Puy-Saint-Pierre

commune française du département des Hautes-Alpes

Puy-Saint-Pierre est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il s'agit de l'une des cinq communes formant la banlieue de l'unité urbaine de Briançon.

Puy-Saint-Pierre
Puy-Saint-Pierre
L'église Saint-Pierre.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Briançon
Intercommunalité Communauté de communes du Briançonnais
Maire
Mandat
Vincent Faubert
2020-2026
Code postal 05100
Code commune 05109
Démographie
Population
municipale
516 hab. (2021 en évolution de −2,46 % par rapport à 2015)
Densité 67 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 53′ 38″ nord, 6° 37′ 07″ est
Altitude Min. 1 237 m
Max. 2 538 m
Superficie 7,74 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Briançon
(banlieue)
Aire d'attraction Briançon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Briançon-1
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Puy-Saint-Pierre
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Puy-Saint-Pierre

Géographie

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vue de Briançon depuis Puy-Saint-Pierre

Le village est bâti sur le flanc sud-est du mont Prorel, dominant la Durance et la ville de Briançon.

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 765 mm, avec 7,3 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villar St Pancrace », sur la commune de Villar-Saint-Pancrace à 2 km à vol d'oiseau[3], est de 8,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 636,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 36,2 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Puy-Saint-Pierre est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Briançon, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Briançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (11 %), zones agricoles hétérogènes (10,9 %), prairies (5,3 %), zones urbanisées (1,3 %)[13].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Économie

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Toponymie

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Le Puy-Saint-Pierre ne formait, au Moyen Age, qu'une seule communauté, de même qu'une seule paroisse, avec le Puy-Saint-André, cette communauté portait le nom d'Universitas Podiorum.

Le nom de la localité est attesté sous sa forme latine Podium en 1148, qui aura donné Puei en occitan, que les locuteurs de langue d'oïl connaissent pour être un « mont »; Petrus de Podio en 1158[14].

Le Puei Sant Pèire en occitan.

Histoire

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Mine de Combarine.

Au XIXe siècle, la révolution industrielle touche la commune. La mine de Combarine exploite l'anthracite : il s'agit de la plus importante du bassin briançonnais, face au village du Villard-Saint-Pancrace. Elle est accompagnée d'une usine de la Société des charbonnages et électricité du Sud-Est. Elle ferme en 1962 et employait entre cinquante et cent salariés, pour la plupart des ouvriers-paysans[15].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1989 juillet 2020 Jean-Marius Barneoud[16]   Retraité salarié du secteur privé
juillet 2020 En cours Vincent Faubert[16],[17]   Cadre de la fonction publique
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].

En 2021, la commune comptait 516 habitants[Note 3], en évolution de −2,46 % par rapport à 2015 (Hautes-Alpes : +0,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
414380360396432426437448480
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
465512507501512510525519516
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
484468502410386394350300312
1962 1968 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2021
231229344354478496505538516
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Parmi les descendants des mineurs-paysans qui ont exploité le "charbon de terre" du bassin houiller du briançonnais, et participé à l'établissement des "petites républiques de montagne", on citera Pierre-Jacques Weulersse, petit-fils de Georges Weulersse.[réf. nécessaire]

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Puy-Saint-Pierre et Villar-Saint-Pancrace », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Villar St Pancrace », sur la commune de Villar-Saint-Pancrace - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Villar St Pancrace », sur la commune de Villar-Saint-Pancrace - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Briançon », sur insee.fr (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Briançon », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - page 1183 - (ISBN 2600001336).
  15. Jean-Louis Tornatore, « Les mines de charbon du Briançonnais ( XVIIIe – XXe siècle). Essai d’anthropologie symétrique »,Annales. Histoire, Sciences Sociales 2006/5, 61e année, p. 1184, note 46.
  16. a et b « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  17. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA05000890
  23. Notice no PA00080643, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  24. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA05000015
  25. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA05000886
  26. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA05000889
  27. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA05000891
  28. Isabelle Séguy, « Le cimetière de Lariey (Puy-St-Pierre, Hautes Alpes) : un ensemble funéraire de l'épidémie de peste de 1629-1630 », sur archives-ouvertes.fr, SCEREN - CCDP Hautes Alpes - CRDP Aix-Marseille, Gap, (consulté le ), p. 29-33.
  29. https://www.cairn.info/revue-etudes-sur-la-mort-2009-2-page-53.htm