Roumoules
Roumoules (Roumoulo en occitan provençal selon la norme mistralienne et Romolas selon la norme classique) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Roumoules | |||||
Champ de lavandes dans le paysage. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-de-Haute-Provence | ||||
Arrondissement | Forcalquier | ||||
Intercommunalité | Durance-Luberon-Verdon Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Gilles Megis 2020-2026 |
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Code postal | 04500 | ||||
Code commune | 04172 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Roumoulins | ||||
Population municipale |
735 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 28 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 49′ 35″ nord, 6° 07′ 50″ est | ||||
Altitude | Min. 545 m Max. 783 m |
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Superficie | 26,04 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Riez | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | roumoules.fr | ||||
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Le nom de ses habitants est Roumoulins[1].
Géographie
modifierLocalisation
modifierLe village est situé à 600 m d’altitude[2] dans la vallée que le Colostre, affluent du Verdon, a creusé dans le plateau de Valensole. Il se trouve à 15 km à l’ouest de Moustiers-Sainte-Marie et à 3 km à l’est de Riez sur la route départementale 952.
Sept kilomètres plus au nord se trouve Puimoisson, et à peu près à même distance, au sud, le lac et le village de Sainte-Croix-du-Verdon.
Les communes limitrophes de Roumoules sont Puimoisson, Moustiers-Sainte-Marie, Sainte-Croix-du-Verdon, Montagnac-Montpezat et Riez.
Géologie et relief
modifierLe plateau de Valensole[3].
Hydrographie
modifier- Le Ravin de Peyrouvier. Une zone hydrographique traversée : Le Colostre de sa source au ruisseau de Mauroue inclus (X270)[4].
- Le Colostre affluent du Verdon, dont la source est au col de Saint-Jurs, à Moustiers-Sainte-Marie[5].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Alpes du sud »[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 788 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 4 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St Jurs », sur la commune de Saint-Jurs à 10 km à vol d'oiseau[8], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 828,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,5 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Environnement
modifierLa commune compte 289 ha de bois et forêts[1].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Roumoules est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14] et hors attraction des villes[15],[16].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,7 %), zones agricoles hétérogènes (19,7 %), forêts (12,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,8 %), zones urbanisées (1,4 %)[17].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
modifierVoies routières
modifierServices autocars
modifier- Roumoules est desservie par 1 ligne de PROXIMITÉ :
Ligne | Tracé |
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450 | Castellane ↔ Moustiers-Sainte-Marie ↔ Roumoules ↔ Riez |
Lignes intercommunales
modifierLe village est relié par 1 ligne intercommunale, réseau Trans'Agglo[18] :
Ligne | Parcours |
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132 | Roumoules / Puimoisson ↔ Riez ↔ Gréoux-les-Bains ↔ Manosque |
135 | Puimoisson ↔ Roumoules ↔ Riez (Transport à la demande) |
Risques naturels et technologiques
modifierAucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Riez auquel appartient Roumoules est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[19], et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[20]. La commune de Roumoules est également exposée à trois autres risques naturels[20] :
- feu de forêt,
- inondation,
- mouvement de terrain : des secteurs importants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort[21].
La commune de Roumoules est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route et canalisations[22]. La départementale RD 952 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[23].
Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 1998 pour les risques d’inondation et de séisme[22] et le Dicrim existe depuis 2011[24].
Toponymie
modifierLe nom du village, tel qu’il apparaît la première fois vers 1020 (in villa Romules), est interprété comme tiré d’un nom propre romain, Romulus[25],[26],[27].
Histoire
modifierAntiquité
modifierRoumoules tire son origine d’un établissement romain périphérique de Riez. La présence romaine sur la commune est attestée par trois découvertes : en 1957, une sépulture antique appartenant certainement à une nécropole a été découverte au Play, elle contenait probablement les restes d’un centurion et pourrait dater du Ier ou IIe siècle après Jésus-Christ[28]. En 1965, on a découvert à proximité un fer de pilum.
Un peu plus au nord, au lieu-dit "Verdillon", a été découverte en 1964 une sépulture à incinération constituée d’un vase en tôle de bronze et contenant des ossements humains incinérés[29].
Enfin, la troisième trace de la présence de Romains est une inscription antique connue depuis le XVIe siècle mais non visible du fait des transformations de l’église. Elle a peut-être été réemployée dans la construction de l’autel. Il s’agit d’une épitaphe datée du Ier siècle av. J.-C., de Marcus Annius Severus à son épouse Julia Tessallys.
Moyen Âge
modifierAu Moyen Âge, il existait deux communautés, à Roumoules, et à Saint-Martin-d’Alignosc. Ce dernier aurait pris le nom de Saint-Martin-de-Rimat après un incendie[30]. Fin XIIIe et début XIVe siècles, Jacques de Nati (?-v.1338) fut seigneur de Roumoules[31] ; il succéda à son père Georges décédait vers 1321[32]. En 1309, Guillaume de Roumoules est signalé comme seigneur de Roumoules, de Beaujeu, de Bédéjun, de Bras-d'Asse, d'Entrages, de Majastres, de Vergons et d'Estoublon[33]. En 1353, Rostang de Roumoules lui succéda comme seigneur du lieu.
La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Puis, Aix se soumet en , ce qui précipite le ralliement des carlistes, dont le co-seigneur de Roumoules, Foulques du Puy. Il obtient un « chapitre de paix » de Marie de Châtillon le et prête hommage à Louis II d'Anjou, âgé de dix ans[34]. La communauté villageoise, qui avait soutenu Charles de Duras, se rallie également à la fin de la guerre[35].
La communauté de Saint-Martin-le-Rimat ou Saint-Martin-d’Alignosc, qui comptait 24 feux en 1315, est fortement dépeuplée par la crise du XIVe siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans) et annexée par celle de Roumoules au XVe siècle[36]. Les deux communautés relevaient de la viguerie de Moustiers[30].
Temps modernes
modifierLa Réforme connaît un certain succès à Roumoules[37], et une partie des habitants se convertissent. Malgré les guerres de religion, une communauté protestante se maintient au XVIIe siècle autour de son temple, grâce à l’édit de Nantes (1598). Mais l’abolition de l’édit de Nantes (1688) lui fut fatale, et elle disparut, ses membres émigrant ou étant convertis de force[38]. Le fief de Roumoules est érigé en marquisat en 1649[39] pour les Grimaldi en 1649[36],[40]. Elle passe ensuite aux Régusse puis, au XVIIIe siècle, à la famille de Clérissy qui est à l'origine de la réputation des faïences de Moustiers-Sainte-Marie.
Révolution française
modifierDurant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[41]. Saint-Martin-le-Rimat, qui forme une commune de manière éphémère au début de la Révolution, est rattaché à Roumoules avant 1794[42].
Époque contemporaine
modifierLe coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : Roumoules, avec deux habitants traduits devant la commission mixte, est relativement peu touchée[43].
Comme de nombreuses communes du département, Roumoules se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[44] . La même instruction est donnée aux filles, même si la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants[45].
Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée à Roumoules. Plusieurs dizaines d’hectares produisaient du vin, destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés régionaux. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[46].
Politique et administration
modifierListe des maires
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierRoumoules était, en 2011, l'une des treize communes du département à n'être rattachée à aucun établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre. À la suite du schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 établi par la préfecture, prévoyant « la couverture intégrale du territoire par des EPCI à fiscalité propre »[50], la commune fait partie, depuis le , de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.
Politique environnementale
modifierLa collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.
Budget et fiscalité 2015
modifierEn 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[51] :
- total des produits de fonctionnement : 882 000 €, soit 1 240 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 806 000 €, soit 1 133 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 271 000 €, soit 382 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 488 000 €, soit 687 € par habitant.
- endettement : 346 000 €, soit 487 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 2,93 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 8,99 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 33,05 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Jumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[53].
En 2021, la commune comptait 735 habitants[Note 2], en évolution de −1,47 % par rapport à 2015 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierManifestations culturelles et festivités
modifierSanté
modifierSports
modifierMédias
modifierCultes
modifierParoisse de Roumoules-Digne-Riez-Sisteron. Doyenné : Pays de Manosque et du Plateau des Lavandes.
Économie
modifierAperçu général
modifierEn 2009, la population active s'élevait à 277 personnes, la commune ne proposant que 130 emplois (l’indicateur de concentration d'emploi est de 47 %). Parmi les emplois localisés dans la commune, l'emploi salarié domine d'une courte majorité (59 %)[55].
Dans la population active de la commune, la proportion de salariés est de 75 % ; et 71 % des actifs de la commune travaillent hors de la commune[56].
Agriculture
modifierDix-neuf exploitations étaient installées dans la commune en 2010, un chiffre stable depuis 2000[57] (dont 12 professionnelles en 2000[58]). Dix pratiquent les grandes cultures, et quatre des cultures permanentes, le restant se partageant entre élevage ovin et polyculture. La surface agricole utilisée, 1267 ha, est elle en hausse (8, 75 %) : elle est surtout affectée aux grandes cultures (à 76 %)[57].
La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à certains versants. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des 650 mètres : à Roumoules, il s’agit des versants bien exposés des vallons entaillant le plateau de Valensole. L’oliveraie de Roumoules occupait plus d’une dizaine d’hectares au début du XIXe siècle. Actuellement[Quand ?], elle a régressé mais reste relativement importante (entre 1000 et 3500 pieds exploités)[59].
Les cultures sont irriguées avec l'eau du canal EDF. Un agriculteur expérimente à grande échelle l'irrigation au goutte-à-goutte enterré, pour un champ de lavande[60].
Industrie-Construction
modifierEn 2011, sur les 39 établissements de la commune, dix se trouvent dans le secteur de l'industrie ou de la construction[61]. Ce secteur employait 23 salariés en 2009[62].
Activités de service
modifierSur les 39 établissements de la commune, 24 se trouvent dans le secteur des services commerciaux, et 5 dans celui de l'administration[61]. Ce secteur employait 32 salariés en 2009[62].
Le tourisme est peu développé : la commune ne compte aucune installation d'accueil, et les résidences secondaires ne représentent qu'un quart des logements de la commune[63].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Le château de Campagne est le principal monument de la commune[64]. Situé dans la vallée du Colostre entre Riez et Roumoules, la terre de Campagne est, selon l’inventaire de production du , l’un des plus anciens domaines seigneuriaux de Provence. On sait qu’en 1324 il appartenait à la famille de Podio, coseigneurs de Riez et de Roumoules. Le château actuel a été construit vers 1680-1690. Il a eu de nombreux propriétaires dont la famille Grimaldi en faveur de qui la seigneurie de Roumoules est érigée en baronnie. Il est finalement acheté en 1782 par Pierre Joseph Clérissy, célèbre faïencier de Moustiers-Sainte-Marie.
- De plan rectangulaire, il est encadré par deux pavillons carrés, qui sont eux-mêmes encadrés de tours rondes. Sa toiture en faïences multicolores est classée monument historique[65],[66]. C’est le plus grand toit de tuiles émaillées de Provence, avec 42 000 tuiles de 25 cm sur 13, formant des motifs géométriques (losanges et chevrons)[67]. Son vestibule est dallé de carreaux émaillés vert ou jaune[68].
- Le château de Saint-Martin-d’Alignosc, ou de Saint-Martin-le-Rimat[69], domine la vallée du Colostre. Le bâtiment principal date de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe. Il est précédé par une terrasse encadrée de deux tourelles, et de jardins offrant des jets d’eau. Il a également appartenu à Pierre Clérissy[70],[71].
- L’église paroissiale Saint-Pierre-ès-Liens est un ancien prieuré de l’abbaye de Lérins. Sa nef à deux travées est accostée de bas-côtés ; nef et bas-côtés sont plafonnés. Le bas-côté nord débouche sur une chapelle d’architecture gothique, voûtée sous croisée d'ogives, qui date du XVIe siècle[72]. L’abside est voûtée sous croisée d’ogives et ornée de peintures du XIXe siècle[73]. À part la chapelle gothique, l’église, qui a dû être voûtée en plein cintre, date du XVIIe siècle[74]. Sa crèche date d’avant 1850[75].
- Monument aux morts[76] : Conflits commémorés 1914-1918, AFN-Algérie (54-62)[77].
- Émetteur de Roumoules, dans le sud de la commune : équipement de radiodiffusion pour RMC (Radio Monte-Carlo).
Personnalités liées à la commune
modifier- L'abbé Charles Léon Spariat (1860-1936), né à Roumoules, prêtre et écrivain
Héraldique
modifierBlason | ||
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Détails |
Évènements
modifierVoir aussi
modifierBibliographie
modifier- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
- Roumoules, par Daniel Thiery, archeoprovence
- Annales des Basses-Alpes : bulletin de la Société scientifique et littéraire des Basses-Alpes : pp. 449, 456
- Hélène Vésian en collaboration avec Évelyne Falvard et Claude Gouron, Châteaux et bastides en Haute Provence aux XVIe siècle, XVIIe et XVIIIe siècles, Avignon, Aubanel, , 167 p. (ISBN 2-7006-0145-9)La bastide de Saint-Martin-d'Alignosc, pp.145 à 147
- Roumoules, recherche de parcellaire dans les cultures, sur Patrimages Drac Paca
- Roumoules, paroisse Saint Pierre ès Liens
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
modifier- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
Liens externes
modifier- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Roumoules sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
- « Résultats du recensement de la population - Roumoules », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Recensement de la population au 1er janvier 2006 », sur le site de l'Insee (consulté le )
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Roger Brunet, « Canton de Riez », sur Le Trésor des régions (consulté le ).
- Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2-7399-5004-7)
- Glaciations quaternaires dans les Alpes franco-suisses et leur piedmont, par G. Monjuvent et J. Winistorfer Plateau de Valensole, par M. Dubar, p.28
- Fiche cours d'eau : Ravin de Peyrouvier (X2701220)
- Fiche cours d'eau : Le Colostre (X27-0400)
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- « Station Météo-France « St Jurs », sur la commune de Saint-Jurs - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « St Jurs », sur la commune de Saint-Jurs - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- DLVA Transports intercommunaux
- Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, (lire en ligne), p.39.
- Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 13 août 2012
- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 37.
- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 97.
- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 80.
- [1], base Dicrim, consultée le 13 août 2012
- Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares, Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p 376
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)., § 10521, p 635
- Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 55.
- Collier 1986, p. 21.
- François Salviat, « Circonscriptions de Provence-Côte d'Azur-Corse (région nord) », Gallia, Tome 28, no 2, 1970. p. 451 et 453.
- Daniel Thiery, « Roumoules - Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence », sur archeoprovence, (consulté le ).
- AD du 13, série B2f123v.
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- Marie-Zéphirin Isnard, État documentaire et féodal de la Haute-Provence : nomenclature de toutes les seigneuries de cette région et de leurs possesseurs depuis le XIIe siècle jusqu'à l'abolition de la féodalité ; état sommaire des documents d'archive communales antérieures à 1790 ; bibliographie et armoiries, Digne, Vial, 1913, p. 446
- Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, vol. 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », , p. 408 (note 33) (lire en ligne).
- Xhayet 1990, cartes p.417-418 et p.419, p. 408, note 34.
- Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 193.
- La mesure du fait religieux
- Édouard Baratier, « Les protestants en Provence », cartes 118 et 119 et commentaire in Baratier, Duby et Hildesheimer 1969.
- Édouard Baratier et Ernest Hildesheimer, « Les fiefs provençaux au XVIIIe siècle », carte 111 et commentaire in Baratier, Duby et Hildesheimer 1969.
- L'Église réformée de « Riez-Roumoules et annexes » (1550 1700)
- Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires, La Révolution dans les Basses-Alpes », Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, vol. 108, no 307, 1er trimestre 1989, p.296-298.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 72.
- Jean-Christophe Labadie (dir.), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p.9.
- Labadie 2013, p. 16.
- André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence XIXe – XXIe siècles », Méditerranée, no 109, , p.56 et 59 (lire en ligne).
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- Monument aux morts
- Monument communal
- Banque du Blason
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