Rue Duguay-Trouin

rue de Paris, en France

La rue Duguay-Trouin est une rue située dans le 6e arrondissement de Paris.

6e arrt
Rue Duguay-Trouin
Voir la photo.
Perspective de la rue Duguay-Trouin.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 6e
Quartier Notre-Dame-des-Champs
Début 56, rue d'Assas
Fin 19, rue de Fleurus
Morphologie
Longueur 150 m
Largeur 9,8 m
Historique
Création Vers 1805
Ancien nom Rue Thimeray (1807)
Géocodification
Ville de Paris 2995
DGI 2968
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Duguay-Trouin
Géolocalisation sur la carte : 6e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 6e arrondissement de Paris)
Rue Duguay-Trouin
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Situation et accès

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Longue de 150 mètres, elle commence 56, rue d’Assas et finit 19, rue de Fleurus.

L'alignement originel est respecté jusqu'à l'érection de la résidence des nos 5, 7 et 7 bis, en léger retrait de l'alignement.

Le quartier est desservi par la ligne de métro 12 à la station Notre-Dame-des-Champs et par la ligne de métro 4 à la station Saint-Placide.

Origine du nom

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René Duguay-Trouin.

Cette rue honore René Trouin, sieur du Gué, dit Duguay-Trouin corsaire français (1673-1736) lieutenant-général des armées navales, enterré dans l'église Saint-Roch à Paris.

Historique

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Cette voie a été ouverte, dans les années 1790, sur une partie du jardin du Luxembourg sous le nom de « rue Thimeray[1] » avant de prendre sa dénomination actuelle en 1807[réf. nécessaire]. Pour les besoins du service des carrières, cette rue resta fermée à chacune de ses extrémités, par des portes en bois, de sa création jusque vers 1810.

La rue Huysmans n'ayant été ouverte qu'au début du XXe siècle, et dans la mesure où la rue Duguay-Trouin forme un coude commençant et se terminant dans la même rue d'Assas (nommée « rue de l'Ouest » jusqu'en 1868), elle a longtemps été inutile à la circulation en dehors de sa propre desserte. Donnant accès aux carrières souterraines, la rue était essentiellement dévolue à cette activité, et était à cette fin fermée par des portes à ses deux extrémités jusque dans les années 1810[2],[3].

Les carrières ont été abandonnées après leur exploitation, et la zone étant peu bâtie dans la première moitié du XIXe siècle, la consolidation des galeries n'était pas une priorité pour l'Inspection générale des carrières. Aussi, en 1813, 1848 et 1879, des fontis sont venus au jour, sans toutefois occasionner de dégâts majeurs[4].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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Nos 6-8.
 
No 7 : ancien emplacement de la chapelle des Sœurs servantes de Marie.

Notes et références

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  1. a et b Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 44.
  2. Irène Delage et Chantal Prévot, Atlas de Paris au temps de Napoléon, Parigramme, 2014, 224 p. (ISBN 9782840967637).
  3. Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817, p. 186. Lire en ligne.
  4. Inspection générale des carrières de la Seine, « Les carrières sous Paris : nomenclature des voies publiques sous-minées avec l'indication des travaux de consolidation et du niveau des carrières », Imprimerie Paul Dupont, 1896, p. 18-19.
  5. Permis de construire affiché sur le bâtiment et consultable en mairie.
  6. Voir l'article Rue Huysmans pour plus de détails.

Annexes

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Liens externes

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