Rossana Podestà

actrice italienne du XXe siècle
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Rossana Podestà est une actrice italienne, de son vrai nom Carla Dora Podestà, née le à Tripoli (Libye) et morte le à Rome. Elle est apparue dans de nombreux péplums des années 1950.

Rossana Podestà
Description de cette image, également commentée ci-après
Rossana Podestà en 1965
Nom de naissance Carla Dora Podestà
Naissance
Tripoli, Libye italienne
Nationalité Drapeau de l'Italie Italienne
Décès (à 79 ans)
Rome, Italie
Profession Actrice

Biographie

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Rossana Podestà dans Les Jeunes Filles de San Frediano (1955).

Elle est née à Tripoli en 1934 sous le nom de « Carla Dora » car ses parents, originaires de Porto Venere, étaient allés y vivre et son père était maire de Tripoli. Dès l'âge de seize ans, elle est découverte par le réalisateur Léonide Moguy lors d'une audition pour le film Demain est un autre jour (1951) ; ce sera le début d'une carrière au cours de laquelle elle tournera une soixantaine de films, en Italie et à l'étranger. Au Mexique, quelques années plus tard, elle joue dans le film Le Filet (1954) d'Emilio Fernández, qui la fait également connaître en Amérique latine.

Après avoir participé à des films du néoréalisme « rose » (réalisés par Valerio Zurlini, Mario Monicelli et Steno), elle apparaît également dans des films historiques et mythologiques, se spécialisant dans le rôle de la « reine du péplum ». Elle joue ainsi le rôle de Nausicaa dans le film Ulysse (1954) de Mario Camerini et est choisie par Robert Wise pour le rôle principal du film épique Hélène de Troie (1956), devançant la concurrence d'Elizabeth Taylor, Lana Turner et Ava Gardner. Cette prestation lui a donné une notoriété internationale.

Parmi ses autres prestations, citons celle d'une femme fatale dans Sodome et Gomorrhe (1961) de Robert Aldrich, dans Sept Hommes en or (1965) et Le Gros Coup des sept hommes en or (1966), deux films produits et réalisés par son mari, le réalisateur Marco Vicario, et dans le film d'auteur Les Heures nues (1964). C'est ensuite le tour des nombreuses comédies érotiques des années 1970, telles que Ce cochon de Paolo (1973), Un prêtre à marier (1970), Elles sont dingues, ces nénettes (1972). En , elle a posé nue pour l'édition italienne de Playboy[1],[2].

Son dernier film est Segreti segreti de Giuseppe Bertolucci, sorti en 1985.

Le , elle est accueillie au Jardin de l'Ange à Courmayeur pour la présentation en avant-première du numéro spécial d'Epoca consacré à Walter Bonatti[3],[4], la même année elle déclare à la une[5] le fait qu'elle n'a pas le droit d'assister son compagnon mourant car elle n'est pas mariée[6]. Le , un an après le décès de son compagnon, elle a publié le livre Walter Bonatti. Una vita libera.

Elle meurt le au Policlinico Umberto I de Rome, après une opération visant à retirer une tumeur bénigne au cerveau. Conformément à ses souhaits, ses enfants ont autorisé le don de son foie et de ses cornées[7],[8]. Elle est enterrée au petit cimetière de Porto Venere qui donne sur la mer, dans la tombe familiale, où l'urne contenant les cendres de Walter Bonatti avait été placée en 2011[9],[10].

Vie privée

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Rossana Podestà à la Mostra de Venise 1956.

En , elle épouse l'acteur et réalisateur Marco Vicario, dont elle a deux fils : Stefano (1953) et Francesco (1959). Divorcée de Vicario, elle s'est retirée de sa carrière cinématographique au milieu des années 1980 avec son collègue alpiniste et explorateur Walter Bonatti[11]. Depuis lors, elle alterne entre son appartement à Rome, sa villa sur l'Argentario et sa ferme à Dubino (province de Sondrio en Lombardie).

Filmographie partielle

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Rossana Podestà à Rome en 1965.
 
Rossana Podestà et Giancarlo Giannini sur le plateau de tournage de Ce cochon de Paolo (1973).

Références

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  1. (it) « LA PODESTÀ È STATA ATTRICE (DA) KOLOSSAL PRIMA DI LASCIARE IL CINEMA PER AMORE DI BONATTI », sur dagospia.com
  2. (it) « Playboy Cover March 1978 (Italy) », sur playboycoverarchive.com (version du sur Internet Archive)
  3. (it) « RICORDANDO WALTER BONATTI Courmayeur – 10 dicembre 2011 », sur mountainblog.it,
  4. (it) Gaetano lo Presti, « A Courmayeur “EPOCA” ricorda WALTER BONATTI, uno che ha fatto “EPOCA” », sur gaetanolopresti.blog,
  5. (it) « Le ultime ore di Bonatti derubato del mio amore », sur repubblica.it,
  6. (it) Enrico Martinet, « "Non ero la moglie di Bonattimi hanno cacciata dall'ospedale" », sur lastampa.it,
  7. (it) « Rossana Podesta' ha donato gli organi », sur ansa.it
  8. (it) « Rossana Podestà: il mio anno senza Walter Bonatti », (version du sur Internet Archive)
  9. (it) « Una giornata al mare… sulle orme di Bonatti », sur loscarpone.cai.it,
  10. (it) Bert Bagarre, « Il cimitero di Porto Venere, dove ci si imbatte solamente in sensazioni », sur cittadellaspezia.com,
  11. Pascale Nivelle, « Entre la pin-up et l’alpiniste, un coup de foudre à l’italienne », Le Monde, 18 août 2017.
  12. « Réponse à Starlight, Les cinq plus belles actrices » (consulté le ) sur Dvdtoile, où elle est classée comme une des cinq plus belles actrices de l'histoire du cinéma.

Liens externes

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