Système écologique fermé
Un système écologique fermé (de l'anglais : closed ecological system), parfois appelé système écologique clos, désigne un écosystème qui ne réalise pas d'échanges de matière avec l'extérieur.
Bien que la Terre elle-même correspond presque à cette définition (si on ignore les apports de matières par la chute de météorite et la perte de gaz et de poussières en haute atmosphère), ce terme est plus souvent utilisé pour décrire certains écosystèmes artificiels. Un système écologique clos n'est jamais un système réellement clos, puisque l'énergie (lumière et chaleur) peut entrer et sortir du système.
De tels systèmes sont scientifiquement intéressants, et leur développement pourrait servir lors des missions spatiales ou sous-marines.
Dans un système écologique clos, chaque produit rejeté par une espèce doit être utilisé par d'autres espèces, ou traité mécaniquement et chimiquement pour pouvoir être réinjecté dans l'environnement du système. Puisque l'on a pour objectif la survie d'une forme de vie complexe, comme une souris ou un être humain, les produits formés (dioxyde de carbone, fèces, urine...) doivent être convertis en oxygène, nourriture et eau.
Un système écologique fermé doit contenir au moins un organisme autotrophe[réf. nécessaire]. Bien qu'à la fois les chimiotrophes et phototrophes soient tout à fait envisageables, la plupart des systèmes écologiques fermés à ce jour sont basés sur un organisme phototrophe tel qu'une algue verte[réf. nécessaire].
Principaux systèmes écologiques fermés artificiels
modifierÉcosphère artificielle
modifierUne éco-sphère artificielle, qui prend son modèle sur l'écosphère naturelle, est une boule de verre dans laquelle se maintient un écosystème fermé autonome. Elle est principalement vendue comme cadeau ou curiosité. Elle peut inclure des crevettes microscopiques, des algues, des graviers, des coquillages décoratifs, ou des gorgones.
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Closed ecological system » (voir la liste des auteurs).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Gitelson, Lisovsky et MacElroy : « Manmade Closed Ecological Systems », Taylor & Francis (2003). (ISBN 978-0-415-29998-5)
- (en) Can Chen, Xu-Wen Wang et Yang-Yu Liu, « Stability of ecological systems: A theoretical review », Physics Reports, vol. 1088, , p. 1-41 (DOI 10.1016/j.physrep.2024.08.001 )