Saint-Séverin (Charente)

commune française du département de la Charente

Saint-Séverin (Sent Severin en occitan) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Séverin
Saint-Séverin (Charente)
La place centrale de Saint-Séverin.
Blason de Saint-Séverin
Blason
Saint-Séverin (Charente)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Angoulême
Intercommunalité Communauté de communes Lavalette Tude Dronne
Maire
Mandat
Patrick Gallès
2020-2026
Code postal 16390
Code commune 16350
Démographie
Gentilé Saint-Séverinois
Population
municipale
803 hab. (2021 en évolution de +9,55 % par rapport à 2015)
Densité 54 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 18′ 50″ nord, 0° 15′ 16″ est
Altitude Min. 45 m
Max. 134 m
Superficie 14,93 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Tude-et-Lavalette
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Séverin
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Saint-Séverin
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Saint-Séverin
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Saint-Séverin

Ses habitants sont les Saint-Séverinois et les Saint-Séverinoises[1].

Géographie

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Localisation et accès

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Saint-Séverin est une commune du Sud Charente limitrophe avec le département de la Dordogne, faisant partie du canton d'Aubeterre-sur-Dronne, située à 8 km au nord-est d'Aubeterre et 38 km au sud d'Angoulême, sur la rive droite de la Lizonne et de la Dronne et à leur confluent.

Le bourg de Saint-Séverin est aussi situé à 10 km au sud-ouest de Verteillac, 10 km au nord-ouest de Ribérac, 13 km au sud-est de Montmoreau, 17 km au nord-est de Chalais, 25 km au sud de Villebois-Lavalette et 39 km à l'ouest de Périgueux[2].

Saint-Séverin est traversé par la D 709, ancienne nationale de Montmoreau à Ribérac et Bergerac, que croise la D 17, route de Villebois-Lavalette à Aubeterre qui longe la Lizonne, puis la Dronne. La D.709 traverse la Lizonne, limite départementale[3].

Hameaux et lieux-dits

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L'habitat est dispersé et la commune comporte de nombreux petits hameaux : le Cuq à l'ouest, le Marchais et sa papeterie au sud-est, l'Oume et la Jarrige, le Breuil au nord, l'Épine à l'est, la Brousse au sud, etc. ainsi que de nombreuses fermes[3].

Communes limitrophes

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Géologie et relief

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Le sol est en très grande partie constitué d'un calcaire crayeux du Campanien commun à tout le Sud Charente (Crétacé supérieur) et qui convient bien au vignoble pour la production des eaux de vie de cognac, classé ici dans la zone d'appellation des Bons Bois, à la limite de celle des Bois ordinaires et Bois communs, se trouvant de l'autre côté de la Dronne, dans le canton de Saint-Aulaye, en Dordogne.

Au nord-ouest de la commune, la colline boisée du Peyrat est couverte de dépôts du Tertiaire ou Cénozoïque, sables argileux et galets. Les vallées (Lizonne à l'est et Dronne au sud), sont occupées par des alluvions récentes du Quaternaire, limon mais aussi tourbe[4],[5],[6].

Le relief est assez vallonné, comme tout le Sud Charente. Le point culminant de la commune est à une altitude de 134 m, situé au Peyrat près du château d'eau. Le point le plus bas est à 45 m, situé en limite sud-ouest au confluent de l'Auzonne et de la Dronne. Le bourg, construit sur une légère hauteur surplombant la vallée de la Lizonne, est à 110 m d'altitude[3].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Dronne, la Lizonne, un bras de la Lizonne, l'Auzonne, la Cendronne, le canal d'Alliger, le canal de la Pude et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 16 km de longueur totale[8],[Carte 1].

La commune de Saint-Séverin a la particularité géographique d'être le site de deux lieux de confluence. Tout d'abord, elle domine lcelui de la Dronne et de la Lizonne. Ces deux rivières lui servent à l'est et au sud de limite administrative avec le département de la Dordogne tandis que, dans le sud du finage communal, l'Auzonne, venant de l'ouest, se jette aussi dans la Dronne[3].

Gestion des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[9]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [10].

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

Milieux naturels et biodiversité

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À Saint-Séverin, les vallées de la Dronne et de son affluent la Lizonne font partie de la ZNIEFF de type II nommée « Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes »[11],[12].

Vingt-deux espèces déterminantes d'animaux y ont été répertoriées[11] :

Vingt-neuf autres espèces animales (quatre mammifères et vingt-cinq oiseaux) y ont été recensées[11].

Natura 2000

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Dans leur traversée de la commune, la Lizonne et sa vallée[13] font partie d'une zone du réseau Natura 2000 « Vallée de la Nizonne » avec vingt espèces animales inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne[14] :

Urbanisme

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Typologie

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Au , Saint-Séverin est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle est située hors unité urbaine[16] et hors attraction des villes[17],[18].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,1 %), zones agricoles hétérogènes (7,7 %), prairies (7,3 %), forêts (6,6 %), zones urbanisées (4,5 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-Séverin est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par ruissellement et coulée de boue, notamment la Dronne, la Lizonne et l'Auzonne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1992, 1999 et 2021[22],[20].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Séverin.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[23]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 88,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 535 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 519 sont en aléa moyen ou fort, soit 97 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[20].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].

Toponymie

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Le nom est attesté sous la forme ancienne en latin Sanctus Severinus en 1271[27].

Saint Séverin fut évêque de Bordeaux au Ve siècle. Il mourut vers 420[28]. Son nom est à l'origine de plusieurs communes dans la région, en particulier des Saint-Seurin   et Saint-Séverin   (Charente-Maritime, Dordogne, Gironde)[29].

Pendant la Révolution, la commune s'est appelée provisoirement Séverin-Lizonne[30].

Limite dialectale

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La commune est dans le domaine occitan (dialecte proche du limousin), et marque la limite avec la langue d'oïl (domaine du saintongeais) à l'ouest[31]. Elle se nomme Sent Severin en occitan[32].

Histoire

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Les plus anciens registres paroissiaux remontent aux premières années du XVIIe siècle.

Sous l'Ancien Régime, Saint-Séverin était le siège d'une châtellenie qui a successivement appartenu aux familles de Jambes de Saint-Gelais et de Chauveron aux XVIIe et XVIIIe siècles[33].

Saint-Séverin a une longue tradition de moulins à papier, situés sur la Lizonne[34] :

  • moulin de la Barde, quelques vestiges du XVIIe siècle[35]
  • moulin de l'Épine, moulin à papier construit en 1838, puis scierie à partir de 1987[36]
  • moulin du Petit-Marchais, construit en 1837 sur un ancien moulin du XVIe siècle[37].

Au début du XXe siècle, l'industrie était représentée par les papeteries du Marchais (Chauveau et frères) et l'Épine (M.Daguerre), et l'exploitation des tourbières.

Aucune voie ferrée ne traversait la commune, mais la station la plus proche était celle de Petit-Bersac, en Dordogne.

Des foires se tenaient au bourg le deuxième mardi du mois[33].

 
La météorite Saint-Séverin. Muséum national d'histoire naturelle.

Le , une météorite tombe en partie sur la commune. On en retrouvera huit fragments, répartis d'est en ouest entre Villetoureix et Saint-Séverin pour un total de 271 kg, le bloc le plus important (113 kg) étant retrouvé entre le lieu-dit le Marchais et le bourg de Saint-Séverin[38]. Il s'agit d'une chondrite ordinaire pauvre en fer (type LL6).

Administration

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Liste des maires

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La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
depuis 2001 mai 2020 Alain Rivière PS Conseiller général du canton d'Aubeterre-sur-Dronne (2004-2015)
mai 2020 En cours Patrick Gallès PS Professeur des écoles,
suppléant de la sénatrice Nicole Bonnefoy depuis 2020
Conseiller départemental depuis 2021

Jumelages

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].

En 2021, la commune comptait 803 habitants[Note 1], en évolution de +9,55 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
1 1441 2561 2991 2401 2931 3021 3321 3791 396
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 3631 4961 2781 2901 4051 2581 2731 1821 114
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 1231 147970968907911872861842
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
824721741777731774787745794
2021 - - - - - - - -
803--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 39,4 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 396 hommes pour 398 femmes, soit un taux de 50,13 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[44]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,0 
90 ou +
1,5 
12,1 
75-89 ans
15,3 
22,0 
60-74 ans
26,9 
25,0 
45-59 ans
20,6 
13,9 
30-44 ans
12,8 
12,1 
15-29 ans
11,1 
13,9 
0-14 ans
11,8 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2021 en pourcentage[45]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,7 
9,2 
75-89 ans
12 
20,6 
60-74 ans
21,3 
20,7 
45-59 ans
20,3 
16,8 
30-44 ans
16 
15,6 
15-29 ans
13,4 
16,1 
0-14 ans
14,3 

Remarques

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Par sa population, Saint-Séverin est la commune la plus peuplée de son canton et figure parmi les deux communes du canton d'Aubeterre-sur-Dronne à compter plus de 500 habitants, la deuxième étant Saint-Romain.

Économie

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Agriculture

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La commune fait partie de l'aire d'origine contrôlée du Cognac « Bons Bois »[46] et de l'AOC/AOP Noix du Périgord[47].

Industrie

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Saint-Séverin doit sa relative forte population grâce à son industrie papetière où fonctionne la papeterie Ahlstrom (groupe finlandais) qui y occupe 140 personnes[48].

Commerces

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La commune compte des petits commerces et services de proximité.

Équipements, services et vie locale

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Enseignement

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L'école est un RPI entre Pillac et Saint-Séverin. Pillac accueille l'école élémentaire et Saint-Séverin l'école primaire. L'école de Saint-Séverin, située rue des Écoles, comprend une classe de maternelle et deux classes d'élémentaire. Le secteur du collège est Montmoreau[49].

Culture et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • L'église paroissiale Saint-Séverin est une église à coupole qui date initialement du XIe siècle[33].
  • La salle des fêtes.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blason
D’azur au pal bandé d’or et de sable, accompagné en chef à dextre d’une gerbe de blé d’or et à senestre d’une presse à papier d’argent et d’or, en pointe à dextre d’une fontaine sur un mont d’argent mouvant de la pointe et à senestre d’une crosse d’évêque d’or.
Détails
Dessiné par Raymond Laforêt.

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Saint-Séverin » sur Géoportail (consulté le 22 juin 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
  2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  3. a b c et d Carte IGN sous Géoportail
  4. Carte du BRGM sous Géoportail
  5. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Ribérac », sur Infoterre, (ISBN 2-7159-1757-0, consulté le ).
  7. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  8. « Fiche communale de Saint-Séverin », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  9. « SAGE Isle - Dronne », sur gesteau.fr (consulté le ).
  10. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  11. a b et c [PDF] - Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes, Jean Terrisse (LPO), INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
  12. Carte de la ZNIEFF 540120099, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
  13. Carte du site FR7200663, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
  14. [PDF] FR7200663 - Vallée de la Nizonne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
  15. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  16. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Séverin », sur Géorisques (consulté le ).
  21. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  22. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  23. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  24. a et b « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Séverin », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  25. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  26. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  27. Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis, Cartulaire du prieuré Notre-Dame de Barbezieux (1201-1300), , 426 p. (lire en ligne)
  28. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
  29. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 628.
  30. Jacques Baudet et Jacques Chauveaud, « Toponymie révolutionnaire en Charente », Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente,‎ 4e trimestre 1986, p. 272-278 (lire en ligne [PDF] sur andre.j.balout.free.fr, consulté en )
  31. Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 55
  32. (oc) Jean Urroz, « Les noms des communes en Charente occitane », (consulté le ).
  33. a b et c Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 349-350
  34. Jean Combes (dir.) et Michel Luc (dir.), La Charente de la Préhistoire à nos jours (ouvrage collectif), St-Jean-d'Y, Imprimerie Bordessoules, coll. « L'histoire par les documents », , 429 p. (ISBN 2-903504-21-0, BNF 34901024, présentation en ligne), p. 279
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  36. « Moulin de l'Epine », notice no IA00066394, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
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  38. Jean Orcel, Benjamin David, François Kraut, Daniel Nordemann et Jacques Tobailem, Sur la météorite de Saint-Séverin, t. 264, , 1556-1560 p. (lire en ligne [PDF]).
  39. Site web de Nandrin
  40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  42. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  44. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Séverin (16350) », (consulté le ).
  45. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
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  48. Le canton d'Aubeterre-sur-Dronne dans France, le trésor des régions
  49. Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

  • Catillus Carol, « Saint-Séverin », (consulté le )