Puits à marches

puits à eau permettant à l'utilisateur de descendre physiquement jusqu'au niveau de l'eau.

Le puits à marches est un puits à eau qui permet à l'utilisateur de descendre physiquement jusqu'au niveau de l'eau.

Puits romain du Mas de la Voulte (Marcilhac-sur-Célé, Lot).

Toponymie

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En France, le puits à marches est connu sous le nom de « puits romain », sans doute en raison de la présence de marches qui caractérisaient les fontaines ou édifices romains.

Conception

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Lorsque les conditions le permettent, c'est-à-dire lorsque la profondeur pour atteindre la nappe d'eau n'excède pas quelques mètres, le creusement d'un puits à marches est envisageable[N 1]. En France, on trouve ce type de puits dans les régions karstiques comme les causses.

Tableau : Liste des puits à marches recensées en France.
Réf. Puits à marches Communes Départements Zones géographiques Sources ou références
1 Puits romain de Pierrefiche La Roque-Sainte-Marguerite Aveyron Causse du Larzac
2 Puits à marches de Saint-Michel-d'Alajou Saint-Michel Hérault Causse du Larzac
3 Puits romain de la ferme de Lamayou Millau Aveyron Causse du Larzac La quête de l'eau[1],[2]
4 Puits de Longuiers Millau Aveyron Causse Noir La quête de l'eau[1]
5 Puits des Fangettes La Roque-Sainte-Marguerite Aveyron Causse Noir La quête de l'eau[1]
6 Puits de l'Hom Fraissinet-de-Fourques Lozère Causse Méjean La quête de l'eau[1]
7 Puits romain du Mas de la Voulte Marcilhac-sur-Célé Lot Causses du Quercy

Le puits à marches se distingue du puits à eau par son accessibilité à tout utilisateur. Toutefois, le plus commun des puits à eau est le puits à margelle, où seul le récipient atteint le niveau de l'eau. L'utilisateur reste en surface à l'extérieur de la margelle.

Puits à marches dans le monde

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Le puits à marches les plus connus se situent en Inde, celui de Chand Baori permet d'atteindre l'eau à une profondeur de 30 m. Le puits hélicoïdal du site de Champaner-Pavagadh est également très spectaculaire.

Les puits à eau de la période Nazca (Pérou) sont construits sur le même modèle.

Le puits à marches est connu depuis l'âge du bronze, celui du site archéologique de Motilla del Azuer (Daimiel, Espagne) est situé à l'intérieur d'une enceinte fortifiée. Ce puits, profond de 16 m, permettait aux habitants d'Azuer d'atteindre la nappe phréatique d'une terrasse alluviale.

Les puits du site archéologique de Doukki Gel (Soudan) sont situés dans les quartiers religieux de la cité antique. Le puits nord comporte un très large escalier, dont la maçonnerie est caractéristique du Kerma Classique. Les accès associés à ces puits (temples) indiquent qu'ils avaient des fonctions essentiellement cérémonielles[3].

Bibliographie

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  • Fages André (2004) - La quête de l'eau du Néolithique ... à nos jours. Los adralhans édit., 245 pages.
  • Jadot S. et D. (1997) - La sueur des hommes pour un peu d'eau. Revue du Rouergue, n° 50, pp. 283-307.

Notes et références

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  1. En France, le puits à marches n'est pas très répandu et n'a pas fait l'objet d'un recensement exhaustif.

Références

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  1. a b c et d Fages André (2004) - La quête de l'eau du Néolithique ... à nos jours. Los adralhans édit., 245 pages.
  2. Jadot S. et D. (1997) - La sueur des hommes pour un peu d'eau. Revue du Rouergue, n° 50, pp. 283-307.
  3. Bonnet C., Honegger M., Lenoble P., Rilly C. & Rondot V. (2005) - Kerma et Méroé. Cinq conférences d'archéologie soudanaise. SFDAS édit., 55 p.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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