Gabriel Lamé
Gabriel Lamé, dit Lamé de La Droitière[1], né le à Tours, mort le à Paris, est un mathématicien français. Il apporta des contributions essentielles à la théorie des équations aux dérivées partielles par l'emploi des coordonnées curvilignes, et à la théorie mathématique de l'élasticité. Les coefficients des coordonnées curvilignes sont encore actuellement dénommés « coefficients de Lamé ». Ses travaux sont poursuivis par Riemann, Darboux, Poincaré, Ricci et Levi-Civita (entre autres).
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Famille
modifierGabriel Lamé est le fils de Gabriel François Lamé, négociant à Tours puis intendant militaire, et de Julie Madeleine Goislard de La Droitière. Il épouse Marguerite Jeanne Fortunée Bertin de Géraudon (, Haguenau – , Paris), fille de Jacques Bertin, naturaliste, et de Jeanne de Geraudon ; ils ont trois enfants : deux garçons (l'un devient colonel d'artillerie) et une fille, mariée à Eugène de Fourcy. Gabriel Lamé est l'oncle du physicien Alfred Potier.
Biographie
modifierAprès des études à Paris au lycée Louis-le-Grand, Lamé entre à l'École polytechnique[1] (X 1814) puis à l'École des mines de Paris (1818–1820) comme élève-ingénieur des mines. Condisciple et ami d'Émile Clapeyron, Lamé est détaché avec lui pour Saint-Pétersbourg en 1820 afin d'y former les élèves de l'Institut et Corps du génie des voies de communication, créé en 1809 et dirigé par Augustin Betancourt. Ils y enseignent pendant onze ans le calcul différentiel et intégral, la mécanique rationnelle, la physique, la mécanique appliquée, la physique appliquée et l'art des constructions. Le gouvernement confie en outre aux deux jeunes Français la conception de ponts suspendus, ce qui, couplé à ses travaux sur la stabilité des voûtes[2] amène Lamé à l'étude de la théorie de l'élasticité. « Il obtient plusieurs résultats fondamentaux »[3].
Avec Clapeyron[n 1], Lamé rédige un « Mémoire sur l'équilibre intérieur des corps solides homogènes » destiné à l'Académie des Sciences de Paris et présenté par Louis Poinsot et Henri Navier en 1828[4]. Dans ce texte apparaît pour la première fois la notion d'ellipsoïde des contraintes. Après les événements de juillet 1830, la tension diplomatique s'aggrave subitement entre la France et le tsar, et les deux ingénieurs des mines doivent rentrer en France : Clapeyron en novembre 1831 et Lamé en décembre[5].
Lamé et Clapeyron sont tous deux promus ingénieurs des Mines de 1re classe le 27 avril 1832. Lamé est élu à l'Académie des sciences le 26 mars 1832 par 43 suffrages sur 49 votants, face à deux autres candidats[6].
Trois mois après son retour, il est nommé professeur de physique à l'École Polytechnique, succédant à César Despretz, de 1832 à 1843 (il est ensuite examinateur jusqu'en 1862), puis à la Faculté des sciences de Paris à partir de 1851, succédant à Guillaume Libri dans la chaire de calcul des probabilités puis de physique mathématique jusqu'en 1863 quand il doit être suppléé par Marcel Verdet à cause de sa surdité. En 1864, il est nommé membre du Bureau des longitudes[7].
En 1836, tout en étant toujours professeur à l'École polytechnique, il entre[8] dans la Compagnie du chemin de fer de Paris à Saint-Germain des frères Pereire pour participer à l'étude du tracé de la ligne de chemin de fer avec trafic voyageurs Paris-Le Pecq, avec Eugène Flachat, Émile Clapeyron et Stéphane Mony, tous[9] saint-simoniens. Il s'occupe plus particulièrement des machines.
En 1851, il devient professeur de probabilité et physique mathématique à la Sorbonne[10].
Travaux
modifier« Enseignement scientifique »
modifierSaint-simonien convaincu, il fait partie de cette génération de polytechniciens qui, persuadés de la nécessité d'un enseignement scientifique de qualité, participent au développement de la « physique mathématique rationnelle » (citons Poisson, Navier, Coriolis, Saint-Venant, Darcy). « Écartez à tout jamais la division de la science en mathématiques pures et en mathématiques appliquées[11]. » Dans son esquisse d'une réforme pour l'enseignement des sciences, il définit trois buts : le but rationnel est d'exercer et de nourrir la faculté du raisonnement ; le but pratique est de faire connaître les formules et les règles dans les sciences d'applications ; le but progressif propose d'inspirer le goût de la recherche pour faire accélérer les progrès : « Voilà jusqu'où peut aller l'influence d'un programme d'enseignement. C'est un levier dont les gouvernements peuvent se servir pour transformer, jusqu'à un certain point, l'esprit et les allures d'une nation. Par le seul enseignement rationnel, cette nation deviendra raisonneuse, sans activité. Par l'enseignement pratique, elle sera active, mais routinière. Par l'enseignement progressif, son activité sera constamment créatrice[12]. »
Mathématiques
modifierNotation, ou courbe, de Lamé
modifierLamé se fit connaître particulièrement par ses travaux sur les coordonnées curvilignes, pour lesquelles il imagina des notations toujours utilisées dans le contexte du calcul tensoriel. Parmi ces systèmes curvilignes, il y a lieu de mentionner les quadriques homofocales. La recherche des solutions de l'équation de Laplace sur des géométries particulières (cylindres, triangles, etc.) l'amena à l'étude de certaines courbes ressemblant à des ellipses, appelées maintenant courbes de Lamé :
où n est un nombre réel positif.
Lamé étudia également les modes propres et introduisit de nouvelles fonctions, comme les fonctions de Lamé dont font partie les harmoniques ellipsoïdales. Les fonctions, A, B, C qu'il introduira seront analogues aux fonctions elliptiques de Jacobi introduites par Jacobi (1827), sn(x,k), cn(x,k) et dn(x,k). En physique mathématique, on retrouve selon les cas l'une ou l'autre des notations[n 2]. Son élève Émile Mathieu, poursuivant ce travail, décrira l'équation de Mathieu.
Algorithmique
modifierLamé est aussi connu pour son analyse de la complexité algorithmique de l'algorithme d'Euclide. En utilisant la suite de Fibonacci, il a démontré que cet algorithme trouve le PGCD des entiers a et b, où a est strictement supérieur à b, en n'excédant pas 5 k étapes, où k est le nombre de chiffres de b[3].
Dernier théorème de Fermat
modifierIl a aussi contribué à l'étude du dernier théorème de Fermat[3]. Il résout l'équation xn + yn = zn dans le cas n = 7. La démonstration est publiée en 1839[13]. Il travaille beaucoup, sans succès, à la démonstration complète de ce théorème[14].
Publications
modifierPour une liste plus complète de ses publications, voir la liste de ses travaux et des fonctions qu'il a occupées.
Ouvrages
modifier- [1818] Examen des différentes méthodes employées pour résoudre les problèmes de géométrie, Paris, Vve Courcier, , 164 p., sur archive.org (lire en ligne).
Ce livre comporte les trois articles suivants :- ;
- ;
- [Lamé & Clapeyron 1831] Gabriel Lamé et Émile Clapeyron, « Mémoire sur l'équilibre intérieur des corps solides homogènes », Mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut de France, , p. 465- (lire en ligne [sur gallica]).
.- [Lamé, Clapeyron, Flachat & Flachat 1832] Gabriel Lamé, Émile Clapeyron, Stéphane Flachat et Eugène Flachat, Vues politiques et pratiques sur les travaux publics en France, Paris, Éverat, , 1re éd., 335 p., sur gallica (lire en ligne).
- [Lamé & Clapeyron 1833] Plan d'écoles générale et spéciales pour l'agriculture, l'industrie manufacturière, le commerce et l'administration, Paris, impr.-libr. Bachelier, , 135 p., sur books.google.fr (lire en ligne)Attaque contre la formation aux humanités et la préférence donnée au latin et au grec par rapport aux langues modernes. « [N]ous avons principalement cherché à démontrer [dans cet ouvrage] l'impuissance des doctrines du laissez-faire, doctrines dont la conséquence logique est d'établir une séparation de plus en plus profonde entre la société et son gouvernement ; comme si la marche évidente de la société, son besoin, sa mission, n'étaient pas, au contraire, de se constituer un gouvernement qui soit son expression la plus élevée et la plus complète[15]. »
- [1836-1837] Cours de physique de l'École polytechnique, Paris, impr.-libr. Bachelier, 1836-1837 :
- [1848] Esquisse d'un traité de la république, Paris, impr.-libr. Bachelier, , 71 p., sur gallica (lire en ligne).
- [1852] Leçons sur la théorie mathématique de l'élasticité des corps solides, Paris, impr.-libr. Bachelier, (réimpr. 2e édition, 1866), 335 p., sur gallica (lire en ligne)Cours donnés dans le cadre de la chaire de physique mathématique de la faculté des sciences de Paris : « C'est le premier énoncé de la théorie générale de l'élasticité, qui constitue une nouvelle conquête de la mécanique analytique[16]. »
- [1857] Leçons sur les fonctions inverses des transcendantes et les surfaces isothermes, Paris, impr.-libr. Mallet-Bachelier, , 321 p., sur gallica (lire en ligne)Cours donnés dans le cadre de la chaire de physique mathématique de la faculté des sciences de Paris.
- [1859] Leçons sur les coordonnées curvilignes et leurs diverses applications, Paris, impr.-libr. Mallet-Bachelier, , 368 p., sur archive.org (lire en ligne)Cours donnés dans le cadre de la chaire de physique mathématique de la faculté des sciences de Paris.
- [1861] Leçons sur la théorie analytique de la chaleur, Paris, impr.-libr. Mallet-Bachelier, , 414 p., sur gallica (lire en ligne)Cours donnés dans le cadre de la chaire de physique mathématique de la faculté des sciences de Paris.
- [1866] Résumé de plusieurs discours préliminaires sur les programmes des sciences exactes, Paris, Gauthier-Villars, , 20 p., sur gallica (lire en ligne).
- [1867] Esquisse d'une réforme de l'enseignement des sciences, Paris, Gauthier-Villars, , 16 p. (OCLC 457412296).
Articles
modifier- [Lamé & Clapeyron 1822] Gabriel Lamé et Émile Clapeyron, « Précis d'une course dans le pays du Hartz », Annales des Mines, 1re série, vol. 7, , p. 21–40 (lire en ligne).
- [Lamé & Clapeyron 1823] Gabriel Lamé et Émile Clapeyron, « Sur la stabilité des voûtes », Annales des Mines, 1re série, vol. 8, , p. 789 (lire en ligne [PDF] sur annales.ensmp.fr).
- [Lamé & Clapeyron 1824] Gabriel Lamé et Émile Clapeyron, « Sur les engrenages », Annales des Mines, 1re série, vol. 9, , p. 601-624 (lire en ligne [sur babel.hathitrust.org/cgi])« Sur les engrenages et la quantité de force vive absorbée par le frottement des dents » Émile Clapeyron, « Notice sur les travaux de Émile Clapeyron », p.2 — Clapeyron avait rédigé seul une première version en 1820.
- [Lamé, Bazaine & Clapeyron 1825] Gabriel Lamé, Pierre-Dominique Bazaine et Émile Clapeyron, « Description d'un pont suspendu de 1 022 pieds d'ouverture », Annales des Mines, 1re série, vol. 11, , p. 265 (lire en ligne [sur books.google.com]).
- [Lamé & Clapeyron 1826] Gabriel Lamé et Émile Clapeyron, « Sur un cabestan mis en usage par M. de Bétancourt, lieutenant général au service de Russie », Annales des Mines, 1re série, vol. 12, , p. 225–229 (lire en ligne [PDF] sur annales.ensmp.fr).
- [Lamé & Clapeyron 1831] Gabriel Lamé et Émile Clapeyron, « Mémoire sur la solidification par refroidissement d'un globe liquide (Lu à l'Académie en 1830) », Annales de chimie et de physique, 47e série, , p. 350 (lire en ligne [sur gallica]).
- [Lamé & Clapeyron 1831] Gabriel Lamé et Émile Clapeyron, « Mémoire sur l'équilibre intérieur des corps solides homogènes » (rapport de Louis Poinsot et Henri Navier), Journal für die reine und angewandte Mathematik, vol. 7, (lire en ligne)Trois parties : première partie, p. 145–169 ; Deuxième partie, p. 237-253 ; Troisième partie, p. 381-413.
Ce mémoire est reproduit intégralement deux ans plus tard par l'Académie des sciences :
Gabriel Lamé et Émile Clapeyron, « Mémoire sur l'équilibre intérieur des corps solides homogènes », Mémoires présentés par divers savan[t]s à l'Académie royale des sciences de l'institut de France - Sciences mathématiques et physiques, t. 4, , p. 465-562 (lire en ligne [sur gallica]). - [Lamé & Clapeyron 1832] Gabriel Lamé et Émile Clapeyron, « Mémoire sur les chemins de fer considérés du point de vue de la défense du territoire » (lu à l'association Polytechnique le 20 juin 1832. Extrait présenté par Auguste Perdonnet dans), Notices sur les chemins de fer, Paris, impr. Guirauguet, , p. 27-38 (lire en ligne [sur gallica.])
Hommages
modifier- Son nom est inscrit sur la Tour Eiffel.
- La rue Gabriel-Lamé porte son nom dans le 12e arrondissement de Paris, dans le quartier de Bercy.
- Depuis 1961, le glacier Lamé dans les îles Kerguelen porte son nom[17].
- En 1964, l'Union astronomique internationale a donné le nom de Lamé à un cratère lunaire.
- Il devient chevalier de la Légion d'honneur en 1834, puis officier le [18].
- En 1854, il est élu membre étranger de l'Académie royale des sciences de Suède.
- 1827 : croix de Sainte-Anne (russe)[5].
Notes et références
modifier- Notes
- Pendant leur séjour en Russie, Lamé et Clapeyron forment entre eux une « association » scientifique et industrielle. À leur retour en France en 1830, ils la mettent au service de leur projet de chemin de fer Paris – Saint-Germain. « Tu dois te parler que notre association avait été à la fois industrielle et scientifique, tu m'as abandonné en Russie presqu'exclusivement la partie industrielle par le refus que tu as fait de prendre part aux constructions dont j'ai été chargé, quoiqu'à plusieurs reprises, je t'ai conseillé de rechercher l'occasion d'en diriger. De retour en France tu as été seul à recueillir les fruits de notre association scientifique, et il est certain que si nos travaux passés ont été pour quelque chose dans la position que tu as trouvée en France, ta part a demi solde dans le corps des Mines, et comme professeur à l'École Polytechnique a été jusqu'ici le résultat unique de notre association scientifique ; l'avenir que cette position te promet est encore ta part exclusive. Notre association scientifique ne m'a pas apporté jusqu'ici aucun fruit. M'en suis-je, jamais plaint, non, parce que tes besoins étaient plus pressants et parce que la partie scientifique avait été (illible) exclusivement ton lot. Voici maintenant qu'une affaire industrielle se présente [chemin de fer Paris–St-Germain] à la quelle [sic] j'ai consacré tout le temps que j'ai pu et une partie de mon argent à une époque où le succès était fort incertain, pour la quelle tu as, à ma connaissance, peu fait peu écrit peu combiné et rien ou peu dépensé. Et bien, je trouve très juste que dans cette affaire ta part soit moindre que la mienne et cela dans le rapport convenu, de même que dans l'association scientifique ta part a été le lot entier, et que je n'ai rien reçu. Quant à l'avenir, il est entre tes main ; voici encore une occasion où tu es mis en demeure de t'occuper de constructions, si tu le fait [sic] avec zèle et l'activité que tu mets à autres choses, pourquoi l'avenir que tu crois brillant pour toi, te serait-il fermé ; m'as-tu vu bien exclusif du bien des autres et frappé en toute circonstance de l'esprit d'accaparement ; pense tu que je ne serais pas bien aise de t'avoir comme associé dans quelqu'autre affaire quand depuis 16 ans je t'ai associé à ma vie et à mes pensées les plus intimes. » (Lettre de Clapeyron à Lamé, Arras, 31 mai 1835 (bibliothèque de l'École Polytechnique, archives, fonds Gariel Lamé, cote IX LAME)). « …jusqu'ici je n'ai pas recueilli ma part dans nos communs travaux, il faut que tu taches de réparer à cet égard les injustices du hazard [sic]. » (Lettre de Clapeyron à Lamé, Saint-Étienne, 24 mars 1833 (ibidem)).
- Ainsi, Lev Landau et Evgueni Lifchits, Physique théorique, t. 7 : Théorie de l'élasticité [détail des éditions] utilisent plutôt les fonctions de Lamé.
- Références
- « Lamé dit Lamé de la Droitière, Gabriel (X 1814 ; 1795-1870) », Site de la bibliothèque de l'École polytechnique, onglet « Catalogues de la BCX » → « Famille polytechnicienne », sur bibli-aleph.polytechnique.fr (consulté en ).
- O'Connor & Robertson 2000.
- Encyclopædia Universalis, Bernard Pire.
- Gabriel Lamé et Émile Clapeyron 1831.
- Barbin 2021, paragr. 1.
- Barbin 2021, paragr. 2.
- « Gabriel Lamé, liste de ses travaux et des fonctions qu'il a occupées », Bulletin des Sciences Mathématiques et Astronomiques, t. 1, , p. 224–228 (lire en ligne [sur books.google.fr], consulté en ).
- Chemin de fer de Paris à Saint-Germain, Paris, Compagnie du Chemin de Fer de Paris à Saint-Germain / impr. Grégoire, , 47 p., sur books.google.fr (lire en ligne).
- « Les Origines: De Saint-Étienne - Andrézieux à Paris - Saint-Germain : Les Saint-Simoniens, supporters et promoteurs des chemins de fer & De Paris à Saint-Germain : un chemin de fer école », dans La Vie du Rail magazine, no 1841, 1982(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur webvdr.com.
- SABIX (Bulletin de la Société des Amis de la Bibliothèque de Polytechnique) 2009.
- [Guittard 2009] René Guitard, « Les coordonnées curvilignes de Gabriel Lamé — Représentation des situations physiques et nouveaux objets mathématiques » (actes du colloque de Nantes), Bulletin de la Sabix, no 44 « Gabriel Lamé (1795–1870) : Les pérégrinations d'un ingénieur au XIXe siècle », , p. 119–129 (lire en ligne)Citation extraite de Joseph Bertrand, « Éloge de Gabriel Lamé », Annales des Mines, t. VII, no 13, (lire en ligne [sur annales.org]).
- Anne Boyé, « Gabriel Lamé et l'enseignement des mathématiques : reflet d'une génération de polytechniciens ? », Bulletin de la Sabix, no 44 « Gabriel Lamé (1795-1870) : Les pérégrinations d'un ingénieur au XIXe siècle », (lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté en ).
- [Edwards 1977] (en) Harold Edwards, Fermat's Last Theorem. A genetic introduction to algebraic number theory, New York/Heidelberg/Berlin, Springer, coll. « GTM » (no 50), , 410 p., sur books.google.com (ISBN 0-387-90230-9, lire en ligne), p. 73.
- [Goldstein 2009] Catherine Goldstein, « Gabriel Lamé et la théorie des nombres : « une passion malheureuse » ? » (actes du colloque de Nantes), Bulletin de la Sabix, no 44 « Gabriel Lamé (1795–1870) : Les pérégrinations d'un ingénieur au XIXe siècle », , p. 131-139 (lire en ligne).
- [Lamé & Clapeyron 1833] Gabriel Lamé et Émile Clapeyron, Plan d'écoles générale et spéciales pour l'agriculture, l'industrie ..., Paris, impr. libr. Bachelier, , sur books.google.com (lire en ligne), p. 1.
- Histoire générale des Sciences, PUF.
- Gracie Delépine (Commission territoriale de toponymie) (préf. P. Rolland), Toponymie des Terres australes (territoire des terres australes et antarctiques françaises), Paris, Institut Géographique National (IGN), , 433 p., sur archives-polaires.fr (lire en ligne), p. 205.
- « Gabriel Lamé », notice no L1459047, sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr, base Léonore (consulté en ).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- [Barbin 2021] Éveline Barbin, « Partie II. Le retour à Paris : le temps des entreprises entre science, industrie et politique (1832) », Bulletin de la Sabix, no 67 « La théorie et la pratique dans les travaux et la correspondance d’Émile Clapeyron et de Gabriel Lamé (1818-1835) », , p. 47-70 (lire en ligne [sur journals.openedition.org]).
- [Bertrand 1879] Joseph Bertrand, « Éloge historique de Gabriel Lamé » (lu dans la séance publique du 28 janvier 1878), Mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut de France, t. 41, 2e série, , p. XXVII-LIV (lire en ligne [sur gallica])
- Collectif, Gabriel Lamé (1795-1870) : Les pérégrinations d'un ingénieur au XIXe siècle (actes du colloque de Nantes, 15-17 janvier 2009), SABIX, coll. « Bulletin de la Société des Amis de la Bibliothèque de Polytechnique » (no 44), , 160 p. (ISSN 2114-2130, lire en ligne).
- Dictionnaire des scientifiques de Touraine, Tours, Académie des sciences, arts et belles-lettres de Touraine / Presses Universitaires François-Rabelais, , 408 p. (ISBN 978-2-86906-433-1, présentation en ligne)
- Bernard Pire, « Lamé Gabriel (1795–1870) », dans Encyclopædia universalis, 2015? (lire en ligne)La première page est disponible sans abonnement.
Article connexe
modifier- Coefficients de Lamé (mécanique)
Liens externes
modifier
- Ressource relative à la vie publique :
- Ressource relative à la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- « Gabriel Lamé dit Lamé de la Droitière », sur annales.org, Annales des Mines (consulté en ).
- [O'Connor & Robertson 2000] (en) John J. O'Connor et Edmund F. Robertson, « Gabriel Lamé », fiche dans History of Mathematics sur MacTutor, sur history.mcs.st-andrews.ac.uk, université de St Andrews, .