La Chaise-Dieu

commune française du département de la Haute-Loire

La Chaise-Dieu est une commune française, située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

La Chaise-Dieu
La Chaise-Dieu
Le vieux bourg avec l'abbatiale Saint-Robert.
Blason de La Chaise-Dieu
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Brioude
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Puy-en-Velay
Maire
Mandat
André Brivadis
2020-2026
Code postal 43160
Code commune 43048
Démographie
Gentilé Casadéens
Population
municipale
601 hab. (2021 en évolution de −2,91 % par rapport à 2015)
Densité 44 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 19′ 20″ nord, 3° 41′ 51″ est
Altitude Min. 916 m
Max. 1 112 m
Superficie 13,58 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Plateau du Haut-Velay granitique
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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La Chaise-Dieu
Liens
Site web lachaisedieu.fr

Ses habitants sont appelés les Casadéens.

Elle est célèbre pour l'architecture gothique de son abbaye. Un premier monastère est construit à partir de 1048, sous l'autorité de Robert de Turlande, en remplacement d'un ermitage datant de 1043. Le bâtiment est retravaillé de 1344 à 1350, pour aboutir à l'abbaye actuelle, à la demande de Pierre Roger de Beaufort (Clément VI), pape à Avignon, ancien moine dans les lieux[1].

À l'intérieur de l'abbatiale se trouvent une fresque sur le thème de la danse macabre, une suite de douze tapisseries dont celle de L'Apparition du Christ à Marie-Madeleine, un orgue du XVIIe siècle et un jubé séparant le chœur réservé aux moines de la nef réservée au peuple. Le chœur comporte 144 stalles. À l'extérieur, on peut voir le cloître, la chapelle des pénitents, les bâtiments conventuels autour de la place de l'Écho et de la place Lafayette, la Salle de l'écho et la ville médiévale.

Chaque année à la fin du mois d'août, se déroule le festival de musique de La Chaise-Dieu. Fondé en 1966 par Georges Cziffra, il s'agit d'un festival de musique classique essentiellement consacré à la musique sacrée.

Géographie

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La Chaise-Dieu est située sur un plateau granitique à 1 082 mètres d’altitude, entre les monts du Livradois et les monts du Velay. Elle se situe à la frontière du Puy-de-Dôme et de la Haute-Loire, nichée au cœur du parc naturel régional Livradois-Forez.

Localisation

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Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Chaise-Dieu se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].

Elle se situe à 41 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[2], préfecture du département, à 34 km de Brioude[3], sous-préfecture, et à 19 km de Craponne-sur-Arzon[4], bureau centralisateur du canton du Plateau du Haut-Velay granitique dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Malvières (3,3 km), Bonneval (3,7 km), La Chapelle-Geneste (3,9 km), Connangles (4,6 km), Sembadel (5,2 km), Cistrières (5,9 km), Saint-Victor-sur-Arlanc (6,2 km), Félines (6,6 km).

Les villes les plus proches sont Brioude (25 km à l'Ouest, de centre à centre, à vol d'oiseau), le village d'Auzon (26 km), Clermont-Ferrand (70 km au Nord-Ouest), Ambert (26 km au Nord), Le Puy-en-Velay (34 km au Sud-Est) et Saint-Etienne (81 km).

Les communes limitrophes sont Bonneval, La Chapelle-Geneste, Connangles, Malvières et Sembadel.

Communes limitrophes de La Chaise-Dieu
La Chapelle-Geneste Malvières
  Bonneval
Connangles Sembadel

Hameaux, lieux-dits et écarts

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  • Arfeuille
  • Baffour
  • Champrigaud
  • La Chaud
  • Combomas
  • La Pénide
  • Les Chaloux
  • Les Chapus
  • L'Écurlerie
  • L'Orme
  • Roussac

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 901 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Félines_sapc », sur la commune de Félines à 7 km à vol d'oiseau[8], est de 7,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 930,5 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme

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Typologie

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Au , La Chaise-Dieu est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,6 %), prairies (34,8 %), zones agricoles hétérogènes (19,8 %), zones urbanisées (5,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 590, alors qu'il était de 644 en 2013 et de 642 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 47,8 % étaient des résidences principales, 30,7 % des résidences secondaires et 21,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 81,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 18,3 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à la La Chaise-Dieu en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (30,7 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 65,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (69,6 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à la La Chaise-Dieu en 2018.
Typologie La Chaise-Dieu[I 2] Haute-Loire[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 47,8 71,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 30,7 16,1 9,7
Logements vacants (en %) 21,5 12,4 8,2

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous l'appellation latine Casa Deo en 1052. La « maison de Dieu » se transformera en « Chaise de Dieu », sous la forme Ecclésia Chasae De en 1105. Le Chasa, prononcé Casa (maison).

La Chaa-Dieu[16]'[17] en auvergnat (dialecte moderne) et La Chasadieu[18] en ancien occitan.

La Chaise : Le terme se retrouve en toponymie sous les formes chaise, chaize du latin casa « hutte, maison puis exploitation rurale et probablement aussi domaine »[19].

Histoire

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« … rudes, âpres, les paysages du Livradois ont été autour de l'an mille le théâtre d'un éveil monastique massif, comparable à celui de Cluny[1] »

XIe et XIIe siècles

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La fondation de l'abbaye bénédictine débute en 1048, mais saint Robert et ses compagnons sont arrivés sur le site à la Noël 1043, afin d'y trouver la solitude dans une vie érémitique. Paradoxalement, l'ermitage devint monastère, puis abbaye. Le pape Urbain II consacra l'abbatiale en 1095.

Autour des bâtiments religieux se crée naturellement un village, plus ou moins rapidement.

XIIIe et XIVe siècles

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Vers 1365, le capitaine des « routiers » Seguin de Badefol pille la région.

XVe et XVIe siècles

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Au XIVe siècle, à l'initiative de Jean Chandorat, est bâtie une tour de défense pourvue de créneaux et de mâchicoulis, appelée aujourd'hui « tour Clémentine ». Elle servait à la fois de donjon, de grenier, de refuge pour les religieux, et à conserver le trésor des reliques.

Lorsque les huguenots commandés par Hector de La Forest, sieur de Blacons prennent sans difficulté la ville le , les moines se réfugient à l'abri dans la tour[20]. Le monastère est pillé, saccagé. Le sieur de Blacons et le gros de ses troupes quittent ensuite la ville pour tenter de s'emparer du Puy, mais laissent à La Chaise-Dieu une petite garnison qui continue à faire le siège des moines. Arrivent alors Gaspard de Montmorin-Saint-Hérem, gouverneur de l'Auvergne, et Antoine de Saint Vidal, gouverneur du Velay, qui attaquent les réformés et les font capituler le [21].

En 1578, le seigneur de La Chaise, Gilbert de Riclènes, passe un accord avec Marie de Serviat, abbesse de l'abbaye Saint-Avit-les-Guêpières pour recevoir ses deux filles Louise (13 ans) et Péronnelle (7 ans) comme novices bénédictines[22].

XVIIe et XVIIIe siècles

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Au soir du , Louis Mandrin et une centaine de contrebandiers entrent dans la ville afin de vendre par la force leurs ballots de tabacs[23]. Le , une quarantaine de « mandrins » réapparaissent en ville vers 15 heures, rejoints par leur « capitaine » vers 19 heures, qui donne précipitamment l'ordre de départ devant l'arrivée des troupes de Fischer[24],[25].

L'abbaye est fermée à la révolution en 1790, son abbatiale devient église paroissiale, le reste est vendu.

XXe et XXIe siècles

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Au XXe siècle, une nouvelle communauté religieuse s'installe dans ses murs[26].

Héraldique

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  • D'or au gonfanon de gueules, frangé de sinople, chargé de deux clefs du champ passées en sautoir.
  • De gueules à deux clés d'or posées en sautoir[27].
  • Les armoiries de l'abbaye sont différentes : elles associent les armoiries de Pierre Roger de Beaufort, ancien moine profès de La Chaise-Dieu, devenu pape sous le nom de Clément VI (1342-1352), et celle des rois de France : Écartelé : aux 1 et 4, d’argent à la bande d’azur, accompagnée en orle de six roses de gueules (qui est de Beaufort, famille de Clément VI) et d’azur à trois fleurs de lys d’or (qui est de France).

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Chaise-Dieu est membre de la communauté d'agglomération du Puy-en-Velay[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Le Puy-en-Velay. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[28].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Brioude, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Plateau du Haut-Velay granitique pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la deuxième circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[29].

Liste des maires

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Cour Lafayette, bâtiments de la mairie à droite.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1995 ? Michel Communal DVD  
2001 2008 Robert Flauraud[30] DVD Conseiller général du canton de La Chaise-Dieu (2001-2015)
2008 2014 Pascal Perrin    
2014 En cours
(au 28 octobre 2022)
André Brivadis[31]    

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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Place de l'Abbaye, avec en son centre une fontaine du XVIIe siècle.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].

En 2021, la commune comptait 601 habitants[Note 3], en évolution de −2,91 % par rapport à 2015 (Haute-Loire : +0,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4641 3221 5781 7591 8351 8601 9231 9981 977
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6441 7221 7551 7361 6521 7421 7821 6341 608
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 7741 5861 5371 2071 2161 1301 1021 011983
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
923900907789778772814801730
2014 2019 2021 - - - - - -
630616601------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 42,7 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 311 hommes pour 307 femmes, soit un taux de 50,32 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (49,13 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 7]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,6 
90 ou +
6,9 
15,5 
75-89 ans
13,1 
22,9 
60-74 ans
25,5 
19,3 
45-59 ans
19,6 
15,5 
30-44 ans
10,8 
16,1 
15-29 ans
12,4 
9,0 
0-14 ans
11,8 
Pyramide des âges du département de la Haute-Loire en 2021 en pourcentage[I 8]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,5 
8,4 
75-89 ans
11,7 
20,4 
60-74 ans
20,5 
21,3 
45-59 ans
20,3 
16,8 
30-44 ans
16,3 
15,2 
15-29 ans
13,2 
17 
0-14 ans
15,6 

Économie

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Revenus

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En 2018, la commune compte 288 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 566 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 300 [I 9] (20 800  dans le département[I 10]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 11] 6,8 % 11,5 % 8,8 %
Département[I 12] 6,3 % 7,7 % 7,7 %
France entière[I 13] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 342 personnes, parmi lesquelles on compte 71,4 % d'actifs (62,5 % ayant un emploi et 8,8 % de chômeurs) et 28,6 % d'inactifs[Note 5],[I 11]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France.

La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 14]. Elle compte 419 emplois en 2018, contre 424 en 2013 et 444 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 222, soit un indicateur de concentration d'emploi de 189 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,5 %[I 15].

Sur ces 222 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 136 travaillent dans la commune, soit 62 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 63,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 20 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 16,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Abbatiale Saint-Robert, façade occidentale.
 
Abbatiale Saint-Robert, vue côté cloître.
  • La salle de l'Écho, est un lieu où se produit un phénomène acoustique qui permet, en des coins opposés en diagonale, de s'entendre en toute confidentialité. Selon la légende, cette salle permettait, au XVIIe siècle, la confession des personnes atteintes de maladies contagieuses par les moines de l'abbaye.
  • Fontaine datée de 1609, portails Notre-Dame (rue Sainte-Marie) et de la Coste (rue de la Côte), Maison de la Cloze avec galerie à mâchicoulis et fenêtres à meneaux (rue des Fossés), rue des Casernes qui conserve son plan médiéval et une maison inscrite aux monuments historiques, pietà (place du Monument), fontaine octogonale dite de Borvo (rue de la Côte), Vierge à l'enfant et lanterne (rue Sainte-Marie), statuette de la Trinité (rue Saint-Esprit).
  • Gare terminus de la ligne touristique du Livradois-Forez, exploitée par Agrivap les trains de la découverte, en saison, au départ d'Ambert ou d'Arlanc avec l'autorail panoramique, le Bleu d'Auvergne ou l'autorail Picasso et de la ligne touristique du Haut Forez exploitée par le Chemin de fer du Haut Forez au départ d'Estivareilles.

Manifestations culturelles

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Au XXe siècle, à l’initiative du pianiste Georges Cziffra, un festival de musique s'y développa (créé en 1966). La renommée de ce festival est aujourd'hui de dimension internationale (en août chaque année) et des musiciens célèbres comme G. Cziffra, M. Rostropovitch, I. Gitlis, A. Dumay, J.-P. Collard, K. et M. Labèque, J.-C. Malgoire, M. Corboz, W. Christie, M. André, M.-C. Alain, K. Penderecki, etc. s'y sont produits.

Grâce à l'impulsion de Cziffra, les orgues furent restaurées. En 1995, le facteur Michel Garnier restitua un orgue français classique avec une tuyauterie neuve selon les tailles du XVIIIe siècle. L'orgue comporte 4 claviers, un pédalier à la française, 4 soufflets cunéiformes. L'association Marin Carouge, du nom du facteur qui construisit l'orgue au XVIIIe siècle, organise chaque année, avant le , les « journées d'orgue » en invitant des organistes de renom : Michel Chapuis, Olivier Latry, Michel Bouvard, Julian Gembalski, Henri Delorme, Olivier Vernet, Georges Lartigau, Thilo Muster, François Clément, Jean-Luc Perrot, Yves Lafargue, Viviane Loriaut, Jean-Paul Lécot…

Patrimoine

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Depuis 2009, le site de La Chaise-Dieu fait l'objet de travaux de mise en valeur avec l'ambition de favoriser le développement culturel et touristique du territoire en équilibrant cinq fonctions : administrative, religieuse et culturelle, culturelle et patrimoniale, touristique et enfin environnementale. La maîtrise d'ouvrage est assurée par le Syndicat mixte des travaux de La Chaise-Dieu (conseil général, communauté de communes du plateau de La Chaise-Dieu et commune de La Chaise-Dieu)[36].

 
Danse macabre à La Chaise-Dieu

Le montant total de l'opération est estimé à 18 millions d'euros, financés par l’État (6), les fonds européens (1,6), la région Auvergne (1,7) et le syndicat mixte (la commune et la communauté de communes supportant chacune 2,5 % du montant des travaux et le conseil général le solde). Ont été achevés à l'été 2013, la chapelle des Pénitents, les toitures de l'aile de l'Écho, le chevet de l'abbatiale, le cloître, la tour Clémentine, la porte du For. Sont en cours de travaux, la maison du Cardinal et l'aile Ouest. Sont programmés les travaux de l'aile de l’Écho, de l'abbatiale, de la cour Lafayette, du jardin de l’Écho. Les tapisseries restaurées devraient trouver place dans une chapelle retrouvée du XVIIe siècle située dans l'aile de l’Écho[36].

Depuis 2001, le Réseau européen des sites casadéens s'essaie à renouer les liens entre les centaines de dépendances de l'abbaye de La Chaise-Dieu, en développant les échanges culturels et la coopération entre ces sites, à l'échelle de l'Europe. Cette association loi de 1901 souhaite faire connaître et valoriser ce patrimoine casadéen, et contribuer au développement culturel et touristique des sites. Ainsi, l'association poursuit la construction de l'Europe initiée par les moines de La Chaise-Dieu, dès le XIe siècle, et ce par le voyage dans le temps et dans l'espace[38].

Personnalités liées à la commune

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  • Le pape Clément VI, dont le tombeau se trouve dans le chœur de l'abbatiale sous un gisant de marbre blanc.
  • Le cardinal Louis-René de Rohan-Guéméné, exilé par Louis XVI de juin à octobre 1786[39] après la fameuse affaire du collier de la reine. Il habita dans la demeure accolée à l'abbatiale et au cloître qui fut ensuite rachetée par la famille Picasso.
  • Le cardinal de Richelieu qui a instauré une nouvelle règle pour le monastère au XVIIe siècle, la règle de Saint-Maur, et qui par la même occasion a réalisé de nombreux travaux autour de ce qui est aujourd'hui la place de l’Écho.
  • Maurice Chantelauze (1888-1963), maire et conseiller général de La Chaise-Dieu, préfet de la Corrèze à la Libération, reconnu « juste parmi les nations ».
  • La Sale Famine de Valfunde, membre principal du groupe de black metal français Peste noire, réside à La Chaise-Dieu. Le titre de son album La Chaise-Dyable est inspiré du nom du village.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Henry Mosnier, « Louis Mandrin à La Chaise-Dieu (24 décembre 1754) », Tablettes historiques du Velay, no des années 1876-1877,‎ , p. 49-59 (lire en ligne).
  • François Gardon, Histoire de l'Abbaye de La Chaize-Dieu : écrit au XVIIe siècle et annotée par Antoine Jacotin et Charles Jacotin de Rosières, Le Puy-en-Velay, Société scientifique et agricole de la Haute-Loire, (lire en ligne)
  • Aimé Brunereau, « Le cardinal de Rohan; son exil à La Chaise-Dieu », Almanach de Brioude, Brioude,‎
  • Georges Paul, L'Abbaye bénédictine de La Chaise-Dieu, Librairie ancienne Champion, 1929
  • Jacques de Seauve, « Bornes sculptées de l’abbaye de La Chaise-Dieu », Almanach de Brioude, Brioude,‎ [40],[41],[42]
  • Pierre-Roger Gaussin, L'Abbaye de La Chaise-Dieu, éditions Almanach de Brioude, 1947
  • Paul Chadefaux, « La Chaise-Dieu… ville d'eaux », Almanach de Brioude, Brioude,‎
  • Docteur Bachelier, « L'énigme d'une reine à La Chaise-Dieu », Almanach de Brioude, Brioude,‎
  • Auguste Fayard, « L'énigme d'une reine à La Chaise-Dieu », Almanach de Brioude, Brioude,‎
  • Georges PAUL, « Théophile Gautier et la Chaise-Dieu », Almanach de Brioude, Brioude,‎
  • Pierre-Roger Gaussin, Le Rayonnement de La Chaise-Dieu, éditions Watel, Brioude, 1981
  • Gérard Boudet, « Le canton de la Chaise-Dieu : bornes de domaines autour de La Chaise-Dieu », Chroniques historiques du Livradois-Forez, Ambert, t. hors série n°28,‎ (lire en ligne [PDF])
  • Christian de Seauve, « La Forêt de l'abbaye de La Chaise-Dieu et sa gestion sous l'Ancien Régime 1669-1791 », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,‎ [43],[44]
  • Jean-Claude Fauveau, Le Prince Louis cardinal de Rohan-Guéméné ou les diamants du roi, L'Harmattan, 2007
  • Jacques Bellut, L'Abbaye de La Chaise-Dieu - Mille ans de présence religieuse, éditions Créer, 2011
  • Jacques Bellut, « Les bâtiments de l’abbaye de La Chaise-Dieu depuis la Révolution », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,‎
  • Christophe de La Tullaye, « Un sculpteur flamand à La Chaise-Dieu : Jean Cox (c. 1653-1723) », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,‎ .

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  5. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a b c d e et f Insee, « Métadonnées de la commune de La Chaise-Dieu ».
  2. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à la La Chaise-Dieu » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à la La Chaise-Dieu - Section LOG T2 » (consulté le ).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à la La Chaise-Dieu - Section LOG T7 » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  7. « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de La Chaise-Dieu (43048) », (consulté le ).
  8. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Haute-Loire (43) », (consulté le ).
  9. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à La Chaise-Dieu » (consulté le ).
  10. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
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  13. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  15. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à La Chaise-Dieu » (consulté le ).
  16. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  17. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources

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  1. a et b Site internet la-croix.com, « Mille ans d'histoire à La Chaise-Dieu », article de F. Mounier, édité le .
  2. Stephan Georg, « Distance entre La Chaise-Dieu et Le Puy-en-Velay », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre La Chaise-Dieu et Brioude », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre La Chaise-Dieu et Craponne-sur-Arzon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Communes les plus proches de La Chaise-Dieu », sur villorama.com (consulté le ).
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre La Chaise-Dieu et Félines », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  10. « Station Météo-France « Félines_sapc », sur la commune de Félines - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Jean Roux, L'auvergnat de poche, Chennevières-sur-Marne (Val-de-Marne), Assimil, coll. « Assimil évasion », , 246 p. (ISBN 978-2-7005-0319-7 et 2700503198).
  17. (oc) « Marraire - Paraulas de tèrras occitanas ».
  18. « Dictionnaire d'ancien occitan auvergnat: Mauriacois et Sanflorain (1340-1540) par Philippe Olivier ».
  19. Auguste Vincent, « Toponymie de la France ».
  20. Site internet herodote.net, « La Chaise-Dieu - L'abbatiale et sa danse macabre », 2019.
  21. Pierre Cubizolles, Le Diocèse du Puy-en-Velay des origines à nos jours, page 266.
  22. Archives départementales d'Eure-et-Loir, no E.3098.
  23. Roger Briand, Les Mystères de Haute-Loire, 2011, pages 150 à 153.
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  25. Henry Mosnier, « Louis Mandrin à La Chaise-Dieu (24 décembre 1754) », Tablettes historiques du Velay, no des années 1876-1877,‎ , p. 49-59 (lire en ligne [sur Gallica])
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  27. Armorial du Velay, George Paul, P102.
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  31. « Liste des maires » [PDF], sur le site de la préfecture de la Haute-Loire, (consulté le ).
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  36. a b et c « Abbaye de La Chaise-Dieu », sur Livradois Forez (consulté le ).
  37. Collection particulière Jean-Luc Perrot.
  38. « Réseau européen des sites casadéens, qui sommes-nous ? » « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).
  39. Aimé Brunereau, « Le cardinal de Rohan; son exil à La Chaise-Dieu », Almanach de Brioude, Brioude,‎
  40. Plus d'une trentaine de bornes parsèment les bois. Elles représentent le bâton en T de saint Robert où la crosse abbatiale, les paysans appellent pierre du beurre celles aux armes de Richelieu.
  41. « Monsieur Jacques de Seauve, qui publie sur ce sujet une très intéressante étude dans l'Almanach de Brioude de 1935 en a compté une trentaine dans le bois de Lamandy et le long du ravin de la Belette » in Jean Clara, « Les Bornes sculptées de l’abbaye de La Chaise-Dieu », Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire, Saint Etienne,‎ (lire en ligne).
  42. L’origine préhistorique fantasmée de ces pierres limites fut définitivement abandonnée en 1935, après la publication de la remarquable étude de Jacques de Seauve dans L’Almanach de Brioude. Il montra que par leur nombre, leur échelonnement et leur taille, elles ne furent installées qu’au Moyen-Âge pour jouer le rôle de bornes limitantes autour du domaine de l’abbaye de La Chaise-Dieu. in Bruno Mestre, « Les énigmatiques bornes sculptées de l’abbaye de La Chaise-Dieu », L'Éveil de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,‎ (lire en ligne [sur L'Éveil de la Haute-Loire])
  43. Depuis l'Ordonnance de 1669 de Colbert, les Eaux et Forêts administrent les bois de l'Abbaye de La Chaise-Dieu. Inlassablement les forêts de Livradois sont donc visitées, « réformées », bornées. Malgré quelques manquements individuels, les grands-maîtres et les officiers de la Maîtrise d'Ambert se battent de conserve avec les moines contre les droits et vols des riverains, et la rapacité des abbés cardinaux de Rohan.
  44. Critique de l'ouvrage de Christian de Seauve par la revue ENGREF, publication de l'École nationale du génie rural, des eaux et des forêts, Nancy, en 2003 : « L’auteur, Christian de Seauve, s’intéresse de longue date au patrimoine et au passé du Velay. L’Abbaye de La Chaise-Dieu est située au nord de ce pays du Massif central au particularisme marqué. Durant des siècles, l’Abbaye eut une puissance et une influence considérables et, à la fin de l’Ancien Régime, elle “possédait” un patrimoine forestier de près de 1 000 ha, divisé en une quinzaine de massifs.(…) ».