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[25]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[26],[27].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (84,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (79,9 %), prairies (12,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Finances locales

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Budget et fiscalité 2022

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Le centre : église et mairie.

En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[29] :

  • total des produits de fonctionnement : 1 219 000 , soit 776  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 805 000 , soit 512  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 182 000 , soit 116  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 285 000 , soit 181  par habitant ;
  • endettement : 195 000 , soit 124  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 21,88 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 35,76 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 32,76 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 24 380 [30].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].

En 2021, la commune comptait 1 477 habitants[Note 6], en évolution de −5,2 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
1 2371 3341 6321 8691 8671 9502 0342 0651 973
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 9842 0792 0692 0621 9701 8651 8411 7661 717
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 6431 6411 4721 4231 3031 268978931867
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
8631 0561 3831 3841 3671 5531 5731 5511 477
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Établissements d'enseignements[35] :

  • école maternelle ;
  • école primaire[36] ;
  • collèges à Saint-Dié-des-Vosges ;
  • lycées à Saint-Dié-des-Vosges.

Professionnels et établissements de santé[37] :

  • médecins à Saulcy-sur-Meurthe, Anould, Corcieux ;
  • pharmacies à Saulcy-sur-Meurthe, Saint-Michel-sur-Meurthe ;
  • hôpitaux à Fraize, Gerbépal, Bruyères.

Économie

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Entreprises et commerces

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Agriculture

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  • Sylviculture et autres activités forestières.
  • Autres cultures permanentes.
  • Élevage d'autres bovins et de buffles.
  • Élevage de chevaux et d'autres équidés.
  • Élevage de vaches laitières.
  • Élevage de chèvres[39].
  • Exploitation forestière.

Tourisme

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  • Hébergements et restauration à Saint-Dié-les-Vosges, Anould, Les Rouges-Eaux, La Voivre.
  • Restaurant Bistrot de pays[40] L'Echauguette[41],[42].

Commerces

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  • Commerces et services de proximité.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Massif montagneux couvert de résineux et parsemé de roches gréseuses aux formes originales : Pierre de Laitre, dont la roche sommitale, ou pierre, tire son nom d'un vieux cimetière ou aître en ancien français, probablement au pied du monticule.

  • L'ancien château de Taintrux était signalé ruiné au XVIIe siècle. Il a vraisemblablement subi les pillages de la guerre de Trente Ans.
  • L'église Saint-Georges.
L'orgue Jean-Nicolas III Jeanpierre (1848) de l'église Saint-Georges[43],[44], restauré en 2005 par Jean-Christian Guerrier[45],[46],[47].

Personnalités liées à la commune

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  • Famille de Parroye, dynastie seigneuriale, dont le premier seigneur de la mairie de Taintrux fut un simple lieutenant du duc de Lorraine[52].
  • Paul George et son épouse, instituteurs à Rougiville dans les années 1930[53], pionniers du mouvement Freinet.
  • Le grand-rabbin Abraham Bloch, tué au col d'Anozel en 1914[54].
  • Paul Grandjean (aka Junior & Toilet Killer), vainqueur du WSOP 1995 et 2001 à Las Vegas (avec un TACE de 80%), vainqueur du European Poker Tour 1993 de Vesoul (référence à noter : aucune correspondance trouvée sur le wsop.com).

Héraldique

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  Blasonnement :
Écartelé au 1° d’or au château donjonné de sable ajouré et ouvert du champ, au 2° d’azur à trois quintefeuilles d’argent percées du champ, au 3° d’azur à trois macles d’argent, au 4° d’or à trois têtes de lion arrachées et lampassées de gueules ; sur le tout un filet en croix d'argent chargé d'un filet de gueules.
Commentaires : Le château de Taintrux était le chef-lieu d’une seigneurie très ancienne des Vosges. Les trois autres quartiers évoquent les armes de Pierre Cogney, seigneur du lieu, et de son épouse Elisabeth Reboursel. Le filet en croix de gueules bordé d’argent figure la croix de saint George, du patron de la paroisse[55],[56]. Le blason a été créé en 2001 par Bernard Deforche.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

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Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. soient « nos braves gens de Taintrux » en dialecte montagnard ancien-français.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Dié-des-Vosges comprend une ville-centre et 15 communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Taintrux » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Didacticiel de la règlementation parasismique
  2. « Fiche communale de Taintrux », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  3. Sandre, « la Mortagne »
  4. Sandre, « le ruisseau le Taintroue »
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Taintrux et Ban-de-Sapt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Ban-de-Sapt », sur la commune de Ban-de-Sapt - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Ban-de-Sapt », sur la commune de Ban-de-Sapt - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  12. Lieux et itinéraires
  13. Taddéo, le transport à la demande
  14. Transports urbains
  15. Paul Marichal, Dictionnaire topographique du département des Vosges : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Impr. nationale, 1941
  16. Algirdas Greimas, Dictionnaire d'Ancien français, édition HER-Larousse, 2000.
  17. Gaston de Golbéry, Notice sur l'ancien château de Taintrux, Bulletin de la société philomatique, 1er année, 1875, page 13 à 18.
  18. L'ancien château de Taintrux
  19. Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918
  20. France Bleu Sud Lorraine Thomas Jeangeorge et Blandine Constantin, « 6 juin 1944 »   [audio], (consulté le ).
  21. ASEMC, « Marcher sur les pas des maquisards » [doc] (consulté le )
  22. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945
  23. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  24. « Unité urbaine 2020 de Saint-Dié-des-Vosges », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  25. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Taintrux ».
  26. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Dié-des-Vosges », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  29. Les comptes de la commune
  30. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. Établissements d'enseignements
  36. École élémentaire
  37. Professionnels et établissements de santé
  38. Paroisse Notre-Dame-du-Val-de-Meurthe
  39. Le fromage de chèvre trouve sa place à la boulangerie
  40. Un clip vidéo pour promouvoir les Bistrots de Pays de la Déodatie et du Grand Est
  41. La charte Bistrot de Pays Bistrot de Pays
  42. Fédération nationale des bistrots de pays
  43. (fr) L'orgue de l'église de Taintrux
  44. Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 585 à 590
    Présentation des orgues de l’église Saint-Georges à Tantrux
  45. Notice no PM88001159, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune : buffet d'orgue
  46. Notice no PM88001158, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue
  47. Notice no PM88001157, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune
  48. La croix-calvaire de Rougiville
  49. Monument aux Morts 1914-1918, Monument aux Morts 1939-1945 Algérie OPEX, Monument commémoratif du 54e R.A. de Rougiville, Monument commémoratif de la Résistance, Monument 1914-1918 à Abraham BLOCH, Plaque commémorative 1939-1945, Carré militaire, corps restitués, Stèle commémorative 3rd US Infantry Division
  50. « Maisons et fermes », notice no IA88000248, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  51. « Fermes 853 chemin de la Basse-Fosse », notice no IA88000249, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  52. Parroye (Famille de) Biographie vosgienne, Dictionnaire des Vosgiens célèbres
  53. Geoge (Paul) dit Georges Airelle, instituteur, syndicaliste, Biographie vosgienne Dictionnaire des Vosgiens célèbres
  54. Abraham Bloch Biographie vosgienne, Dictionnaire des Vosgiens célèbres
  55. L'Armorial des Villes et des Villages de France
  56. Armes de Taintrux