Stéphane Mony

homme politique français

Christophe Stéphane Mony ( à Paris - à Blomard); dit Stéphane Flachat ou Mony-Flachat, est actif au sein du mouvement saint-simonien, avant de participer à la construction du chemin de fer reliant Paris à Saint-Germain. Dans la deuxième partie de sa vie, il devient directeur de la Société sidérurgique de Commentry-Fourchambault et il est élu député.

Stéphane Mony, dit Flachat
Fonctions
Député de l'Allier
Troisième législature du Corps législatif (d)
Quatrième législature du Corps législatif (d)
-
Maire de Commentry
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 84 ans)
BlomardVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Christophe Stéphane MonyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Parentèle
Eugène Flachat (frère utérin)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Mouvement
Distinction

Biographie

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Stéphane Mony est né le 14 février 1800 à Paris, il est le fils de Marguerite Charlotte Marthe née Mony qui vient de divorcer en novembre 1799 de Pierre Jalabert, notaire à Paris. Sa mère se remarie en 1801 à Christophe Flachat (1759-1843) père d'Eugène Flachat (1802-1873) et d'Adolphe Flachat (1801-1877).

Ingénieur civil, il est tout d'abord une personnalité active des cercles saint-simoniens, puis fait partie d'un groupe d'ingénieurs – son frère Eugène, et leurs amis Gabriel Lamé et Émile Clapeyron – participant au projet des frères Pereire de construction d'une ligne de chemin de fer de Paris à Saint-Germain. Il entre donc comme ingénieur à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Saint-Germain. Ces quatre ingénieurs publient l'ouvrage Vues politiques et pratiques sur les travaux publics.

Chevalier de la Légion d'honneur en 1837 pour ses travaux sur la ligne de chemin de fer Paris-Saint-Germain, il est fait officier en 1864 sur proposition du préfet de l'Allier.

Il sera ensuite directeur de la mine de Commentry et, de 1854 à 1883, de la société sidérurgique de Commentry-Fourchambault[1]. Il est élu en 1868 et réélu en 1869 député au Corps législatif où il siège au sein de la majorité dynastique.

Publications

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Notes et références

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  1. Émile Mâle, Monique Kuntz, Antoine Paillet, p. 19.

Bibliographie

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  : source utilisée pour la rédaction de cet article

  • Alain Auclair, Stéphane Mony 1800-1884, l'un des fondateurs de la Grande industrie dans le Bourbonnais, Racines, revue de l'association du Pays de Montmarault, n° spécial, CRDP Auvergne, Clermont-Ferrand, 1996. 
  • Émile Mâle, Monique Kuntz, Antoine Paillet, Souvenirs et correspondances de jeunesse: Bourbonnais, Forez, École normale supérieure, voyages, CREER, 2001, (ISBN 2909797473) (Google Livres) 
  • Pietro Redondi, Pierre Costabel, L'accueil des idées de Sadi Carnot et la technologie française de 1820 à 1860: de la légende à l'histoire, Vrin, 1980, (ISBN 2711606414) (Google Livres) 
  • Les Éditions La Vie du rail, Les Origines: De Saint-Étienne - Andrézieux à Paris - Saint-Germain : Les Saint-Simoniens, supporters et promoteurs des chemins de fer & De Paris à Saint-Germain : un chemin de fer école, in revue la Vie du Rail, no 1841, 1982. (Rail.com) 
  • Annales des Mines [1]
  • « Stéphane Mony », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
  • Maurice Sarazin, Les Bourbonnais célèbres et remarquables des origines à la fin du XXe siècle, tome III : Arrondissement de Montluçon, Charroux, Éditions des Cahiers bourbonnais, 2014, p. 243-244.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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