Saint-Paulien (Haute-Loire)
Saint-Paulien (Sant Paulh en occitan[1]) est une commune française, située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Paulien | |||||
Château de La Rochelambert, à 2 km au sud-ouest de Saint-Paulien. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Loire | ||||
Arrondissement | Le Puy-en-Velay | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Puy-en-Velay | ||||
Maire Mandat |
Marie-Pierre Vincent 2020-2026 |
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Code postal | 43350 | ||||
Code commune | 43216 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ruessiens, Ruessiennes | ||||
Population municipale |
2 420 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 60 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 08′ 14″ nord, 3° 48′ 49″ est | ||||
Altitude | Min. 704 m Max. 1 070 m |
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Superficie | 40,63 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Le Puy-en-Velay (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Paulien (bureau centralisateur) |
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Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | saint-paulien.fr | ||||
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C'est l'ancienne Ruessio (Ruessium en latin), "Civitas Vellavorum", capitale du peuple gaulois des Vellaves (Vellavi en latin).
C'est aujourd'hui une destination touristique dynamique, dotée d'infrastructures modernes avec une grande halle d'exposition et un parc aqua-récréatif.
Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune de Saint-Paulien se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Saint-Paulien fait partie du Velay. Située à 810 mètres d'altitude, elle détient le titre de capitale du Velay[SP 1] depuis son âge d'or il y a 2 000 ans.
Elle se situe à 15 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[2], préfecture du département.
Les communes les plus proches[Note 2] sont[3] : Saint-Geneys-près-Saint-Paulien (2,9 km), Lissac (3,6 km), Blanzac (3,8 km), Borne (4,2 km), Saint-Vidal (6,9 km), Céaux-d'Allègre (7,2 km), Loudes (7,4 km), Lavoûte-sur-Loire (7,6 km).
Dix communes sont limitrophes de Saint-Paulien[4] :
Voies de communication et transports
modifierLa ville de Saint-Paulien est traversée par la route départementale 906 reliant Le Puy-en-Velay à La Chaise-Dieu, à Thiers et à Vichy. Celle-ci part de la route nationale 102, reliant Le Puy-en-Velay à Brioude et Clermont-Ferrand au sud, en desservant le parc d'activités[SP 2].
Le territoire communal est également traversé par les routes départementales 13 (reliant le centre-ville à Allègre au nord-ouest et à Polignac au sud-est), 131 (vers Lissac à l'ouest), 25 (vers Lavoûte-sur-Loire à l'est) et 251 (vers Saint-Vincent à l'est)[4].
Il existe aussi une voie ferrée (ligne de Saint-Georges-d'Aurac à Saint-Étienne-Châteaucreux) traversant la commune au sud-ouest. Les gares les plus proches sont à Darsac, au Puy-en-Velay et à Lavoûte-sur-Loire.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 761 mm, avec 8,1 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Puy-Loudes », sur la commune de Chaspuzac à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 9,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 682,4 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Paulien est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (79 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,4 %), zones agricoles hétérogènes (32 %), forêts (18,6 %), terres arables (5,5 %), zones urbanisées (3,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
modifierEn 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 335, alors qu'il était de 1 287 en 2013 et de 1 206 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 78,5 % étaient des résidences principales, 6,9 % des résidences secondaires et 14,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 82 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 17,2 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Paulien en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (6,9 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 70,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (72,6 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Saint-Paulien[I 2] | Haute-Loire[I 5] | France entière[I 6] |
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Résidences principales (en %) | 78,5 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 6,9 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 14,6 | 12,4 | 8,2 |
Toponymie
modifierHistoire
modifierAntiquité
modifierLa Roche Dumas : "Dans la cavité supérieure... se trouve un énorme rocher (environ trois mètres de haut et huit mètres de circonférence) qui n'est autre qu'un mégalithe appelé dans le pays la bouchée de Gargantua. Sous ce bloc... une rigole a été creusée dans laquelle devait couler le sang des victimes immolées. L'on voit également des anneaux, très nombreux, taillés dans le roc... La légende veut qu'aux anneaux aient été attachés les prisonniers espagnols (Ibères, ndlr) que l'on immolait. Cette légende s'appuie sur les incursions en Espagne que firent nos ancêtres, cinq siècles avant Jésus-Christ"[15].
Les fouilles archéologiques notent la présence de grottes taillées et occupées à une époque indéterminée mais certainement très ancienne, peut-être dès le Néolithique (grottes de La Rochelambert).
Au IIe siècle av. J.-C., la tribu celte des Vellaves s'installe dans l'actuel Velay qui tire d'eux son nom. Les Vellaves (Vellavi en latin), dont le nom signifierait « Montagnards » ou « Ceux qui dominent »[16], ou "Ceux d'en haut" (dominateurs, orgueilleux), et que Jules César qualifie de batailleurs, font partie de la Confédération des Arvernes (Vellavis qui sub imperio Arvernorum esse consuerunt[17] écrit César), et bâtissent un oppidum sur le plateau qui dominera plus tard le château de la Rochelambert, et qui surplombe les rivières Borne et Gazeille. Cet oppidum devient leur capitale, qu'ils nomment Ruessio.
Ce qui est aujourd'hui le Velay fut très impliqué dans la guerre des Gaules, et en souffrit beaucoup, surtout à l'époque des combats menés par Vercingetorix. "À leur tour, les Helviens attaquent les Vellaves; ils sont repoussés et perdent Caïus Valérius Daumnotaurus, fils de Caburus, chef de leur cité. Ils sont rejetés dans leurs oppida à l'abri de leurs remparts" (Jules César VII, 64 et 65)[Note 4].
Ruessio devient gallo-romaine, prend le nom de Ruessium, et se déplace d'environ 2 km au Nord-Est, sur le site de l'actuel village de Saint-Paulien[18].
De nombreux éléments archéologiques furent trouvés sur ces deux sites, dont des puits funéraires gallo-romains[19]; une dédicace qui rend hommage à l'impératrice Herennia Etruscilla, épouse de Dèce (201-251)[Note 5]; des poteries; une sculpture gauloise (actuellement exposée dans le château). En 27 av. J-.C. la cité reçoit le titre de ville[20]. Elle est traversée par la voie Bolène, itinéraire moyenâgeux joignant Feurs (Forum Segusiavorum) à Saint-Paulien (Ruessio) et un tronçon de la voie antique joignant Lyon (Lugdunum) à Toulouse (Tolosa) d'une part[21] et Bordeaux (Burdigala) d'autre part. Un camp militaire est créé sur le plateau d'Allègre, protégeant la ville et la route.
Entre le Ve et le VIIe siècle, la capitale des Vellaves est transférée de Ruessium à Anicium[Note 6].
Un culte à Marie apparaît au IVe ou Ve siècle, autour d'une statuette appelée Notre-Dame du Haut-Solier ou du Soleil Levant, qui remplace un culte gaulois au Soleil[Note 7] : l'église dédiée à ce culte n'existe plus aujourd'hui.
Un autre bâtiment catholique, certainement à l'origine une cathédrale, date sans doute de ces époques, mais est mentionnée pour la première fois en 890 ; l'église Saint-Georges (collégiale Saint-Georges) actuelle, qui le remplace, date des XIe, XIIe et XIIIe siècles. Son autel est celui de l'ancienne église Notre-Dame du Haut-Solier, et fut selon la tradition dans l'antiquité une pierre sur laquelle on sacrifiait des animaux aux dieux.
Paulianus (fêté le 14 février)[Note 8] aurait été le dernier évêque de la cité avant le transfert de l'évêché au Puy vers 565[22].
Lors des Invasions barbares, la cité subit au moins un raid des Vandales, et peut-être plusieurs autres saccages[23].
Moyen Âge
modifierDu Ve siècle au VIIIe siècle, Ruessio est renommée Civitas Vetula (La vieille ville) puis Saint-Paulien.
Les seigneurs du bourg furent, de l'époque carolingienne (751-987) jusqu'à la Révolution, la Famille de Polignac. Cependant, ils ont des vassaux, et le premier connu à Saint-Paulien fut le chevalier Pierre de la Rochelambert, dont il est fait mention en 1164. Cette famille sera propriétaire du château de la Rochelambert (bâti au XIIe siècle[24]) jusqu'en 1922, où la fille de Marie Auguste Aimé, dernier marquis de ce nom, le vendra à un marchand de biens.
La ville eut à souffrir des Vikings à une date incertaine.
À la suite d'une convention avec le seigneur de Polignac, Norbert (Norbertus), évêque du Puy (de vers 900 à vers 935), transféra de Saint-Paulien au Puy les corps des saints évêques Georges et Marcellin.
À la mi-octobre 994 se tint à Saint-Paulien un concile régional dirigé par l'évêque du Puy Guy d'Anjou, en vue de rétablir l'autorité morale de l'Église. Le concile proclama la « Paix de Dieu » (Charte de Guy d'Anjou).
Lors de la Guerre de Cent Ans, la région et Saint-Paulien souffrirent des "routiers".
De la Renaissance à la Révolution française
modifierLe Chevalier des Blacons, lieutenant du baron des Adrets et chef du parti protestant en Dauphiné, à la tête de 800 hommes d'armes, s'empare du château de la Rochelambert le 11 ou 12 août 1562. Il est ensuite surpris et défait par Antoine de Saint Vidal non loin de Saint-Étienne[25].
En 1595, en reconnaissance de leur fidélité, et pour les dédommager des pillages perpétrés par les troupes du duc de Nemours en août 1593, Henri IV accorde deux nouvelles foires annuelles et un marché hebdomadaire aux habitants de Saint-Paulien (chaque vendredi). Aux foires de la Saint-Luc et de la Saint-Georges viennent donc s'ajouter celle du mardi de la semaine Sainte, et celle du mardi après la Pentecôte. Autorisation est aussi donnée de construire une halle[26].
Au tout début du XVIIIe siècle, Scipion Sidoine Apollinaire Gaspard Armand, vicomte de Polignac, lieutenant général des armées du roi, dut sans doute connaître quelques ennuis financiers, car il vendit pour la somme de 33 000 livres ses droits seigneuriaux sur Saint-Paulien à Monsieur Georges de Chabron, dont la famille possédait déjà plusieurs seigneuries[27].
Or, le 25 février 1737, le fils aîné de Scipion, Louis Héracle Melchior, retrouve cette seigneurie contre la somme de 24 000 livres et certains privilèges[28].
À la veille de la Révolution, les trois familles les plus riches de Saint-Paulien (elles y possèdent au moins un logis) sont : Chabron de Soleilhac, La Rochelambert, Bonnefoux de Bourbouilloux.
De la Révolution française à aujourd'hui
modifierLa commune est nommée Vélaune par les révolutionnaires[29] entre janvier 1794 et mars 1795.
Au cours de son voyage en Velay, George Sand visite le château de la Rochelambert le 14 juin 1859. Elle y situe le fil de son roman Jean de la Roche.
Quatre-vingt-treize enfants de la municipalité sont tombés aux champs d'honneur lors de la Première Guerre mondiale, cinq lors de la seconde.
Politique et administration
modifierDécoupage territorial
modifierDans le cadre de la réforme territoriale et la loi NOTRe, depuis le la commune de Saint-Paulien est membre de la communauté d'agglomération du Puy-en-Velay[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Le Puy-en-Velay. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[30].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement du Puy-en-Velay, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Paulien pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la deuxième circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[31].
Tendances politiques et résultats
modifierAprès l'élection municipale de 2014, Laurent Duplomb (liste divers droite) a été réélu maire de Saint-Paulien avec 52,46 % des suffrages exprimés, face à la liste de Philippe Carme (DIV) après un premier tour très serré (49,88 % des voix) et une participation très importante de 86,53 % au second tour[32].
Ainsi depuis mars 1983 et depuis l'élection de Denis Eymard, la liste majoritaire gagne systématiquement les élections municipales.
Administration municipale
modifierEn 2011, Saint-Paulien comptait 2 411 habitants[33]. Ce nombre étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19.
La composition du conseil municipal est la suivante[34],[32] :
Nuance | Liste | présidée par | Sièges | Statut |
---|---|---|---|---|
Divers droite | « Saint-Paulien avance, soyons fiers d'être ruessiens » | Laurent Duplomb | 15 | majorité |
Divers | « Ensemble construisons l'avenir » | Philippe Carme | 4 | opposition |
Au conseil communautaire de la communauté de communes des Portes d'Auvergne, la liste de la majorité obtient six sièges et celle d'opposition deux sièges[32].
Liste des maires
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[41].
En 2021, la commune comptait 2 420 habitants[Note 9], en évolution de +0,75 % par rapport à 2015 (Haute-Loire : +0,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population locale a été fortement augmentée depuis les années 2000 grâce à la construction de plusieurs lotissements sur la commune et notamment le lotissement du Grand Lac dont les travaux d'aménagement ont commencé en 2006 pour créer plus de 80 lots à bâtir.
Pyramide des âges
modifierEn 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,3 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 197 hommes pour 1 228 femmes, soit un taux de 50,64 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (50,87 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Manifestations culturelles et festivités
modifierLa grande halle de Saint-Paulien accueille régulièrement divers événements comme des salons (Salon du Chocolat[43] en novembre), le salon Bien chez soi (dernière édition tenue du 4 au 6 mars 2016) ou le salon dédié au mariage et à la mode.
Elle est la ville hôte chaque année de l'Auvergnate Extrême, course considérée comme « la plus dure d'Europe »[44].
Santé
modifierTout au long de l'année, Saint-Paulien dispose d'un espace bien-être, ouvert en septembre 2014[SP 3], et d'un bain d'argile verte du Velay.
Sports et loisirs
modifierDurant l'été, un parc aquarécréatif est ouvert avec sa piscine de 780 m2, un toboggan à virages, un pentaglisse et sa cascade. Une piscine intérieure est aussi disponible toute l'année[SP 4].
Économie
modifierSaint-Paulien possède une zone d'activités, au carrefour de la route nationale 102 (de Clermont-Ferrand) et de la route départementale 906 (de Vichy). S'étendant sur 15 000 m2, elle compte plus de soixante entreprises sur un bassin d'emploi de 250 personnes[SP 2].
Revenus
modifierEn 2018, la commune compte 1 039 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 2 340 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 990 €[I 9] (20 800 € dans le département[I 10]). 41 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (42,8 % dans le département).
Emploi
modifierDivision | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 11] | 5,7 % | 6,5 % | 6,4 % |
Département[I 12] | 6,3 % | 7,7 % | 7,7 % |
France entière[I 13] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 469 personnes, parmi lesquelles on compte 75,4 % d'actifs (69,1 % ayant un emploi et 6,4 % de chômeurs) et 24,6 % d'inactifs[Note 12],[I 11]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 14]. Elle compte 870 emplois en 2018, contre 866 en 2013 et 694 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 024, soit un indicateur de concentration d'emploi de 85 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,6 %[I 15].
Sur ces 1 024 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 311 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 88,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % les transports en commun, 6,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Georges de Saint-Paulien. M. H. classé.
- Musée gallo-romain Michel-Pomarat, renfermant une mosaïque gallo-romaine classée au titre des monuments historiques par arrêté du [45].
- Maison Chabron de Soleilhac, sur la place Saint-Georges.
- Chapelle Saint-Joseph, inscrite partiellement au titre des monuments historiques par arrêté du [46].
- Vestiges gallo-romains, donnés au musée du Puy : une tête de Jupiter-Seropis, avec le modum, en albâtre oriental, des vases lacrymatoires, des lampes et une amphore.
- Château de la Rochelambert. M. H. classé.
- Depuis la rentrée 2014, la commune est équipée d'un espace bien-être nommé « Les Portes du Bien-être » avec comme particularité la présence d'un bain d'argile verte du Velay[SP 5]. Ainsi, l'argile verte[47] extraite à proximité est utilisée pour ses propriétés cosmétiques sur la peau et pour la détente.
-
Église romane Saint-Georges.
-
Château de la Rochelambert.
-
Chapelle Saint-Joseph.
Personnalités liées à la commune
modifier- Guillaume Chabron (1601 à Saint-Paulien - 24 janvier 1670 à Toulouse) : théologien jésuite français.
- Pierre Julien (20 juin 1731 à Saint-Paulien - 17 décembre 1804 à Paris) : grand sculpteur. Le roi Louis XVI l'appela à sa cour et lui passa commande de sculptures de grands hommes de France. L'école de Saint-Paulien s'appelle école Pierre-Julien.
- Charles, baron Daurier ( - Saint-Paulien – † - Nancy), militaire français des XVIIIe et XIXe siècles qui servit durant les guerres de la Révolution et de l'Empire.
- Georges Marcelin Chabron de Solilhac, né à Saint-Paulien, le , et décédé dans cette ville le officier de la Division de Lamballe et Moncontour, pendant la Chouannerie[48].
- André Chollet (1830-1911), homme politique, député de la Loire de 1888 à 1893 puis sénateur de la Loire de 1906 à 1911.
Héraldique
modifierLes armes de Saint-Paulien se blasonnent ainsi : De sinople aux trois croissants d'or, au chef cousu de gueules chargé de deux fleurs de lys d'argent. |
Voir aussi
modifierBibliographie
modifierPar ordre chronologique de publication :
- Auguste Aymard, « Les premiers évêques du Puy : Étude critique sur leur ordre de succession et sur la date de la translation du siège épiscopal de Saint-Paulien au Puy », Annales de la Société d'agriculture, sciences, arts et commerce du Puy, (lire en ligne)
- Adrien Lascombe, « Foires et marchés à Saint-Paulien », Tablettes historiques du Velay, Le Puy-en-Velay, (lire en ligne)
- Adrien Lascombe, « Une réquisition militaire en 1744 », Tablettes historiques du Velay, Le Puy-en-Velay, (lire en ligne)[49]
- Ulysse Rouchon, « Rapport sur les fouilles de Ruessio (Saint-Paulien) », dans Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques année 1925, 1926 , p. 79-89 (lire en ligne)
- Auguste Fayard, « De Ruessium à Saint-Paulien », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, (lire en ligne)
- Auguste Fayard, « De Ruessium à Saint-Paulien (seconde partie) », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, (lire en ligne)
- Alain Quinqueton, « Le gisement de la Tène finale de Marcilhac (Saint-Paulien) », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, (lire en ligne) (sur les fouilles archéologiques d'un site d'habitat du second âge du fer)
- Christian de Seauve, « En 1670, Saint-Paulien reçoit Mgr de Béthune au son du tocsin », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,
- Bernard Rémy, « L'épitaphe de L. Julius Bellicus, citoyen romain, à Saint-Paulien », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,
- Roger Maurin, « Le “mur de ville” ou les remparts de Saint-Paulien », bulletin historique de la Société Académique du Puy-en-Velay et de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, t. XCVII,
Articles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Ce texte, assez confus car laissant penser que les Vellauni portaient des prénoms latins, est relatif à la situation générale dans la région à cette époque : les guerriers sont majoritairement partis avec Vercingetorix, peut-être en opération autour de l'actuelle Orléans (Cenabum en latin), et le peu d'hommes disponible en pays Vellaune est battu dans les plaines et se retranche dans les fortifications. Les oppidum étaient nombreux dans la région (en langue celtique, ou latine si la première nous est inconnue) : Celsiacus; Ruessio, Spaleto...
- Une légende raconte que devenue veuve, Herennia Etruscilla s'établit à Ruessium. Cette dédicace est une stèle de grès, découverte en 1821 en bordure de l'ancienne église Notre-Dame du Haut-Solier, portant l'inscription "Etruscillae aug coniug aug n civitas vellavor libera" ("À Etruscilla, l'épouse auguste de notre auguste empereur, la cité libre des Vellaviens.") À quelques pas de cette stèle fut aussi trouvé ce qui sembla être un important tombeau romain, cassé en plusieurs morceaux, qui furent réemployés dans de nouvelles constructions. Au milieu des débris furent trouvées plusieurs médailles en bronze du règne d'Antonin (86-161)
- La ville d'Anicium apparaît pour la première fois dans l'histoire dans un texte de Grégoire de Tours en 591.
- L'actuelle statue date du XVIIIe siècle. Voir « Notre-Dame du Haut-Solier », sur catholique-lepuy.fr (consulté en ).
- On ne connaît rien de sa vie. Il aurait été évêque de Ruessium vers le milieu du VIe siècle. Son successeur aurait été saint Evode, qui transporta le siège épiscopal au Puy vers l'an 565. Source : "Encyclopédie théologique, dictionnaire hagiographique ou vies des saints et des bienheureux", tome quarante-et-un, de L. M. Pétin, année 1848, page 681.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l'occupation d'un logement connu à la taxe d'habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
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Références
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Autres références
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- Louis Simonnet, « Les puits funéraires gallo-romains en Velay et à Saugues (Gévaudan) » (1re partie), Cahiers de la Haute-Loire, (lire en ligne [sur gallica]) ;
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- Selon les textes, on trouve XIe siècle, et parfois XIIe siècle. Retenons ce qui est écrit sur le site internet officiel de la municipalité www.saint-paulien.fr : "Les fondations sont du XIIe siècle".
- Livre "Le diocèse du Puy-en-Velay des origines à nos jours", de Pierre Cubizolles, page 266.
- Adrien Lascombe, Foires et marchés à Saint-Paulien : in Tablettes historiques du Velay 1871, Le Puy-en-Velay, Tablettes historiques du Velay, (lire en ligne).
- Site internet www.saint-paulien.fr __"Saint-Paulien au XVIIIe siècle".
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- Les maires de Saint-Paulien
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Salon du Chocolat, sur auvergnevacances.com.
- Site de l'Auvergnate Extrême.
- « Mosaïque gallo-romaine », notice no PA00125285, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00092871, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Site de l'Argile du Velay.
- « Liste des Chouans de la région 1 - Histoire et généalogie de Plœuc ».
- Talemandier, subdélégué de l'Intendant d'Auvergne à Langeac, ordonne le à Alexandre Armand, hôtelier et voiturier de Saint-Paulien, de fournir aux consuls de cette ville un mulet ou cheval de bât, “le meilleur de la troupe”, pour le convoi du roi, avec tous les harnais et cordages convenables au service, et ce dans les 24 heures. A défaut il sera contraint de loger deux cavaliers de maréchaussée et pourra même être emprisonné