Rue Jean-Bart (Paris)
La rue Jean-Bart est une voie située dans le quartier Notre-Dame-des-Champs dans le 6e arrondissement de Paris.
6e arrt Rue Jean-Bart
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Situation | ||
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Arrondissement | 6e | |
Quartier | Notre-Dame-des-Champs | |
Début | 19, rue de Vaugirard | |
Fin | 10-14, rue de Fleurus | |
Morphologie | ||
Longueur | 116 m | |
Largeur | 12 m | |
Historique | ||
Création | 1790 | |
Dénomination | 1790 | |
Géocodification | ||
Ville de Paris | 4769 | |
DGI | 4857 | |
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Images sur Wikimedia Commons | ||
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Situation et accès
modifierLa rue Jean-Bart est desservie à proximité par la ligne 12 à la station Rennes et la ligne 4 à la station Saint-Placide.
Origine du nom
modifierCette rue porte le nom du célèbre marin, corsaire du roi, puis capitaine de frégate Jean Bart (1650-1702)[1].
Historique
modifierLa rue figure sur un projet dressé par Chalgrin en 1779, avec les rues Madame et de Fleurus[2]. Avant d'émigrer, Monsieur, futur Louis XVIII, habitait le palais du Luxembourg. Vers 1790, il conçut le projet de supprimer une partie du jardin de ce palais et de vendre les terrains divisés en plusieurs rues nouvelles. Les terrains, qui contenaient une superficie totale de 60 500 m2 environ, furent aliénés, et les percements que l'on exécuta vers cette époque sont :
- la « rue Jean-Bart »
- la rue Duguay-Trouin
- la rue de Fleurus (partie comprise entre la nouvelle clôture du jardin du Luxembourg et l'ancienne impasse Notre-Dame-des-Champs[note 1]
- la rue Madame (partie comprise entre la rue de Vaugirard et celle d'Assas).
En 1801, la « rue Jean-Bart » n'était ni pavée, ni éclairée.
Cette voie publique fut exécutée sur une largeur de 9,74 m. Une décision ministérielle du 17 brumaire an XII (), signée Chaptal, maintint cette largeur.
En vertu d'une ordonnance royale du , elle est fixée à 12 m.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- No 6 : immeuble abritant le Centre culturel iranien (où sont organisés des conférences, des expositions, des cours de langue persane…). Le centre, qui a été fermé de longues années, a rouvert en 1995 après une profonde rénovation de l'immeuble. En 1925, domicile d'Henry Berthélemy[3].
- No 8 : ici s'élevait autrefois l'atelier d'équipements de précision de l'ingénieur Louis-Guillaume Perreaux.
- No 10 : immeuble construit sur les plans de l'architecte Jean Boucher en 1930.
- No 11 : immeuble néo-gothique construit sur les plans de l'architecte Eugène Monnier en 1875.
- La rue débouche sur l'Institut catholique de Paris.
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Hôtel au no 9.
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No 11.
Notes et références
modifier- Notes
- ↑ L'impasse Notre-Dame-des-Champs qui se terminait sur le jardin du Luxembourg (à la jonction de l'actuel boulevard Raspail) débutait à l'endroit où se termine la rue de Fleurus
- Références
- ↑ Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, Éditions Maisonneuve & Larose, 1855, p. 89.
- ↑ Archives nationales, N III Seine 724, cité par Pierre Lavedan, Histoire de l'urbanisme à Paris, Paris, Hachette, coll. « Nouvelle Histoire de Paris », , 740 p. (ISBN 2-85962-012-5), p. 333.
- ↑ « Les étudiants devant la maison de M. Berthélemy » [archive], photographie de l'agence Rol.