Société commerciale de transports transatlantiques

	Société Commerciale de Transports Transatlantiques (SCTT)
Création	1920
Personnages clés	Pierre Olphe-Galliard; Gilles de Maillé
Slogan	«Le monde à votre porte»
Siège social	32-34 rue de Lisbonne, 75008, Paris; 31-32 quai de Dion Bouton, 91800, Puteaux (Tour Bolloré); France
Activité	Commission de transport; Transit industriel; Transport exceptionnel
Société mère	Bolloré Transport & Logistics
Filiales	SCTT-AO (Afrique Occidentale); SCTT-Orient; SCTT-OI (Océan Indien); SCTT Madagascar; SCTTM (Mauritanie); SCTTN (Nord); SCTTV Transatour (Voyage); IRTEX (Transport exceptionnel)
Effectif	700 salariés (1982)
Chiffre d'affaires	1.200 millions de Francs (1982 - consolidé)
	modifier - modifier le code - voir Wikidata

La Société commerciale de transports transatlantiques (SCTT)^[1] (Omnium Maritime et Commercial jusqu'en 1924^[2]), est un commissionnaire de transport français, qui a opéré entre 1920 et 1986 dans le transport industriel international^[3].

Historique

Fondée en 1920^[4] par Pierre Olphe-Galliard^[5], la SCTT était l'une des plus grandes sociétés de fret française, avec son siège à Paris et de nombreuses succursales dans différents ports du monde (Orient, Afrique Occidentale, USA, Brésil)^[6].

Transport d'équipement industriel par la SCTT pour Ponticelli Frères à destination de la S.I.R à Vridi, 1980

Durant la Seconde Guerre mondiale, la SCTT joue un rôle particulier en acheminant sur tout le territoire, par voie-ferrée, du matériel militaire à destination de la résistance^[7]^,^[8].

La SCTT fut l'un des premiers transitaires français à s'intéresser au transport depuis usine jusqu'au site d'ensembles industriels complets et à développer des implantations outre-mer^[9].

Jehan Duhamel, président-directeur général^[10]^,^[11], vend la société en 1986 à la SAGA^[12], rachetée par le Groupe Bolloré en 1998. La société est renommée Société de Commission de Transport et de Transit^[13]. La SAGA fusionne avec SDV en 2015 pour devenir le premier groupe français de transit maritime Bolloré Transport & Logistics, dont la SCTT est aujourd'hui encore une filiale.

La filiale SCTT-Dakar, non reprise par la SAGA, est devenue en 1986 la Compagnie Sénégalaise de Transports Transatlantiques (CSTT-AO)^[14] basée à Dakar et encore active de nos jours dans la logistique minière^[15].

Projets d'envergure

La SCTT s'est spécialisée dans l'acheminement international de matériels constitutifs de complexes d'industrie lourde^[16]^,^[17] notamment :

Transport d'équipement industriel par la SCTT pour le Creusot-Loire à destination d'une usine à Homs en Syrie, 1977.

Raffineries de pétrole (Porvoo^[18], Ispahan^[19], Vridi^[20], Yanbu^[21], Luanda, Mataripe, etc),
Cimenteries (Cantagalo^[22], etc),
Usines pétrochimiques (Ras Lanouf^[23], Arzew^[24], Homs, etc),
Centrales électriques ou hydroélectriques (Tacoa, Embalse, Lac d'El Nihuil, Lac del Río Prado, Acaray, Limoeiro, Barrage d'Água Vermelha, etc).
Complexes sidérurgiques : Chimbote, Aciéries Paz del Río, Companhia Siderúrgica Paulista, etc.

La SCTT s'est également spécialisée dans la logistique pétrolière et minière. La société avait notamment passé un accord avec la KRAOMITA- Malagasy (ex-CROMINA) en 1971 afin d'assurer le transit de la chromite entre Madagascar et les pays extérieurs ^[25]. La SCTT était aussi agrémentée par le ministère de l'Industrie pour le transport lié à l'extraction et au traitement d'uranium. Elle était notamment mandataire de la SOMAÏR et de la Cominak dans les années 1970^[26].

Présidence et direction

Pierre Olphe-Galliard de 1920 à 1954,
Jean Olphe-Galliard de 1954 à 1982,
Jean-Pierre Olphe-Galliard de 1982 à 1985,
Jehan Duhamel de 1985 à 1986.

Bibliographie

Les Intérêts nationaux et étrangers dans l'économie africaine, EDIAFRIC, 1978.

Notes et références

[1] Guide du pétrole : Volume 57

[2] L'information financière et économique, 3 octobre 1924

[3] Sociétés et fournisseurs d'Afrique noire, 1980, page 34

[4] Système d'Information Patrons et Patronat Français

[5] L'entreprise n^o 2, 15 avril 1953, page 30

[6] Decisions, Volume 4 De United States. Federal Maritime Commission

[7] La Gazette Provençale, 27 avril 1954

[8] Lyon Capital, 1940-1944, Henri Amoretti (Nvlle. Edition)

[9] Marchés tropicaux et méditerranéens, Volume 38, page 1015, 1982

[10] Who's who in France

[11] Le Négoce international:XIII^e – XX^e siècle,François Crouzet, Association française des historiens économistes Economica, 1989-249 pages

[12] Documentation développement durable

[13] ttps://www.societe.com/societe/s-c-t-t-societe-de-commission-de-transport-et-transit-775668825.html

[14] stt-ao.com

[15] « Paris-Dakar : hebdomadaire d'informations illustré », sur Gallica, 22 février 1949 (consulté le 16 novembre 2023).

[16] Europe, outremer, Numéros 573-584, 1977

[17] Le Moci: moniteur du commerce international, Volumes 862 à 874, Centre français du commerce exterieur, 1989

[18] L'Industrie du pétrole en Europe, gaz-chimie, Volume 34, 1966

[19] L'Industrie du pétrole Gaz-chimie · Volume 47, 1979

[20] Journal de la marine marchande et de la navigation aérienne, Volume 62, 1980

[21] Journal de la marine marchande et de la navigation aérienne, Volume 64, 1982

[22] Europe, Outremer, Numéros 573-584, 1977

[23] Marchés tropicaux et méditerranéens, Numéros 1951-1963, 1983

[24] Journal de la marine marchande et de la navigation aérienne, Volume 61

[25] Madagascar, Numéros 18 à 23, 1971

[26] Marchés tropicaux et méditerranéens, Numéros 2239 à 2251, Rene Moreaux et Cie, 1988

[1]

[2]

[3]

[4]

[5]

[6]

[7]

[8]

[9]

[10]

[11]

[12]

[13]

[14]

[15]

[16]

[17]

[18]

[19]

[20]

[21]

[22]

[23]

[24]

[25]

[26]