Rue de l'Ourcq
La rue de l’Ourcq est une rue du 19e arrondissement de Paris. Elle doit son nom au voisinage du canal de l’Ourcq.
19e arrt Rue de l’Ourcq
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Situation | |||
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Arrondissement | 19e | ||
Quartier | Villette Pont-de-Flandre |
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Début | 143, avenue Jean-Jaurès | ||
Fin | 168, rue d’Aubervilliers | ||
Morphologie | |||
Longueur | 1 450 m | ||
Largeur | 20 m | ||
Historique | |||
Création | 1837 | ||
Dénomination | Arrêté du | ||
Ancien nom | Rue Royale Rue Saint-Denis Chemin de Saint-Ouen Chemin de la Croix-de-l'Évangile |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 6895 | ||
DGI | 6980 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 19e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Situation et accès
modifierElle commence à l’avenue Jean-Jaurès, traverse le canal de l’Ourcq, l’avenue de Flandre, la rue Curial et la rue de Crimée. Elle est la seule avec la rue de Crimée qui traverse le canal de l’Ourcq.
Origine du nom
modifierElle porte ce nom en raison du voisinage du canal de l'Ourcq.
Historique
modifierCette voie de l'ancienne commune de La Villette s'est appelée :
- « rue Royale » entre les rues d'Allemagne et de Flandre, ouverte par un décret du gouvernement provisoire du ;
- « rue Saint-Denis » entre les rues de Flandre et de Cambrai ;
- « chemin de Saint-Ouen » entre les rues de Cambrai et d'AubervilIiers qui porte, sur le plan cadastral de 1812, le nom de « chemin de la Croix-de-l'Évangile ».
Ces trois rues, qui dataient de 1837 et 1845, furent classées dans la voirie parisienne par un décret du puis réunies sous la dénomination actuelle par un arrêté du .
Le 23 mars 1918, durant la première Guerre mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose au no 29 rue de l'Ourcq[1]. Un second obus éclata le au no 85.
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L'ancienne pâtisserie Potin.
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La sortie des écoles.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- No 80 : église Saint-Luc (1998, arch. P.-H. Montel).
- No 91 - 95, angle avec la rue Archereau : ancienne usine de Félix Potin, par l'architecte Charles Lemaresquier[2].
- No 121 : logements (1986, arch. M. Duplay).
- No 145 : 76 logements sociaux (Habitat social français) dans un ancien entrepôt de la fin du XIXe siècle où étaient stockés des meubles des Galeries Barbès (1980, arch. Christian Maisonhaute, Arnaldo Coutin et Jacques Lévy). Une rue intérieure couverte par une verrière assure distribution, aération et éclairage des appartements[3].
- Pont de la rue de l'Ourcq qui traverse le canal éponyme.
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Bâtiment subsistant de l'usine Félix Potin
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143 - 145, anciens entrepôts des Galeries Barbès convertis en logements
Annexes
modifierNotes et références
modifier- Excelsior du 9 janvier 1919 : Carte et liste officielles des obus lancés par le canon monstre et numérotés suivant leur ordre et leur date de chute
- « L’usine Félix Potin », sur paris-promeneurs.com (consulté le ).
- Hervé Martin, Guide de l'architecture moderne à Paris, Alternatives, 2001, 394 p. (ISBN 978-2862276144).