Saint-Léger-de-Fougeret
Saint-Léger-de-Fougeret est une commune française, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté. En 1793, elle prit le nom de Fougeret-la-Montagne. À ne pas confondre avec Saint-Léger-de-Foucheret, aujourd'hui Saint-Léger-Vauban.
Saint-Léger-de-Fougeret | |||||
Le château. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Château-Chinon (Ville) | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Morvan Sommets et Grands Lacs | ||||
Maire Mandat |
Bernard Detilleux 2020-2026 |
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Code postal | 58120 (anciennement 58610 - jusqu'en 1982) | ||||
Code commune | 58249 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Léodégarois[1] | ||||
Population municipale |
348 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 01′ 20″ nord, 3° 53′ 55″ est | ||||
Altitude | Min. 304 m Max. 670 m |
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Superficie | 32,19 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Château-Chinon | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
modifierGéologie
modifierHydrographie
modifierHameaux, villages, écarts, lieux-dits
modifierCommunes limitrophes
modifierSaint-Hilaire-en-Morvan | ||||
Sermages | N | Château-Chinon Campagne Fâchin | ||
O Saint-Léger-de-Fougeret E | ||||
S | ||||
Moulins-Engilbert | Onlay | Villapourçon |
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 370 mm, avec 14,3 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chateau Chinon », sur la commune de Château-Chinon (Ville) à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 252,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21,3 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Léger-de-Fougeret est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,3 %), prairies (47,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %), terres arables (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierOn relève les formes suivantes du nom de la commune : Sanctus-Leodegarius (1286), Sanctus-Leodegarius de Fougereto (1478), Sainct-Ligier de Fougeray (1484), Sainct-Ligert de Fogretz (1577), Saint-Ligier-de-Fougeret (1610), Saint-Ligier-de-Fogeray (1638) et Saint-Léger-de-Fougerenne (1673)[14].
Histoire
modifierLa première mention connue de la commune remonte à 1286 : Sanctus-Leodegarius[14].
Seigneurs
modifier- 1663 : Jacques de Champs
- 1690 : Paul Girardot
- 1701 : Gaspard-François de Champs
- 1755 : Claude de Champs[15].
Héraldique
modifierBlason | D'argent à la plante de fougère arrachée de sinople ; au chef bandé d'or et d'azur et à la bordure de gueules.
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
modifierReligieuse
modifier- Curés connus
- 1580 : Martin Cassier
- 1622 : Courault
- 1634 : des Ulmes
- 1690 : Lantault - Millin - Boulenot - Charles André
- 1693 : Jean Thoumelin
- 1710 : Clergeault
- 1727 : Gaucher de Vernois
- 1741 : Claude-François Gauché
- 1750 : Guillier
- 1782 : Massin
- 1792 : Thibault (intrus)
- 1803 : Dubois Ier
- 1811 : Dubois II
- 1815 : Étienne Charollois
Civile
modifier- Maires
Démographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2021, la commune comptait 348 habitants[Note 2], en évolution de −10,08 % par rapport à 2015 (Nièvre : −4,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Population et société
modifierEnseignement
modifierL'Union des organisations islamiques de France (UOIF) a installé dans un domaine de la commune un Institut européen des sciences humaines (IESH), centre de formation d’imams « à la française » et colonie de vacances ouverte à tous (déclarée auprès du ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Château de Saint-Léger-de-Fourgeret : une maison forte datant des XVIe et XVIIe siècles, possédant un colombier et des jardins à la française.
- Château de Bouteloin.
- Château de Clinzeau.
- Église reconstruite au XIXe siècle.
- Vierge Notre-Dame-de-la-Garde.
- Moulin des Michots.
Divers
modifier- En 2008, à Changemois, Donald E. Russell, un paléontologue américain de 81 ans, entreprend la construction d’un édifice de style gothique qu’il réalise de ses mains et avec l’aide de son fils[21].
Personnalités liées à la commune
modifier- Jacques Renard (1914-1944), résistant français, Compagnon de la Libération, né dans la commune.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Saint-Léger-de-Fougeret sur le site de l'association des Saint-Léger de France et d'ailleurs.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Léger-de-Fougeret et Château-Chinon (Ville) », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chateau Chinon », sur la commune de Château-Chinon (Ville) - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chateau Chinon », sur la commune de Château-Chinon (Ville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Léger-de-Fougeret ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique du département de la Nièvre, 1865.
- Henri de Flamare, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, département de la Nièvre, 1891.
- « Blason… », sur armorialdefrance.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Et le gothique s’éleva dans le Morvan des mains d’un Américain de 91 ans », Sylvie Anibal, Le Journal du Centre, 28 octobre 2018.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Jacques-François Baudiau, Le Morvand, éd. Guénégaud, Paris, 1965, 3. Vol, t.III, pp. 392–398.