Rue Adolphe-Félix-Gatien-Arnoult

rue de Toulouse, en France
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La rue Adolphe-Félix-Gatien-Arnoult (en occitan : carrièra Adolphe-Félix-Gatien-Arnoult) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Rue Adolphe-Félix-Gatien-Arnoult
Situation
Coordonnées 43° 36′ 34″ nord, 1° 26′ 27″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 1 - Centre
Quartier(s) Arnaud-Bernard
Début no 3 place Saint-Sernin et no 1 rue des Cuves-Saint-Sernin
Fin no 26 rue des Trois-Piliers et no 2 rue Saint-Charles
Morphologie
Longueur 165 m
Largeur entre 5 et 8 m
Odonymie
Anciens noms Rue de la Chanoinie ou de la Chanoinie-de-Saint-Sernin (XIVe – XVIIe siècle)
Rue des Pelhiers (XIVe – XVIIe siècle)
Rue Royale (1re moitié du XVIIe siècle-1887)
Rue Caron (1794)
Nom actuel 1887
Nom occitan Carrièra Adolphe-Félix Gatien-Arnoult
Histoire et patrimoine
Lieux d'intérêt Lycée Saint-Sernin
Protection Site patrimonial remarquable (1986)
Notice
Archives 315553113632
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue Adolphe-Félix-Gatien-Arnoult

Situation et accès

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Description

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La rue Adolphe-Félix-Gatien-Arnoult est une voie publique. Elle se trouve dans le quartier Arnaud-Bernard, dans le secteur 1 - Centre.

Voies rencontrées

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La rue Adolphe-Félix-Gatien-Arnoult rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Place Saint-Sernin (g)
  2. Rue des Cuves-Saint-Sernin (d)
  3. Rue Gramat (g)
  4. Rue des Trois-Piliers (g)
  5. Rue Saint-Charles (d)

Transports

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La rue Adolphe-Félix-Gatien-Arnoult n'est pas directement desservie par les transports en commun Tisséo. Elle se trouve cependant à proximité du boulevard d'Arcole, parcouru par les lignes de Linéo L1 et de bus 294570. Elle se trouve à égale distance des stations de métro Compans-Caffarelli et Jeanne-d'Arc, sur la ligne  .

Il se trouve une station de vélos en libre-service VélôToulouse dans la rue Adolphe-Félix-Gatien-Arnoult : la station no 55 (2 rue Gatien-Arnoult).

Odonymie

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Portrait d'Adolphe-Félix Gatien-Arnoult (Bulletin municipal, 1938).

Le nom de la rue rend hommage à Adolphe-Félix Gatien-Arnoult (1800-1886). Docteur ès lettres, agrégé, professeur de philosophie à la faculté de Lettres de Toulouse, recteur d'académie, il collabore aux institutions savantes de la ville, puisqu'il est membre de l'académie des inscriptions et belles-lettres de Toulouse et mainteneur des jeux floraux. Libéral sous la monarchie de Juillet, engagé politiquement, il est maire de Toulouse, de façon éphémère, en 1848 et en 1870, et député de la Haute-Garonne de 1848 à 1849 et de 1871 à 1876[1].

À la fin du Moyen Âge, la rue était connue, avec la rue des Cuves-Saint-Sernin qui la prolongeait au sud, comme la rue de la Chanoinie ou de la Chanoinie-de-Saint-Sernin – pour la distinguer de la rue de la Chanoinie-de-Saint-Étienne (actuelle rue Sainte-Anne) –, car elle longeait à l'ouest les jardins et les dépendances de l'abbaye Saint-Sernin. À la même époque, la partie nord de la rue portait parfois le même nom que la rue des Trois-Piliers : elle fut la rue des Pelhiers, car elle était bordée de boutiques de chiffonniers et de fripiers (pelhaires en occitan) ou du Puits-des-Pelhiers. On trouvait effectivement un puits, au carrefour de la rue des Trois-Piliers, qui lui donnaient aussi le nom de rue des Piliers, car il était soutenu par trois piliers. Dans la première moitié du XVIIe siècle, peu après 1629, date de l'entrée du roi Louis XIII dans Toulouse par la porte Arnaud-Bernard et la rue des Pelhiers, on lui donna le nom de rue Royale, qu'elle conserva jusqu'en 1887, sauf en 1794, pendant la Révolution française, où on la baptisa rue Caron[2], en l'honneur de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, figure majeure des Lumières, auteur du Barbier de Séville et du Mariage de Figaro.

Histoire

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Au milieu du XIXe siècle, la rue était encore étroite, et sa largeur ne dépassait pas 4 mètres par endroits. Après l'extension du lycée de jeunes filles, les habitants demandèrent l'élargissement de la rue[3].

Patrimoine

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Lycée Saint-Sernin

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Immeubles

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  • no  24 : immeuble.
    L'immeuble, de style néoclassique, est construit dans le deuxième quart du XIXe siècle. Il s'élève sur trois niveaux, séparés par des cordons. Au 1er étage, les fenêtres ont été modifiées au début du XXe siècle dans un style inspiré par l'Art nouveau. Plus larges que les fenêtres du 2e étage, elles ont un chambranle en brique claire et de petits balconnets mis en valeur par des garde-corps en fer forgé aux motifs végétaux[6].

Personnalités

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Portrait d'Emmanuel Delbousquet.

Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2-8672-6354-5).
  • Quitterie Cazes, « Toulouse au Moyen Âge : les pouvoirs dans la ville », Marquer la ville. Signes, traces, empreintes du pouvoir (XIIIe – XVIe siècles), éd. de la Sorbonne, Paris-Rome, 2013, pp. 341-366 (lire en ligne) [archive].

Articles connexes

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Liens externes

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