Saint-Martin-Vésubie
Saint-Martin-Vésubie (Sant Martin de Lantosca (occitan alpin, écriture classique) ou Sant-Marti-de-Lantousco (écriture mistralienne), San Marti Vesubio (panneau d'entrée de ville, écriture mistralienne)) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont les Saint-Martinois[1].
Saint-Martin-Vésubie | |||||
Vue du village de Saint-Martin-Vésubie en venant de la vallée du Var. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-Maritimes | ||||
Arrondissement | Nice | ||||
Intercommunalité | Métropole Nice Côte d'Azur | ||||
Maire Mandat |
Ivan Mottet 2020-2026 |
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Code postal | 06450 | ||||
Code commune | 06127 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Martinois | ||||
Population municipale |
1 385 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 14 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 04′ 09″ nord, 7° 15′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 715 m Max. 3 120 m |
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Superficie | 97,13 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Nice (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Tourrette-Levens | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | saintmartinvesubie.fr | ||||
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Jusqu'en 1860, le nom officiel de la commune était en italien : San Martino Lantosca.
Géographie
modifierLocalisation
modifierChef-lieu de canton des Alpes-Maritimes et dernier village au nord de la vallée de la Vésubie, Saint-Martin-Vésubie est la principale porte d'accès au parc national du Mercantour. En 1987, Escapade, le bureau des Guides du Mercantour a été fondé dans le village par le guide de haute montagne Hervé Gourdel[2].
Appelée jusqu'en 1889 Saint-Martin-Lantosque car appartenant à l'ancien Val de Lantosque (ancien nom de la Vésubie), Saint-Martin-Vésubie, fut, dès 1864, réputée pour la qualité de son environnement, de ses eaux et de son climat estival, loin des chaleurs étouffantes de la côte.
Ces caractéristiques lui valent son surnom de « Suisse niçoise ».
Géologie et relief
modifierLa commune est environnée de nombreux sommets :
- Cime de l'Agnel ;
- Cime du Gélas ;
- Cime Guilié ;
- Cime du Mercantour ;
- Mont Neiglier ;
- le col de Fenestre séparant l'Italie de la France.
Sismicité
modifierCommune située dans une zone de sismicité moyenne[3].
Hydrographie et eaux souterraines
modifierLe village est situé à proximité de la confluence de deux torrents alpins : la Madone de Fenestre à l'est et le Boréon à l'ouest. La Vésubie naît en contrebas du village.
Toutefois, le village est situé quelques mètres seulement en hauteur du niveau bas des torrents.
Le , de nombreux villages des diverses vallées des Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya, Fontan, Roquebillière, Tende et Saint-Martin-Vésubie...) sont fortement impactés par un « épisode méditerranéen » de grande ampleur[4]. Certains hameaux de la commune restent inaccessibles jusqu'à plus d'une semaine après la catastrophe et l'électricité n'a été rétablie que vers le . L'arrêté du portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a identifié la commune au titre des « Inondations et coulées de boue du 2 au »[5].
Cours d'eau sur la commune ou à son aval[6] :
Lavoir, fontaine, canal :
Plan d'eau sur la commune ou à son aval :
Saint-Martin-Vésubie dispose de deux stations d'épuration intercommunale :
- Station d'épuration de St-Martin-Vésubie, d'une capacité de 2 500 équivalent-habitants[9],
- Station d'épuration de St-Martin-Vésubie Le Boréon, d'une capacité de 500 équivalent-habitants[10].
Hameaux et lieux-dits
modifier- le Boréon[11]
- les Clots
- la Madone de Fenestre
- la Trinité
- Gordolon
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (8 °C) et peu de brouillards[13].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 112 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 219,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 36,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −12 °C, atteinte le [Note 1],[14],[15].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −0,7 | −0,8 | 2 | 4,2 | 8,3 | 11,7 | 13,8 | 14 | 10,1 | 6,9 | 2,7 | 0 | 6 |
Température moyenne (°C) | 3,9 | 4,5 | 7,6 | 9,5 | 13,8 | 17,6 | 20 | 20,3 | 15,9 | 11,9 | 7,2 | 4,3 | 11,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,5 | 9,8 | 13,1 | 14,8 | 19,3 | 23,4 | 26,3 | 26,6 | 21,6 | 17 | 11,8 | 8,6 | 16,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−11,5 09.01.1985 |
−11,3 06.02.12 |
−12 06.03.1971 |
−4,8 16.04.1962 |
−1 06.05.1991 |
2,7 06.06.1969 |
5,2 19.07.1966 |
4,8 20.08.1972 |
1 28.09.07 |
−4 31.10.1974 |
−6 23.11.1998 |
−9,5 19.12.09 |
−12 1971 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20,6 31.01.1982 |
21 15.02.1990 |
24,5 21.03.02 |
27,8 09.04.11 |
31,2 24.05.09 |
33,6 25.06.03 |
36,5 06.07.1982 |
34,8 06.08.03 |
31,2 10.09.08 |
28,5 11.10.11 |
21,6 29.11.1979 |
21,3 30.12.21 |
36,5 1982 |
Précipitations (mm) | 86,3 | 58,3 | 68,9 | 104,9 | 101,9 | 87,4 | 71 | 66,3 | 104,5 | 178,6 | 183,3 | 107,9 | 1 219,3 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
8,5 −0,7 86,3 | 9,8 −0,8 58,3 | 13,1 2 68,9 | 14,8 4,2 104,9 | 19,3 8,3 101,9 | 23,4 11,7 87,4 | 26,3 13,8 71 | 26,6 14 66,3 | 21,6 10,1 104,5 | 17 6,9 178,6 | 11,8 2,7 183,3 | 8,6 0 107,9 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[16]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].
Voies de communications et transports
modifierVoies routières
modifierCommune desservie par la route départementale (métropolitaine) D/M 2565 depuis Levens.
Transports en commun
modifierCommune desservie par le réseau Lignes d'Azur[18].
Intercommunalité
modifierCommune membre de la Métropole Nice Côte d'Azur.
EPCI Nice Côte d'Azur dans les Alpes-Maritimes.
Urbanisme
modifierLa commune dispose d'un plan local d'urbanisme[19].
La commune est intégrée dans le plan local d'urbanisme métropolitain approuvé le [20].
Typologie
modifierAu , Saint-Martin-Vésubie est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[21]. Elle est située hors unité urbaine[22]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[22]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[23],[24].
Occupation des sols
modifierLe tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 2,9 % | 149 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 0,4 % | 20 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 7,7 % | 395 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 0,4 % | 21 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 1,7 % | 86 |
Forêts de feuillus | 1,0 % | 49 |
Forêts de conifères | 64,2 % | 3285 |
Forêts mélangées | 2,1 % | 109 |
Pelouses et pâturages naturels | 7,0 % | 358 |
Landes et broussailles | 0,4 % | 22 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 3,4 % | 175 |
Plages, dunes et sable | 0,5 % | 24 |
Roches nues | 1,2 % | 62 |
Végétation clairsemée | 7,0 % | 358 |
Source : Corine Land Cover[25] |
L'occupation des sols met en évidence la prédominance de la forêt sur les territoires agricoles et les autres milieux semi-naturels. La forêt occupe 67,3 % de la surface communale et est constituée très majoritairement de conifères.
Communes limitrophes
modifierToponymie
modifierLes mentions anciennes de la localité sont : S. Martinus au XIIe siècle[26], Saint-Martin-de-Lantosque en 1748[27], San Martino Lantosca en 1834[28], Saint-Martin-de-Lantosque v. 1850[29], Saint-Martin-de-Lantosca en 1856[30], Saint-Martin-Vésubie en 1889[31].
En occitan alpin, la commune porte le nom de Sant Martin de Lantosca (prononcé [sow mar'ti de lan'tusko]). Certains pensent que Lantosque était l'ancien nom de la rivière. Saint-Martin dépendait des seigneurs de Bollène, comme le village de Lantosque et Loda au XIIe siècle[32]. La terminaison de Lantosque évoque un possible suffixe ligure Usca, Osc ou Asc indiquant une hauteur. La première partie n'est pas comprise.
Les mentions anciennes de la Vésubie sont : La Vésubie en 1789[33], la Vésune en 1819[34], La Vésubie en 1826[35]. En l'absence de formes plus anciennes, on se perd en conjectures. Il a existé sur le Trophée des Alpes une population gauloise les Vésubiens (Vesubionorum), Esubiens (Esubiani). Ils étaient placés vers Clans[33]. Le premier terme correspond au gaulois vesu, « valable, bon, digne de »[36].
Histoire
modifierOrigines
modifierÉrigé sur les bords d'un plateau glaciaire, le village apparaît dans l'histoire dès le XIIIe siècle, mais son site est occupé depuis la plus haute Antiquité (romanisation d'une population autochtone au Ier siècle avérée).
Au XIIe siècle, le village est mentionné sous le nom de Saint-Martin-de-Lantosque. Il s'est construit autour d'un prieuré fondé à l'abbaye de Saint-Dalmas-de-Pedona Borgo San Dalmazzo. Les Templiers administrent le sanctuaire de Fenestre jusqu'à leur arrestation.
Le castrum médiéval s'étend progressivement le long de la falaise surplombant le vallon de la Madone, sur laquelle s'étire la grande route du sel gagnant le Piémont depuis le port de Nice. Au Moyen Âge, la communauté de Saint-Martin est dotée d’un consulat[37].
Dans la réorganisation administrative du comté de Provence opérée en 1307 par Charles II, Saint-Martin fait partie de la « vicaria comitatus Vintimilli et vallis Lantusce ». Cette partie du comté comprend Sospel, Saorge, Breil, Pigna, La Roquette, Peille, Lucéram, Belvédère, La Bollène, Lantosque, Utelle, Roquebillière, Saint-Martin, La Tour et Valdeblore[38].
Le , un incendie consume une grande partie de la ville[39], ses fabriques de draps et ses entrepôts de marchandises. Les pertes sont évaluées à 160 000 florins d'or.
Jérôme-Marcel de Gubernatis, président du Sénat de Nice, obtient en 1684 l'inféodation du fief de Saint-Martin. Devant l'opposition de la population, cette mesure est annulée dans l'année.
Révolution et XIXe siècle
modifierEn , les troupes françaises franchissent le Var. La noblesse, les institutions niçoises et les émigrés quittent la Ville dans la précipitation. Les troupes sardes se retirent et établissent leur ligne de défense sur les hauteurs autour de Breil-sur-Roya, Saorge et le massif de l'Authion. Le commandement de l'armée sarde a été confié à Charles-François Thaon de Revel. Les troupes françaises entrent dans Saint-Martin-Lantosque (ancien nom de Saint-Martin-Vésubie) le . Les troupes sardes reprennent la ville en août mais doivent la céder aux Français en . Charles-François Thaon de Revel prend l'offensive en 1795, mais les troupes sardes commandées par Bonnaud sont battues par les troupes françaises commandées par le général Garnier. Bonnaud est tué au cours des combats autour de Saint-Martin-Vésubie. Le général Garnier a organisé la lutte contre les barbets en 1800-1801.
La commune devient définitivement française en 1860 mais perd une partie de son territoire qui devient italien (dont le vallon de la Madone de Fenestre), qui ne lui sera restitué qu'en 1947 (traité de Paris).
Joseph Mottet, un ferblantier installé à Saint-Martin-Vésubie alimente son atelier par une génératrice à courant continu de 50 kW, fonctionnant sous une hauteur de chute de 30 mètres puis vend son surplus d’énergie à la commune de Saint-Martin-Vésubie, qui devint ainsi la deuxième commune rurale de France, après La Roche-sur-Foron, en 1893 à bénéficier d’un éclairage public fonctionnant à l’électricité[40]. Il y a probablement une erreur sur la date d'électrification de la commune car dès 1886 plusieurs communes dont Beaurepaire en Isère ou Bourganeuf dans la Creuse bénéficiaient déjà d'un éclairage public à l'électricité. De nombreuses communes rurales s'équipèrent de cet éclairage bien avant 1893. Il y a lieu de vérifier et corriger cette assertion.
Juste parmi les Nations
modifierPendant la Seconde Guerre mondiale, les Alpes-Maritimes ont été occupées par la IVe armée italienne le . Grâce à la sympathie des autorités italiennes, la zone d’occupation italienne est devenue un refuge pour des milliers de Juifs. Les Juifs avaient un minimum de sûreté et une résidence légale sous les autorités italiennes, qui en mars 1943 les ont transportés de la côte à l’intérieur, dans la zone de Saint-Martin-Vésubie.
La sympathie des autorités italiennes était due à l'absence d'antisémitisme de la majorité de l'armée (dont le maréchal Ugo Cavallero et le général Mario Vercellino) et à l’œuvre du banquier juif italien Angelo Donati qui habitait à Nice et les a convaincus, avec le Père Marie-Benoît, de protéger les Juifs de la persécution des Allemands.
Après l’armistice des Italiens en septembre 1943, et sous la menace directe des autorités allemandes, un millier de Juifs de Saint-Martin-Vésubie remontent la vieille route du sel vers la vallée du Gesso pour se sauver en Italie. Cet épisode apparait dans le livre Étoile errante de J. M. G. Le Clézio.
Le commandant de la brigade de Saint-Martin-Vésubie, le maréchal des logis-chef Landry Mangon et sa femme, Adrienne Mangon, ont caché Jean-Claude Dreymann, un petit enfant de quinze mois ; un autre gendarme de la brigade, Joseph Fougère et sa femme, Yvonne Fougère, ont caché, de leur côté, sa sœur aînée, Cécile, âgée de cinq ans, en la faisant passer pour leur propre fille. Les deux enfants restèrent cachés dans la gendarmerie pendant plusieurs mois ; leur mère, enceinte de huit mois, a pu ainsi échapper avec sa famille à la rafle du . Les deux gendarmes et leurs épouses ont reçu, à titre posthume, le titre de « Justes parmi les nations » au cours d'une cérémonie qui s'est déroulée à Saint-Martin-Vésubie le [41].
La plupart des fugitifs en Italie sont arrêtés, internés au camp de concentration de Borgo San Dalmazzo et déportés à Auschwitz par Nice, Drancy et les convois 64, 65 et 66[42].
Le , la ville est à son tour reconnue commune membre des Villes et Villages des Justes de France. À cette occasion, Pierre-François Veil, président du comité français pour Yad Vashem, a inauguré une stèle en hommage aux Justes et aux juifs de la commune déportés en 1943, aux côtés d'Éric Ciotti, député de la 1re circonscription des Alpes-Maritimes[43].
Tempête d'octobre 2020
modifierLe , lors de la tempête Alex, le torrent Boréon et les rivières Vésubie et Tinée montent de 7 à 8 mètres au-dessus des niveaux habituels, ce qui provoque de nombreux dégâts matériels à Saint-Martin-Vésubie, dont l'effondrement du pont Maïssa qui franchissait le Boréon, l'emportement de la station-service, de la caserne des pompiers, d’une partie de la zone artisanale et de la gendarmerie du village[44].
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierPériode | Identité | Parti | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1789 | Ignace-Victor Cagnoli | Baile | ||
1789 | 1791 | Joseph Ghibert | Syndic | |
1791 | François Baldoni | Baile | ||
1791 | Maurice Giudice | Syndic | ||
1791 | 1792 | Pierre-Paul Raiberti | Syndic | |
1792 | François Baldoni | Baile | ||
1792 | Jean-André Ghibert | Syndic | ||
1792 | 1793 | Joseph Baile | Syndic | |
1793 | Pierre-François Barelli | Baile | ||
1793 | Antoine Ingigliardi | Syndic | ||
1793 | 1794 | Jean-André Ghibert | Syndic | |
1794 | Pierre-François Barelli | Baile | ||
1794 | Antoine Ingigliardi | Syndic | ||
1794 | Louis Martin | Syndic | ||
1794 | Ambroise Giuge | Syndic | ||
An III | Modeste Giuge | |||
An III | Jean-François Caire | |||
An VI | Antoine-Baptiste Astria | |||
An VIII | Antoine Richeri | |||
An XIII | Ignace Cagnoli | |||
1811 | 1815 | Pierre-François Barelli | ||
1815 | Pierre-François Barelli | Baile | ||
1815 | Modeste Giuge | Syndic | ||
1816 | 1816 | Pierre-François Barelli | Baile | |
1816 | 1817 | Antoine-André Cagnoli | Syndic | |
1817 | 1818 | Benjamin Baldoni | Syndic | |
1818 | 1819 | Ignace Cagnoli | Syndic | |
1819 | 1820 | Modeste Giuge | Syndic | |
1820 | 1821 | Ignace Cagnoli | Syndic | |
1821 | 1822 | Paul Véglio | Syndic | |
1822 | Pancrace Giaubert | Syndic | ||
1823 | 1824 | Pierre-François Barelli | Syndic | |
1824 | 1832 | Paulin Baldoni | Syndic | |
1832 | 1836 | Charles Raiberti | Syndic | |
1836 | 1837 | Pierre-François Barelli | Syndic | |
1837 | 1839 | Louis Astria | Syndic | |
1839 | 1842 | Jérôme Cagnoli | Syndic | |
1842 | 1849 | Jean Martin | Syndic | |
1849 | 1850 | Hilarion Cagnoli | Syndic | |
1850 | 1853 | Charles Raiberti | Syndic | |
1853 | 1854 | François Cagnoli | Syndic | |
1854 | 1856 | Jacques-Antoine Giaubert | Syndic | |
1856 | 1860 | Charles Raiberti | Syndic | |
1860 | 1861 | Louis Belleudi | Syndic | |
1861 | 1870 | Hilarion Cagnoli | ||
1870 | 1874 | Hilaire Filippi | ||
1874 | 1875 | Hilarion Cagnoli | ||
1875 | 1876 | Raymond Airaudi | Adjoint(*) | |
1876 | 1877 | Eugène Raiberti | ||
1877 | Louis Barelli | |||
1891 | 1891 | Jean-Baptiste Fulconis | ||
1900 | 1908 | André Cagnoli | ||
(*) De 1875 à 1876, Hilarion Cagnoli empêché est remplacé par Raymond Airaudi, adjoint. |
Période | Identité | Parti | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1908 | 1919 | Joseph Cagnoli | ||
1919 | 1940 | Louis Fulconis | ||
1940 | 1945 | Louis Blanchard | président du Comité local de Libération | |
1945 | 1947 | Jacques Mario | ||
1947 | 1949 | Louis Fulconis | ||
1949 | 1953 | Marius Martin | ||
1953 | 1981 | Charles de Cacqueray | ||
1981 | 1989 | Célestin Airaudi | ||
1989 | 2014[45] | Gaston Franco | UMP | député européen ; conseiller général ; conseiller régional |
2014 | 2020 | Henri Giuge | UMP-LR | |
2020 | en cours | Ivan Mottet | LR | |
Budget et fiscalité 2019
modifierEn 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[46] :
- total des produits de fonctionnement : 2 668 000 €, soit 1 904 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 2 269 000 €, soit 1 620 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 2 140 000 €, soit 1 527 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 1 947 000 €, soit 1 390 € par habitant ;
- endettement : 2 025 000 €, soit 1 445 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 11,64 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 13,91 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 15,37 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 240 €[47].
Jumelage
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[49].
En 2021, la commune comptait 1 385 habitants[Note 3], en évolution de −0,65 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierÉtablissements d'enseignements[52] :
- Écoles maternelle et primaire[53],
- Collèges à Roquebillière, Saint-Sauveur-sur-Tinée,
- Lycée à Valdeblore.
Santé
modifierProfessionnels et établissements de santé[54] :
- Médecins,
- Pharmacies à Saint-Martin-Vésubie, Roquebillière,
- Hôpitaux locaux.
Hôpital Saint Antoine[55].
Cultes
modifier- Culte catholique, Paroisse de la Vésubie[56], Diocèse de Nice.
Économie
modifierEntreprises et commerces
modifierAgriculture
modifier- Vacherie de La Madone de Fenestre.
- Vacherie du Boréon.
Tourisme
modifier- Restaurants[57].
- Hôtels[58].
- Chambres et tables d'hôtes, Meublés de tourisme, Gîtes d'étape.
- Campings.
Commerces
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierSaint-Martin-Vésubie possède un important patrimoine religieux, église paroissiale et patrimoine des confréries de pénitents noirs et blancs[61] :
- église Notre-Dame-de-l'Assomption[62] : l'église a été construite au XIIe siècle par les Templiers et a été modifiée en 1694. Église du XVIIe siècle caractéristique du Baroque niçois. Elle possède plusieurs retables : retable du Rosaire de 1697, quatre panneaux datés de 1510 d'un retable attribué à l'école de Louis Bréa[63].
-
Église Notre-Dame-de-l'Assomption. -
Nef. -
Chœur. -
Retable du Rosaire.
- chapelle des Pénitents Blancs[64], chapelle Sainte-Croix, datant de la fin du XVIIe siècle. Elle possède un clocher coiffé d'un bulbe. La façade est ornée de sculptures de Giovani Parini de 1847. L'église possède une belle décoration baroque du XVIIe siècle, grand maître-autel et peintures sur les murs[65].
-
Façade de la chapelle des Pénitents Blancs. -
Autel de la chapelle des Pénitents Blancs. -
Élise Notre-Dame-de-l'Assomption : vitrail.
- chapelle des Pénitents Noirs[66], chapelle Notre-Dame-de-la-Miséricorde. La chapelle a été construite au XVe siècle. Après l'incendie de 1470, elle a remplacé l'église paroissiale, le temps de la reconstruire. Le maître-autel a la forme d'un tabernacle couronné par deux anges dominé par un « martyre de saint Jean-Baptiste » sous le regard d'une Vierge étoilée de l'Assomption. Plusieurs tableaux sont installés sur les murs de la chapelle : une « Sainte Famille », « Le Christ au Temple », « Saint Pierre et saint Lazare », « La Madone de Fenestre » datée de 1655. La décoration date du XVIIe siècle[67].
- Autres chapelles et anciennes chapelles[68] :
-
Chapelle de la Miséricorde. -
Chapelle de la Miséricorde. -
Chapelle de la Miséricorde.
- Prieuré de Saint-Nicolas-d'Andobio : il subsiste des ruines de ce prieuré - abside sous cul-de-four - près de l'embranchement de la route vers Venanson. C'est un ancien prieuré bénédictin dépendant de l'abbaye de Saint-Dalmas-de-Pedona. Il est cité en 1067. Il est confirmé dans la liste des possessions de cette abbaye par le pape Innocent IV en 1246.
- Monuments commémoratifs :
Autres éléments de patrimoines :
- Villa Marion ou Les Cèdres[78].
- Palais Raiberti[79].
- Ouvrage d'infanterie du secteur fortifié frontalier dit ouvrage intermédiaire du Col du Fort[80].
- La ville possède des vestiges de ses remparts du XIVe siècle. Des quatre portes que possédait la ville, il ne subsiste que la porte Sainte-Anne[81]. L'église et les bâtiments claustraux avaient été rebâtis en 1439. Avant la Seconde Guerre mondiale, les processions pour la Madone de Fenestre se formaient devant ce bâtiment.
- Plaques de rues :
- Plaque de rue, rue Jean Martin.
- Plaque de rue Louis Maïssa.
- Plaque de rue Jacques Barraja.
- Moulin transformé en Musée du Patrimoine[82].
-
Porte Sainte-Anne. -
Porte Sainte-Anne côté vieille ville. -
Rue du Docteur-Cagnoli. -
Maison du coiffeur[83] rue du Docteur-Cagnoli et en arrière-plan, la maison des comtes de Gubernatis.
La rue du Docteur-Cagnoli, voie étroite et en forte pente, a la particularité d'avoir un caniveau au milieu. Elle est bordée de maisons anciennes, comme la maison du coiffeur et la maison des comtes de Gubernatis[84] datant du XVIe siècle.
L'aménagement de la ville en station d'agrément à la fin du XIXe siècle a vu la construction de villas de la Belle Époque permet au visiteur de découvrir agréablement le pays. L'hôtel de ville[85],[86] et la place Félix-Faure datent de 1863.
-
Maison des comtes de Gubernatis. -
Décor d'une villa. -
Décor d'une villa. -
Ancienne gare[87] du tramway de la Vésubie.
Deuxième village électrifié de France (1893), Saint-Martin-Vésubie a conservé son usine électrique dans les locaux du Musée des traditions vésubiennes[88], où se trouvent également les anciens moulins communaux (XVe siècle). Tous les aspects du patrimoine de la Vésubie y sont présentés sur 400 m2 d'exposition. Lors de la tempête Alex de 2020, le musée est détruit, les 3000 objets archéologiques et historiques de la réserve étant entraînés dans la rivière ; seule la partie du musée située dans les moulins édifiés en 1490 a été épargnée[89].
Le sanctuaire de la Madone de Fenestre[90] se trouve au pied du col de Fenestre (2 474 m). Site exceptionnel (1 950 mètres), au cœur du Parc national du Mercantour, il permet des randonnées jusqu'en Italie (1 heure de marche). Le sanctuaire est un ancien prieuré bénédictin situé sur une ancienne voie romaine, il est devenu une commanderie des templiers et donné à l'Église au XVIe siècle. Après plusieurs incendies, la restauration du sanctuaire date du XIXe siècle. L'intérieur est de style baroque.
Le Boréon, autour de son lac (1 500 mètres), offre également une grande variété de randonnées, jusqu'au col de Cerise (Ciriegia, 2 543 m) sur la frontière italienne (2 heures 30 de marche). Depuis peu, le Centre Alpha présente une scénovision inédite sur le loup, dont on peut guetter les meutes dans le scénoparc adjacent.
De Saint-Martin-Vésubie peuvent être visités les villages alentour de Venanson (avec sa chapelle médiévale peinte), de Valdeblore (son église de l'an mil), de Belvédère (haut lieu festif du comté de Nice) et de Roquebillière (son église des Templiers).
Films tournés à Saint-Martin-Vésubie
modifier- 1956 : Le Cas du docteur Laurent de Jean-Paul Le Chanois avec Jean Gabin, premier long métrage exposant les méthodes de l'accouchement sans douleur.
- 1958 : La Vie à deux de Clément Duhour.
- 2011 : Au Soldat Inconnu, les enfants de la Résistance, de Thomas Lemoine
Héraldique
modifierBlason | Parti : au 1er de gueules à la barre cousue de sinople chargée de trois étoiles de six rais d'or, au 2e d'azur à la montagne de deux pics d'or chargée de sapins de sinople sans nombre[91]. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
|
Alias | D’argent à la fleur de lys florencée d’azur soutenue d’une jumelle ondée du même, au mantel aussi d’azur chargé de trois étoiles d’or mal ordonnées. |
Personnalités liées à la commune
modifier- La famille de Gubernatis[92] faisait le commerce du sel. C'est la raison de son établissement sur les deux villes importantes de la route du sel reliant le Piémont à Nice, Saint-Martin-Lantosque et Sospel. Parmi ses membres éminents, on peut retenir :
- Nicolas de Gubernatis. Il était considéré au XVe siècle comme le marchand le plus riche de Saint-Martin.
- Jean Jérôme Marcel de Gubernatis[93]. Il était né à Sospel en 1633, fils de Donat de Gubernatis et d'Anne-Marie Vivaldi. La richesse de sa famille lui permit de faire des études de jurisprudence à Bologne et devint docteur ès lois, littérateur et jurisconsulte. Il fut membre de l'académie d'Arcadie. Il devient podestat, ou juge ordinaire, de Nice en 1655. En 1656, il se marie avec Lucrèce Marie de Vintimille. En 1661, il est nommé sénateur au Sénat de Nice. Il devient chevalier de justice de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare en 1674. Puis il est président du Sénat de Nice en 1682. Il poursuit sa carrière en étant nommé ambassadeur du duc de Savoie Victor-Amédée II auprès des cours de Lisbonne, Madrid et Londres. En récompense de ses mérites, le duc de Savoie lui donna le fief de Saint-Martin-Lantosque en 1684. Mais, devant les protestations des habitants de Saint-Martin, le fief lui fut retiré au bout de sept mois. Il est fait la même année Commandeur de Saint-Gervais de Sospel. Mais le duc de Savoie le gratifia en le faisant comte de Bonson et l'investiture est célébrée en 1688. Il est nommé grand chancelier de Savoie le . Il meurt le en ayant réussi à entrer dans le monde de la noblesse niçoise.
- Les géants Ugo, deux frères de taille exceptionnelle.
- Eugène Freyssinet décède dans la commune.
- Éric Ciotti, conseiller général, Président du Département, Adjoint au maire de Nice, Député.
- Les 9 Justes parmi les nations de Saint-Martin-Vésubie[94],[95] :
- Joseph Fougère, Yvonne Fougère, Jules Mangon, Marguerite Raibaut, Joseph Raibaut, Victorine Raibaut, Henriette Saissi, Paul Saissi, Fanny Vassalo.
Galerie
modifier-
La Vésubie près de Saint-Martin-Vésubie.
-
Le Boréon en hiver.
-
Saint-Martin-Vésubie et la vallée de la Vésubie vus de la route de la Colmiane.
-
Foire aux bestiaux.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
modifier- habitants.fr, « Alpes-Maritimes > Saint-Martin-Vésubie (06450) » (consulté le )
- Le village de montagne d’Hervé Gourdel en deuil, Libération, 25 septembre 2014.
- Didacticiel de la règlementation parasismique
- Alex : Épisode méditerranéen en Provence en octobre 2020
- Communes reconnues en état de catastrophe naturelle - Alpes-Maritimes et Côtes-d'Armor
- L'eau dans la commune
- Place et fontaine de la Frairie
- Le béal
- Description de la station de St-Martin-Vésubie
- Description de la station de St-Martin-Vésubie Le Boréon
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Boréon (Y6300500) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- « Station Météo-France « Saint-Martin-de-Vésubie-Obs » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Saint-Martin-de-Vésubie-Obs » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
- réseau Lignes d'Azur
- Plan Local d'Urbanisme (PLU)
- Plan local d'urbanisme métropolitain (PLUm)
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- BERTOLOTTI (Davide) Viaggio nella Liguria marittima (1834), t. 1, p. 129
- IGN, Carte d'État-Major 1820-1866
- CHAMBOVET fils, Mémoire sur les statistiques de Nice. Répertoire des travaux, Société de statistique d'histoire et d'archéologie de Marseille et de Provence (1856), t. 19, p. 285
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- MARTIN (Aurell) Boyer (Jean-Paul) Hommes et communautés du Haut Pays niçois médiéval. La Vésubie (XIIIe – XVe siècles). In: Médiévales, n°20, 1991. Sagas et chroniques du Nord, sous la direction de Simonne Abraham-Thisse . pp. 109-111
- MENTELLE Encyclopedie Methodique (1789), t. 2, p. 424
- Le Bouyer de Saint-Gervais (B.) Mémoires et correspondance du maréchal de Catinat (1819), t. 2, p. 293
- RISSO (Antoine) Histoire naturelle des principales productions de l'Europe (1826), t. 1, p. 10
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- Édouard Baratier, « carte 45 : Les consulats de Provence et du Comtat (XIIe – XIIIe siècles) », in Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
- Nice historique : Toponymie de Saint-Martin-Vésubie et de Venanson
- Incendie de St Martin Vésubie 06450 suivant le dictionnaire de Casalis
- Hydélect Info
- Hommage aux Justes de Saint-Martin-Vésubie. Ce site contient aussi les listes "des juifs arrêtés à Saint-Martin-Vésubie par les nazis à partir du , puis déportés à Auschwitz" et "des juifs assignés à résidence à Saint-Martin-Vésubie, fuyant la barbarie nazie à travers les montagnes, arrêtés à Borgo San Dalmazzo, puis déportés à Auschwitz".
- (en) Lucio Monaco (trad. Corey Dimarco), « Borgo San Dalmazzo », Fondazione Memoria della Deportazione, sur le site deportati.it.
- « Un nouveau village de Justes dans les Alpes-Maritimes », sur LCI (consulté le )
- « Alpes-Maritimes en vigilance rouge : les images de l’effondrement d’un pont à Saint-Martin-Vésubie », sur ouest-france.fr, (consulté le )
- Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Établissements d'enseignements
- École maternelle et élémentaire
- Professionnels et établissements de santé
- Hôpital Saint Antoine
- Paroisse de la Vésubie
- Restaurants
- Hébergements
- Commerces de proximité
- « Brasserie du Comté - Bières artisanales bio de Nice », sur Brasserie du Comté - Bières artisanales bio de Nice (consulté le )
- Luc F. Thevenon, L'art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, p. 31-32, Éditions Serre, Nice, 1983 (ISBN 2-86410-047-9)
- Association Montagne et Patrimoine : Église Notre-Dame-de-l'Assomption
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption, sur montnice.fr/
- Association Montagne et Patrimoine :chapelle Sainte-Croix des Pénitents Blancs
- Chapelle Sainte Croix, sur montnice.fr/
- Association Montagne et Patrimoine: Chapelle de la Miséricorde
- Chapelle de la Miséricorde, sur montnice.fr/
- Saint-Martin-Vésubie, sur montnice.fr/
- Chapelle Saints Sébastien et Roch
- Saint-Martin-Vésubie en 1939-1945
- Monument commémoratif de l'Exode Biblique des Juifs de Saint-Martin
- Les Juifs de Saint-Martin-Vésubie en 1943, par Jean-Louis Panicacci, Cahiers de la Méditerranée Année 1983 26 pp. 145-146
- Monument aux morts : Conflits commémorés 1914-1918 et 1939-1945
- Monuments commémoratifs
- Roger Maccario : Informations militaires et Résistance
- Palais Gubernatis, sur montnice.fr/
- « Château Gubernatis ou palais Gubernatis », notice no PA00080842, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Villa Marion ou Les Cèdres
- Palais Raiberti
- « ouvrage d'infanterie du secteur fortifié frontalier dit ouvrage intermédiaire du Col du Fort », notice no IA06000060, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, enquête thématique régionale (architecture militaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur)
- Porte Sainte Anne, sur montnice.fr/
- Moulin transformé en Musée du Patrimoine
- Maison du "coiffeur ", sur montnice.fr/
- Association Montagne et Patrimoine : Palais Gubernatis
- Association Montagne et Patrimoine : Hôtel de ville
- Mairie
- Association Montagne et Patrimoine : Gare de Saint-Martin-Vésubie
- Association Montagne et Patrimoine : Musée des Traditions Vésubiennes
- Vincent-Xavier Morvan, « Dans la Roya et la Vésubie, toute une vie à reconstruire », Le Figaro, 24-25 octobre 2020, p. 15 (lire en ligne).
- La Madone de Fenestres, sur montnice.fr/
- Dominique Cureau, « Vésubie - Mercantour : Saint-Martin-Vésubie », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
- Association Montagne et Patrimoine : La famille Gubernatis
- Google Livres : Correspondance de Fénelon Tome IX, commentaire par Jean Orcibal, pp. 82, Librairie Droz, Genève, 1987 (ISBN 978-2-600-03629-0)
- Saint-Martin-Vésubie en 1939-1945
- Hommage aux Justes de Saint-Martin-Vésubie
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Pierre-Robert Garino, La vallée de la Vésubie. Guide du visiteur, p. 57–65, Serre éditeur, Nice, 1998 (ISBN 2-86410-287-0)
- (en) Susan Zuccotti, Holocaust Odysseys: The Jews of Saint-Martin-Vesubie and their flight through France and Italy. Yale Univ. Press, New Haven CT, 2007 (ISBN 0300122942)
- Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol. II : Cantons de Menton à Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , 574 p. (ISBN 2-84234-071-X)Canton de Saint-Martin-Vésubie : Saint-Martin-Vésubie, pp. 837-944
- Saint Martin Vésubie : bossages erratiques; incendie de 1470; le Comté de Nice en 1850; murs et linteaux; mythe des têtes humaines; sites du 18e vallée de la Vésubie; tirants en bois
- Saint-Martin-Vésubie, commune membre des villes et villages des justes de France. Hommage aux justes parmi les nations et aux réfugiés juifs déportés en 1943.
- Sur le site patrimages Drac Paca :
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Saint-Martin-Vésubie, p. 1064
- Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, Début du Ve siècle à la fin du XVe siècle, Strasbourg, Editions Publitotal, , 495 p.Saint-Martin-Vésubie p. 266 et Carte n°14 Provence-Alpes-Côte d'azur
- Philippe de Beauchamp, Photographies Loïc-Jahan, L'art religieux dans les Alpes-Maritimes, architecture religieuse, peintures murales et retables, Aix-en-Provence, Édisud, , 143 p. (ISBN 2-85744-485-0)Vallées de la Vésubie : Saint-Martin-Vésubie, p. 66
- Saint-Martin-Vésubie, sur montnice.fr/
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Cavités souterraines naturelles et ouvrages civils
- Le Trou du diable, sur www.chroniques-souterraines.fr/
Articles connexes
modifier- Liste des communes des Alpes-Maritimes
- Liste des anciennes communes des Alpes-Maritimes
- Vésubie
- Communes de la vallée de la Vésubie : Utelle - Lantosque - Roquebillière - Belvédère - La Bollène - Venanson - Saint-Martin-Vésubie - Valdeblore
- Poly et le Secret des sept étoiles : feuilleton télévisé
Liens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- The gendarmes who kept children out of Nazi hands
- Portail internet de la Vésubie
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes