Saisons de la Jeunesse sportive de Kabylie de 1946 à 1956

Cet article présente et décrit le parcours sportif de la Jeunesse sportive de Kabylie durant l'époque coloniale. C'est-à-dire depuis son premier match officiel le , jusqu'au retrait de celle-ci (et des clubs musulmans) de toutes compétitions sportive le , soit pratiquement dix ans.

Saisons de la Jeunesse sportive de Kabylie de 1946 à 1956

Généralités
Président Nouri Mohammed
(de 1946 à 1947)

Mohammedi Rabah
(de 1950 à 1956)
Entraîneur Benslama Ali
(de 1946 à 1948)

Hamoutène Hassan
(de 1948 à 1949)

Belhadj Tahar
(de 1949 à 1951)

Mansour Abtouche
puis
Boukerci Lounès
(de 1951 à 1952)

Hamoutène Hassan
(de 1952 à 1955

Laïd Mahmoud
puis
Hassoun Saïd (de 1955 à 1956)
Résultats
Coupe Forconi 9 éditions pour 0 titre

32 match joués dont

19V 0N 9D 104BP 60BC (+44)
Coupe de France 2 éditions pour 0 titre

2 match joués dont

0V 0N 2D 2BP 4BC (-2)
Meilleur buteur non connu

Maillots

Domicile

Extérieur

Contexte et repères historiques.

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Création de la Jeunesse sportive de Kabylie (1928-1946).

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Un club à l'origine d'un projet, considéré comme l'ancêtre de la Jeunesse sportive de Kabylie, fut fondé en 1928 par l'avocat maître Sidi Saïd Hanafi; il portait alors le nom de Rapide Club de Tizi-Ouzou[1]. La création de ce club avait pour but de constituer un club omnisports musulman autre que l'Olympique de Tizi-Ouzou (club colon) dans l'agglomération de Tizi Ouzou, comme cela existait ailleurs dans d'autres villes d'Algérie où clubs colons et musulmans coexistaient. Malheureusement celui-ci ne disposait pas des conditions légales pour exister et fut contraint d'être dissout. Il faut savoir qu'à cette époque tous les clubs de football qu'ils soient colons ou musulmans, que ce soit en métropole ou dans les territoires d'outre-mers, étaient tous des associations sportives. Celles-ci étaient donc régies par la loi de 1901, sur les associations en France, que le Rapide ne respectait pas. Le projet fut donc interrompu en raison de cette loi pendant un certain temps.

Le contexte historique et politique de cette époque ne permit pas au club de se reconstituer dans les années trente. La France déclara la guerre contre l'Allemagne Nazie, la mobilisation générale fut décrétée et les compétitions sportives s'arrêtèrent. Dans ces conditions la création d'un club était donc chose impossible. Il faudra d'ailleurs attendre la fin de ce conflit qui trouva son terme dans ce que l'histoire aura retenu de Drôle de guerre, avec la signature d'un armistice, pour voir de nouveau la vie reprendre son cours ainsi que les compétitions sportives.

 
L'équipe du RC Tizi-Ouzou pour son premier match officiel
De Gauche à Droite :
Debout : Zemirli ; Slammour ; Hachaoui ; Hammoutène ; Belhadj ; Chikhaoui ; Souibes
Assis : Allouche ; Mesbahi ; Louggar ; H. Rafai ; M. Rafai ; Mekacher
Enfant : Mustapha Keddache ;
(image tirée du journal sportif disparu Champion)

Durant l'année 1943, malgré l'occupation allemande en France, Maître Sidi Saïd Hanafi relança le projet avec l'aide d'anciens joueurs musulmans du Rapide Club de Tizi-Ouzou et de l'Olympique de Tizi-Ouzou[2], en effectuant des démarches pour la demande d'affiliation à la Fédération Française de Football Association. Le club devait alors se séparer de son ancien nom et Sidi Saïd Hanafi proposa de « se défaire de la ville de Tizi Ouzou et opter pour une portée plus large »; avec comme nom "Association Sportive de Kabylie". Malheureusement le décès du père fondateur survint moins d'un an après ses démarches un certain , qui entraîna à nouveau la suspension de la procédure.

Entre-temps la vie continua son cours comme celui de l'histoire avec la libération de Paris le et la fin officiel du conflit avec l'Allemagne, les et avec la capitulation de celle-ci par la signature de deux actes de reddition. Un autre évènement intervint qu'il est utile de rappeler pour comprendre la création de ce club. À la mort donc de Maître Sidi Saïd Hanafi, le projet fut repris par un groupe d'anciens joueurs de l'Olympique de Tizi-Ouzou, qui tenteront d'achever les dispositions d'affiliation[A 1]. Cependant un évènement majeure survint le en Algérie, précisément à Sétif, Guelma et Kherrata qui retarda à nouveau la création de ce club. En effet, alors qu’une fête de célébration fut organisée pour la fin de la guerre, des militants nationalistes algériens se joignirent à la foule. Un policier tuera un jeune garçon qui portait un drapeau de l’Algérie, ce qui déclenchera des émeutes entre musulmans et colons. L'intervention de l'armée sera lourde de conséquence avec environ dix-sept mille morts et vingt mille blessés [A 2]. Moins d'une semaine après, le , Un arrêté sera promulgué dans lequel une interdiction est décrété à tout musulman de créer une association sportive ou autre; car des militants nationalistes de la C.A.R.N.A[A 3] entre autres avaient infiltré les différentes associations sportives ou autres pour promouvoir l’idée d’indépendance, à la suite des événements survenus à Sétif; auquel cas il sera aussitôt assimilé à un complot visant la sûreté de l’État. Finalement, afin de calmer les esprits le , l’interdiction sera levé aux musulmans de créer des associations, et par ce geste l'administration coloniale tenta de ramener l'ordre et d'apaiser les tensions au sein du pays.

Enfin après toutes ces différentes interruptions liées au contexte historique et politique de l'époque, le [A 4], le club fut officiellement fondé avec le nom de Jeunesse sportive de Kabylie, après avoir rejeté ceux de Association Sportive de Kabylie et de Union Sportive Musulmane de Tizi-Ouzou et entama la compétition par la troisième division de la Ligue d'Alger de Football Association, l'équivalent de septième division française de l'époque. Autre fait important, la commune de Tizi Ouzou refusa de subventionner le jeune club à ses débuts préférant aider le club colon de l'Olympique de Tizi-Ouzou plus ancien et déjà quarantenaire dans cette ville. Finalement le club se tourna vers la population indigène locale, qui l'aida [A 5], de mêmes que des clubs de football musulmans (USMA, MCA et WRB[A 6] notamment) qui permettront à la Jeunesse sportive de Kabylie de jouer son premier match officiel le en troisième division [3],[4]. L'année 1946 vit donc les débuts du club en compétition à Tizi Ouzou au stade Arsène Weinmann, qui débuta dans un contexte particulier car il s'agissait de la première saison depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, après des années de critériums régionaux.

Développement et ascension du club (1946-1956)

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Durant l'époque coloniale, les compétitions de football que Ce soit en Algérie ou dans le reste de l'Afrique du Nord, se déroulèrent entre les années 1920 (première saison des ligues) et 1962 (indépendance de l'Algérie). Si l'on considère cette large temporalité du football d'époque coloniale, l'année 1946 nous apparaît alors comme un élément important dans la chronologie de ce sport au Maghreb. En effet cette année-là marqua la fin des critériums de guerre coïncidant avec la reprise des compétitions officielles antérieures au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale qui eut lieu en 1939. Pour rappel, lorsque la France déclara la guerre à l'Allemagne nazie, la mobilisation générale fut décrétée et toutes les compétitions sportives en Afrique du Nord que ce soit au niveau régional ou inter-régional s'arrêtèrent. À la reddition de la France, les compétitions de football au niveau régional reprirent mais avec un système de critérium non officiel, à l'exception des plus grandes de niveau inter-ligue qu'étaient le Championnat d'Afrique du Nord et la Coupe d'Afrique du Nord.

Afin de comprendre les débuts sportifs du club il est utile de rappeler un peu le contexte sportif particulier de la Ligue d'Alger de Football Association durant cette année. En effet, le "Bureau de la Ligue" lors d'une réunion qui se déroula au mois d'août 1946 et après mûre reflexion décida des dispositions suivantes pour l'organisation de la saison. Tout d'abord afin de rompre définitivement avec ces critériums de guerre, le Bureau reconsidéra la situation de tous les clubs existants avant la guerre et décida de la composition des divisions avec les nouveaux venus dont faisait partie la JS Kabylie. Cela signifie également que les résultats des clubs dans le système critérium de guerre sont considérés comme non officiels. De plus les rares clubs qui accédèrent dans des divisions supérieures durant cette période ne sont pas acceptés et leur situation comme celles des autres formations sont reprises à partir de la fin de la saison 1938-1939, ce qui entraîna de vives protestations de la part de ceux-ci qui allèrent même jusqu'à demander l'aide de la Fédération Française de Football Association. Malgré ces protestations, la fédération qui avait le même problème en métropole se rangea du côté de la Ligue d'Alger qui décida donc de la composition de chacune des divisions. Pour cette saison 1946-1947, le Bureau adopta le format suivant : dix clubs en Division Honneur (au lieu de douze et exclut même l'idée de seize clubs en deux poules de huit pour l'intégration des clubs arrivés à ce niveau durant les critériums de guerre) ; dix-huit clubs en Première Division (soit deux groupes de neuf) ; seize clubs de Deuxième Division (soit deux groupes de huit) ; quant à la Troisième Division, tous les autres clubs (vingt-huit clubs répartis en trois groupes, soit deux de neuf et un de dix). Concernant les modalités d'accession en division supérieure, la règle est on ne peut plus claire et se trouve inscrite dans les règlements généraux de la ligue. En fin de saison seuls les deux premiers de chacun des groupes participent normalement à des tournois d'accession. Néanmoins comme il s'agit d'une saison de transition et que la plupart des clubs qui se sont déclarés en situation de non activité afin de ne pas être pénalisés voudront sûrement revenir, le Bureau anticipa la demande massive d'entrée en compétition pour la saison prochaine et décida de ne pas tenir compte de cette règle. De ce fait, à la fin de la saison, les trois premiers de chaque groupe de chacune des divisions hormis la Première Division, accédèrent en division supérieure, de sorte qu'il y ait trois groupes en Première Division au lieu de deux, trois groupes en Deuxième Division au lieu de deux et six ou sept groupes en Troisième Division au lieu de trois.

Retrait du club en compétitions sportives (1956).

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Bilan sportif de la Jeunesse sportive de Kabylie.

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Bilan récapitulatif

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Saison Championnat Buteurs Coupe Forconi Coupe de France Entraîneur
Division Class. Pts J G N P Bp Bc Diff.
1946–47 Troisième Division 3 58 22 16 4 2 73 18 +55 Iratni Saïd (+11) - - Benslama
1947–48 Deuxième Division 3 31 14 6 5 3 29 17 +12 Deuxième tour - Benslama
1948–49 Deuxième Division 1 38 14 12 0 2 9 4 +5 Deuxième tour - Hamoutène
1949–50 Deuxième Division[5] 1 40 14 Quatrième Tour - Benslama
1950–51 Première Division 2 43 18 10 5 3 38 25 +13 Troisième tour - Benslama
1951–52 Première Division 6 32 18 5 4 9 35 33 +2 Quatrième Tour - Abtouche
1952–53 Première Division 2 42 18 9 6 3 34 12 +22 Quatrième Tour - Abtouche
1953–54 Première Division 2 46 18 12 4 2 38 15 +23 Quatrième Tour - Abtouche
1954–55 Promotion d'Honneur 4 46 22 9 6 7 42 28 +14 Cherrak (7) Septième Tour Première Tour Abtouche
1955–56 Promotion d'Honneur [6] 11 29 17 3 4 10 26 44 -18 Cinquième Tour Première Tour Abtouche
Aucune compétition n'est jouée par les clubs musulmans entre 1956 et 1962 par ordre du Front de Libération Nationale (Algérie)

Bilan analytique

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Bilan de la JS Kabylie en compétitions de l'époque coloniale du au [A 7] (Résultats mis à jour en fonction des dernières recherches effectuées sur l'époque coloniale.)

Championnat Saisons Titres J G N P Bp Bc Diff
Division Honneur[A 8] 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Division Promotion Honneur[A 9] 2 0 39 13 9 17 66 56 +10
Première Division[A 10] 4 1 81 38 22 21 158 100 +58
Deuxième Division[A 11] 3 1 48 36 5 7 20 15 +5
Troisième Division[A 12] 1 0 16 13 2 1 53 18 +35
Total 10 2 184 99 39 45 294 198 +96
Coupes nationales Saisons Titres J G N P Bp Bc Diff
Coupe Edmond Forconi[A 13] 8 0 27 17 2 8 75 52 +23
Coupe de France[A 14] 2 0 2 0 0 2 2 1 1
Coupe d'Algérie (époque coloniale) [A 15] 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Total 10 0 29 17 2 10 77 53 +24
Compétitions nord-africaine Saisons Titres J G N P Bp Bc Diff
Coupe d'Afrique du Nord [A 16] 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Championnat d'Afrique du Nord [A 17] 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Total 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Total Général 20 2 213 116 41 55 371 251 +120

La JSK est créée officiellement en 1946, fait son entrée dans la compétition en Troisième Division. Elle dispute son premier match officiel le . Affiliée à la fois à la Fédération Française de Football Association et la Ligue d'Alger de Football Association, elle participe à toutes les compétitions possibles en Algérie régies par ces deux organismes. La JSK ne gagne qu'un seul titre durant cette période, il s'agit d'un titre de champion de Deuxième Division acquis à l'issue de la saison 1949-1950. Figure aussi dans son palmarès un titre non officiel de champion de Première Division lorsque l'équipe accède en Division Promotion Honneur. Enfin la JSK dispute son dernier match le et cesse toutes ses activités à la suite de l'appel du FLN.

Buteurs

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Rivalités sportives

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Rivalités avec club colons

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Derby de Tizi Ouzou

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Rivalités avec club musulmans

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Notes et références

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Rapports de matchs en compétitions sportives
Notes du bilan récapitulatif
Notes générale de l'article
  1. Les joueurs étaient : Arezki Belhocine, Khodja Benyoucef, Amar Mekacher, Salem Moh Ouali, Saadi Ouakli, Khelifa Belhadj, Akli Mezbout ainsi que d'autres anciens joueurs de l'Olympique de Tizi-Ouzou
  2. D'après les observations des services secrets américains présents en Algérie et témoins des évènements, une source neutre.
  3. C.A.R.N.A = Comité d’Action Révolutionnaire Nord Africain.
  4. Il s'agit de la date parue dans le bulletin de la Fédération Française de Football Association, à la rubrique Mouvements des Sociétés.
  5. Plusieurs services ou moyens ont été offerts par : Khalfi, Kitous, Oummia, Haddadou, Ali Haddouche et Meziane Berchiche
  6. Il s'agit d'un ancien club de football disparu appelé Widad Riadhi de Belcourt, qui à l'indépendance fusionnera avec l'autre club du quartier de Belcourt, le CAB Club Athlétique de Belcourt pour former le CRB soit Chabab riadhi Belcourt futur Chabab riadhi Belouizdad
  7. Pour les matchs de coupe quand ils sont à rejouer en raison d'un match nul, le premier match est donc marqué comme match nul. Un match gagné ou perdu par forfait est comptabilisé avec le score (3-0). Un match gagné ou perdu par pénalité est comptabilisé avec le score (3-1). Sont aussi également inscrits les compétitions que la JSK n'a pas pu jouer pour diverses raisons (non qualifiée ou n'ayant pas encore eu le niveau nécessaire). D'autre part, pour les résultats dans les différents championnats de la Ligue d'Alger, lorsqu'il y a participation aux tournois des barrages, les résultats ne sont pas dissociés des divisions où la JSK était présente. Ainsi le résultat de deux barrages pour l'accession en Première Division sont inscrits comme rencontres de Deuxième Division, de même que celui des trois barrages pour l'accession en Division Honneur et Promotion Honneur sont inscrits comme rencontres de Première Division. Petite remarque sur les divisions Promotion Honneur et Honneur, il n'y a pas de tournois de barrages entre eux, les trois derniers sont automatiquement relégués et les trois premiers accèdent en division supérieure ou sont sur le podium.
  8. La JSK n'a jamais pu atteindre cette division, donc aucun match n'a été joué.
  9. La JSK n'a joué que deux saisons dans cette division, la deuxième n'est pas complète car elle déclara forfait général le 11 mars 1956, à la suite de l'appel du FLN à tous les clubs musulmans de boycoter les compétitions. Afin de ne pas pénaliser les équipes ayant déclaré forfait (étant donné le nombre important qu'il y a eu), la Ligue d'Alger décida d'inscrire au palmarès celles-ci avec le nombre exact de match joués. Les matchs par forfait qui furent comptabilisés en points pour les adversaires ne le sont pas comptabilisés comme matchs joués. Ainsi seules dix-sept rencontres sur vingt-deux sont comptabilisées dans le bilan.
  10. La JSK a joué quatre saisons dans cette division et connu trois tournois de barrages pour accéder en division supérieur, dont deux pour la Division Honneur et une concernant la Promotion Honneur. Lorsque l'on décida pour la saison 1953-1954 de la création d'une Division Promotion Honneur pour la Ligue d'Alger, les trois premiers des barrages de la Première Division à la fin de la saison se sont vu accéder directement en Division Honneur. Les autres, les vaincus (dont fit partie la JSK) en plus des relégués de la Division Honneur formèrent la Division Promotion Honneur. Le premier de ce barrage fut sacré officiellement champion de la Première Division, toutefois les autres équipes comme elle qui ne font plus partie de cette division ont obtenu ce titre mais de manière honorifique. À noter également qu'il manque le résultat de deux matchs lors de la saison 1952-1953 de la JSK.
  11. La JSK n'est resté que trois saisons dans cette division et remporta son premier et seul titre officiel à l'époque coloniale. Il manque le résultat complet des matchs de la saison 1947-1948.
  12. La JSK n'est resté qu'une saison dans cette division c'est la première compétition officielle qu'elle disputa. Néanmoins nous ne savons pas si elle a dû passer par des barrages pour atteindre la Deuxième Division. Il manque peut être des barrages.
  13. La JSK jouait régulièrement cette compétition. Quand il y a un match à rejouer pour cause de match nul, le premier est considéré comme résultat nul. Si le match est gagné ou perdu par forfait c'est avec le score (3-0), si par pénalité c'est avec le score (3-1). Nous n'avons pas trouver trace de sa participation en 1946 et 1948, il manque peut-être deux éditions. Sa meilleure performance est le 7e tour qu'elle aurait pu jouer lors de l'édition 1954-1955, si elle n'avait pas déclarer forfait.
  14. La JSK n'a joué que deux matchs tous deux au premier tour régional lors des éditions 1954-1955 et 1955-1956. Elle n'a jamais réussi à accéder au tour suivant.
  15. La JSK n'a jamais jouer cette compétition car postérieur au retrait de tous les clubs musulmans.
  16. La JSK ne s'est jamais qualifiée pour cette compétition. Pour la Ligue d'Alger, il fallait remporter au préalable la Coupe Forconi, dont son meilleur résultat était le 7e tour.
  17. La JSK ne s'est jamais qualifiée pour cette compétition. Pour la Ligue d'Alger, il fallait remporter au préalable le championnat de Division Honneur, une division qu'elle n'a jamais réussi à atteindre.

Références

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  1. Naïm Adnane, « 40 ans de Football », page 5
  2. Naïm Adnane, « 40 ans de Football », page 9-10
  3. Naïm Adnane, « 40 ans de Football », page 13
  4. Témoignage de Ali Benslama un des membres fondateurs de la JSK sur jeunessesportivedekabylie.com
  5. « Alger républicain / directeur Pascal Pia », sur Gallica, (consulté le )
  6. Cette saison fut particulière, le club connut de nombreux forfaits (forfait = défaite 3-0) puisque le stade où il évolua fut réquisitionné par l'armée. La JS Kabylie déclarera forfait général comme tous les clubs musulmans de la Ligue d'Alger, le 16 mars 1956. Tous les clubs qui déclarèrent forfait générale furent tout de même inscrit sur le palmarès pour ne pas les sanctionner (une loi des réglements généraux stipule que tout forfait général d'une équipe première redistribue les points gagnés à ses adversaires et est automatiquement reversée en division inférieure). Il s'agit de la dernière saison du club en compétition à l'époque coloniale.

Annexes

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Bibliographie

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  : source utilisée pour la rédaction de l’article

ouvrages généraux
  • Lahcène Belahoucine, La Saga du football algérien., Alger, HIBR., 2010.
  • Abderrahmane Zani, Les associations sportives d'Algérie (1867-1952), Alger, ANEP, 2003.
ouvrages sur le club
  • Naïm Adnane, 40 ans de Football L'histoire exemplaire d'un club Algérien. : De la JSK à la JET., Alger,
sources sur les saisons de la Jeunesse sportive de Kabylie.
  • Saison 1946-1947 de la JSK:

(fr) L'Écho d'Alger, Le grand quotidien d'information d'Afrique du Nord, "Imprimerie de l'Écho d'Alger", le Gérant: G. Dutrueux, 20 rue de la Liberté à Alger, 34e année, daté du mardi au mardi .

(fr) L'Écho d'Alger, Le grand quotidien d'information d'Afrique du Nord, "Imprimerie de l'Écho d'Alger", le Gérant: G. Dutrueux, 20 rue de la Liberté à Alger, 35e année, daté du mercredi 1er janvier 1947 au ??

  • Saison 1947-1948 de la JSK:
  • Saison 1948-1949 de la JSK:
  • Saison 1949-1950 de la JSK:
  • Saison 1950-1951 de la JSK:

(fr) Alger Football, Bulletin hebdomadaire de la Ligue d'Alger de football, "Imprimerie Nord-Africaine", le Gérant: Nicolas Lofredo, Alger, daté du au .

  • Saison 1951-1952 de la JSK:

(fr) Alger Football, Bulletin hebdomadaire de la Ligue d'Alger de football, "Imprimerie Nord-Africaine", le Gérant: Nicolas Lofredo, Alger, daté du au .

  • Saison 1952-1953 de la JSK:

(fr) Alger Football, Bulletin hebdomadaire de la Ligue d'Alger de football, "Imprimerie Nord-Africaine", le Gérant: Nicolas Lofredo, Alger, daté du au .

  • Saison 1953-1954 de la JSK:

(fr) Alger Football, Bulletin hebdomadaire de la Ligue d'Alger de football, "Imprimerie Nord-Africaine", le Gérant: Nicolas Lofredo, Alger, daté du au .

  • Saison 1954-1955 de la JSK:

(fr) Alger Football, Bulletin hebdomadaire de la Ligue d'Alger de football, "Imprimerie Nord-Africaine", le Gérant: Nicolas Lofredo, Alger, daté du au .

  • Saison 1955-1956 de la JSK:

Liens externes

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