Saint-Mandrier-sur-Mer
Saint-Mandrier-sur-Mer est une commune du Var située sur la presqu'île de Saint-Mandrier, formant la partie sud de la petite rade de Toulon. Elle est reliée au massif du Cap-Sicié par le tombolo des Sablettes.
Saint-Mandrier-sur-Mer | |||||
Saint-Mandrier-sur-Mer vu du mont Faron au nord. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Var | ||||
Arrondissement | Toulon | ||||
Intercommunalité | Métropole Toulon Provence Méditerranée | ||||
Maire Mandat |
Gilles Vincent (LR) 2020-2026 |
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Code postal | 83430 | ||||
Code commune | 83153 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mandréens | ||||
Population municipale |
6 079 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 1 187 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 05′ 00″ nord, 5° 56′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 124 m |
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Superficie | 5,12 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Toulon (banlieue) |
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Aire d'attraction | Toulon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de La Seyne-sur-Mer-2 | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Var
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | Ville de Saint Mandrier | ||||
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Elle est membre de la métropole Toulon Provence Méditerranée.
Ses habitants sont appelés les Mandréens.
Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune se situe dans le département du Var à 15 km de Toulon par la route, 7 km à l'est de La Seyne-sur-Mer et à 70 km de Marseille.
Géologie et relief
modifierSa superficie est de 512 hectares soit 5,12 km2. Son altitude la plus basse se situe au niveau de la mer, le point culminant se trouve à 123 m, la moyenne étant de 62 m.
Hydrographie et les eaux souterraines
modifierLa commune de Saint-Mandrier se situant sur une presqu'île, elle est presque intégralement bordée par la mer Méditerranée, hormis une bande de terre d'environ 300 mètres de large, au nord-ouest. En revanche, aucun cours d'eau ne semble arroser ce territoire[1].
La commune bénéficie de la Station d'épuration de Toulon Ouest - Cap Sicié - Amphitria de 500 000 équivalent-habitant[2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 652 mm, avec 6,8 jours de précipitations en janvier et 1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 15,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −9,5 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 6,6 | 6,1 | 8,1 | 10,2 | 13,7 | 17,3 | 19,7 | 20 | 16,8 | 13,9 | 10 | 7,6 | 12,5 |
Température moyenne (°C) | 9,2 | 9,2 | 11,5 | 13,8 | 17,4 | 21,3 | 23,9 | 24,2 | 20,6 | 17 | 12,6 | 10,1 | 15,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 11,8 | 12,2 | 14,9 | 17,3 | 21,2 | 25,3 | 28 | 28,3 | 24,3 | 20 | 15,3 | 12,6 | 19,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−9,5 09.01.1985 |
−9 10.02.1986 |
−5,8 06.03.1971 |
0,4 09.04.1977 |
5 06.05.1979 |
9 05.06.1969 |
13 05.07.1978 |
11,4 13.08.1974 |
7,6 26.09.1974 |
3 28.10.12 |
−0,2 21.11.1985 |
−1,8 17.12.09 |
−9,5 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,9 19.01.07 |
20,2 23.02.1990 |
25,4 21.03.02 |
27 23.04.09 |
30,7 30.05.17 |
36,7 27.06.19 |
39,3 07.07.1982 |
35,5 06.08.03 |
33,6 01.09.19 |
28,8 03.10.1997 |
22,7 06.11.13 |
19,5 23.12.1991 |
39,3 1982 |
Précipitations (mm) | 71,9 | 50 | 42 | 55,4 | 37,6 | 27 | 6,5 | 12,1 | 70,3 | 107,7 | 99 | 67,5 | 647 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
11,8 6,6 71,9 | 12,2 6,1 50 | 14,9 8,1 42 | 17,3 10,2 55,4 | 21,2 13,7 37,6 | 25,3 17,3 27 | 28 19,7 6,5 | 28,3 20 12,1 | 24,3 16,8 70,3 | 20 13,9 107,7 | 15,3 10 99 | 12,6 7,6 67,5 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Mandrier-sur-Mer est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulon[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant 27 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulon, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[11]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[14]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[15].
Occupation des sols
modifierLe tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 41,3 % | 219 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 10,0 % | 53 |
Zones portuaires | 8,4 % | 45 |
Végétation sclérophylle | 37,6 % | 199 |
Mers et océans | 2,6 % | 14 |
Source : Corine Land Cover[16] |
Voies de communications et transports
modifier- Par la route : accès depuis La Seyne-sur-Mer (Les Sablettes) par la D 18 ;
- Par la mer : navettes (28M et 18M en nocturne) depuis et vers le port de Toulon (durée de la traversée 20 min) ;
- En bus : lignes 18 et 28 du Réseau Mistral[17].
Lignes SNCF
modifierTransports aériens
modifierLes aéroports les plus proches sont :
Toponymie
modifierL'origine du nom de la commune remonte au VIe siècle lorsque Mandrianus et Flavianus, deux illustres soldats saxons de l'armée des Ostrogoths, baptisés par saint Cyprien prêtre de Toulon, vinrent se réfugier sur « l'Isle de Cépet » où ils vécurent jusqu'à leur mort[18].
Sollicitant l'appellation « sur-Mer », la commune littorale Saint-Mandrier devient Saint-Mandrier-sur-Mer en 1956, selon un processus de néotoponymie qui s'inscrit dans une stratégie publicitaire de marketing territorial[19].
Histoire
modifierL'Île Cépet
modifierFermant la célèbre rade, tel un verrou, la presqu'île de Saint-Mandrier, aux temps les plus reculés, était formée de trois îles rapprochées devenues au cours des siècles « l'Isle de Cépet ». Les Phéniciens, les Rhodiens, les Ligures, les Massadiens et les Romains s'y arrêtèrent. Ainsi, la baie du Creux Saint-Georges abrita de nombreux navigateurs et quelques huttes apparurent sur le rivage.
Au VIe siècle, Six-Fours, La Seyne, l'Île de Cépet ne formaient alors qu'un seul territoire. Du VIe au XIe siècle, cette île n'était qu'un ensemble de fermes. Sa renommée provenait de la présence sur ses terres d'une tour phocéenne transformée en chapelle en 566 et de la chapelle Saint-Honorat avec son prieuré, datant de 1020.
La Seyne-sur-Mer
modifierEn 1657, La Seyne obtient son indépendance communale avec bornage des terrains s'étendant jusqu'à la presqu'île de Cépet, car l'île était devenue presqu'île entre 1630 et 1657 grâce à la formation de l'isthme des Sablettes. Le village, appelé aussi le Cros Saint-Georges commence à prendre forme et devient alors une section de la commune-mère La Seyne.
En 1670, on construisit l'infirmerie royale Saint-Louis remplacée en 1818 par l'hôpital maritime de Saint-Mandrier. Tout au long du XVIIIe siècle, la vie à Saint-Mandrier est intimement liée aux événements se déroulant dans la rade.
Seconde Guerre mondiale
modifierAprès le sabordage de la flotte française à Toulon, les Allemands réinstallent au cap Cépet, dans un ouvrage fortifié construit au début des années 1930 et désarmé en 1940 après l'armistice avec l'Italie, des canons de 340 mm/45, prélevés sur l'épave du cuirassé Provence, ayant une portée maximale d'environ 35 km. Lors du débarquement de Provence en 1944, la batterie, qui n'a eu très vite qu'un canon opérationnel, fut engagée par plusieurs cuirassés et croiseurs alliés, parmi lesquels, le cuirassé Lorraine — navire-jumeau du Provence et porteur même type de canon. La batterie a été finalement réduite au silence le [20],[21].
Politique et administration
modifierCréation de la commune
modifierL'indépendance de la commune est proclamée le et menée par Louis Clément, son premier maire. Le , Saint-Mandrier devient Saint-Mandrier-sur-Mer, selon un processus de néotoponymie qui s'inscrit dans une stratégie publicitaire de marketing territorial[19].
Gilles Vincent est actuellement maire de la commune depuis 1995.
Tendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierBudget et fiscalité 2017
modifierEn 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[23] :
- total des produits de fonctionnement : 6 831 000 €, soit 1 159 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 6 398 000 €, soit 1 085 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 5 004 000 €, soit 849 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 2 816 000 €, soit 478 € par habitant.
- endettement : 704 000 €, soit 120 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 12,54 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 18 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 52,30 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : Médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 527 €[24].
Services publics
modifier- Mairie
- Pompiers
- Office du tourisme
- Résidence de retraite
- Groupe scolaire (maternelle, primaire, collège) à Saint-Mandrier
- Groupe scolaire (maternelle, primaire) au Pin Rolland
- Crèche parentale, halte-garderie.
Jumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierLa commune ayant été créée en 1950, la population n'est pas indiquée pour les dates antérieures[25].
Le recensement de 2004 fait état de 58,1 % d'hommes et 41,9 % de femmes[26].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1954. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].
En 2021, la commune comptait 6 079 habitants[Note 5], en évolution de +5,05 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierLa commune fait partie de l'académie de Nice.
Établissements d'enseignements :
- sur la commune[31] :
- Écoles maternelles et élémentaires,
- Collège.
- Lycées à Toulon et La Seyne-sur-Mer[32].
Santé
modifierProfessionnels et établissements de santé :
- Médecins à Toulon, Ollioules, La Seyne-sur-Mer[33].
- Pharmacies.
- Centres médicaux à Toulon et La Seyne-sur-Mer[34].
Cultes
modifierLa paroisse catholique de Saint-Mandrier-sur-Mer dépend du diocèse de Fréjus-Toulon, doyenné de La Seyne-sur-Mer[35],[36].
- paroisse de Saint-Mandrier (place du ), église Saint-Joseph-au-Pin-Rolland. À noter que la cloche de l'église provient d'Oranie[37].
Temples et mosquées à Toulon[38].
Sports
modifier- Clubs de football, rugby à XV (US Saint-Mandrier), basket-ball, aïkido, tennis, cyclisme, danse, country, chasse, boulistes, plongée, rame traditionnelle...
- Manifestations : combat de franc-jouteurs provençaux de juin à septembre, régate vers Le Pradet en juillet, concours de beach-volley de juin à septembre.
Vie culturelle
modifier- Salle Marc-Baron : cinéma, théâtre, concert.
- Salle de théâtre, galerie de peintures.
- Diverses associations culturelles, patriotiques, de loisir et de tradition provençale.
- Manifestations : fête de la Saint-Pierre (fête des pécheurs) le 29 juin.
- Le Banc de la promenade.
Récompenses
modifier- Une étoile au Concours des villes et villages fleuris depuis 2006 qui récompense les communes pour leur patrimoine paysager et végétal et leurs efforts dans l'amélioration du cadre de vie et du développement durable[39].
- Titulaire Pavillon bleu d'Europe depuis 2006 : celui-ci distingue et valorise les communes et ports de plaisance français qui répondent à des critères d'excellence pour la gestion globale de leur environnement[40].
Économie
modifier- Tourisme estival, station balnéaire[41].
- Activités liées à la plaisance.
- Marine nationale (Centre d'instruction naval, École des mécaniciens, École de plongée, commando Hubert, phare du cap Cépet).
- Huile d'olive de Provence AOC.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierPatrimoine religieux :
- Église Saint-Mandrier de Saint-Mandrier-sur-Mer[42].
- Église Saint-Joseph de Pin-Rolland.
- Les chapelles :
- La chapelle du centre d'instruction naval Sud.
- La chapelle Forcat du centre d'instruction naval Nord (Ex. GEEM).
- La chapelle Saint-Louis (ou « chapelle des Mécaniciens », ou encore « chapelle de l'ancien hôpital », conçue en 1827 par l'ingénieur Honoré Bernard, a été consacrée en 1840[43] et « chapelle des Bagnards »)[44] datant de la première moitié du XIXe siècle a été inscrite à la protection des Monuments Historiques le [45].
- La chapelle du parc d'activités marines de l'ex-BAN[46],[47].
- La chapelle Saint-Joseph du Pin Rolland[48],[49].
- Le monument aux morts[50].
- Cimetière militaire franco-italien[51].
Patrimoine naturel et paysager :
- Sentier des Douaniers.
- Divers points de vue sur le mont Faron, la rade de Toulon, la mer Méditerranée.
- Plages de sable (Pin Rolland, la Vieille, Saint-Asile, le Touring, le Canon) ou de galets (Coudoulière, Grave).
- Le jardin botanique de la Marine à Saint-Mandrier, aujourd'hui disparu[52]. Ce jardin, créé à Toulon en 1786 sur le site de l'actuel Jardin Alexandre-1er, est transféré à Saint-Mandrier en 1850. Un de ses directeurs fut Justin-Benjamin Chabaud qui y introduisit de nombreux palmiers et cycas. Ce jardin cesse d'exister en 1884 et les plantes sont transférées à la Porte de France à Toulon[53].
Autres patrimoines :
- Hôpital Saint-Louis dit hôpital de Saint Mandrier[54].
- Darse et l'hôpital Saint-Louis à Saint-Mandrier[55].
* Base aérienne dite hydrobase ou base aéronautique maritime[56].
* Ports et aménagements portuaires :
- Port de plaisance[57],[58],[59].
- Cale de halage du port de Saint-Mandrier[60].
- Le creux Saint-Georges[61]. Port de Saint-Mandrier, l'anse du creux Saint-Georges[62].
- Port Pin Rolland[63].
- Digue du port de Saint-Mandrier[64].
- Port dit appontement pétrolier du Lazaret[65].
- Phare du cap Cépet[66].
- Fort Saint-Elme[67].
- Batterie de Saint-Elme[68].
- Batterie de la Coudoulière[69].
- Batterie du Puits[70].
- Batterie de la Pointe Saint-Georges[71].
- Batterie de la Carraque[72].
- Batterie de Saint-Mandrier. 1757[73].
- Batterie et poste photo électrique de Marégau[74].
- Batterie de Mord'huy Batterie de Mord'huy.
- Batterie du Lazaret[75].
- Batterie annexe de la Piastre, dite également batterie basse du Lazaret[76].
- Batterie de Cépet, dite fort de Cépet[77].
- Batterie de 340 de Cépet[78].
- Ouvrage fortifié : batterie de la Croix des Signaux[79].
- Batterie de la Piastre[80].
- Batterie du Gros-Bau[81].
Personnalités liées à la commune
modifier- L'amiral Latouche-Tréville y est enterré (mausolée en forme de pyramide situé dans le cimetière militaire franco-italien)[82].
- George Sand, qui a écrit le roman Tamaris, dépeint le paysage avoisinant de la presqu'île au XIXe siècle et livre ses impressions[83].
Héraldique
modifierLes armoiries de Saint-Mandrier-sur-Mer se blasonnent ainsi : |
Le blason[85] de Saint-Mandrier fut imaginé par Jean-Baptiste Clément (qui par ailleurs était le fils de Louis Clément). Il est apparu officiellement en 1950, date de la séparation de La Seyne et de Saint-Mandrier.
La lance et le casque évoquent le soldat romain Mandrianus qui donna son nom à la presqu'île. Le quartier de gueules chargé de deux poissons rappelle les armoiries de La Seyne, commune mère, mais aussi que Saint-Mandrier est le port de pêche le plus important de l'Inscription maritime de Toulon. La pointe d'azur chargée d'une ancre rappelle que le port de Saint Mandrier a toujours été un havre contre le mauvais temps[86].
Films tournés à Saint-Mandrier
modifier- 1957 : Trois de la marine de Maurice de Canonge
- 1964 : L'Âge ingrat de Gilles Grangier (domicile de Lartigue et lieu de villégiature « forcé » des Malhouin)
- 1965 : Pierrot le Fou de Jean-Luc Godard
- 1968 : Le Petit Baigneur de Robert Dhéry
- 2001 : Une fille dans l'azur de Jean-Pierre Vergne (téléfilm)
- 2007 : Enfin veuve d'Isabelle Mergault
- 2023 : Flo de Géraldine Danon[87]
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Toulon comprend une ville-centre et 26 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
modifier- L'eau dans la commune
- Description de la station
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cap Cepet » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Cap Cepet » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Toulon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Mandrier-sur-Mer ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Toulon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
- « Réseau Bus et Bateaux de la Communauté d'Agglomération Toulon Provence » (consulté le ).
- « Histoire de Saint Mandrier » (consulté le ).
- Stéphane Gendron, Les noms des lieux en France. Essai de toponymie, Errance, , p. 51.
- Karig, Commander Walter ; Burton, Lieutenant Earl ; Freeland, Lieutenant Stephen L., Battle Report (Volume 2) ; The Atlantic War, New York/Toronto, Farrar and Rinehart, Inc., , p. 386–387.
- (en) Earl Burton et JH Pincus, « The Other D-Day : The Invasion Of Southern France », Sea Classics, vol. 37, no 9, , p. 60–70 (PMID 37452, lire en ligne, consulté le ).
- La fiche biographique de JUVÉNAL Maximin, Victor, Juvénal dit Max sur le Maitron en ligne
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- « Notice explicative des résultats de l'enquête de recensement 2004 à Saint-Mandrier-sur-Mer comparés au recensement 1999 », sur saint-mandrier.com (consulté le ).
- « La population de Saint-Mandrier-sur-Mer », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Établissements d'enseignements sur la commune
- Lycées
- Médecins
- Centres médicaux
- paroisse de Saint-Mandrier
- Cultes
- Cloches d'Oranie. Cloches du diocèse d'Oran dans les paroisses de France : Aïn Fekan « Jeanne d'Arc » à Masevaux (68)
- Temples et mosquées
- « Palmarès des communes labellisées (Var) », sur Concours des villes et villages fleuris (consulté le ).
- « Lauréats communes 2010 », sur pavillonbleu.org (consulté le ).
- « station balnéaire », notice no IA83000436, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Les églises et édifices religieux, recensés par l'Observatoire du patrimoine religieux (OPR)
- hôpital Saint-Louis dit hôpital de Saint Mandrier
- La chapelle Saint-Louis dite "des bagnards"
- « Monuments historiques », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
- Histoire de la BAN Saint-Mandrier (1997-2003)
- L'Aéronautique Navale à Saint-Mandrier
- Église Saint-Joseph
- La cloche Sainte Léonie « Johanna Octava » se trouve à la chapelle Saint Joseph du Pin Rolland
- Le monument aux morts : Conflits commémorés 1914-1918 ; 1939-1945 ; Indochine (46-54)
- Cimetière militaire franco-italien
- « Le voyage des plantes, le jardin botanique de la marine » (consulté le ).
- A. Robertson – Proschowsky, G. Roster et B. Chabaud, La résistance au froid des palmiers, Marly-le-Roi, Champflour, , 264 p. (ISBN 2-87655-039-3), p. 247.
- Hôpital Saint-Louis dit hôpital de Saint Mandrier
- Darse et l'hôpital Saint-Louis à Saint-Mandrier
- Base aérienne dite hydrobase ou base aéronautique maritime
- Ports et aménagements portuaires de la commune de Saint-Mandrier-sur-Mer
- Port de Saint-Mandrier
- Vue sur le port de Saint-Mandrier
- Cale de halage du port de Saint-Mandrier
- Le creux Saint-Georges.
- Port de Saint-Mandrier, l'anse du creux Saint-Georges, vers 1920]
- Anse du Cros Saint-Georges. Plan du port de Saint-Mandrier en 1906.
- Port Pin Rolland
- Digue du port de Saint-Mandrier
- Port dit appontement pétrolier du Lazaret
- « Phare du cap Cépet à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur culture.gouv.fr, (consulté le ).
- Fort Saint-Elme
- Batterie de Saint-Elme
- batterie de la Coudoulière
- Batterie du Puits
- Batterie de la Pointe Saint-Georges
- Batterie de la Carraque
- Batterie de Saint-Mandrier. 1757
- Batterie et poste photo électrique de Marégau
- Batterie du Lazaret
- Batterie annexe de la Piastre, dite également batterie basse du Lazaret
- Batterie de Cépet, dite fort de Cépet
- Batterie de 340 de Cépet
- Ouvrage fortifié : batterie de la Croix des Signaux
- Batterie de la Piastre
- Batterie du Gros-Bau
- « L'amiral Latouche-Treville »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur ville-saintmandrier.fr (consulté le ) : « Une pyramide de 7,25 m de hauteur qui renferme la dépouille mortelle de l'amiral Latouche-Treville ».
- George Sand, Tamaris, Clermond-Ferrand, éditions Paléo, , 254 p. (ISBN 978-2-84909-499-0).
- [1] : Saint-Mandrier-sur-Mer
- Le blason , pp. 47-48
- Dominique Cureau, « Vexillologie provençale » (consulté le ).
- Ly. F., « Le tournage de Flo, biopic sur Florence Arthaud, fait escale à Saint-Mandrier », sur Var-Matin, (consulté le ).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Saint-Mandrier-sur-Mer, par le service régional de l'inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur
- Henri Ribot (dir.), Jean Ajello, Jean-claude Autran, Céline Chicharo, Robert Hervé, Antoine Peretti, Jacqueline Viollet-Repetto et al., La Seyne-sur-Mer, Saint-Mandrier-sur-Mer : Regards sur deux terroirs, Sanary-sur-Mer et Toulon, Éditions du Foyer Pierre Singal et Centre archéologique du Var, coll. « Cahier du Patrimoine Ouest Varois » (no 14), , 711 p., 21 cm × 15 cm (ISBN 978-2-9511673-0-8 et 2-9511673-0-X)
- Archives de l'association Spiritualité et Art sur les édifices religieux construits en France entre 1945 et 2000 (Paris) : Chapelle Pin Rolland
- Chapelle des Mécaniciens, dite aussi chapelle Saint-Louis ou chapelle de l'ancien Hôpital sur la base Patrimages
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
- Système d’information géographique du Var (SIG Var) : Saint-Mandrier-sur-Mer