Riaumont
Riaumont est une institution religieuse située sur la colline de Riaumont, à Liévin, dans le département du Pas-de-Calais en France.
Riaumont | |||
Chapelle du monastère. | |||
Ordre | Sainte-Croix de Riaumont | ||
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Fondation | 1960 | ||
Diocèse | Arras | ||
Fondateur | Albert Revet | ||
Style(s) dominant(s) | Néo-roman | ||
Localisation | |||
Pays | France | ||
Pas-de-Calais | Département | ||
Commune | Liévin | ||
Coordonnées | 50° 24′ 59″ nord, 2° 47′ 14″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : France
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Ce terme générique désigne tout d'abord une communauté religieuse rattachée à la famille bénédictine, dont les membres sont oblats réguliers de l'abbaye Notre-Dame de Fontgombault. Le terme désigne deuxièmement un village d'enfants ouvert de 1960 à 2019, et enfin l'association des scouts et guides de Riaumont.
Institut Sainte-Croix de Riaumont
modifierHistorique
modifierL'ordre a été fondé sur la colline de Riaumont par Albert Revet en 1958[1]. L'ordre religieux est géré par des oblats bénédictins. Ils se présentent comme des catholiques traditionalistes avec une pédagogie scoute[2]. À la mort d'Albert Revet en 1986 la direction est assurée par Jean-Paul Argouarc'h jusqu'en 2003, puis par Alain Hocquemiller[3], qui quitte Riaumont en 2017 après son interpellation pour la détention d'images pédopornographiques[4], puis par Christophe Gapais[3].
En 1971, les statuts sont approuvés par dom Jean Roy, abbé de l'abbaye Notre-Dame de Fontgombault et Jean Rupp, évêque de Monaco, qui fut prieur général de la première fondation de Jacques Sevin, l'ordre de la Sainte Croix de Jérusalem[5].
L'œuvre reçoit le soutien d'écrivains comme Gilbert Renault (de son nom de plume « colonel Rémy ») en 1961[6] ; Serge Dalens et Jean-Louis Foncine, auteurs de la collection Signe de Piste, Pierre Joubert, le dessinateur scout[réf. nécessaire].
En 1981, Gérard-Maurice-Eugène Huyghe, évêque d'Arras, prend la décision de ne plus reconnaitre l'institution religieuse à la suite d'une visite ordonnée par le Vatican en 1980. Une des origines de la sanction est l'envoi par Riaumont de Philippe Peignot à Écône, principal séminaire de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X[7].
L'ordre religieux de droit pontifical se rattache au motu proprio Ecclesia Dei de 1988, et célèbre la liturgie selon la forme tridentine du rite romain. L’institut était donc sous l'autorité de la commission pontificale Ecclesia Dei, un dicastère de la curie romaine qui supervisait les communautés traditionalistes restées fidèles à Rome[8] et qui a été dissous par le pape François en janvier 2019.
Vêture
modifierLa bure et le scapulaire sont repris des bénédictins. L'habit de cérémonie, une cape blanche marquée d'une croix potencée rouge, se réfère au scoutisme et aux ordres militaires religieux. Le symbole principal en est la croix potencée, insigne des scouts de France qui tire son origine de la croix du royaume de Jérusalem[réf. nécessaire].
Lieux de culte
modifierL'Institut dispose de sa propre chapelle dans l'enceinte du village ; ses offices quotidiens sont ouverts au public[9].
En 2003, Jean-Paul Jaeger, évêque d'Arras, bénit la première pierre d'une nouvelle église en construction dédiée à saint Jean-Baptiste[10].
Le village d'enfants
modifierHistorique
modifierEn 1958, Albert Revet achète un terrain dans le bois de Riaumont à Liévin. Le village d'enfants est fondé officiellement en 1960, il accueille exclusivement des garçons[11]. Riaumont de 1960 au début des années 1980 est un foyer d'accueil de la DDASS (ASE) qui y confie des enfants placés sous sa tutelle. Construit pour les jeunes à la demande de la DDASS et des juges du Pas-de-Calais[réf. nécessaire], le foyer reçoit des enfants en difficulté. L'État finance la construction et l'entretien de plusieurs bâtiments, ainsi que le salaire des éducateurs, mais ne renouvelle que des agréments provisoires.
En 1979, après un signalement de maltraitances sur enfant, la direction départementale des Affaires sanitaires et sociales cesse les placements d'enfants en 1982 et retire son agrément et les financements de l’État. En 1998, Riaumont engage contre l’État un procès qu'il gagne, mais les services sociaux ne lui confient pas pour autant des enfants[12].
L'école hors contrat Saint-Jean-Bosco, créée en 1990, était un collège technique comprenant un internat avec quatre filières de CAP (paysagisme, menuiserie, maçonnerie et taille de pierre) reconnues par l'Éducation nationale[réf. nécessaire] qui y fait passer certains examens en fin d'année. Le bénéfice de la taxe d’apprentissage, obtenu par l'association Notre-Dame-de-Riaumont en 2013, lui est retiré en 2015, puis rendu en 2016[réf. nécessaire]. Un village de Noël permet au public de visiter l'école en 2013[13].
Au début des années 2000, Régis Spinoza est moine éducateur auprès des garçons du foyer[14].
À la suite de la mise en examen pour violence sur mineur de plusieurs éducateurs en janvier 2019, l'école Saint-Jean-Bosco est supprimée du répertoire académique et depuis n’accueille plus d’élèves. En 2023, la cour administrative d'appel de Douai déboute l’établissement de son recours[15],[16].
En novembre 2022, le quotidien La Croix signale deux nouvelles plaintes pour « violences sexuelles ». En novembre 2021, Bruno Raout, ancien pensionnaire de l’internat, met en cause Philippe Peignot[N 1] un encadrant de Riaumont. De même, en mai 2022, Djamal Fekrache, ancien pensionnaire dans les années 1960, met en cause le fondateur de Riaumont Albert Revet. Les procédures n'aboutissent pas car les faits sont prescrits et Albert Revet est mort en 1986[20].
Association des scouts et guides de Riaumont
modifierL'association des scouts et guides de Riaumont est fondée en 1960 par Albert Revet. La structure s'est déclarée comme association en mars 1999. Ses statuts indiquent dans leur article 2 qu'elle « a pour double but la transmission et la défense du scoutisme catholique ». De 2001 à 2019, les scouts et guides de Riaumont sont affiliés aux Éclaireurs neutres de France (ENF), mouvement de scoutisme fondé en 1947, reconnu comme accueil de scoutisme et agréé par le ministère de la Jeunesse et des Sports dont bénéficie indirectement l'association de Riaumont. En 2016, l'association des scouts et guides de Riaumont comporte 500 adhérents, qui se dénomment spahis[21]. Ils se répartissent en trois groupes installés à Riaumont, à Paris et à l’abbaye Notre-Dame de Fontgombault[21],[22]. Par ailleurs le site de Riaumont accueille un Mémorial national des scouts morts pour la France[12],[23].
Pour Vincent Blin, vicaire général du diocèse d'Arras et ancien curé de Liévin, les encadrants de l'association des scouts de Riaumont « ont une vision du scoutisme qu'ils veulent presque militaire, qui n'est pas la nôtre »[24].
Affaires judiciaires
modifierEnquête sur un suicide d'enfant en 2001
modifierEn juin 2001, le suicide d'un adolescent dans les murs de l'école donne lieu à une inspection générale de l'établissement. L'enquête sur la responsabilité de l'établissement se conclut par un non-lieu[25],[26]
Anciennes cloches de Notre-Dame de Paris
modifierÀ partir de 2012, l'Institut de Sainte-Croix de Riaumont est en conflit avec l'archidiocèse de Paris au sujet de la détention de quatre anciennes cloches de la cathédrale Notre-Dame de Paris, dont l'État est, de fait, propriétaire ; elles sont remplacées par des nouvelles en 2013 à l'occasion du 850e anniversaire de la cathédrale. En 2014, l'institution religieuse est déboutée par le tribunal et fait appel. En 2016, l'institut religieux demande à être affectataire uniquement de deux des cloches, ce que l'archevêché considère comme irrecevable[27],[28].
Mises en examen pour maltraitances, agressions sexuelles ou viols
modifierEn 2013, une enquête judiciaire commence à la suite de la plainte d'un ancien pensionnaire de l'école Saint-Jean-Bosco avec des allégations de violences physiques et sexuelles[3].
Au printemps 2017, la police interpelle Alain Hocquemiller le prieur de Riaumont à l'époque, pour détention d'images pédopornographiques. Placé sous contrôle judiciaire, il quitte Riaumont ; les religieux le démettent de ses fonctions mais sans communiquer sur les raisons de ce départ. L'affaire est rendue publique un an plus tard par Le Point[4]. En effet, en mai 2018, les journalistes Mégane Chiecchi et Marc Leplongeon, de cet hebdomadaire, mentionnent qu'Alain Hocquemiller est soupçonné de pédophilie et de consultation d’images à caractère pédopornographique[29],[30],[31]. Le quotidien Libération mentionne qu'ultèrieurement un deuxième prêtre, le père Nicolas, est aussi exclu de la communauté religieuse, pour consultation de sites pornographiques[4].
En mai 2018, Le Point[30] annonce que plus de deux cents anciens du village d'enfants de Riaumont sont en cours d'audition pour des soupçons de maltraitance et affaires sexuelles[8],[4]. Au 18 février 2022, onze personnes sont mises en examen par le parquet de Béthune, pour des allégations de « viols, agressions sexuelles ou maltraitances », sur des enfants de moins de 15 ans[32],[20].
Selon Le Canard enchaîné, Philippe Vedovini, grand-père d'Émile, un enfant de 2 ans disparu en juillet 2023, est cité comme « témoin assisté » dans l'affaire judiciaire de Riaumont[33],[34].
Régis Spinoza est éducateur à Riaumont au début des années 2000. Il est condamné en 2021 à trois ans de prison avec sursis pour des violences et humiliations sur enfants (dans une autre école). En 2023, il approche de nouveau des enfants alors que cela lui était interdit. Il est condamné à un an de prison ferme. Alors que Régis Spinoza est le directeur pédagogique du collège Don Bosco Saint-Projet à Bordeaux, une émission de France 2, Les Infiltrés, intitulée À l'extrême droite du Père[35], a tourné en caméra cachée des séquences dans les locaux de l'établissement. Ce documentaire montre que les contenus enseignés sont tronqués et que les élèves de l’école sont manipulés[36]. Charles de Gaulle est présenté comme un déserteur, Philippe Pétain est glorifié et les SS comme des « troupes d'élite »[37]. À la suite de cette émission, le rectorat a organisé deux contrôles de l'établissement, ayant abouti à la fermeture du collège Don Bosco Saint-Projet[38],[39].
Livre-enquête
modifierEn mars 2022, la journaliste et écrivaine Ixchel Delaporte[N 2] publie Les enfants martyrs de Riaumont : enquête sur un pensionnat intégriste, un livre-enquête sur l'histoire du foyer de Riaumont depuis 1960. L'ouvrage fait suite à sa rencontre avec Bruno Raout, un ancien pensionnaire de Riaumont, et à son précédent livre sur Vincent Lambert, tous les deux abusés par le même encadrant, Philippe Peignot[42],[43].
Documentaires
modifierEn novembre 2019, Envoyé spécial diffuse le documentaire Violences à l'internat, de 37 minutes, consacré à Riaumont[44].
En novembre 2024, Arte France diffuse le documentaire Les enfants martyrs de Riaumont, de 60 minutes, qu'elle a coproduit avec Dream Way Production, réalisé par Ixchel Delaporte et Rémi Bénichou[45].
Notes et références
modifierNotes
modifier- Après avoir quitté la communauté de Riaumont, Philippe Peignot est ordonné prêtre en juin 1982 par Marcel Lefebvre, il a abusé d’au moins cinq jeunes garçons dont Vincent Lambert[17],[18], il est condamné par un tribunal de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X mandaté par le Vatican en 2014[19].
- L'autrice Ixchel Delaporte a publié quatre ouvrages entre 2018 et 2022. Le premier, Les raisins de la misère en 2018, est nommé pour le prix Albert-Londres 2019 dans la catégorie « Prix du livre ». Puis paraissent, en 2020 L’Affaire Vincent Lambert, enquête sur une tragédie familiale et Dame de compagnie, en immersion au pays de la vieillesse en 2021 et enfin, une étude sur Riaumont en 2022[40],[41].
Références
modifier- « Année 1960 (FR-FRAN - FRAN_IR_013510) - Archives Portal Europe », sur www.archivesportaleurope.net (consulté le )
- Delaporte 2022, p. 11.
- Delaporte 2022, p. 373.
- Stéphanie Maurice, « A Riaumont, le rigorisme jusqu'à la maltraitance ? », Libération, (lire en ligne, consulté le )
- « Lettre avec sceau de de Mgr Rupp en 1971 » [jpg], sur riaumont.net (consulté le )
- « Lettre du Colonel Rémy », sur riaumont.net (consulté le )
- Delaporte 2022, p. 275 et 276.
- « Enquête judiciaire sur la communauté traditionaliste de Riaumont », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- Mélanie Dacheville, « Trente enfants du Village de Riaumont ont préparé le chemin de croix », la Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le )
- « Film de la cérémonie avec Mgr Jaeger » [vidéo], sur gloria.tv, (consulté le )
- Delaporte 2022, p. 11 et 369.
- Union nationale des Associations de Défense des Familles et de l’Individu victimes de sectes, « Que sait-on de ? La Communauté de Riaumont », sur www.unadfi.org, (consulté le )
- « Liévin: le village d’enfants de Riaumont a ouvert ses portes à l’approche de Noël », sur La Voix du Nord (consulté le )
- Delaporte 2022, p. 298.
- Reno Vatain, « Le village de Riaumont accueillera-t-il à nouveau des élèves? », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le )
- « Liévin : le village de Riaumont ne peut toujours pas accueillir d’élèves », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le )
- Pierre Jova, « Abus sexuels : La lente libération de la parole au sein de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X », La Vie, (lire en ligne, consulté le ).
- Ixchel Delaporte, L'affaire Vincent Lambert: Enquête sur une tragédie familiale, Paris, Rouergue Littérature, , 199 p. (ISBN 9782812619007).
- Hugo Lemonier et Yann Thompson, « « Le mettre hors d'état de nuire » : André poursuit le prêtre qu'il accuse de pédophilie », France Info, (lire en ligne, consulté le ).
- Benoît Fauchet, « Affaire de l’internat de Riaumont : la longue attente d’un dénouement judiciaire », La Croix, (lire en ligne, consulté le ).
- Gérard Bessière et Frédéric Jugnet, « Mission de contrôle de l'association nationale Les Éclaireurs Neutres de France », sur Ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, (consulté le )
- « Libération Champagne : Les scouts de Riaumont : une école de vie - Culture et loisirs » [archive du ], sur liberation-champagne.fr/ (consulté le )
- « Les enfants martyrs de Riaumont », sur Éditions Golias, (consulté le )
- « La communauté de Riaumont secouée par des scandales sexuels », L'Express, (lire en ligne, consulté le )
- Q.V avec AFP, « La communauté de Riaumont, soupçonnée de violences sur des enfants aurait-elle dû "fermer depuis longtemps" ? », France 3 Hauts-de-France, (lire en ligne, consulté le )
- « VIDEO. Violences à l’internat de Riaumont : en 2001, le suicide de Romain, 13 ans, avait alerté la justice », sur Franceinfo, (consulté le )
- Delphine de Mallevoüe, « Au tribunal, les cloches de Notre-Dame de Paris continuent de sonner », Le Figaro.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Imbroglio judiciaire autour des cloches de Notre-Dame », La Vie.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Jeanne Blanquart, « La communauté de prêtres de Riaumont au cœur d'une enquête pour agressions sexuelles et violences », France 3 Hauts-de-France, avec mise à jour le (lire en ligne, consulté le )
- Mégane Chiecchi et Marc Leplongeon, « L'Église catholique touchée par un nouveau scandale de pédophilie », Le Point, (lire en ligne, consulté le )
- Cécile Chambraud et Yann Bouchez, « Pas-de-Calais : quatre religieux mis en examen pour « violences légères » sur mineurs », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Yacha Hajzler, « "Les enfants martyrs de Riaumont" : un livre révèle les abus en toute impunité du pensionnat catholique intégriste de Liévin », FR3 Hauts de France, (lire en ligne, consulté le ).
- « Gourou. Disparition d’Émile : le Canard Enchaîné déterre le passé trouble du grand-père, témoin assisté dans une affaire de violences sur mineurs. », Libération, (lire en ligne, consulté le )
- « Disparition d’Émile : le grand-père cité dans une affaire de violences sur mineurs. », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le )
- À l'extrême droite du Père, dans Les Infiltrés sur France 2 (), consulté le
- « Extrême droite et intégristes: la justice prend le relais des «Infiltrés» », 20 Minutes, (lire en ligne, consulté le )
- Timothée Boutry, « Cher : le parcours sulfureux de l'abbé Spinoza soupçonné «d'agressions sexuelles» », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )
- « Le collège catholique des «Infiltrés» va devoir fermer », 20 Minutes, (lire en ligne, consulté le )
- « L'engagement du diocèse de Bordeaux », La Vie.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Nicolas Turcev, « La sélection du prix Albert Londres 2019 », sur Livres Hebdo, (consulté le ).
- Caroline Gaujard-Larson, « Ixchel Delaporte, une autrice perpétuellement en embuscade », Ouest France, (lire en ligne, consulté le ).
- Yacha Hajzler, « "Les enfants martyrs de Riaumont" : un livre révèle les abus en toute impunité du pensionnat catholique intégriste de Liévin », France 3 Hauts-de-France, (lire en ligne, consulté le )
- Marie Vaton, « Pendant des années, des pensionnaires d’une communauté catholique intégriste ont été battus, torturés et violés », L'Obs, (lire en ligne, consulté le )
- (fr-fr) VIDEO. Violences à l'internat sur Franceinfo (), consulté le
- Les enfants martyrs de Riaumont sur ARTE (), consulté le
À voir
modifierBibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Rémi Fontaine, Riaumont : citadelle de l’espérance, La vie et l’œuvre du père Revet, éditions Elor,
- Alain Hocquemiller, S'il plaît à Dieu, toujours, le Père Sevin et l'ordre scout, éditions La Porterie, (ISBN 2951545630)
- Jean-Paul Argouarc'h, Riaumont : passion et résurrection, Via Romana, , 240 p. (ISBN 2916727108)
- Ixchel Delaporte, Les enfants martyrs de Riaumont : enquête sur un pensionnat intégriste, Éditions du Rouergue, , 384 p. (ISBN 2812623098)
Articles connexes
modifier- Liste des abbayes et prieurés du Nord-Pas-de-Calais
- Régis Spinoza
- Mort d'Émile
- Katholische Pfadfinderschaft Europas
- Serviteurs de Jésus et Marie
Liens externes
modifier- Violences à l'internat Envoyé spécial du jeudi 14 novembre 2019.
- Les enfants martyrs de Riaumont, sur ARTE France, novembre 2024.