Rue du Capitaine-Paul-Escudié

rue de Toulouse, en France

La rue du Capitaine-Paul-Escudié (en occitan : carrièra del Capitani Paul Escudièr) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Rue du Capitaine-Paul-Escudié
Situation
Coordonnées 43° 36′ 46″ nord, 1° 26′ 37″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 1 - Centre
Quartier(s) Chalets
Début no 1 rue des Chalets
Fin no 10 rue du Printemps
Morphologie
Longueur 325 m
Largeur m
Odonymie
Anciens noms 1re partie : Rue Picard (1871-1887) ; Rue Gravelotte (1887-1945)
2e partie : Rue Gravelotte (1878-1945)
Nom actuel 30 novembre 1945
Nom occitan Carrièra del Capitani Paul Escudièr
Histoire et patrimoine
Création 1871-1878
Notice
Archives 315552617613
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue du Capitaine-Paul-Escudié
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue du Capitaine-Paul-Escudié

Situation et accès

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Description

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La rue du Capitaine-Paul-Escudié est une voie publique de Toulouse. Elle se trouve dans le quartier des Chalets, dans le secteur 1 - Centre.

La chaussée compte une seule voie de circulation automobile en sens unique, de la rue des Chalets vers la rue du Printemps. Elle appartient à une zone 30 et la vitesse y est limitée à 30 km/h. Il n'existe pas de bande, ni de piste cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable.

Voies rencontrées

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La rue du Capitaine-Paul-Escudié rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Rue des Chalets
  2. Rue Claire-Pauilhac
  3. Impasse du Capitaine-Paul-Escudié (g)
  4. Rue Saint-Dominique (g)
  5. Rue Robert-Borios
  6. Rue du Printemps

Odonymie

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Le 30 novembre 1945, le conseil municipal donna à la rue le nom du capitaine Paul Escudié (1905-1944)[1]. Originaire de Sainte-Eulalie, dans l'Aude, il s'installe à Toulouse où il étudie à l'Institut d'électro-technique (actuelle École nationale supérieure d'électrotechnique, d'électronique, d'informatique, d'hydraulique et des télécommunications, no 4 boulevard du Professeur-Léopold-Escande) : diplômé en 1926, il devient ingénieur électricien. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il s'engage dans la Résistance. Il adhère en particulier au groupe « Matabiau » de l'Armée secrète (AS), où il a rang de capitaine. Il est tué le 19 août 1944, lors des combats pour la Libération de Toulouse[2].

La première partie de la rue, entre la rue des Chalets et la rue Claire-Pauilhac, percée en 1871, a d'abord porté le nom de rue Picard, qui lui venait de la famille qui était propriétaire du terrain qui avait servi à l'assiette de la rue[3]. En 1878, la deuxième partie de la rue, tracée à travers les terrains du pépiniériste Pierre-Gustave Béteille, reçut le nom de Gravelotte, en souvenir de la bataille de ce nom, livrée le 18 août 1870 entre les troupes françaises et prussiennes lors de la guerre franco-allemande. En 1887, le nom de Gravelotte fut étendu à la première partie de la rue, qu'elle conserva jusqu'en 1945[4].

Histoire

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Patrimoine et lieux d'intérêt

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  • no  3 : immeuble (deuxième quart du XXe siècle, Édouard Linou)[5].
  • no  11 ter : maison (1910, Georges Masquet)[6].

Personnalité

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Références

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  1. Salies 1989, vol. 1, p. 432.
  2. André Balent, « notice ESCUDIÉ Paul, Jacques », sur le site du Maitron en ligne, mis en ligne le 21 octobre 2021 (modifié le 26 novembre 2022).
  3. Salies 1989, vol. 2, p. 282.
  4. Salies 1989, vol. 1, p. 546.
  5. Notice no IA31112385, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
  6. Notice no IA31112391, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.

Voir aussi

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Bibliographie

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Article connexe

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Liens externes

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