Pierre Puvis de Chavannes

peintre français (1824–1898)
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Pierre Cécile Puvis de Chavannes, né à Lyon le et mort à Paris le , est un peintre français.

Pierre Puvis de Chavannes
Pierre Puvis de Chavannes
photographié par Anatole Louis Godet.
Naissance
Décès
(à 73 ans)
Paris
Sépulture
Nom de naissance
Pierre Cécile Puvis de Chavannes
Surnom
Le peintre de la FranceVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Élève
Lieux de travail
Mouvement
Influencé par
A influencé
Conjoint
Marie Cantacuzène (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 4440, 9140, 13281, 3 pièces, date inconnue)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
signature de Pierre Puvis de Chavannes
Signature
Vue de la sépulture.

Considéré comme un précurseur du symbolisme, il est une figure majeure de la peinture française de la seconde moitié du XIXe siècle. Il a été l'un des fondateurs de la nouvelle Société nationale des beaux-arts en 1890[2],[3].

Biographie

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Famille

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La famille Puvis de Chavannes est une famille d'ancienne bourgeoisie originaire de Bourgogne. Elle a conservé le nom de sa terre de Chavannes[4]. Elle est issue de Michel Puvy (1620-1694), vigneron, bourgeois de Cuiseaux, (Saône-et-Loire). Thaurin Puvy (1652-1700), échevin de Cuiseaux, était huissier royal, sergent royal ordinaire de Cuiseaux. Pierre Puvis (1697-1754), était lieutenant du Bailliage de Cuiseaux. Claude-Louis Puvis de Chavannes (1729-1801), était avocat au Parlement de Bourgogne. César Puvis de Chavannes (1785-1843), polytechnicien (X 1809), était ingénieur en chef des Mines.

Pierre Puvis de Chavannes, né le , à Lyon est le fils de Marie Julien César Puvis, ingénieur des mines à Lyon, et de Marguerite Guyot, fille d'un négociant[5].

Il vécut avenue de Villiers à Paris, auprès de la princesse roumaine Marie Cantacuzène, qu'il rencontre en 1856 sans doute dans l'atelier du peintre Théodore Chassériau dont elle est l'amie. Ils se marient, 42 ans plus tard, en 1898, quelques mois avant leurs morts respectives. Elle a une influence considérable sur lui, devenant sa compagne, sa collaboratrice, sa muse.

Jeunesse et formation

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Après des études de rhétorique et de philosophie au lycée Henri-IV de Paris, il fait un premier voyage en Italie, puis commence à étudier la peinture auprès d'Henry Scheffer. Il fait ensuite un second séjour en Italie en compagnie de Louis Bauderon de Vermeron et étudie brièvement auprès d'Eugène Delacroix, puis dans l'atelier de Thomas Couture. Il est marqué par les grandes peintures murales de Théodore Chassériau, exécutées pour l'escalier de la Cour des comptes entre 1844 et 1848 (détruites en 1871). Il ne trouve véritablement sa voie qu'à l'âge de 30 ans en réalisant le décor de la salle à manger de la maison de campagne de son frère (Les Quatre Saisons, Le Retour de l'enfant prodigue), en 1854.

Un maître de la peinture allégorique

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Ses débuts au Salon sont difficiles. Il fut plusieurs fois refusé et quand enfin il exposa, il fut sévèrement critiqué. Puis, en 1861, il remporta un premier succès avec Concordia (La Paix) et Bellum (La Guerre) exposé au Salon. La première fut achetée par l'État français. Le peintre, pour que les deux œuvres ne soient pas séparées, fit don de la seconde.

La décoration murale du musée de Picardie

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Deux ans plus tard, il présenta au Salon deux autres allégories, Le Travail et Le Repos, qu’il ne réussit pas à vendre mais Arthur-Stanislas Diet, l'architecte du musée de Picardie, en cours de construction à Amiens, les remarqua. Il demanda alors l'attribution des toiles Concordia et Bellum au nouveau musée, afin qu'elles décorassent la grande galerie du premier étage. De ce fait, le peintre fit don des deux toiles, Le Travail et Le Repos, qui décorèrent deux des murs du grand escalier. Le succès fut au rendez-vous, on commanda à Puvis une autre peinture allégorique : Ave Picardia Nutrix (« Salut, Picardie nourricière »), qui vint décorer le mur du palier de l'escalier d'honneur. Et en 1882, l'artiste réalisa Pro Patria Ludus[6] (« Les Jeux pour la patrie »)[N 1], qui prit place en face d'Ave Picardia Nutrix dans la cage du grand escalier, en 1888[7].

Puvis de Chavannes compléta le décor du grand escalier et de la grande galerie du premier étage par d'autres toiles allégoriques : L'Etude, La Contemplation, La Fileuse, Le Moissonneur...

Ce décor exceptionnel sur le plan thématique et stylistique est représentatif du traitement novateur que Puvis de Chavannes apporta au genre allégorique, dont il devint à la fin du XIXe siècle le plus brillant représentant.

Les décors muraux à Paris, à Lyon, Marseille, Poitiers et Boston

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À son petit atelier de Pigalle, il ajouta rapidement un plus grand, à Neuilly. En 1883, il réalisa un portrait de sa compagne, Marie Cantacuzène, conservé au musée des Beaux-Arts de Lyon. Elle lui servit également de modèle pour la Salomé de la Décollation de Saint-Jean-Baptiste, pour Radegonde de l'hôtel de ville de Poitiers, et pour la Sainte-Geneviève du Panthéon de Paris.

Puvis de Chavannes réalisa de grands décors muraux : au palais Longchamp à Marseille (1867-1869), à l'hôtel de ville de Poitiers (1870-1875), à l'hôtel de ville de Paris (1887-1894), à la bibliothèque publique de Boston (1881-1896). À ceux-ci s'ajoutèrent trois ensembles exceptionnels, celui du Panthéon de Paris, où il traita de la vie de Sainte Geneviève (1874-1878) et (1893-1898) ; le décor de l'escalier du musée des Beaux-Arts de Lyon (1884-1886) avec le Bois sacré cher aux Arts et aux Muses complété par Vision antique, Inspiration chrétienne et deux figures représentant le Rhône et la Saône ; et enfin le grand décor de l'amphithéâtre de la Sorbonne à Paris (1886-1889), qui développe le thème du Bois sacré. Chacun de ces décors donna lieu à des études, copies, répliques, cartons préparatoires qui popularisèrent l'œuvre de Puvis en particulier à l'étranger.

Un peintre reconnu par la jeune génération

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Par cette œuvre décorative immense, mais aussi avec des tableaux de chevalet d'un symbolisme novateur, il conquiert l'admiration d'une génération entière, influençant non seulement les idéalistes tels qu'Odilon Redon, Henri Martin, Alphonse Osbert, Alexandre Séon, Émile-René Ménard ou Ary Renan, mais aussi les nabis, Paul Gauguin, Georges Seurat, Maurice Denis, jusqu'au jeune Pablo Picasso dont nombre d'œuvres de jeunesse lui sont redevables.

Président de la Société nationale des beaux-arts

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En 1890, il refonde avec Jean-Louis-Ernest Meissonier, Carolus-Duran, Félix Bracquemond, Jules Dalou et Auguste Rodin la Société nationale des beaux-arts, dont il est successivement vice-président et président, à la suite de la mort de Jean-Louis-Ernest Meissonier. Précurseur dans les arts, y compris pour les artistes féminines, il est à l'initiative de l'achat par le gouvernement français du grand format Gamines de Louise Catherine Breslau en 1893[8].

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1867, promu officier en 1877, puis commandeur en 1889. Il obtint la médaille d'honneur en 1882. Il épouse Marie Cantacuzène en 1898. Celle-ci meurt en août de la même année.

Il meurt le à son domicile, 89 avenue de Villiers dans le 17e arrondissement de Paris [9]. Il est enterré à sa mort au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine[10], puis transféré en 2018 au cimetière de Champagnat, en Saône-et-Loire, berceau de la famille Puvis de Chavannes. Sa chapelle frappée d'abandon en 2000 fut sauvée par l'intervention de l'historien Frédéric de Berthier de Grandry[réf. nécessaire], habitant alors à Neuilly-sur-Seine.

Réception critique

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En ce qui concerne l'appréciation de l'œuvre de sa vie, Puvis de Chavannes n'a jamais été bien compris par ses contemporains. Au début de sa carrière, la critique d'art était divisée en deux camps. Adoré des idéalistes, il était méprisé par les partisans des réalistes. Ce n'est qu'avec l'avènement du symbolisme que ces deux camps se sont unis, mais sans parvenir à une appréciation convaincante du peintre. La recherche actuelle a hérité de cette contradiction de la critique d'art et n'offre donc toujours pas une présentation convaincante de l'art de Puvis de Chavannes[11].

Iconographie

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Œuvres

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Galerie

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Élèves

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Expositions

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Le prix Puvis-de-Chavannes

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Fondé en 1928, ce prix est attribué à un artiste plasticien par la Société nationale des beaux-arts et consiste en une rétrospective de l'œuvre du lauréat à Paris au Carrousel du Louvre lors de la tenue du Salon de la Société nationale des beaux-arts suivant. Ont notamment reçu ce prix les artistes :

Postérité

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Le Comité Pierre Puvis de Chavannes[32] est le détenteur du droit moral de l'artiste et est habilité, sans exclusivité, à délivrer des certificats d’authenticité concernant les œuvres réalisées par ce peintre.

Notes et références

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  1. Peinture récompensée par une médaille d'honneur au Salon de peinture et de sculpture de Paris de 1882.
  2. En lettres d'or sur le cadre : « LA VILLE DE PARIS INVESTIE CONFIE A L'AIR SON APPEL A LA FRANCE ».
  3. En lettres d'or sur le cadre : « ECHAPPE A LA SERRE ENNEMIE LE MESSAGE ATTENDU EXALTE LE CŒUR DE LA FIERE CITE ».

Références

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  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom PUVIS DE CHAVANNES Pierre (consulté le )
  2. Histoire de la Société nationale des Beaux-Arts sur salondesbeauxarts.com.
  3. Carolus Duran, Des amitiés modernes
  4. Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-Nobiliaire-Français, éd. Sedopols, 2012, p. 659.
  5. Le nom « Puvis de Chavannes » a été autorisé par jugement en (Certifificat de naissance, en page 4 sur la base Léonore, cote L2242014).
  6. Le livre d'or du Salon de peinture et de sculpture (1882) Georges Lafenestre, Paris, Librairie des bibliophiles, 1882.
  7. « Concordia et bellum (p. puvis de chavannes) », sur universalis.fr (consulté le ).
  8. « Musée Comtadin-Duplessis, Arrondissement de Carpentras Podcast », sur Loquis (consulté le )
  9. Archives de Paris 17e, acte de décès no 2150, année 1898 (vue 21/29).
  10. Le site Cimetières de France et d'ailleurs.
  11. (de) Manuel Mayer, Die erträumte Kunst Pierre Puvis de Chavannes’. Eine Studie zum Verhältnis von Forschung und Kunstkritik im Angesicht einer Malerei zwischen Staffelei- und Wandbild, Heidelberg, ART Dok Publikationsplattform Kunst- und Bildwissenschaften Universität Heidelberg, , 202 p. (lire en ligne).
  12. Raymond Oursel, « Le pays de Cuiseaux », Images de Saône-et-Loire, no 10, (), pp. 17-20.
  13. Tableau présenté au Salon des artistes français de 1882, classé au titre des Monuments historiques le . Source : notice de Michaël Vottero consacrée au Portrait de M. Puvis de Chavannes (conservé à Champagnat, collection privée) publiée dans Du calice à la locomotive : objets de Saône-et-Loire, Éditions Lieux Dits, Lyon, 2021 (ISBN 9782362191862).
  14. Annie Bleton-Ruget, Le musée des Beaux-Arts de Louhans, invitation à une nouvelle découverte, revue « Images de Saône-et-Loire » no 214 (), pages 18 à 22.
  15. patrimoine-histoire.fr.
  16. Raymond Oursel, « Le pays de Cuiseaux », Images de Saône-et-Loire, no 10, , p. 17-20.
  17. (en) « Museum / Collections / Death and the Maidens », sur www.clarkart.edu (consulté le ).
  18. Émile Bellier de La Chavignerie, Notice des peintures, dessins et sculptures par P. Bellier de La Chavignerie ; Musée de Chartres (2e édition), Chartres, impr. de E. Garnier, , 124 p. (BNF 30080667, lire en ligne)
  19. Marcel Langlois, Le Musée de Chartres - 28 gravures : Antiquité, moyen âge, renaissance, temps modernes ; peinture, sculpture, dessin, histoire naturelle, Chartres, Société archéologique d'Eure-et-Loir, , 122 p. (BNF 30735918, lire en ligne)
  20. L'histoire par l'image.
  21. « Portrait de femme, P-P de Chavanne », sur Cat' zArts.
  22. Emmanuelle Brugerolles (dir.), Dessiner la lettre, écrire le dessin, Paris, Beaux-Arts de Paris éditions, , 248 p. (ISBN 978-2-84056-813-1), p. 60-62.
  23. « Femme en pied tenant une écuelle », sur Cat'zArts.
  24. Emmanuelle Brugerolles (dir.), Le dessin en partage, Beaux-Arts de Paris éditions, , 117 p. (ISBN 978-2-84056-347-1), p. 71-75.
  25. « Exposition », sur rfi.fr (consulté le ).
  26. Biennale de Cuiseaux.
  27. [1]
  28. catherineseverac.fr.
  29. biscigliacecile.com.
  30. davidegalbiati.com.
  31. decktwo.com
  32. comitepierrepuvisdechavannes.com.

Annexes

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Bibliographie

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  • Henry Marcel, La peinture française au XIXe siècle, Paris, Alcide Picard & Kaan, (lire en ligne), p. 254.
  • René-Jean, Puvis de Chavannes, Paris, Félix Alcan, 1914.
  • Sous la direction d'Henry Roujon, « Puvis de Chavannes », dans Les Peintres illustres no 27, Paris, Pierre Lafitte éd., 1914.
  • Paul Baudoüin, « Souvenirs sur Puvis de Chavannes », Gazette des Beaux-Arts, 6e période, tome XIII, janvier 1935, pp. 295-314.
  • René Jullian L'Œuvre de jeunesse de Puvis de Chavannes, Gazette des beaux-arts, novembre 1938.
  • Puvis de Chavannes. 1824–1898, Katalog zur gleichnamigen Ausstellung des Grand Palais (Paris) vom 26. November 1976 bis zum 14. Februar 1977 und der Galerie nationale du Canada (Ottawa) vom 18. März bis zum 1. , Secrétariat d'État à la Culture und Éditions des Musées Nationaux unter generalkommissionarischer Leitung von Louise d'Argencourt (Ottawa) und Jacques Foucart (Paris) (Hg.), Paris 1976 / in der englischen Übersetzung vorgelegt von The National Gallery of Canada, Ottawa 1977.
  • Dictionnaire de la peinture française, Librairie Larousse, 1989, Überarbeitete Ausgabe von 1991, Paris, (ISBN 2-03-740011-X).
  • Puvis de Chavannes au musée des Beaux-Arts de Lyon, Katalog zur gleichnamigen Ausstellung des Musée des Beaux-Arts zu Lyon vom 1. Oktober bis 6. Dezember 1998, hg. v. Dominique Brachlianoff, Lyon 1998.
  • Puvis de Chavannes. Une voie singulière au siècle de l'Impressionnisme, Katalog zur gleichnamigen Ausstellung im Musée de Picardie zu Amiens vom 5. November 2005 bis 12. März 2006, hg.v. Matthieu Pinette, Amiens 2005.
  • Bona Dominique, Berthe Morisot Paris, Librairie générale française, 2012 (a/p. 167).
  • (en) Arcadia by the shore : the mythic world of Puvis de Chavannes, Katalog zur gleichnamigen Ausstellung des Bunkamura Museum of Art (Tokyo) vom 2. Januar bis 9. März 2014 und des Shimane Art Museum (Matsue) vom 20. März bis 16. Juni 2014, hg. v. Aimée Brown-Price, with contribution by Bertrand Puvis de Chavannes, Tokyo/Matsue 2014.
  • (en) Aimée Brown-Price Pierre Puvis de Chavannes, 2 vol., New Haven/Londres 2010.
  • (en) Jennifer L. Shaw Dream States. Puvis de Chavannes, Modernism, and the Fantasy of France, New Haven/Londres 2002.
  • (en) From Puvis de Chavannes to Matisse and Picasso: toward modern art, Katalog zur gleichnamigen Ausstellung des Palazzo Grassi (Venedig), hg.v. Serge Lemoine et al., Venedig 2002.
  • (en) Brian Petrie Puvis de Chavannes, Aldershot/Vermont 1997.
  • (en) Puvis de Chavannes and The Modern Tradition, Katalog zur gleichnamigen Ausstellung der Art Gallery of Ontario vom 24. Oktober bis zum 30. November 1975, hg. v. Richard J. Wattenmaker, Toronto/Ontario 1975.
  • (en) Joseph Ishikawa Moderne Malgré Lui: The Phenomenon of Puvis de Chavannes, Art Journal 27:4, été 1968.
  • (en) Robert Goldwater, Puvis de Chavannes. Some Reasons for a Reputation, Art Bulletin 28, mars 1946.
  • (en) Russell T. Clement Four french Symbolists. A Sourcebook on Pierre Puvis de Chavannes, Gustave Moreau, Odilon Redon, and Maurice Denis, Westport/Londres 1996.
  • (nl) Pierre Puvis de Chavannes, Katalog zur gleichnamigen Ausstellung des Van Gogh Museums zu Amsterdam vom 25. Februar bis zum 29. , Aimée Brown Price (Hg.), Zwolle 1994.
  • (de) Manuel Mayer, Die erträumte Kunst Pierre Puvis de Chavannes’. Eine Studie zum Verhältnis von Forschung und Kunstkritik im Angesicht einer Malerei zwischen Staffelei- und Wandbild, Hrsg.: ART Dok, Publikationsplattform Kunst- und Bildwissenschaften der Universität Heidelberg. Heidelberg 2020. http://archiv.ub.uni-heidelberg.de/artdok/7008/7/Mayer_Die_ertraeumte_Kunst_Pierre_Puvis_de_Chavannes_2020.pdf
  • (de) Joachim Kaak Unzeitgemäßes – Puvis de Chavannes in der Boston Public Library, Sieveking Verlag, Munich, octobre 2014, (ISBN 978-3-944874-13-5).
  • (de) Kerstin Thomas : Welt und Stimmung bei Puvis de Chavannes, Seurat und Gauguin. In: Passagen/Passages Deutsches Forum für Kunstgeschichte, hrsg. von Andreas Beyer], Berlin/Munich, 2010.
  • (de) Stefan Germer Historizität und Autonomie. Studien zu Wandbildern im Frankreich des 19. Jahrhunderts. Ingres, Chassériau, Chenavard und Puvis de Chavannes, in: Studien zur Kunstgeschichte, Band 47, Hildesheim/Zürich/New York 1988.

Articles connexes

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