Stade de Gerland

stade lyonnais
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Matmut Stadium Gerland

Stade de Gerland
Généralités
Surnom
Matmut Stadium Gerland (naming)
Adresse
393, avenue Jean-Jaurès
69007 Lyon
Drapeau de la France France
Construction et ouverture
Début de construction
1900
Ouverture
Architecte
Rénovation
Utilisation
Clubs résidents
Propriétaire
Ville de Lyon[1]
Administration
Équipement
Surface
Capacité
35 730 places en configuration maximale
Tribunes
  • Officielle : Jean Bouin (5 600 places)
  • Latérale : Jean Jaurès (5 400 places)
  • Virage Tony Garnier (12 429 places)
  • Virage Coubertin (12 301 places)
Affluence record
48 552 spectateurs
(, OL - ASSE)
Patrimonialité
Localisation
Coordonnées
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Le stade de Gerland, dont le nom publicitaire est Matmut Stadium Gerland, est la deuxième enceinte sportive de l'agglomération lyonnaise, derrière le Groupama Stadium. Il est situé dans le 7e arrondissement, dans le quartier de Gerland. Sa capacité d'accueil est aujourd'hui de 35 029 personnes à la suite de différents travaux.

Il fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [2].

Histoire

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Plaque indiquant la classification en Patrimoine du XXe siècle et les architectes du stade.

Œuvre de l'architecte lyonnais Tony Garnier, le stade de Gerland est mis en chantier en 1913[3]. L'idée est alors de le terminer pour l'Exposition internationale de 1914, mais le délai est trop court : une première phase est alors proposée avec quelques pistes, une tribune et des vestiaires[3]. La Grande Guerre provoque la suspension des travaux qui reprennent en 1919, avec l'aide de prisonniers de guerre allemands. L'enceinte est finalement opérationnelle en 1920. Elle doit initialement accueillir un match de huitième de finale de la Coupe du monde de football 1938 mais n'est pas utilisée lors de l'événement en raison du forfait de l'équipe d'Autriche consécutif à l'Anschluss.

Le stade est finalement inauguré en 1926, même si des modifications, notamment sur l'entrée principale, sont effectuées jusqu'en 1932[3].


Stade nautique de Gerland

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Stade nautique de Gerland à Lyon

La piscine olympique en surélévation, avec son plongeoir de 10 m est construite en 1929, bien que prévue par Tony Garnier dans son projet initial de 1913 « Plan général des sports » et incluse dans le programme « Sport et Éducation physique » de l'Exposition universelle de 1914. Elle prendra la place du « Quartier des athlètes » jamais concrétisé. Les vestiaires qui y étaient adjoints ne seront construits que plus tard par d'autres architectes. Les difficultés financières de la ville de Lyon au sortir de la première guerre mondiale ont brouillé la réalisation complète de l'urbanisme sportif du sud de Gerland conçu par Tony Garnier. La piscine est impactée dans le projet « jardins du LOU » [4].

Olympique lyonnais

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L'Olympique lyonnais en a été le club résident de 1950 à 2015. Le Lyon olympique universitaire évoluait avant cette date au stade des Iris à Villeurbanne. Ne disposant pas de tribunes couvertes à son inauguration, le stade connaît des vagues d'aménagements successifs. La piste cycliste qui ceinture le terrain de football est ainsi sacrifiée dès la fin des années 1960 afin d'augmenter la capacité d'accueil dépassant alors la barre des 50 000 places, soit 51 860 places en 1984 pour accueillir des matchs du Championnat d'Europe de football. Les sept couloirs olympiques d'athlétisme en cendrée, qui avaient été mis en tartan au début des années 1970 sont également détruits et remplacés par des fosses.

En 1986, il est le théâtre d'une manifestation religieuse, lors de la visite apostolique en France du pape Jean-Paul II, le , qui rassemble 53 000 personnes.

 
Un des deux lions gardant l'entrée principale du stade de Gerland et qui équipait autrefois le pont la Feuillée.

Afin de recevoir la Coupe du monde de football en 1998, le stade subit de nombreux changements. Tout d'abord, les deux virages sont démolis, à l'exception du mur d'enceinte composé d'arcades, et reconstruits. Désormais couverts, ils sont beaucoup plus proches du terrain que les anciens, mais ont également perdu en capacité. D'autre part, les tribunes latérales voient leurs sièges entièrement changés : les anciens bancs en bois sont remplacés par des places individuelles. La capacité du stade est ainsi réduite à 43 051 places. Pendant l'été 2005, à l'instar de la tribune Jean-Jaurès, la tribune Jean-Bouin est dotée de loges afin d'attirer de nouveaux partenaires à l'Olympique lyonnais. Le stade perd quelques places à la suite de cette modification. En , et pour la première fois depuis la construction du stade, la pelouse est entièrement changée par une nouvelle en provenance du Portugal.

Le lors de la 17e journée de Ligue 1 le stade de Gerland referme ses portes au Championnat de France, sur une défaite 2 buts à 0 contre Angers SCO pour laisser place au Parc Olympique lyonnais, l'OL évolue dans cette nouvelle enceinte depuis le lors de la 20e journée de Ligue 1 (victoire 4-1 contre Troyes). L'OL a disputé son ultime match au stade de Gerland lors des huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue le (victoire 2-1 contre Tours). Claudio Beauvue, auteur d'un doublé ce jour-là, reste ainsi le dernier buteur lyonnais dans l'enceinte de Gerland.

Lyon olympique universitaire

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Avec le déplacement des rencontres du club de football de l'Olympique lyonnais au parc Olympique lyonnais, le stade de Gerland devient un stade de rugby à XV avec le Lyon olympique universitaire (LOU) qui y élit domicile en 2017, après avoir rejoint l'élite du Top 14[5]. Le stade est renommé Matmut Stadium Gerland et une réduction de la configuration d'accueil des spectateurs (capacité ramenée à 35 029 places) sera menée entre mai et . Confié au cabinet AIA Architecte, ce chantier se traduira par la création de nouveaux gradins dans les tribunes latérales Jean-Jaurès et Jean-Bouin. La fosse sera supprimée, ces dernières seront rapprochées du terrain et dotées de sièges plus larges pour améliorer le confort des spectateurs[6].

Dès le , un village VIP sera installé. Le reste des 20 hectares mis à disposition du LOU par la métropole à travers un bail emphytéotique de 60 ans abriteront le siège social du promu en Top 14, un centre d’entraînement, de formation, une brasserie et des boutiques.

Pour la plupart de ses matchs, le LOU Rugby utilise le stade dans une configuration de 25 000 places, en bâchant une partie des virages Nord et Sud. [réf. nécessaire].

 
Matmut Stadium de Gerland avant un match du LOU en 2019, après rénovation.

Le , le passage à une pelouse synthétique en remplacement de la pelouse naturelle est annoncée par le club[7].

Configuration

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Le stade comprend deux virages : le Nord et le Sud, et deux tribunes se faisant face, la tribune Jean-Jaurès et la tribune Jean-Bouin.

De 2005 à 2017

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  • Capacité totale : 41 842 places individuelles, couvertes et numérotées[8]
  • Tribunes :

Les sièges sont en majorité de couleur blanche, ainsi que rouge et bleu en tribune Jean Jaurès.

À partir de 2017

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  • Capacité totale : 35 730 places
  • Tribunes :
    • Officielle : Jean-Bouin (5 600 places)
    • Latérale : Jean Jaurès (5 400 places)
    • Virage Tony Garnier (12 429 places)
    • Virage Coubertin (12 301 places)

Les sièges sont en majorité de couleur noire et rouge.

Records

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Le record d'affluence fut enregistré le avec 48 552 spectateurs pour le derby entre l'Olympique lyonnais et l'AS Saint-Étienne.

Événements importants

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1938

Le stade de Gerland de Lyon aurait dû accueillir le match de huitièmes de finale Suède-Autriche, mais en raison du forfait de l'Autriche, ce ne fut pas le cas.

1984

Lors de l'Euro 84 de football, le stade de Gerland fut le théâtre de deux rencontres : Danemark-Yougoslavie et la demi-finale Espagne-Danemark.

1986

En mai 1986, il accueillit la finale de la Coupe des Coupes entre le Dynamo Kiev et l'Atlético Madrid (victoire des soviétiques 3-0).

1997

Coupe du Monde 1998

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Le stade a accueilli 5 matchs de poule et un quart de finale lors de la Coupe du monde de football de 1998 :

Coupe des confédérations

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En 2003, le stade de Gerland a été un des hôtes de la Coupe des confédérations. S'y déroula, outre 4 matchs de poules, la demi-finale entre le Cameroun et la Colombie, marquée par la mort tragique du camerounais Marc-Vivien Foé, ancien joueur de l'Olympique lyonnais.

Équipe de France de football

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Gerland est aussi un des stades de la Danone Nations Cup, compétition de football qui réunit les jeunes du monde entier.

Championnat de France de rugby à XV

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Supporters du Stade toulousain sur la pelouse lors de la finale du championnat de France de rugby à XV en 1969.

5 finales du championnat de France de rugby à XV se tiennent au stade, en 1957, 1961, 1965, 1969 et 1972.

Coupe du monde de rugby à XV

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En 2007, le stade accueille trois matchs de poule de la coupe du monde de rugby à XV : Australie-Japon, Argentine-Géorgie et Nouvelle-Zélande-Portugal.

Coupe d'Europe de rugby à XV

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En 2017, le stade accueille la demi-finale de l'European Rugby Champions Cup entre l'ASM Clermont Auvergne et le Leinster Rugby.

En 1999, se déroule à Gerland la finale du Challenge européen (la deuxième compétition européenne de clubs de rugby à XV). Elle oppose l'ASM Clermont Auvergne et Bourgoin-Jallieu devant 31 896 spectateurs. L'ASM l'emporte 35-16.

Rugby à XIII
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En 1954, Gerland a accueilli le match Grande-Bretagne-Australie de la Coupe du monde de rugby à XIII. En 1972 il a accueilli ce même match pour la Finale de cette coupe.

Au cours des années 1950 des test matchs France - Australie, France - Grande-Bretagne et France - Nouvelle-Zélande se sont également déroulés à Gerland. Le 3° test match France-Australie de la tournée des Kangourous 1952-53 y a rassemblé près de 25 000 spectateurs.

Concerts

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Gerland est aussi utilisé pour des évènements de masse tels que les concerts des Rolling Stones, de Pink Floyd, Johnny Hallyday, Genesis, Michael Jackson, en 1997, pour la tournée HIStory World Tour, par exemple.

Accessibilité

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Ce site est desservi par les transports en commun lyonnais :

Deux stations Vélo'v sont à proximité : Parc de Gerland (allée Pierre de Coubertin), Gerland (square Galtier)

Notes et références

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Annexes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Elisabeth Lê-Germain, La construction du stade de Gerland : 1913-1919 dans Congrès national des sociétés savantes : section d'histoire moderne et contemporaine. Éducation et politiques sportives, 117-118e, 1992-1993
  • Henri Cogoluenhes, Au stade municipal de Gerland dans Rive Gauche, No 144, 1998
  • Alain Guiheux (dir.) et Olivier Cinqualbre (dir.) (Publié à l'occasion de l'exposition « Tony Garnier (1869-1948) » présentée par le Centre de Création Industrielle du 7 mars au 21 mai 1990), Tony Garnier : L'œuvre complète, Paris, Centre Pompidou, coll. « Monographie », , 254 p. (ISBN 2-85850-527-6), p. 132-135.

Articles connexes

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Liens externes

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