Saint-André (Haute-Garonne)

commune française du département de la Haute-Garonne

Saint-André est une commune française située dans l'ouest du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.

Saint-André
Saint-André (Haute-Garonne)
Blason de Saint-André
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Saint-Gaudens
Intercommunalité Communauté de communes Cœur et Coteaux du Comminges
Maire
Mandat
David Castets
2020-2026
Code postal 31420
Code commune 31468
Démographie
Gentilé Saint-Andréens
Population
municipale
243 hab. (2021 en évolution de +12,5 % par rapport à 2015)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 16′ 28″ nord, 0° 51′ 11″ est
Altitude Min. 282 m
Max. 380 m
Superficie 18,69 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cazères
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Saint-André
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Saint-André
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Saint-André
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Saint-André

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Touch, la Nère, le ruisseau du Touch de Manan et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-André est une commune rurale qui compte 243 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 733 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse.

Géographie

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Localisation

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La commune de Saint-André se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 60 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 21 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture, et à 20 km de Cazères[3], bureau centralisateur du canton de Cazères dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de L'Isle-en-Dodon[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Eoux (2,8 km), Lilhac (3,7 km), Esparron (3,9 km), Salerm (4,3 km), Boussan (4,4 km), Peyrissas (4,8 km), Benque (5,6 km), Fabas (5,7 km).

Sur le plan historique et culturel, Saint-André fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[5].

Saint-André est limitrophe de sept autres communes. Les communes limitrophes sont Boussan, Cassagnabère-Tournas, Eoux, Esparron, Fabas, Lilhac et Salerm.

Communes limitrophes de Saint-André[6]
Salerm Fabas
Lilhac   Eoux
Esparron Cassagnabère-Tournas Boussan

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 1 869 hectares ; son altitude varie de 282 à 380 mètres[7].

Hydrographie

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Réseaux hydrographique et routier de Saint-André.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par le Touch, la Nère, le ruisseau du Touch de Manan, l'Estansan, le ruisseau de Broquère, le ruisseau de Labatut, le ruisseau du Bois des Bats, le ruisseau du Grand Bois et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 29 km de longueur totale[9],[Carte 1].

Le Touch, d'une longueur totale de 74,5 km, prend sa source dans la commune de Lilhac et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Blagnac, après avoir traversé 29 communes[10].

La Nère, d'une longueur totale de 33,3 km, prend sa source dans la commune de Cardeilhac et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Louge à Montoussin, après avoir traversé 17 communes[11].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 860 mm, avec 9,1 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Palaminy à 19 km à vol d'oiseau[14], est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 715,2 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Milieux naturels et biodiversité

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Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[18] : la « forêt de Mauboussin » (554 ha), couvrant 5 communes du département[19] et la « forêt et lac de Fabas » (831 ha), couvrant 5 communes du département[20] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[18] : les « forêts de Boussan et Mauboussin » (1 672 ha), couvrant 6 communes du département[21].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Saint-André est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (37,8 %), terres arables (36,5 %), forêts (25 %), eaux continentales[Note 5] (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-André est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible)[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Nère. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2008, 2009 et 2018[25],[23].

Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Saint-André est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire des massifs de Fabas et de Mauboussin. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[26],[27]

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-André.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 128 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 128 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993, 2003 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[23].

Toponymie

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Durant la Révolution, la commune porte le nom de Mont-Désert[30].

Ses habitants sont appelés les Saint-Andréens.

Histoire

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Héraldique

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  Blason
De gueules à quatre otelles d'argent adossées en sautoir ; à l’écusson de gueules chargé d’un sautoir d’or, timbré d’une couronne murale de quatre tours du même, brochant en abîme.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

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Administration municipale

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Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[31],[32].

Rattachements administratifs et électoraux

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Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes Cœur et Coteaux de Comminges et du canton de Cazères (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-André faisait partie de l'ex-canton d'Aurignac) et avant le de la communauté de communes des Terres d'Aurignac.

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Maire en 1943 ? Pascal Artigues ? Nommé conseiller départemental en 1943[33]
? mars 1959 Bertrand Danos[34]    
mars 1959 2020 Jean de Galard UMP puis LR Agriculteur retraité
2020 En cours David Castets    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36].

En 2021, la commune comptait 243 habitants[Note 6], en évolution de +12,5 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
428477507589698685733733690
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
725672675601586547548530474
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
445452458400405360323321309
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
280216215225192180205212218
2018 2021 - - - - - - -
227243-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[38] 1975[38] 1982[38] 1990[38] 1999[38] 2006[39] 2009[40] 2013[41]
Rang de la commune dans le département 237 349 314 335 374 370 375 374
Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

Enseignement

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Saint-André fait partie de l'académie de Toulouse.

Culture et festivités

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Activités sportives

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Randonnée pédestre, chasse, pétanque,

Écologie et recyclage

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Économie

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Revenus

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En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 88 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 208 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 340 [I 5] (23 140  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 4,9 % 4,3 % 3,8 %
Département[I 8] 7,7 % 9,6 % 9,3 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 132 personnes, parmi lesquelles on compte 78,8 % d'actifs (75 % ayant un emploi et 3,8 % de chômeurs) et 21,2 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 36 emplois en 2018, contre 36 en 2013 et 51 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 99, soit un indicateur de concentration d'emploi de 36,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,5 %[I 11].

Sur ces 99 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 30 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 84,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2 % les transports en commun, 5,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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17 établissements[Note 9] sont implantés à Saint-André au [I 14]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,4 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 17 entreprises implantées à Saint-André), contre 19,8 % au niveau départemental[I 15].

Agriculture

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La commune est dans les « Coteaux de Gascogne », une petite région agricole occupant une partie ouest du département de la Haute-Garonne, constitué d'un relief de cuestas et de vallées peu profondes, creusés par les rivières issues du massif pyrénéen, avec une activité de polyculture et d’élevage[42]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 25 17 15 18
SAU[Note 11] (ha) 1 019 1 074 1 048 1 171

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 25 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 17 en 2000 puis à 15 en 2010[44] et enfin à 18 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 28 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[45],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 019 ha en 1988 à 1 171 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 41 à 65 ha[44].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[43].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Saint-André » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-André (Haute-Garonne) ».
  2. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Toulouse », sur insee.fr (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-André » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-André » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-André » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-André » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).

Autres sources

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  1. Stephan Georg, « Distance entre Saint-André et Toulouse », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Saint-André et Saint-Gaudens », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Saint-André et Cazères », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches de Saint-André », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 293-296.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  8. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Fiche communale de Saint-André », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  10. Sandre, « le Touch »
  11. Sandre, « la Nère »
  12. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  13. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  14. « Orthodromie entre Saint-André et Palaminy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Palaminy » (commune de Palaminy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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  17. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  18. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-André », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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