Roger Nordmann (homme politique)
Roger Nordmann, né le à Lausanne (originaire de Seuzach), est un consultant et une personnalité politique suisse, membre du Parti socialiste.
Roger Nordmann | |
Portrait officiel, 2019. | |
Fonctions | |
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Conseiller national | |
En fonction depuis le 30 novembre 2004 | |
Législature | 47e à 52e |
Groupe politique | socialiste (S) |
Commission | CEATE CTT (2011-15), CPS (2017-18) |
Prédécesseur | Pierre-Yves Maillard |
Président du groupe socialiste à l'Assemblée fédérale | |
20 novembre 2015 – 2 septembre 2023 | |
Législature | 50e et 51e |
Prédécesseur | Andy Tschümperlin |
Successeur | Samuel Bendahan et Samira Marti |
Député au Grand Conseil du Canton de Vaud | |
août 2004 – novembre 2004 | |
Législature | 2002-2007 |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lausanne |
Nationalité | suisse |
Parti politique | Parti socialiste |
Diplômé de | Université de Berne |
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Il est député du canton de Vaud au Conseil national depuis novembre 2004.
Biographie
modifierRoger Nordmann naît le 23 mars 1973 à Lausanne, dans le canton de Vaud. Originaire de Seuzach, dans le canton de Zurich[1], il est le fils de l'avocat Philippe Nordmann[2], membre du parti socialiste depuis 1972, et d'Ursula Nordmann-Zimmermann[3], également membre du parti socialiste depuis 1975[4] et juge au Tribunal fédéral de 1997 à 2007.
Après son école primaire à Mézières et environs, il suit son école secondaire à Moudon. Il obtient en 1991 une maturité de type latin-grec-mathématiques. De 1991 à 1996, il étudie les sciences politiques et l'économie politique à l'Université de Berne, puis de 1993 à 1994, deux semestres Erasmus à l'Université de Bologne en Italie. En 1994, il devient aide-assistant du professeur Neusser, chaire d'économétrie à Berne[5].
En 1999, il intègre le bureau de conseil politique Approche économique et politique[5].
Roger Nordmann est marié depuis 2003 et père de deux enfants, nés en 2004 et 2005[5]. Son épouse, Florence Germond, est conseillère municipale de la ville de Lausanne, chargée des finances, depuis 2011[6],[7],[8].
Parcours politique
modifierEn 1995, il est secrétaire du groupe parlementaire fédéral inter-partis Dialog. De 1995 à 1998, il est le collaborateur personnel du conseiller d'État Jean Jacques Schwaab, chef du département vaudois de l'instruction publique[5].
Il est conseiller communal à Lausanne de 1998 à 1999, puis membre l'assemblée constituante vaudoise jusqu'en 2002. Il siège brièvement en 2004 au Grand Conseil du canton de Vaud. Il est vice-président du parti socialiste vaudois de à [9].
Il devient conseiller national en . Il intègre la Commission de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie (CEATE). Il siège également à la Commission des transports et des télécommunications (CTT) de fin 2011 à fin 2015 et brièvement à la Commission de la politique de sécurité (CPS) de fin 2017 au début 2018[1].
Vice-président du groupe parlementaire socialiste aux Chambres fédérales depuis [9], il en prend la présidence en , succédant à Andy Tschümperlin[10]. Il annonce en démissionner de la présidence du groupe parlementaire pour se porter candidat, sans succès[11], à la présidence de la Commission d'enquête parlementaire sur le rachat de Crédit suisse par UBS[12]. Il se porte candidat en à la succession d'Alain Berset au Conseil fédéral[13].
Autres mandats
modifierIl est membre du comité central de l'Association transports et environnement depuis 2006 et vice-président depuis 2010[14].
Il est membre du comité de l'association économique Swisscleantech et président du comité directeur de l'association des professionnels de l'énergie solaire Swissolar[9].
Profil politique
modifierIl incarne l'aile europhile de son parti et a une réputation de stratège[15].
En 2006, il milite pour une loi instaurant le congé paternité de 3 à 5 semaines[16]. En 2013, il propose d’augmenter l’impôt fédéral sur les bénéfices des entreprises de 8,5 à 16 %[17].
En septembre 2021, soutenu par 28 autres élus allant des Verts à l'UDC, il demande par voie de motion au Parlement une interdiction des cryptomonnaies[18],[19],[20],[21].
Ouvrages
modifier- Roger Nordmann (préf. Bertrand Piccard), Libérer la Suisse des énergies fossiles : Des projets concrets pour l'habitat, les transports et l'électricité, Lausanne, Éditions Favre, , 192 p. (ISBN 978-2-8289-1188-1).
- Roger Nordmann, Le plan solaire et climat : comment passer de 2 à 20 GW photovoltaïque pour remplacer le nucléaire, électrifier la mobilité et assainir les bâtiments, Lausanne, Éditions Favre, , 168 p. (ISBN 978-2-8289-1780-7).
- Roger Nordmann, Urgence énergie et climat : Investir pour une transition rapide et juste, Lausanne, Éditions Favre, , 296 p. (ISBN 978-2-8289-2121-7)[22].
Notes et références
modifier- « Biographie de Roger Nordmann », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- « Site personnel de Philippe Nordmann ».
- Observatoire des élites suisses, « Base de données des élites suisses » (consulté le ).
- Aïna Skjellaug, « Ursula Nordmann, un point d’honneur à rendre justice aux femmes », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
- « Curriculum Vitae – Roger Nordmann » (consulté le )
- Aïna Skjellaug, « Dans le canton de Vaud, le siège libre qui fait exister la campagne », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Florence Germond, municipale de la commune de Lausanne, chargée des Finances Site de la commune de Lausanne
- « Florence Germond fait ce qu’elle dit et dit ce qu’elle fait », sur Florence-germond.com,
- « Biographie de Roger Nordmann », sur www.parlament.ch (consulté le ).
- « Roger Nordmann présidera le groupe PS à Berne », sur 24heures.ch, .
- Philippe Boeglin, « Commission d’enquête sur Credit Suisse: la sénatrice centriste Isabelle Chassot s’empare de la présidence », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne , consulté le )
- « Roger Nordmann quitte la présidence du groupe socialiste au Parlement pour la CEP sur Credit Suisse », sur rts.ch, (consulté le )
- Philippe Boeglin, « À Berne, Roger Nordmann tente le tout pour le tout », Le Temps, , p. 7 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Roger Nordmann – nouveau vice-président de l’ATE, Association transports et environnement
- Jérôme Cachin, « Élections fédérales 2023 – Les deux cracks socialistes se préparent au duel », sur 24 heures, (consulté le )
- « Congé paternité: débat avec Roger Nordmann, conseiller national socialiste, en direct de Lausanne et Sabine Von der Weid, de l'Union des Associations patronales genevoises », sur Rts.ch,
- « Roger Nordmann », sur Suisse.attac.org,
- Sébastien Ruche, « Roger Nordmann, la scène crypto et la réglementation », Le Temps, , p. 11 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Anouch Seydtaghia, « Empêcher les hackers d’accéder aux cryptomonnaies, une ambition suisse? », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Roger Nordmann, « Motion 21.4068 "Cyberpiraterie au détriment des entreprises et des collectivités publiques. Interrompre le circuit financier des rançons via les cryptomonnaies" », sur www.parlement.ch, (consulté le )
- Lise Bailat, « Cybersécurité en Suisse – Les criminels du web entrent dans le viseur politique » , sur 24 heures, (consulté le )
- David Haeberli, « Sortir de la crise énergétique : le mode d’emploi de Roger Nordmann », Le Temps, , p. 5 (ISSN 1423-3967, lire en ligne , consulté le )
Voir aussi
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Profil Smartvote 2019, 2023