Sacré-Cœur de Jésus

dévotion au cœur de Jésus-Christ
(Redirigé depuis Sacré-Cœur)

Le Sacré-Cœur est une dévotion au cœur de Jésus-Christ, en tant que symbole de l'amour divin par lequel Dieu a pris la nature humaine et a donné sa vie pour les hommes[1],[2]. Cette dévotion est particulièrement présente au sein de l'Église catholique ainsi que, à moindre échelle, dans l'Église anglicane et dans certaines Églises luthériennes. Elle met l'accent sur les concepts d'amour et d'adoration voués au Christ.

L'image traditionnelle du Sacré-Cœur de Jésus, par Pompeo Batoni (1767), en l'église del Gesù de Rome.

L'extension de cette dévotion dans l'Église catholique à partir du XVIIe siècle vient de révélations privées d'une visitandine de Paray-le-Monial, sainte Marguerite-Marie Alacoque, puis, à partir du XIXe siècle, d'une autre religieuse catholique, Marie du Divin Cœur, qui a demandé à Léon XIII de consacrer le monde entier au Sacré-Cœur de Jésus.

Le Sacré-Cœur est souvent représenté, dans l'art chrétien, sous la forme d'un cœur enflammé brillant d'une lumière divine, ensanglanté après avoir été percé par la lance d'un soldat romain, entouré d'une couronne d'épines et surmonté d'une petite croix. Parfois, le cœur est centré sur le corps du Christ, avec ses mains transpercées dirigées vers lui. Les blessures et la couronne d'épines font allusion aux conditions de la mort de Jésus-Christ, alors que le feu symbolise le pouvoir transformateur de l'amour.

Histoire

modifier
 
L'apôtre Jean reposant son visage sur le Cœur de Jésus, sculpture en bois de chêne, Souabe - lac de Constance, début XIVe siècle.

Origine évangélique

modifier

La tradition du Sacré-Cœur trouve son origine textuelle avec l'apôtre Jean qui a reposé sa tête sur le cœur de Jésus durant la Cène (Évangile selon Jean 13,23), et qui a vu son cœur transpercé lors de la Passion (Jn 19,34-37)[2],[3]. Par la suite, de nombreux saints en ont parlé, tels Catherine de Sienne ou encore François de Sales.

Moyen-Âge

modifier
 
Les saints Ignace de Loyola et Louis de Gonzague en adoration devant le Sacré-Cœur, José de Páez (v. 1770), Mexique.

Si pendant les dix premiers siècles du christianisme, rien n'indique qu'un culte ait été rendu au Sacré-Cœur de Jésus, les premières indications d'une telle dévotion se trouvent à partir du XIe siècle dans les monastères bénédictins et cisterciens.

Le renouveau de la vie religieuse et l'activité de Bernard de Clairvaux au XIIe siècle, ainsi que l'enthousiasme des croisés revenant de Terre sainte, ont donné naissance à une dévotion à l'égard de la Passion de Jésus-Christ et notamment par des pratiques en l'honneur des « Plaies sacrées ». Bernard disait que la pénétration de la lance dans le côté du Christ révélait la charité de son cœur pour les hommes.

L'hymne la plus ancienne connue exprimant le Sacré-Cœur, Summi regis cor aveto, a été écrite par le bienheureux Arnulf de Louvain (mort en 1250) de Cologne en Allemagne. Un cycle de sept cantates fut composé par Dietrich Buxtehude, Membra Jesu nostri, déplorant chacune une des plaies du Christ.

À la même époque, certaines mystiques allemandes cisterciennes cultivent également la dévotion : Mathilde de Magdebourg (1212-1283), Mechtilde de Hackeborn (1241-1298) ou encore Gertrude de Helfta (1256-1302)[4],[5].

Entre le XIIIe et le XVIe siècle, la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus se répand sans s'établir officiellement. Elle est pratiquée par des particuliers et par différentes congrégations religieuses, comme les Franciscains, les Dominicains et les Chartreux. Chez les Franciscains, la dévotion au Sacré-Cœur a ses figures majeures : Bonaventure[2] notamment par sa Vitis Mystica (Vigne mystique) et Jean de Fermo. Chez les dominicains, on peut citer Henri Suso (1295-1366).

XVIIe siècle

modifier

Au XVIIe siècle, Jean Eudes (1601-1680) mit en place les éléments d'un culte dédié au Cœur Immaculé de la Vierge Marie, puis au Sacré-Cœur de Jésus, en les unissant ensemble à partir de 1634[6]. Approuvé par plusieurs évêques en 1672, il célébra une fête du Sacré-Cœur pour la première fois le 20 octobre 1672 au sein de sa Congrégation de Jésus et Marie[7],[4].

L'Église catholique se trouva confortée dans l'instauration de ce culte à la suite des apparitions que Marguerite-Marie Alacoque (plus tard proclamée sainte) dit avoir reçues de Jésus entre 1673 et 1675 à Paray-le-Monial[8]. Les révélations que reçut Marguerite-Marie furent à l'origine de plusieurs dévotions dont notamment celle de l'image du Sacré-Cœur : « Et il me fit voir qu’il fallait honorer (le Cœur de Dieu) sous la figure de ce Cœur de chair, dont il voulait que l’image soit exposée et portée sur soi et sur le cœur, pour y imprimer son amour et le remplir de tous les dons dont il était plein et pour y détruire tous les mouvements déréglés. Et que partout où cette sainte image serait exposée pour y être honorée, il répandrait ses grâces et bénédictions »[9],[10]. L'image qu'elle propage, entouré de rayons d'or et de flammes de feu, comporte au centre le mot « charitas » c'est-à-dire charité (dans le sens catholique de "amour"). Toujours d'après Alacoque, d'autres dévotions firent également l'objet d'une demande particulière de Jésus, comme l'institution de la fête du Sacré-Cœur qui deviendra plusieurs siècles plus tard une solennité : « C'est pour cela que je te demande que le premier vendredi d'après l'octave du saint Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon Cœur, en communiant ce jour-là et en lui faisant réparation d'honneur par une amende honorable... »[11],[4]. C'est à la suite de cette vision que saint Claude La Colombière se consacra au Sacré-Cœur le 21 juin 1675, faisant de lui la première personne s'y consacrant après Marguerite-Marie. Il aidera par la suite cette dernière à répandre le culte du Sacré-Cœur[12]. Enfin, on peut également citer la dévotion des premiers vendredis, à laquelle est attachée la « grande promesse » accordée à ceux qui la pratiquent[13], ainsi que la pratique de l'Heure Sainte[14].

En 1689, Marguerite-Marie Alacoque affirme devoir délivrer quatre demandes particulières à l'intention de Louis XIV et du pouvoir temporel[15]:

  • Une fête en l’honneur de son Sacré-Cœur ;
  • Une basilique dédiée au Sacré-Cœur ;
  • La consécration de la France au Sacré-Cœur ;
  • Placer le Sacré-Cœur sur le drapeau français.

XVIIIe siècle

modifier
 
Sacré-Cœur vendéen.

Sœur Anne-Madeleine Rémusat (1696-1730) fut une propagatrice de la dévotion au Sacré-Cœur. Pour arrêter la peste à Marseille, Henri de Belsunce, évêque de Marseille, sous l'inspiration de cette religieuse, plaça la ville de Marseille et son diocèse sous la protection du Sacré-Cœur, lors d'une messe célébrée le [16].

 
Drapeau orné de médailles pieuses que portait sur lui l'appelé Francis Frémond durant la Première Guerre mondiale[17].
 
Le Sacré-Cœur au centre du drapeau de Carillon proposé par Jules-Paul Tardivel en 1902[18].

La reine Marie Leszczyńska, initiée à cette dévotion par la Visitation de Varsovie, obtient des évêques de France que la fête du Sacré-Cœur soit étendue à toute la France, ainsi que l'office, et propage ce culte à la cour et au sein de la famille royale[19]. Son fils, le dauphin Louis Ferdinand, demanda un autel du Sacré-Cœur dans la chapelle du château de Versailles[20], ville d'une des premières confréries du Sacré-Cœur[21].

La solennité du Sacré-Cœur est instituée par le pape Clément XIII en 1765[22].

En France, durant la guerre de Vendée, les membres de l'Armée catholique et royale de Vendée, opposée aux troupes républicaines envoyées par la Convention nationale, arborent régulièrement le Sacré-Cœur pour montrer leur foi, face à l'absence de références catholiques de la Première République[23]. En 1794, les Carmélites de Compiègne, dont les images du Sacré-Coeur sont prises pour de la propagande contre-révolutionnaire, sont condamnées à mort et exécutées à Paris.

XIXe siècle

modifier

Dans sa bulle pontificale Auctorem Fidei, le pape Pie VI loua la dévotion au Sacré-Cœur.

En 1856, le pape Pie IX étend la fête du Sacré-Cœur à toute l'Église catholique[4],[22].

Le , il béatifie Marguerite-Marie Alacoque, puis il bénit le projet d'édification de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre[24].

Consécrations au Sacré-Cœur

modifier

La France a été consacrée le par un groupe d'une cinquantaine de parlementaires lors d'un pèlerinage à Paray-le-Monial conduite par le député toulousain Gabriel de Belcastel[25].

Le , par décret remis au président Gabriel García Moreno, l'Équateur fut le premier pays du monde consacré au Sacré-Cœur[26], accomplissant enfin ce que Dieu avait demandé à Marie-Madeleine un peu moins de deux mille ans auparavant, selon la vulgate chrétienne[23]. Depuis le milieu du XIXe siècle, des groupes, des congrégations et même des États du monde entier se sont consacrés au Sacré-Cœur.

Le pape Léon XIII consacra par son encyclique Annum Sacrum (le ), chaque être humain au Sacré-Cœur[22]. L'idée de cet acte, que Léon XIII surnomma le « grand acte » de son pontificat, lui avait été soumise par la bienheureuse Marie du Divin Cœur, comtesse Droste zu Vischering, une religieuse supérieure de la Congrégation du Bon Pasteur de Porto, en Portugal, qui affirmait l'avoir surnaturellement reçue du Christ lui-même.

Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre

modifier

La basilique du Sacré-Cœur de Montmartre est dite Vœu national. Elle est déclarée d'utilité publique par une loi votée le par l'Assemblée nationale de 1871. Le , l'archevêque de Paris, le cardinal Guibert, pose la première pierre de la basilique, honorant après deux cents ans jour pour jour, la demande rapportée par Marguerite-Marie Alacoque, le [27],[28].

XXe siècle

modifier

Au début du XXe siècle, Pie X afin de clore chaque messe quotidienne ajoute aux prières dites prières léonines, une invocation au Sacré-Cœur, le Cor Jesu Sacratissimum, invoquée trois fois.

En 1928, Pie XI confirme l'attachement de l'Eglise à cette dévotion par l'encyclique Miserentissimus Redemptor. Il y précise la tradition catholique associant le Sacré-Cœur aux actes de réparation dédiés au Christ : « L'esprit d'expiation ou de réparation a toujours tenu le premier et principal rôle dans le culte rendu au Sacré-Cœur de Jésus ».

Le , Pie XI officialise la composition d'une nouvelle messe et d'un nouvel office liturgique du Sacré-Cœur[29]. La fête du Sacré-Cœur est établie comme solennité et dès lors célébrée le troisième dimanche après la Pentecôte[30] afin de « compenser à l'égard de l'amour incréé, l'indifférence, l'oubli, les offenses, les outrages qu'il subit »[31].

Pie XII publie à son tour une encyclique sur ce thème en 1956, Haurietis Aquas, y définissant le mystère du cœur de Jésus comme le mystère de l'amour miséricordieux du Christ et de la Trinité tout entière, Père, Fils et Saint-Esprit, envers l'humanité[32].

Jean-Paul II visite le site de Paray-le-Monial en 1986.

Benoît XVI consacra la jeunesse du monde entier au Sacré-Cœur au cours des Journées mondiales de la jeunesse à Madrid[22].

Dévotion

modifier

Message spirituel

modifier

Dans le Directoire sur la piété populaire et la liturgie, publié le , la Congrégation pour le culte divin rappelle le sens du culte rendu au cœur de Jésus : « L'expression « Cœur de Jésus », entendue dans le sens contenu dans la divine Écriture, désigne le mystère même du Christ, c'est-à-dire la totalité de son être, ou le centre intime et essentiel de sa personne : Fils de Dieu, sagesse incréée ; Amour infini, principe du salut et de sanctification pour toute l'humanité. Le « Cœur du Christ » s'identifie au Christ lui-même, Verbe incarné et rédempteur (…) »[33].

Formes et pratiques de la dévotion au Sacré-Cœur

modifier

Saints et saintes liés au culte du Sacré-Cœur de Jésus

modifier
 
Marie du Divin Cœur (1863-1899) religieuse de la congrégation des Sœurs du Bon-Pasteur qui a demandé à Léon XIII de consacrer le monde entier au Sacré-Cœur de Jésus.

Congrégations dévolues au Sacré-Cœur de Jésus

modifier
 
Sacré-Cœur de Jésus, Amsterdam.
 
Le Sacré-Cœur de Jésus (San Pablo Cathedral) San Pablo, Philippines.

Au XIXe siècle, un très grand nombre de congrégations en lien avec la spiritualité du Sacré-Cœur de Jésus ont été fondées. Cette liste n'est donc pas exhaustive.

Représentations et lieux de culte dans la piété populaire

modifier
 
Sanctuaire du Christ Roi, Portugal.
 
Statue du Sacré-Cœur de Jésus dévouée au Sanctuaire des Apparitions en Pontevedra, Espagne.

Le Sanctuaire du Christ Roi est un grand monument religieux en Almada, Portugal, dédié au Sacré-Cœur de Jésus où existe une chapelle avec des reliques de sainte Marguerite-Marie Alacoque, de saint Jean Eudes, de sainte Faustine Kowalska et de la bienheureuse Marie du Divin Cœur.

Allemagne

modifier

Belgique

modifier

États-Unis

modifier

Chapelle Notre Dame du Sacré Coeur de "Les Îles" à Lavaudieu (43)

Ouzbékistan

modifier

Portugal

modifier
  • Église du Sacré-Cœur de Genève

Thaïlande

modifier
  • Eglise du Sacré-Cœur de Dzodzekondzi

Voir aussi

modifier

Bibliographie

modifier
  • Christian Mange, « Bernard Bénézet et l’iconographie du Sacré-Cœur au XIXe siècle », Histoire de l'art, vol. Iconographie, no 20,‎ , p. 79-87. (lire en ligne)
  • Édouard Glotin, La Bible du Cœur de Jésus, Éd. Presses de la Renaissance, 2007 (ISBN 978-2-7509-0306-0)
  • Jean-Claude Prieto de Acha, Le Sacré Cœur de Jésus : Deux mille ans de miséricorde, Pierre Téqui Éditeur, 2019 (ISBN 9782740314548)
  • Jean Ladame, Marguerite-Marie : la sainte de Paray, Éditions Résiac, 1994 (ISBN 2-85268-118-8)
  • Jean Ladame, Les Faits mystiques de Paray, Éd Resiac, 1991 (ISBN 2-85268-215-X)
  • Anne Sauvy, Le Miroir du cœur : quatre siècles d’images savantes et populaires, Paris, Cerf, 1989 (ISBN 2-204-03008-2)
  • Barbara Hryszko, « Identification d’un tableau d’Alexandre Ubeleski : l’un des premiers exemples d’iconographie du Sacré-Cœur », Barok, vol. XXV/XXVI,‎ , p. 197-207.

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Notes et références

modifier
  1. cf. Décret Instantibus de la Sacrée Congrégation des Rites paru sous l'approbation de Clément XIII le 6 février, in Auguste Hamon, Histoire de la Dévotion au Sacré-Cœur, tome II, Paris, Beauchesne, 1925.
  2. a b et c « Le Sacré-Cœur de Jésus, un abrégé des mystères divins », sur Aleteia (consulté le )
  3. « Qu’est-ce que le culte du Sacré-Cœur ? », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  4. a b c et d « Sacré-Cœur de Jésus - Vatican News », sur www.vaticannews.va (consulté le )
  5. Collège des Bernardins, « Sainte Gertrude de Helfta, dite "la grande" » (consulté le )
  6. Collège des Bernardins, « Saint Jean Eudes : fondateur des Eudistes et apôtre des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie » (consulté le )
  7. Paul Milcent, Saint Jean Eudes : un artisan du renouveau chrétien au XVIIe siècle, Paris, Cerf, , 589 p. (ISBN 2-204-04486-5).
  8. « Sainte Marguerite-Marie et Saint Claude - Sanctuaire du Sacré-Coeur Paray-Le-Monial », (consulté le )
  9. « Le Sacré-Cœur de Jésus, une grâce de repos et de consolation - Vatican News », sur www.vaticannews.va, (consulté le )
  10. Marguerite-Marie Alacoque, Sainte Marguerite-Marie Alacoque : Sa vie par elle-même, Paris-Fribourg, Saint-Paul, , 152 p. (ISBN 2-85049-153-5).
  11. Marguerite-Marie Alacoque, « Vie et Oeuvres de Marguerite-Marie Alacoque, T.II » [PDF], p. 102.
  12. Marguerite Marie Boston College, Vie et révélations de Sainte Marguerite-Marie Alacoque, Paris [France] : Librairie Saint-Paul, (lire en ligne)
  13. Marguerite-Marie Alacoque, « Vie et Œuvres de Marguerite-Marie Alacoque, T.II » [PDF], p. 397-398.
  14. Marguerite-Marie Alacoque, « Vie et Oeuvres de Marguerite-Marie Alacoque, T.II » [PDF], p. 72.
  15. « La communion des neuf premiers vendredis du mois ou la dévotion au Sacré-Cœur », sur Aleteia (consulté le )
  16. Olivier Andurand, La Grande affaire. Les évêques de France face à l'Unigenitus, Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 398 p. (ISBN 978-2-7535-5390-3), p. 175-194.
  17. Francis Frémond, blessé de guerre
  18. Le drapeau Carillon Sacré-Cœur
  19. Barbara Hryszko, Identification d’un tableau d’Alexandre Ubeleski : l’un des premiers exemples d’iconographie du Sacré-Cœur, „Barok”, XXV/XXVI, (45/46), 2016, pp. 197-207.
  20. Sous la direction de Jean-Clément Martin, Dictionnaire de la Contre-Révolution, Bernard Hours, « Contre-révolution avant 1789 », éd. Perrin, 2011, p. 199.
  21. [lire en ligne] La confrérie de la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus de Notre-Dame de Versailles.
  22. a b c et d « Le culte du Sacré-Cœur, une spiritualité de l’amour », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  23. a et b Alet Victor, La France et le Sacré-Cœur, Paris, Dumoulin et Cie, .
  24. Jacques Benoist, Le Sacré-Cœur de Montmartre de 1870 à nos jours, Paris, Les Éditions Ouvrières, , 1174 p. (ISBN 978-2-7082-2978-5, lire en ligne).
  25. Christian Mange 1992, p. 80.
  26. Miguel Rodriguez, « Du vœu royal au vœu national - Une histoire du XIXe siècle », Cahier du Centre de recherches historiques,‎ (lire en ligne).
  27. Père Jacques Benoist, Le Sacré-Cœur de Montmartre, Un vœu national, Paris, Délégation à l'action artistique de la ville de Paris, , 261 p. (ISBN 2-905118-79-2).
  28. Léia Santacroce, « Le Sacré-Cœur, symbole des luttes mémorielles autour de la Commune de Paris », sur Geo.fr, (consulté le )
  29. Édouard Glottin, La Bible du Cœur de Jésus, Presses de la Renaissance, .
  30. « Dans le vocabulaire liturgique, la solennité est le degré supérieur de célébration des fêtes » : Dom Robert Le Gall, Dictionnaire de liturgie, Éditions CLD.
  31. Pie XI, Acta Apostolicae Sedis, .
  32. Pie XII, Encyclique Haurietis Aquas in gaudio, 1956.
  33. Directoire sur la piété populaire et la liturgie, 9 avril 2002, no 166.
  34. Site russe
  35. Site russe