Pierre Olphe-Galliard
Pierre Marie Louis Esprit Olphe-Galliard, né le à Lyon et mort le à Caumont-sur-Durance[1], est un officier aviateur et industriel français[2].
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Emmanuel Olphe-Galliard (d) |
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Biographie
modifierPierre Olphe-Galliard est le fils d'Emmanuel Olphe-Galliard, descendant d'une ancienne famille notable de la région gapençaise, et de Marie Fayard de Mille[4],[5].
Diplômé de Saint-Cyr[6], il entre à l'École de cavalerie de Saumur et est officier de cavalerie puis pilote de chasse[7]à l'escadrille SPA 93[8]pendant la Première Guerre mondiale où il se distingue en abattant plusieurs drachens[9].
Démissionnaire, il fonde en 1920 l'Omnium maritime et commercial, qui deviendra en 1924 la SCTT, qu'il dirige jusqu'à sa mort en 1954[10].
Fiancé à Mlle de Nervo (petite-fille de Robert de Nervo) en 1919, celle-ci deviendra finalement religieuse auxiliatrices[11]. Il épouse en 1922 Suzanne Dal Piaz[12],[13], fille de John Dal Piaz (témoins Olivier Sainsère[14]), président de la Compagnie générale transatlantique et président des armateurs de France[15],[16].
En 1928, alors directeur général de la STA, il participe en tant que copilote, au premier lancement d'un hydravion depuis le paquebot Île-de-France qui appartient à la Compagnie générale transatlantique pour gagner un jour dans l’acheminement du courrier postal[17]. Les essais préliminaires ont lieu au Havre, sur un Lioré et Olivier piloté par Louis Demougeot[18],[19], en présence d'André Homberg président de la Compagnie générale transatlantique[20].
Il est également administrateur de plusieurs sociétés[21] (Chantiers de Penhoët, Compagnie internationale de navigation aérienne, Société transatlantique aérienne[22], et Société d'Habitation à Bon Marché de Penhoët[23]).
Pierre Olphe-Galliard est cité en 1936 par Augustin Hamon dans son ouvrage « Et voici les 200 familles… »[24].
Il fonde en 1947, avec la princesse de Broglie, le duc de Maillé, le duc de Brissac, Mme. Brussus, André de Fouquières, Raymond Rodel et Lucien Lacaze le Comité d'Accueil de France destiné à relancer le tourisme en France[25],[26].
Il instaure également après la Seconde Guerre mondiale, la ligne Paris-Avignon, afin de développer le tourisme dans le Vaucluse[27].
Il est propriétaire de la chartreuse de Bonpas[28] et d'un hôtel particulier 61bis boulevard Suchet[29].
Notes et références
modifier- Acte de naissance à Lyon 2e, n° 1307, vue 255/301, avec mention marginale du décès à Caumont en 1954.
- Chronique de : Olphe-Galliard, Pierre — L'Entreprise, 1953, no 2, 15 avril 1953, p. 30
- Excelsior, 4 août 1928
- Patrons de France, Agence nationale de la recherche
- Mémoire des hommes
- Promotion de la Moskova, 1910-1913
- La vie aérienne, 13 mars 1919
- JORF 1919
- Le Bourguignon, 17 mars 1919
- Marchés tropicaux et méditerranéens, volume 38 page 1015
- « Le monde & la ville », Le Figaro, (lire en ligne).
- Le Figaro, 12 janvier 1922
- Excelsior, 12 janvier 1922
- Le Petit Marseillais, 12 janvier 1922
- Les Transports Maritimes, Augustin Hamon, Les Maîtres de la France, tome III, Éditions sociales, février 1938, 354 pages
- Augustin Hamon, « Et voici les 200 familles, La féodalité financière maîtresse de la France », Série d’articles dans L’Humanité (janvier-mai 1936), accompagnant la publication du premier tome des Maîtres de la France.
- L'Aérophile, 01 août 1928
- Le Gaulois, 8 juillet 1928
- Excelsior, 15 août 1928
- L' Aérophile, Volume 36, Georges Besançon, Blondel la Rougery, 1928.
- Les Documents politiques, diplomatiques et financiers, 1er janvier 1926
- Annuaire de l'aéronautique, 1931, page 220
- https://dfih.fr/persons/105769
- Et Voici les 200 familles, Augustin Hamon, 1936
- La Gazette Provencale, 7 mai 1947
- Radio France 1947
- France-Illustration, 1948
- Bulletin de la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique générale de la France, 1953
- « Paris-Dakar : hebdomadaire d'informations illustré », sur Gallica, (consulté le ).