Six-Fours-les-Plages

commune française du département du Var

Six-Fours-les-Plages est une commune française située au bord de la Méditerranée dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle fait partie de la métropole Toulon Provence Méditerranée.

Six-Fours-les-Plages
Six-Fours-les-Plages
Vue du territoire depuis la chapelle Notre-Dame-du-Mai ; les îles du Gaou et des Embiez à gauche ; le fort de Six-Fours à droite.
Blason de Six-Fours-les-Plages
Blason
Six-Fours-les-Plages
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Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Toulon
Intercommunalité Métropole Toulon Provence Méditerranée
Maire
Mandat
Jean-Sébastien Vialatte (LR)
2020-2026
Code postal 83140
Code commune 83129
Démographie
Gentilé Six-Fournais
Population
municipale
36 203 hab. (2021 en évolution de +8,59 % par rapport à 2015)
Densité 1 362 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 06′ 03″ nord, 5° 49′ 20″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 352 m
Superficie 26,58 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Toulon
(banlieue)
Aire d'attraction Toulon
(commune d'un pôle secondaire)
Élections
Départementales Canton de La Seyne-sur-Mer-2
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Six-Fours-les-Plages
Liens
Site web ville-six-fours.fr

Son territoire, géographiquement privilégié bien que soumis à un important mistral, est caractérisé par une importante partie boisée et une urbanisation concentrée sur la côte et autour du fort de Six-Fours. Ce dernier se situe sur une colline remarquable et protège la rade de Toulon, que la commune entoure. La ville, qui comptait 33 339 habitants au dernier recensement de 2015, est la septième plus peuplée du département et se trouve au cœur de l'agglomération toulonnaise qui, avec ses 569 793 habitants, constitue la 3e plus importante de la région.

Au départ simple hameau situé sur la colline du fort et ceint d'une imposante muraille composée de plusieurs tours (d'où sa toponymie), la commune voit sa population augmenter à partir des années 60 à mesure du développement du tourisme et de l'urbanisation subséquente. Elle constitue aujourd'hui tout à la fois une banlieue résidentielle de Toulon et une station balnéaire appréciée pour son patrimoine naturel.

Géographie

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Localisation

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Six-Fours se trouve entre les communes d'Ollioules, Sanary-sur-Mer et La Seyne-sur-Mer.

Elle forme avec La Seyne-sur-Mer et Saint-Mandrier une péninsule s'avançant dans la mer Méditerranée et protégeant la rade de Toulon. La protection offerte à la base navale explique les nombreux ouvrages militaires présents sur la commune (fort de Six-Fours, batteries du cap Nègre et du cap Sicié).

Sa côte est exposée à l'ouest, la rendant très sensible aux épisodes de Mistral dont les rafales peuvent aisément dépasser les 100 km/h lors des plus violents.

Les îles des Embiez et du Gaou marquent l'extrémité sud-ouest de la commune et constituent des réserves naturelles précieuses et une destination touristique prisée.

Le cap Sicié forme la pointe sud du territoire communal.

Géologie, relief, flore et faune

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La chapelle Notre-Dame-du-Mai culmine au point le plus haut de la commune, à 358 mètres d'altitude.

La commune est aussi très boisée, chênes et pins principalement, puis garrigue au-dessus de 250 m d'altitude. L'île des Embiez, en face du village du Brusc, appartient à la société Paul Ricard.

Le cap Nègre

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Le cap Nègre de Six-Fours est un cap long d'environ 650 mètres, orienté vers l'ouest, qui se termine par la pointe Nègre ou pointe du Cap Nègre ; il ne doit pas être confondu avec son homonyme voisin géographiquement, le cap Nègre de la commune du Lavandou.

 
Le cap Nègre et sa batterie. À l'extrémité droite de la pointe, on voit nettement la coulée de basalte très noire de l'ancien volcan.

La pointe Nègre présente une caractéristique géologique exceptionnelle pour la France métropolitaine : elle résulte de l'éruption d'un volcan récent (à l'échelle des temps géologiques)[1]. La pointe Nègre (de l'adjectif negra, noir en occitan) tire en effet son nom de coulées de basalte noir bien visibles, dont l'une constitue la pointe extrême du cap Nègre. Le volcan, dont l'âge est estimé entre 5,6 et 6,5 millions d'années (fin du Miocène), est donc plus jeune que le Cantal. On peut notamment apercevoir sur la face nord de la pointe des orgues basaltiques, qui sont des colonnes régulières hexagonales formées lors du refroidissement du basalte. La pointe Nègre est constituée de deux coulées successives de lave qui ont à l'époque suivi une vallée en s'y solidifiant[1]. On voit nettement ces deux coulées noires de basalte séparées par une couche rouge de cendres volcaniques solidifiées en observant le rivage sud du cap depuis son extrémité.

La base sud du cap héberge un jardin botanique public gratuit, partie aménagée du Parc de la Méditerranée, un espace public de 7 ha terminé par la pointe Nègre.

Sur la pointe Nègre se trouve la batterie du cap Nègre, un ouvrage militaire qui permettait, par sa position privilégiée, la défense de la baie de Sanary et de la rade du Brusc. La batterie est érigée en 1846, à la fin du règne de Louis-Philippe Ier. Depuis 1999, elle est devenue un lieu d’exposition et un centre muséologique, également accessible par le Parc de la Méditerranée[2].

Hydrographie et eaux souterraines

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En plus de sa façade méditerranéenne, donnant sur la baie de Bandol, la commune est arrosée par plusieurs fleuves côtiers, notamment par le Bouchou, long de 3,9 km[3], ayant comme affluent le Pontillot[4]. Les deux cours d'eau passent au pied du fort de Six-Fours. L'embouchure du fleuve côtier Reppe est en limite séparative des communes de Six-Fours-les-Plages et Sanary-sur-Mer[5].

En termes d'eaux souterraines, la commune dispose de dix ouvrages, dont quatre sources et deux puits d'eau de consommation[6].

La commune bénéficie de la station d'épuration de Toulon Ouest - Cap Sicié d'une capacité de 500 000 équivalent-habitants[7].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 701 mm, avec 6,8 jours de précipitations en janvier et 1,2 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Toulon », sur la commune de Toulon à 8 km à vol d'oiseau[10], est de 16,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −9 °C, atteinte le [Note 1],[11],[12].

Statistiques 1991-2020 et records TOULON (83) - alt : 3m, lat : 43°06'56"N, lon : 5°54'02"E
Records établis sur la période du 01-04-1936 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 6,6 6,3 8,4 10,5 13,9 17,5 19,9 20,2 17,1 14,1 10,1 7,5 12,7
Température moyenne (°C) 9,9 10,1 12,4 14,7 18,3 22,2 24,7 25 21,5 17,8 13,5 10,7 16,7
Température maximale moyenne (°C) 13,2 13,8 16,4 18,8 22,6 26,8 29,5 29,8 25,9 21,4 16,8 13,9 20,7
Record de froid (°C)
date du record
−7,2
12.01.1987
−9
02.02.1956
−4,3
06.03.1971
0,3
03.04.22
4,6
01.05.1960
9
04.06.1984
12,8
17.07.00
12,3
31.08.1986
8,4
27.09.1972
3,2
30.10.1950
−0,9
27.11.1945
−4,5
29.12.1944
−9
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
20,9
19.01.07
23,2
17.02.22
26,4
02.03.08
28,1
23.04.09
34,7
27.05.22
36
27.06.19
40,1
07.07.1982
37
03.08.1975
34,9
05.09.16
29,3
11.10.1985
24,2
03.11.1977
21,9
13.12.1961
40,1
1982
Précipitations (mm) 70,5 46,8 39 55,4 40,2 27 6,2 13,4 69,9 105,8 93,4 65,8 633,4
Source : « Fiche 83137001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
13,2
6,6
70,5
 
 
 
13,8
6,3
46,8
 
 
 
16,4
8,4
39
 
 
 
18,8
10,5
55,4
 
 
 
22,6
13,9
40,2
 
 
 
26,8
17,5
27
 
 
 
29,5
19,9
6,2
 
 
 
29,8
20,2
13,4
 
 
 
25,9
17,1
69,9
 
 
 
21,4
14,1
105,8
 
 
 
16,8
10,1
93,4
 
 
 
13,9
7,5
65,8
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[13]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Six-Fours-les-Plages est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulon[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant 27 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[16],[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulon, dont elle est une commune d'un pôle secondaire[Note 4],[17]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[20]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[21].

Occupation des sols

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Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 50,9 % 1369
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 4,0 % 109
Zones portuaires 1,1 % 29
Espaces verts urbains 3,9 % 106
Équipements sportifs et de loisirs 0,9 % 24
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 3,0 % 80
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 1,3 % 34
Forêts de conifères 8,5 % 228
Forêts mélangées 23,0 % 619
Végétation sclérophylle 2,7 % 71
Mers et océans 0,9 % 23
Source : Corine Land Cover[22]

Morphologie urbaine

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Six-Fours est d'abord un village construit sur la colline du fort et ceint d'une imposante muraille composée de plusieurs tours. Abandonné à partir du milieu du XVIIIe siècle, la commune est alors caractérisée par une multiplicité de hameaux : le Brusc, Reynier, Curet, Barras, Catalan, Garnaud, Audibert, Nanscomme, Bernard haut, Bernard bas, la Coudoulière.

Après la Seconde Guerre mondiale, la commune voit sa population augmenter fortement, notamment à partir des années 60. Sa situation géographique en fait une destination touristique prisée, sous l'influence de Sanary-sur-Mer. Un urbanisme de villégiature se développe alors. De plus, le développement de Toulon, de sa base navale, ainsi que le rapatriement des Français d'Algérie en fait également une destination résidentielle importante. Elle constitue aujourd'hui tout à la fois une banlieue résidentielle de l'agglomération toulonnaise et une station balnéaire appréciée pour son patrimoine naturel.

Dans le cadre du réaménagement urbain, la municipalité de Six-Fours-les-Plages prévoit trois projets : le projet d’aménagement de l’avenue de la Mer, le projet des franchissements de la Reppe et de liaisons avec le boulevard de Cabry, ainsi que le projet de remise à niveau du port du Brusc[23].

Le plan local d'urbanisme du de la commune a été modifié le [24],[25].

Voies de communications et transports

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Réseau routier

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Six-Fours-les-Plages est desservie par l'autoroute A50 : en venant de Lyon (via l'A7) ou Marseille,   sortie no 12 Bandol ; en venant de Nice (via l'A8 puis A57 jusqu’à Toulon) et A50   sortie no 13 La Seyne Ouest - Six-Fours - Ollioules. Concernant le réseau secondaire, la commune est reliée à Bandol et Toulon par la route départementale RD 559.

Réseau ferroviaire

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La gare la plus proche est celle de Toulon, desservie tant sur le plan national, par les TGV, que sur le plan régional, par les TER. Quelques liaisons TER s'arrêtent également en gare de La Seyne - Six-Fours ainsi que la gare d'Ollioules toute proche de Sanary-sur-Mer[26].

Réseau maritime

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L'archipel des Embiez dépendant de la commune, une navette maritime relie le port du Brusc, à l'île des Embiez, plusieurs fois par jour[27].

Transports en commun

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Bus de la ligne 70 à Toulon allant vers Six-Fours, place Gabriel Péri.

La métropole Toulon Provence Méditerranée a mis en place un réseau de bus, qui relie les douze communes de la communauté, dont Six-Fours-les-Plages : le Réseau Mistral. Cinq lignes desservent la commune : 70, 71, 72, 84, 87; auxquels s'ajoutent les appels-bus 80 et 84.

Au niveau départemental, le réseau Varlib permet de rejoindre d'autres communes du département, via Six-Fours-les-Plages[28] :

Transports aériens

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Par la route, la commune est située à 36 kilomètres de l'aéroport de Toulon-Hyères, à 87 kilomètres de l'aéroport Marseille-Provence et à 154 kilomètres de l'aéroport de Nice-Côte d'Azur.

Toponymie

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Origine du nom de la commune

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Son nom signifierait « six forts ou postes fortifiés » venant du latin Sex Fortis ou Sex Furni.

Le nom de la commune en provençal

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La commune se dénomme Sièis Four en provençal selon la norme mistralienne (Sièis Forns, selon la norme classique). Les panneaux mis en place par la commune portent quant à eux la mention Sièis-Four en Prouvènço.

Noms des familles

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1335-1354 : Antelme, Audibert, Aycard, Barthélemy, Catalan, Chabert, Curet, Daniel, Denans, Fabre, Geoffroy, Guigou, Icard, Isnard, Lombard, Martin, Martinenq, Pascal, Pourquier, Sabatier, Tortel, Vidal.

XVIe siècle : Alphand, Ardouin, Aube, Baron, Beaussier, Bernard, Cautelier, Chrétien, Collomb, Decugis, Estienne, Gauthier, Jouglas, Julien, Lieutaud, Piston, Roux, Tallian.

XVIIe siècle : Aillaud, Allègre, Archier, Arnaud, Blanc, Bonnafoux, Boyer, Chardousse, Cornille, Drogou, Espanet, Fournier, Garcin, Grimaud, Gueit, Imbert, Melle, Olivier, Pecouit, Pellegrin, Reboul, Rey, Richelme, Saurin, Serre, Venel.

Il est à noter que les noms des familles n'étaient pas suffisants pour distinguer les personnes compte tenu des mariages entre familles du même nom. Pour ce faire on rajoutait systématiquement un surnom. Par exemple : Tripe, Grand, Benet, Catellan, Mouton, Agasse…

D'ailleurs certains de ces surnoms sont restés comme noms de quartiers de la commune.

Histoire

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Vers , les Grecs qui avaient créé Marseille (Massalia) fondèrent sur la colline dominant le Brusc actuel le comptoir de Tauroention, dont parlent Ptolémée et Strabon[29]. Régulièrement menacés par les Ligures de l'intérieur, ils consolidèrent leur position au moyen de six postes fortifiés, chacun étant signalé par un feu, d'où le nom de Six-Fours (en latin furni, « fours »).

Six Fors, nom de la ville au Moyen Âge, était séparée au nord de la communauté d’Ollioules, la rivière la Reppe allant jusqu'à son embouchure près de Saint-Nazaire, aujourd'hui Sanary.

Les populations avoisinantes se réfugiaient dans la place fortifiée au sommet de la colline lors des multiples invasions des barbares venant du Nord, ou des Sarrasins venant de la mer. Jamais cette redoutable citadelle ne succomba à l'ennemi (d'où la chanson folklorique « Ceu a Six Fors que pissoun lou plou for », reprise depuis dans le répertoire paillard).

Époque préhistorique

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En 1955, Christian Cresci découvre une grotte naturelle, au sud du quartier de la Lèque, dans les falaises qui dominent la mer. Jean Layet, spécialiste de la préhistoire dans la région de Toulon y mène des fouilles. Il y découvre une sépulture collective avec de nombreux ossements brisés (cinq ou six individus), ainsi que quelques objets (pointe de silex, coquillages et cailloux de couleur). Les paléontologues ont daté ces traces à environ 40 000 à 10 000 ans av. J.-C.

Époque gréco-romaine

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Les traces les plus significatives de l'époque gréco-romaine ont été mises au jour dans le lieu-dit : la Citadelle, au hameau du Brusc. Cet endroit, qui surplombe le port du Brusc, a été sur-urbanisé depuis la Seconde Guerre mondiale. On pouvait voir encore les restes de fortifications (une solide muraille de plus d'un mètre d'épaisseur). Des monnaies massaliotes, grecques et romaines y ont été trouvées, mais également des objets en bronze, de la céramique sigillée, en verre, en os, des meules de moulins à bras en basalte et des objets en fer et en plomb.

En 1953, on découvre, par hasard, une galerie souterraine sous la route de la Citadelle. Il s'agit en réalité des fondations d'un aqueduc qui alimentait probablement Le Brusc en eau potable et ravitaillait les navires. La construction de cet édifice ne peut être attribuée qu’aux Grecs de la colonie massaliote. D’autres objets trouvés au cours des fouilles alentour témoignent de l'importante activité de cette colonie grecque.

Tauroies - Tauroentium : la position de cette colonie phocéenne de Marseille a été l’objet de diverses querelles entre archéologues. Cependant les découvertes sous-marines prouvent que celle-ci était bien située au Brusc. Marseille s'étant alliée à Pompée durant la première guerre civile, César en fit le siège et la prit en En représailles, la citadelle de Tauroentium fut détruite[30].

L’importance stratégique de ce poste avancé de Marseille est donc bien justifiée. Il reste cependant à mettre en évidence l’Acropole (lieu du feu sacré et des sacrifices) puisque la fondation d’une colonie grecque se faisait selon un rite religieux précis. Malheureusement, aucune trace n’a été mise en évidence. L’aqueduc reste quant à lui enterré et n'est visible qu'en passant par un café.

Civilisation gallo-romaine : de très nombreuses découvertes (débris de mosaïques, tombes à tuiles, poteries rouge sigillée, céramiques campaniennes, meules, fioles de verre…) ont été faites sur les habitations sur Six-Fours : le Verger, les Crottes, Lerys, la Petugue, Sauviou, les Playes (village gallo-romain de grande étendue), la Calade, Pépiole (près de la chapelle).

Du fait de la profusion des constructions beaucoup de recherches et de traces du passé risquent de demeurer à jamais dans le sol. Mais ces découvertes effectuées au début du XXe siècle sont pourtant significatives de l’activité gallo-romaine[31].

Moyen Âge

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La Gaule au début du IVe siècle connaît un essor religieux important. Trente évêchés en 313, et vers 360 sur les côtes de la Méditerranée les couvents se construisent. Ainsi l’influence romaine se résorbe et laisse place à un monde chrétien.[réf. souhaitée] Notons que les premiers évêques de Toulon, sont Augustal entre 441 et 450 et Honoré existait en 450. Les Wisigoths (en 412) font des incursions jusqu’en Provence, puis les Ostrogoths et les Francs.

En cette région, une civilisation originale mélange de traditions romaines et des coutumes des envahisseurs nordiques se créa peu à peu. Mais l’usage du latin se perd, le pouvoir religieux se dégrade la misère et la sauvagerie augmentent. La Provence, à partir de 771, est incluse dans le Saint-Empire romain germanique, et restera liée jusqu’au XIVe siècle.

La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. La communauté de Six-Fours soutient les Duras jusqu’en 1386, puis change de camp pour rejoindre les Angevins grâce aux négociations patientes de Marie de Blois, veuve de Louis Ier et régente de leur fils Louis II. La reddition d’Aix a également pu jouer un rôle dans la volte-face de la communauté[32].

Époque contemporaine

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La commune a été décorée, le 11 novembre 1948, de la Croix de guerre 1939-1945[33].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Administration municipale

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Liste des maires

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[34],[Note 5].

En 2021, la commune comptait 36 203 habitants[Note 6], en évolution de +8,59 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 4232 6002 8742 7983 0813 0011 8362 9102 924
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 6492 8052 8302 8402 9812 6612 6462 7712 823
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 5083 2383 3733 2923 7303 8694 6154 7505 925
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
9 05715 11820 09025 52628 95732 74234 32534 27533 250
2021 - - - - - - - -
36 203--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune dépend de l'académie de Nice, et compte plusieurs établissements scolaires : six écoles maternelles, six écoles primaires, deux collèges (Font-de-Fillol et Reynier), et un lycée professionnel (La Coudoulière)[37].

Plusieurs professionnels de santé sont installés à Six-Fours-les-Plages : 27 médecins, 16 pharmacies, 34 dentistes. Le centre hospitalier le plus proche se trouve à La Seyne-sur-Mer.

Les paroisses catholiques de Six-Fours-les-Plages font partie du diocèse de Fréjus-Toulon, doyenné de La Seyne-sur-Mer. Elles sont au nombre de trois : Sainte-Anne[38], la Collégiale[39] et Saint-Pierre-du-Brusc[40].

La paroisse de l'église réformée regroupe les communes de Sanary, Six-Fours et La Seyne[41].

La synagogue la plus proche se situe à Toulon.

Manifestations culturelles et festivités

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  • Les Voix du Gaou, festival musical ayant eu lieu sur l'île du Gaou de 1997 à 2015.
  • Les arènes construites en 1990 par la société Ricard[42].
  • La maison du cygne[43] dans le bois de la Coudoulière est un lieu d'expositions temporaires avec une collection permanente de sculptures contemporaines dans le jardin adjacent.

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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Budget et fiscalité 2020

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En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[44] :

  • total des produits de fonctionnement : 41 764 000 , soit 1 250  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 37 453 000 , soit 1 221  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 8 147 000 , soit 244  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 13 100 000 , soit 392  par habitant ;
  • endettement : 48 550 000 , soit 1 453  par habitant ;

avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 13,46 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 22,89 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 41,39 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : Médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 960 [45].

Entreprises et commerces

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Viticulture

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Six-Fours-les-Plages fait partie des communes viticoles du vignoble de la Provence[46]. À ce titre, cette commune a l'autorisation de produire l'AOC Côtes-de-provence et les IGP Var, Mont Caume et Méditerranée[47].

Industrie et artisanat

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Commerces

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Nombreux commerces de proximité.

Tourisme

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  • Station balnéaire[48].
  • Hôtels, restaurants, gîtes[49].
  • Office de tourisme[50].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine militaire

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Le fort de Six-Fours.
  • Construit au XIXe siècle, le fort de Six-Fours (alt. 210 m) domine la commune. Il est utilisé comme centre militaire d'écoute pour la zone Méditerranée et comme centre d’opérations de la Force aéronavale nucléaire[51].
  • La batterie du cap Nègre, construite entre 1846 et 1850.
  • Les blockhaus datant de la Seconde Guerre mondiale se rencontrent tout le long du littoral (du cap Sicié au Brusc en particulier) et à l'ouest du fort de Six-Fours (terrain militaire, accès réglementé).

Patrimoine religieux

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La chapelle Notre-Dame de la Pépiole
 
Les trois nefs de la chapelle Notre-Dame de la Pépiole.
Cette chapelle, composée de pierres roses, jaunes et grises, de deux charmants campaniles et de trois "absidioles", est au milieu d'un site merveilleux : un paysage composé de pins, cyprès, oliviers, vignes et genêts sur fond de montagne toulonnaise. Ses trois chapelles romanes primitives, indépendantes à l'origine, ont été réorganisées en un unique lieu de culte par le percement de grandes arcades latérales de pierre bleue. À l'intérieur, statue du XVIIe siècle de Notre-Dame de la Pépiole.
Cette petite chapelle rurale dépendait de l’évêché de Toulon avant d'être intégrée au terroir de Six-Fours. Elle date des Ve ou VIe siècle (époque mérovingienne), en faisant un des bâtiments chrétiens encore debout parmi les plus anciens de France. Elle est agrandie au XIe ou XIIe siècle[52].
La collégiale Saint-Pierre
 
La collégiale Saint-Pierre.
Cette église[53], jouxtant le fort de Six-Fours, se compose d'un édifice roman originel datant du XIIe siècle qui a été agrandi au début du XVIIe siècle par une construction de style gothique. De son emplacement, on a un extraordinaire panorama sur les rades de Toulon et de Sanary. Cette église appartint longtemps à l'abbaye de Montmajour, puis passa au monastère de Saint-Victor de Marseille. On y remarque une quinzaine de tableaux, parmi lesquels, un triptyque, un magnifique polyptyque attribué à Louis Bréa et une « descente de croix » de l'école flamande (fin du XVIe). Elle abrite aussi plusieurs statues, dont une très belle statue de la Vierge (mais faussement attribuée à Pierre Puget). L'église fait l'objet d'une dispute historiographique: selon les travaux les plus fréquents, l'église aurait été bâtie sur une église primitive du Ve ou du VIe siècle (elle-même peut-être assise sur les ruines d'un temple gréco-romain). D'autres réfutent ces origines et s'en tiennent à une première église romane du XIIe siècle (voir Bibliographie. Cahier du patrimoine de l'Ouest Varois no 11 (2007) et no 13 (2010)).
La chapelle Notre-Dame-du-Mai
 
Notre-Dame-de-Bonne-Garde (dite Notre-Dame-du-Mai).
Cette chapelle[54],[55] a été bâtie en reconnaissance de gardiens épargnés par la foudre en 1625 dans leur Tour de Garde[56].
Le chœur de la chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Garde, qui surplombe le cap Sicié, est situé dans la commune de Six-Fours (le reste de l'édifice étant situé sur la commune de La Seyne-sur-Mer).

Patrimoine environnemental

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Patrimoine architectural civil

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  • La villa Cécile[57], propriété privée fermée au public, qui faisait partie au XVIIe siècle d'un domaine plus étendu regroupant des terres agricoles et des bois et qui appartenait à la confrérie Su Saint Esperit[58]. L'architecture de la maison de maître est d'inspiration italienne. Dans le parc botanique remarquable[59] qui entoure la propriété, des palmiers rares sont cultivés, notamment des archontophoenix. Une tèse[60], ou chasse des dames existe toujours dans le parc.
  • La villa Saint Ange (1933), route de la Lecque[61], construite par l'architecte Barry Dierks sur une commande de Hedwige d'Ursel[62]. Membre de la haute aristocratie belge, protectrice des enfants royaux Albert et Baudouin pendant l’Occupation, intime de nombreuses têtes couronnées d’Europe, Hedwige d'Ursel, comtesse du Saint-Empire invitera l’ex-impératrice d’Autriche et ses enfants à passer l’été 1937 dans sa demeure[63]. Propriété privée fermée au public.
  • Le phare du Grand Rouveau[64],[65].
 
Le Grand Rouveau.
  • L'émetteur du cap Sicié avec une tour hertzienne haute de 82 mètres.

Personnalités liées à la commune

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  • Vincent Allègre, avocat, parlementaire et gouverneur de la Martinique, y est né en 1835 ;
  • Pierre Estienne, pédagogue, y est né en 1855 ;
  • Le prince Alexandre Galitzine et la princesse Marina Petrovna de Russie ont vécu à Six-Fours des années 1930 jusqu'à leur mort ;
  • Paul Landowski, sculpteur français, y a possédé une maison et un atelier au Brusc, de 1926 à sa mort en 1961 ;
  • Françoise Landowski-Caillet, pianiste et peintre française, y a vécu et travaillé tout au long de sa vie. Elle y a notamment réalisé les vitraux et le chemin de croix de l'église Saint-Pierre du Brusc, ainsi que le chemin de croix de l'église des Lônes ;
  • Alain Bombard, médecin et biologiste, créateur, en 1966, de l’Institut océanographique Paul-Ricard, sur l'île des Embiez ;
  • Franck Esposito, nageur olympique français, a grandi à Six-Fours-les-Plages ;
  • Hélène Ségara est originaire de Six-Fours-les-Plages. Ses parents y habitent ;
  • Patricia Lavila, chanteuse, a habité à Six-Fours ;
  • Jean Deruelle, arrivé au début des années 1970, a résidé dans la commune jusqu'à sa mort ;
  • Martine Époque, professeure de danse et chorégraphe ;
  • Fabien Incardona, chanteur originaire de Six-Fours.

Six-Fours-les-Plages et le cinéma

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Ont été tournés à Six-Fours-les-Plages :

Héraldique

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Blasonnement :

De gueules à la coquille d'argent ombrée de sable.

Ville jumelée en 1978 avec la ville d'Emmendingen en Allemagne (une pièce en argent commémorative a été frappée à cet effet)[68].

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Toulon comprend une ville-centre et 26 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. a et b Les orgues basaltiques de la Pointe Nègre, par Pierre Thomas, Laboratoire de géologie de Lyon – ENS de Lyon
  2. La Batterie du Cap Nègre sur le site officiel de la ville de Six-Fours-les-Plages
  3. Fiche du Bouchou sur le site du SANDRE
  4. Fiche du Pontillot sur le site du SANDRE
  5. Fiche du fleuve la Reppe sur le site du Sandre
  6. L'eau dans la commune
  7. Description de la station
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Six-Fours-les-Plages et Toulon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Toulon », sur la commune de Toulon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Toulon », sur la commune de Toulon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  15. « La grille communale de densité », sur Insee, (consulté le ).
  16. « Unité urbaine 2020 de Toulon », sur Insee (consulté le ).
  17. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Six-Fours-les-Plages »..
  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Toulon », sur Insee (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur Insee, (consulté le ).
  20. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  21. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  23. projets de réaménagements urbains
  24. Modification simplifiée no 1 du PLU du 14-11-2017
  25. PLU sur Géoportail de l'urbanisme
  26. réseau ferré
  27. Navette maritime
  28. réseau de bus Varlib
  29. Encyclopédie de l'Arbre Celtique
  30. Mémoire sur Tauroentum, ou Recherches archéologiques, topographiques et historico-critiques sur cette colonie phocéenne, Abbé Magloire Giraud. Mémoires présentés par divers savants étrangers à l’Académie Année 1854 3 pp. 1-103
  31. « bourg castral de Six-Fours », notice no IA83001453, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  32. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, cartes p. 417-418 et p. 419.
  33. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945
  34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  37. « Fiche sur le site de l'éducation nationale »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  38. Paroisse Sainte Anne
  39. la Collégiale
  40. Paroisse Saint-Pierre-du-Brusc
  41. Paroisse de l'église réformée.
  42. « arènes », notice no IA83000565, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  43. « Maison du cygne centre d'art et jardins paysagers », sur ville-de six-fours.fr (consulté le ).
  44. Les comptes de la commune
  45. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  46. « coopérative vinicole Union des Baies du Soleil », notice no IA83001386, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  47. Placido Llorca, « Six-Fours-les-Plages, commune viticole », sur Vin Vigne, (consulté le ).
  48. « station balnéaire », notice no IA83000435, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  49. Hôtels, Restaurants, Gîtes, Chambres d'hôtes
  50. Office de tourisme
  51. « La FANu, la seconde composante< »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Ministère des Armées, (consulté le ).
  52. Notre Dame de la Pépiole
  53. « Église Saint-Pierre-aux-Liens », notice no PA00081741, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  54. La chapelle Notre-Dame-du-Mai ou de Bonne-Garde par le service régional de l'inventaire
  55. Notre-Dame du Mai ou de Bonne Garde
  56. La chapelle Notre-Dame du Mai
  57. « Villa Cécile », notice no PA83000025, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  58. Norbert Parguel, dans Jardins de France, avril 2003, p. 36.
  59. Norbert Parguel, dans Jardins de France, avril 2003, p. 37.
  60. La tèse est un espace planté de rangées de buissons et pourvu de filets qui permettait autrefois de chasser les petits oiseaux, ainsi pris au piège ; ce loisir était souvent pratiqué par les dames dans les grandes propriétés, voir Jardins de France, avril 2003, page 36. Voir également Gilles Mihière, Les Bastides marseillaises, éditions Jeanne Laffitte, pages 95 et 96.
  61. Base Mérimée, photographies de la Villa Sainte Ange.
  62. n° IA83000435 Inventaire général du patrimoine culturel, Six-Fours-les-Plages, station balnéaire
  63. Le château Saint Ange, son histoire liée à l'architecte Barry Dierks.
  64. « Phare du Grand Rouveau », notice no PA83000028, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  65. « Phare du Grand-Rouveau (Etablissement de signalisation maritime no 1431/000) », notice no IA83000555, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  66. Sanjorge Guillaume, « La série Draculi & Gandolfi en tournage dans le Var », sur VOD France, (consulté le ).
  67. « La presqu’île du Gaou au temps du Moyen-Âge pour le tournage d’une série », sur Var-Matin, (consulté le ).
  68. Toulon Provence Méditerranée Ouest : Six-Fours-les-Plages, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Six-Fours-les-Plages, par le service régional de l'inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur
  • Association des amis du patrimoine de Six-Fours et de ses environs : Histoire de la commune, notice de ses lieux et personnages historiques, expositions et événements, référencement de sources et d'ouvrages, travaux de recueil de mémoires et d'archives, etc.
  • Claudie Chambat et Olivier Thomas, Six-Fours-les-Plages : Mémoire en images, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton Ed., 2010 (ISBN 9782813802682)
  • François Jouglas, Guide historique et touristique, 1978.
  • Regard sur un terroir. Six-Fours-les-Plages, sous la direction d'Antoine Peretti et de Henri Ribot. Cahier du Patrimoine Ouest Varois no 11, Sanary-sur-Mer, Éditions du Foyer Pierre Singal, 2007
  • Vincent Jacob, Antoine Péretti, La collégiale Saint-Pierre de Six-Fours ; Mythes, falsifications et réalités - Cahier du Patrimoine Ouest Varois no 13, 2010. Sanary, Ed. du Foyer Pierre Singal et du Centre archéologique du Var.
  • Histoire de Six-Fours-les-Plages, sur www.provence7.com/
  • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4e trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
    Six-Fours-les-Plages, p. 1143
  • Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée - IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
    Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Six-Fours-les-Plages, pp. 138-139
  • Guide du Tourisme industriel et technique en Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse, Monuments, Étapes et Curiosités, Paris, Éditions Solar, , 152 p. (ISBN 2-263-01872-7)
    Collection EDF – La France contemporaine. p. 103 Six-Fours-les-Plages : Institut océanographique Paul-Ricard
  • Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
  • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
  • Cavités souterraines

Articles connexes

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Liens externes

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