Schizophrénie hébéphrénique

forme de schizophrénie touchant des sujets jeunes, avec absence apparente de délire paranoïde et présence d'un syndrome dissociatif menant rapidement à un retrait autistique

La schizophrénie hébéphrénique, ou hébéphrénie, est une forme de schizophrénie.

Schizophrénie hébéphrénique

Traitement
Traitement PsychothérapieVoir et modifier les données sur Wikidata
Spécialité Psychiatrie et psychologie cliniqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Classification et ressources externes
CIM-10 F20.1
CIM-9 295.1
MeSH D012562

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Cette affection psychique caractérise une forme de schizophrénie touchant des sujets jeunes, avec une absence apparente de délire paranoïde et la présence d'un syndrome dissociatif menant rapidement à un retrait social. Elle évolue généralement vers un appauvrissement cognitif et relationnel. Le traitement passe par la psychothérapie (individuelle et/ou institutionnelle) et la médication, bien que l'affection puisse se montrer résistante au traitement par neuroleptiques[1].

Description

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Ce type de schizophrénie est également connu sous le terme d'hébéphrénie. Elle est nommée d'après la déesse grecque personnifiant la jeunesse, Hébé, en référence à la survenue du trouble durant la puberté. Ce type de trouble est caractérisé par un comportement et un discours désorganisés. Les émotions sont plats ou non appropriés.

Contrairement au type paranoïde de la schizophrénie, les illusions et hallucinations restent flottantes et fragmentaires.

Un individu atteint de schizophrénie hébéphrénique peut montrer un trouble comportemental incompatible avec certaines activités ou habitudes journalières telles que manger ou se laver.

Les personnage affecté isole socialement[Quoi ?]

Traitement

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L'indication d'une sismothérapie peut être proposée[2] ainsi qu'une médication par neuroleptiques désinhibiteurs ou antipsychotiques (amisulpride par exemple)[1]. Dans les années 1990, des rapports cliniques décrivent les effets bénéfiques de la lévodopa, de l'amphétamine, de l'amantadine et de la bromocriptine sur les symptômes négatifs [1]. D'autres rapports ne décrivent pas d'effets favorables de ces médicaments dopaminergiques.[Lesquels ?][3]

Notes et références

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  1. a et b HANUS, Michel - MARCHAL, Vincent, Psychiatrie et Santé mentale, Paris, Éd. Maloine, Paris, , 340 p. (ISBN 2-224-02390-1), page 143.
  2. (en) Shimizu E, Imai M, Fujisaki M. et al., « Maintenance electroconvulsive therapy (ECT) for treatment-resistant disorganized schizophrenia », Prog Neuropsychopharmacol Biol Psychiatry, vol. 31,‎ , p. 571–3 (PMID 17187911, DOI 10.1016/j.pnpbp.2006.11.014, lire en ligne).
  3. (en) Silver et Geraisy, « No Difference in the Effect of Biperiden and Amantadine on Negative Symptoms in Medicated Chronic Schizophrenic Patients », Biol Psychiatry,‎ , p. 413-415 (lire en ligne)

Voir aussi

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Articles connexes

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