Villapourçon
Villapourçon est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Villapourçon | |||||
Panorama. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Château-Chinon (Ville) | ||||
Intercommunalité | CC Bazois Loire Morvan | ||||
Maire Mandat |
Patrick Lorgé 2022-2026 |
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Code postal | 58370 | ||||
Code commune | 58309 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Villapourçonnais | ||||
Population municipale |
410 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 8,1 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 57′ 00″ nord, 3° 57′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 315 m Max. 818 m |
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Superficie | 50,43 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Luzy | ||||
Législatives | 2e circonscription de la Nièvre | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | https://www.villapourçon.fr/ | ||||
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Géographie
modifierLocalisation
modifierVillapourçon est située au cœur du massif du Morvan dans une zone de basse montagne, à proximité des sommets les plus élevés de ce massif granitique et couvert de forêts aux essences diverses.
Elle fait partie du Parc naturel régional du Morvan.
Le bourg de Villapourçon se situe à environ 16,7 km de Château-Chinon (ville), principal commune de cette partie du massif par la route départementale 27[1].
La commune se situe également (par la route) à 124 km de Dijon, préfecture de la région Bourgogne-Franche-Comté, 313 km de Paris, 522 km de Lyon, et 522 km de Marseille[2].
Elle se trouve dans la zone d'emploi d'Autun et dans le bassin de vie de Château-Chinon (Ville)[I 1].
Communes limitrophes
modifierLes communes limitrophes sont Saint-Léger-de-Fougeret, Préporché, Chiddes, Fâchin, Glux-en-Glenne, Larochemillay, Onlay, Saint-Honoré-les-Bains et Sémelay.
Onlay | Saint-Léger-de-Fougeret | Fâchin | ||
Préporché Saint-Honoré-les-Bains |
N | Glux-en-Glenne | ||
O Villapourçon E | ||||
S | ||||
Sémelay | Chiddes | Larochemillay |
Relief et géologie
modifierLa superficie de la commune est de 50,43 km2 ; son altitude varie de 315 à 818 mètres[3].
Le village est situé dans une cuvette ouverte vers l'ouest, dominée par les bois de la Gravelle, la forêt de Châtillon et le mont Préneley, sommet du massif du Morvan, petit ensemble montagneux détaché du Massif central. Ce massif représente le morceau de ce socle cristallin le plus avancé vers le nord à la limite de la bordure sédimentaire du Bassin parisien[4].
Cette montagne est formée de roches métamorphiques (gneiss, micaschistes) mêlées à des roches magmatiques (granites, porphyres). Les roches de la commune sont essentiellement de nature basaltique et rhyolithique (voir carte).
Villapourçon est situé non loin des plus hauts sommets du massif du Morvan tels que le mont Préneley, le mont Beuvray, le Haut-Folin et le mont Genièvre, ce dernier étant situé aux limites du territoire communal
Hydrographie
modifierLa commune est sillonnée par de nombreux cours d'eau, souvent de petits rus prenant leurs sources sur son territoire :
- la Dragne, rivière d'une longueur de 30,2 kilomètres[5] prend sa source dans la commune. Il s'agit d'un affluent de l'Aron et un sous-affluent de la Loire ;
- le ruisseau d'Avaux ;
- la Bié ;
- le ruisseau de la Maria ;
- le ruisseau de Mourille.
La commune héberge également un étang sur son territoire :
- l'étang de Rangère.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 341 mm, avec 14,4 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Château-Chinon », sur la commune de Château-Chinon (Ville) à 13 km à vol d'oiseau[8], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 252,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21,3 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Tableau de températures pour 2017
modifierCe tableau de températures concerne le village de Villapourçon pour l'année entière.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Température minimale moyenne (°C) | −2,7 | 2,1 | 4,2 | 1,6 | 9,1 | 13,7 | 14,5 | 13,3 | 9,4 | 7,2 | 2,1 | −2 |
Température maximale moyenne (°C) | 4,5 | 11,6 | 15,1 | 16,8 | 21,9 | 26,6 | 26,8 | 26,6 | 20,8 | 18,7 | 10,3 | 8 |
Tableau pluviométrique de 2006 à 2008
modifierCe tableau pluviométrique concerne la ville de Château-Chinon, située au nord, à moins de vingt kilomètres du bourg de Villapourçon et située, elle aussi dans une zone de moyenne montagne à une altitude légèrement inférieure.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | |
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Relevé pluviométrique en 2006 (mm) | 64,4 | 102,4 | 184,1 | 62,2 | 130,5 | 71,4 | 51,7 | 210,2 | 107,8 | 146,1 | 169,1 | 62,4 | 1 362,3 |
Relevé pluviométrique en 2007 (mm) | 144,2 | 145,1 | 146,4 | 40,9 | 166,1 | 150,2 | 186,5 | 167,9 | 105,3 | 35 | 73,6 | 110,8 | 1 472 |
Relevé pluviométrique en 2008 (mm) | 113,8 | 50,6 | 190,2 | 120,6 | 99 | 56,4 | 100,7 | 131,6 | 97,3 | 120,4 | 83,2 | 80,4 | 1 244,2 |
Paysages
modifierLa commune offre de nombreux sites naturels, tous situés dans le parc naturel régional du Morvan[13] :
- les cascades de la Dragne, au lieu-dit Dragne, sur le ruisseau du même nom qui prend sa source un peu plus en amont, non loin du hameau de Rangère. Agrémenté de courtes gorges, il s'agit d'un site typique des eaux sauvages du Morvan ;
- le Mont Genièvre d'une altitude de 637 mètres, offre un panorama sur le Nivernais à l'ouest et sur les hauts sommets du Morvan vers l'est ;
- La Pierre Aiguë, qui est un filon de quartz dentelé ;
- la forêt de la Gravelle, représentative des montagnes boisées du Morvan ;
- le site du barrage, de l’étang et des moulins de Rangère.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Villapourçon est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].
Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[15],[16].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,9 %).
La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,5 %), prairies (45,5 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)[17].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
modifierLa commune comprend un bourg central de taille modeste mais qui reste entouré par une multitude de petits hameaux. Il s'agit d'un territoire à dominante rurale qui compte de nombreuses fermes ou l'élevage bovin (notamment des vaches charollaises) reste prépondérant[18].
Lieux-dits et écarts
modifierVoici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux, ainsi que les écarts qui composent le territoire de la commune de Villapourçon, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[19]. Les hameaux les plus importants sont indiqués en caractères gras.
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Habitat et logement
modifierEn 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 597, alors qu'il était de 598 en 2016 et de 603 en 2011[I 2].
Parmi ces logements, 38,7 % étaient des résidences principales, 53,4 % des résidences secondaires et 7,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,3 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Villapourçon en 2021 en comparaison avec celle de la Nièvre et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (53,4 %) supérieure à celle du département (15 %) et à celle de la France entière (9,7 %).
Typologie | Villapourçon[I 3] | Nièvre[I 4] | France entière[I 5] |
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Résidences principales (en %) | 38,7 | 71,1 | 82,2 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 53,4 | 15 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 7,9 | 13,8 | 8,1 |
Voies de communication et transports
modifierLe territoire de la commune est traversé par trois routes départementales :
- la route départementale 27 (RD 27), qui relie les communes nivernaises de Luzy et de Château-Chinon e passant par les hameaux villapourçonnais du Foudon et du Puits ;
- la route départementale 18 (RD 18), qui traverse le territoire communal dans un axe est-ouest relie la commune de Saint-Léger-sous-Beuvray à la commune de Moulins-Engilbert ;
- la route départementale 227 (RD 227), qui traverse la commune de Villapourçon (hameau du Dragne) par jonction avec la RD 27, parcourt le centre du bourg (ou chef-lieu) et se termine au bourg de Chiddes.
Toponymie
modifierOn trouve le nom de Villare Puscionum, Villa Roporcono en 966, Villa es porcos en 1233, Villa a Pourson en 1243, Villa Procorum au XIVe siècle. Ces appellations se référeraient à un lieu autrefois consacré à l’élevage des porcs mais pourraient aussi correspondre à un domaine qui aurait appartenu à un certain Roporcono[20].
Formation médiévale en Ville- « domaine rural » suivi du mot porc dérivé avec un suffixe -ion, c'est-à-dire « porcin ». Elle se réfère à un élevage de ce type. L'élément es de certaines formes anciennes (Villa es porcos), signifie « aux » en ancien français, d'où le singulier a « au » (Villa a Pourson) ce qui expliquerait l'actuel Villa-. Le linguiste Ernest Nègre préfère y voir une formation en VILLARE → villier, viller, mot dérivé du précédent, suivi de PORTIONU → portion, c'est-à-dire « domaine partagé en portions »[21].
La commune est dénommée Raporçon en morvandiau.
Historique
modifierAntiquité
modifierUne exploitation vouée à l'élevage des porcs s'y serait implantée. Cet élevage n'était pas le seul dans la région, par exemple Préporché laisse bien entendre son origine. L'élevage des porcs était une spécialité gauloise, comme le rapporte Strabon.
Située à proximité de l'oppidum de Bibracte, plusieurs chemins gaulois passaient sur son territoire, puis ce furent les voies romaines qui le traversèrent. Celle d'Autun à Saint-Honoré-les-Bains passe au nord du mont Beuvray, puis au Puits, au Foudon, au Haut de l'Arche puis s'enfonce dans la forêt de Châtillon.
Moyen Âge
modifierCette période voit s'édifier une maison forte au lieu-dit La Courbasse, dont il reste une tour incluse dans la ferme, et des bâtiments des XVe et XVIe siècles transformés en granges. Villapourçon appartient alors aux seigneurs de Larochemillay pour le temporel, et était liée à l'évêché d'Autun par l'intermédiaire du prieur du monastère de la Vanoise à Larochemillay pour le spirituel et les taxes ecclésiastiques.
Temps modernes
modifierLe village est en partie détruit durant les guerres de Religion, et, en particulier son église est abattue en 1574, reconstruite puis détruite en 1793 sur ordre de Joseph Fouché.
On a exploité autrefois des gisements de minerai de fer à La Ruchette, près des gisements exploités par les Gaulois de Bibracte, dite mine des Prabis ou mine des Eduens. On y exploite peut-être de l'étain, si l'on se réfère à la racine irlandaise Pras signifiant « étain ».
Il y a eu des fours à chaux au lieu-dit Lachaux, et une carrière de marbre au Puits.
Époque contemporaine
modifierLe village est sur le devant de la scène publique après qu'une bande de malandrins assassine en 1817 le meunier du lieu-dit Fragny, avec sa famille, ce qui amena l'installation de la guillotine dans la ville de Château-Chinon après les condamnations à mort de six des assassins.
En 1870, une partie du territoire de Villapourçon, complété par une partie de celui d'Arleuf, devient une commune autonome qui prend le nom de Fâchin[3].
Politique et administration
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierRattachements administratifs
modifierLa commune se trouve dans l'arrondissement de Château-Chinon du département dela Nièvre[I 1].
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Moulins-Engilbert[3]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
modifierPour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Luzy[I 1].
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de la Nièvre.
Intercommunalité
modifierVillapourson était membre de la petite communauté de communes du Sud Morvan, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2006 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes Bazois Loire Morvan, dont est désormais membre la commune[I 1].
Liste des maires
modifierÉquipements et services publics
modifierLa commune dispose d'une salle des fêtes[29].
Postes et télécommunications
modifierVillapourçon s'est dotée d'une agence postale communale, rébovée en 2023[30].
Population et société
modifierLes habitants sont dénommés les Villapourçonnais[31].
Démographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].
En 2021, la commune comptait 410 habitants[Note 2], en évolution de −3,98 % par rapport à 2015 (Nièvre : −4,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
À titre historique, on note que la population était de 3 075 âmes en 1855, 2 700 en 1914, 1 600 seulement en 1939 à la suite des pertes de la Première Guerre mondiale, pour tomber à 1 261 en 1954. À titre de comparaison, Château-Chinon (Ville) comptait 3 121 habitants en 1851.
Manifestations culturelles et festivités
modifierLa fête patronale de la Saint-Barthélemy s'organise dans le bourg et comprend trois jours de festivités. Cette célébration estivale qui comprend plusieurs manifestations à caractère ludique et sportif se déroule le week-end le plus proche possible de la fête de la Saint-Barthélémy, soit autour du [35].
Sports et loisirs
modifierGénéralement lié à la fête patronale de la Saint-Barthélémy, le Grand Prix cycliste de Villapourçon, course annuelle qui parcourt les nombreuses routes de la commune, se déroule vers la fin du mois d'août.
Cette course a permis à certains coureurs cyclistes professionnels, souvent en début de carrière comme Christophe Manin (vainqueur en 1989), Mariano Martinez (vainqueur en 2007), Miguel Martinez, ̩Julien Bernard (vainqueur en 2014) ou Jean-Christophe Péraud, de venir à Villapourçon.
Vie associative
modifier- Les « Gui Yant Neux », un groupe culturel folklorique créé en 1978 et qui rassemblent des conteurs, des musiciens et des danseurs, tous revêtus de costumes régionaux[36].
- Le théâtre de l'Ouche, association qui propose des activités culturelles et sportives ainsi que divers ateliers et des animations[37].
Économie
modifier- Actuellement[Quand ?] le village possède un relieur d'art, fournisseur du Sénat, un joaillier, une fromagerie bio à Siloé[réf. nécessaire].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- L'église paroissiale Saint-Symphorien, remaniée au XVIIIe siècle et en partie reconstruite au XIXe siècle. Le clocher est rebâti en 1844[38].
- Croix monumentale de la fin du XIXe siècle, aux Marceaux[39]
- Au lieu-dit le Foudon on trouve un rocher de Saint-Martin, ainsi dénommé car l'apôtre évangélisateur des Gaules est réputé y avoir sauté depuis le mont Beuvray (Bibracte) pour échapper à la Wouivre (bête fabuleuse)[réf. nécessaire].
- Maisons et ferm:es du XIXe siècle[40].
- Anciens lavoirs[41].
- L'ancien château de La Courbasse a complètement disparu, il y existe une ferme sur l'emplacement, peut être construite avec les pierres du manoir. Elle comporte une tour genre pigeonnier.
Arts et traditions populaires
modifierUn groupe folklorique appelé Les gui yan neux de Raporçon qui se produit régulièrement dans la région et rappelle la tradition des ménestriers du Morvan[réf. nécessaire].
Musiciens et ménétriers
modifierLes ménétriers (ménétrés) du Morvan sont des musiciens professionnels itinérants ayant parcouru les routes de village en village jusqu'au XIXe siècle pour animer les fêtes populaires, les comices et les bals locaux. Ils accompagnaient souvent des chanteurs qui s'exprimaient dans la langue locale.
La romancière, dramaturge, épistolière française, George Sand, décrit ainsi leur action dans un de ses ouvrages liés aux traditions locales[42].
« Dans le Morvan, les ménétriers sont meneux de loup. Ils ne peuvent apprendre la musique qu'en se vouant au diable, et souvent leur maître les bat et leur casse leurs instruments sur le dos, quand ils lui désobéissent. Les loups de ce pays-là sont aussi des sujets de satan... »
L'Union des Groupes et Ménétriers Morvandiaux, association créée au cours du XXe siècle tente de redonner vie à cette tradition avec des joueurs de vielle, de cornemuse, d'accordéon diatonique et de violon[43].
Le morvandiau
modifierLe Bourguignon-morvandiau est une langue régionale de France[44], qui a longtemps été employé à Villapourçon et dans les petites communes rurales situées au cœur de la montagne morvandelle, même si cet idiome est, aujourd'hui, en voie de disparition[réf. nécessaire].
Personnalités liées à la commune
modifier- Marilène Clément (1920-1987), romancière née et décédée à Villapourçon.
- Gaston Chaissac (1910-1954), peintre, écrivain et musicien, a vécu, avec sa famille, de 1926 à 1937 à la Poste de Villapourçon[45],[46].
Pour approfondir
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- « Dossier complet : Commune de Villapourçon (58309= », Recensement général de la population de 2021, INSEE, (consulté le ).
- « Villapourçon » sur Géoportail.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- Insee, « Métadonnées de la commune de Villapourçon ».
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Villapourçon - Section LOG T1 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Villapourçon - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans la Nièvre - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
Autres sources
modifier- Google maps, distance entre Villapourçon et Château-Chinon (ville)
- « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Atlas des Paysages du Parc Naturel du Morvan, page sur la géologie du Morvan
- SANDRE, « Fiche rivière la dragne (K173430A) » (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Villapourçon et Château-Chinon (Ville) », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chateau Chinon », sur la commune de Château-Chinon (Ville) - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chateau Chinon », sur la commune de Château-Chinon (Ville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- Site Sud Morvan, page sur le site naturel
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Site "Sud morvan, page de présentation de Villapourçon
- Site géoportail, page des cartes IGN
- Site Sud-Morvan, page sur Villapourçon
- Site Persée, Toponymie générale de la France. Étymologie de 35000 noms de lieux, 1990/91
- « Union républicaine », Le Journal du Centre, (lire en ligne, consulté le ) « Le maire sortant, Michel Perraudin, ayant décidé de ne pas se représenter, Guy Cloix, 1er adjoint, conduira la liste Union républicaine ».
- « Jean Chinchole conduira une liste à Villapourçon », Le Journal du Centre, « Le maire, Guy Cloix, ayant annoncé qu'il ne briguerait pas un second mandat, Jean Chinchole conduira une liste pour les élections municipales ».
- « Guy Cloix, ancien maire de Villapourçon, est décédé », Le Journal du Centre, (lire en ligne, consulté le ) « En 2014, il est élu maire de Villapourçon pour un mandat ».
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
- « Démission collective au conseil municipal de Villapourçon », Le Journal du Centre, (lire en ligne, consulté le ) « Après deux années de mandat, ces six élus expriment leur déception concernant le fonctionnement du conseil municipal de Villapourçon et le manque de transparence dans la gestion du personnel et des affaires courantes de la commune, mais aussi leur ignorance complète des relations avec la Communauté de communes ».
- « Trois nouveaux élus à Villapourçon, où un nouveau maire sera élu vendredi 16 décembre », Le Journal du Centre, (lire en ligne , consulté le ).
- Matthieu Villeroy, « Patrick Lorgé élu maire de Villapourçon », Le Journal du Centre, (lire en ligne, consulté le ).
- « Salle communale de la mairie de Villapourcon », Séjourner dans la Nièvre, en Bourgogne > Organiser son évènement à la campagne > Nos salles de réception, sur https://www.nievre-tourisme.com/ (consulté le ).
- « Une agence postale communale flambant neuve », Le Journal du Centre, (lire en ligne, consulté le ).
- Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de la Nièvre
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Site du Journal du Centre page sur la fête de la Saint-Barthélémy
- Site du journal du Centre, article du 19/12/2017 sur les Gui Yant Neux
- Site du journal du Centre, article du 30/03/2017 sur le théâtre de l'Ouche
- « Eglise paroissiale Saint-Symphorien », notice no IA00001847, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Croix monumentale », notice no IA00001848, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maisons et fermes », notice no IA00001849, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Pendant près de 10 jours, des bénévoles vont restaurer trois lavoirs de Villapourçon », Le Journal du Centre, (lire en ligne, consulté le ).
- site le Morvandiaupat, page sur les musiciens
- Site du patrimoine du Morvan page sur les ménétriers
- Rapport Cerquiglini, 1999
- Sources : Daniel Abadie, conservateur du musée du Jeu de Paume et autres biographes.
- « Gaston Chaissac célébré dans son village », Le Journal du Centre, (lire en ligne, consulté le ).